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Un visiteur
1,0
Publiée le 2 mars 2019
Beaucoup de plans identiques, trop de clichés.. Le personnage qui boit un café devant une fenêtre pour réfléchir, les personnages se rencontrent toujours dans un café, etc.. Grace à dieu aurait pu être une série sur france 2 mais pas un film.
" Grâce à Dieu " est un film d'une importance capitale, pour la vérité, pour l'église et, à moindre mesure tant le champ en semble dérisoire, pour le cinéma français en général et François Ozon en particulier. On parle de film polémique en évoquant ce film alors qu'il s'agit d'un film vérité, attendu par tous depuis toujours, et avec un ton d'une justesse respectueuse assez remarquable. L'histoire est absolument monstrueuse et renvoie à énormément d'affaires de pédophilie, notamment dans le milieu de l'église. Le ton de cette enquête est d'une sobriété humaine, glaçante et loyale envers les victimes et les catholiques. François Ozon, réalisateur-scénariste de génie, a toujours su tout au long de sa carrière viser juste. Avec ce film, il passe encore un cap: il passe au delà du culot et du goût du risque, il atteint le stade ultime de la perfection. Il est impossible de décrire ce que ce film provoque, tant il est fort et nécessaire. En ce sens d'ailleurs, le cinéma français montre encore qu'il est le seul à savoir évoquer ce thème avec une telle justesse ("Polisse" ou "Les Chatouilles" sont également de cette veine brute et exemplaire sur un sujet monstrueux). " Grâce à Dieu " est un film nécessaire, bouleversant et brillant. Sa sortie quelques jours avant le verdict qui sera délivré le 7 mars à venir est tout autant courageux qu'important. Rien d'autre à dire que ce film m'a personnellement totalement bouleversé ; peut être aussi pour ça que les mots viennent dans le désordre, sans logique mais avec énormément d'émotion.
Une excellent film sur un sujet difficile. J'y suis allée sans grande conviction, sans être non plus une fan absolue du travail d'Ozon, mais je dois reconnaître que ce film est une réussite. Les acteurs, presque tous inconnus, sont très crédibles, bien choisis. C'est à la fois émouvant et pas trop racoleur. Presque un documentaire, avec ce qu'il faut de fiction pour rendre les personnages attachants et divers. Pas "anticlérical primaire", bien que très critique sur l'attitude de l'Eglise. On sort très ébranlé...
Très bon film avec des acteurs remarquables. Bravo à l'acteur qui joue le rôle difficile du père Preynat. Melvil Poupaud interprète avec une grande justesse ce père de famille de la bourgeoisie catho de Lyon. Les films tirés d'une histoire vraie très nombreux aujourd'hui sont rarement réussis. Ozon réussit à nous faire entrer dans cette affaire de prête pédophile avec beaucoup de pudeur et pertinence. La fin est un peu mélo, c'est mon seul reproche.
A Lyon, Alexandre, marié, 5 enfants, bien dans sa vie, découvre que le père Preynat qui a abusé de lui dans son enfance est toujours en activité et en contact avec des enfants. Ils informe le diocèse des inclinations du prêtre et demande qu'il soit défroqué.
François Ozon parvient à nous tenir en haleine pendant plus de deux heures sur l'histoire de ces adultes qui se sont regroupés pour faire éclater la vérité sur les agissements du père Preylat et l'inertie de l'Eglise. Une histoire à priori connue mais qui vue du côté des protagonistes conserve tout son intérêt. Les portraits des victimes, de leur bourreau et des gens d'Eglise sont percutants, chacun dans des tonalités différentes. L'émotion gagne à plusieurs reprises face à ses hommes rattrapés par leur détresse d'enfant, ainsi que l'évidente indignation face à une église qui passe totalement à côté du drame.
Les comédiens, Melvil Poupault, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Josiane Balasko, Hélène vincent, Aurélia Petit, Eric Caravaca, Bernard Verlet, Frédéric Perrot, François Marthouret... sont tous très justes.
Ce Ozon, très différent de ce que le réalisateur a pu nous proposer jusqu'alors, dans une forme moins originale, avec un scénario plus classique, à l'écriture parfaitement maîtrisée, esquivant tout effet de répétition, relève parfaitement un pari qui s'annonçait pourtant risqué. sanscrierart.com
Plus qu’une charge virulente contre l’église c’est un portrait impeccable d’hommes fragilisés que signe F. Ozon. Chacun a vécu les mêmes sévices, la même souffrance mais tous évoluent d’une façon différente, chacun avec ce qu’il est. Il y a Alexandre qui incarne le bon père de famille catholique dont la foi vacille, il y a Emmanuel plus marqué dans sa chair, il y a François, revendiquant un athéïsme radical qui ira jusqu’à l’apostasie. Ozon ne laisse rien au hasard, il explore toutes les ramifications : familiale, structurelle, psychologique…La mécanique de l’omerta est parfaitement mise à nu à travers la parole double, celle du Cardinal Barbarin qui joue sur la bienveillance tout en protégeant les statuts sous couvert de prescription. C’est cette fresque de portraits vivants qui fait le charme du film. Mais le film souffre de défauts, il y a des longueurs mais aussi un mélange des genres détonants entre le genre policier, le thriller psychologique, l’intrigue politico-religieuse, la mécanique judiciaire vient alourdir et parfois gâcher, par son mode répétitif cet ensemble de voix qui s’élèvent. Par ailleurs, on relève des incohérences : Alexandre n’est plus le même au début et à la fin du film, on le trouve prêt à tout pour faire tomber Preynat et il semble s’essouffler à la fin du film laissant la voix aux autres victimes.
Parti voir ce film en ayant connaissance que du titre, j'avoue y avoir trouvé quelques petites surprises. De très bons acteurs au service d'une bonne morale. La réal reste relativement simple, mais le tout se joue sur l'écriture que je dois qualifier de réussite. Tout ceci embelli d'une musique assez extraordinaire.
ce film est indispensable et d'une grande justesse ! Bravo pour ce travail de reconstitution très fidèle à la réalité des faits et des émotions. Bravo !
Un chef-d’œuvre signé François Ozon. L’émotion que l’on ressent en regardant ce film est immense, une sincérité est dégagé des acteurs. Le meilleur film dramatique du début d’année. Je recommande.
Après la grande muette, une autre institution : la maison de l'hypocrisie. Un film sur la souffrance de l'enfance salie et volée par des personnes ayant autorité et confiance des familles. Il faut beaucoup de courage pour dénoncer ces abus de nombreuses années plus. Mais trop de vies brisées et là pas de prescription...
Film poignant très juste et très bien joué. Les acteurs sont excellents, le film est long mais on ne voit, selon moi, pas le temps passer tellement toutes les scènes sont nécessaires. La mise en scène est subtile, les différentes histoires se mêlent entrecoupées de flashback permettant parfois de comprendre certaines choses qui ne sont pas expressément dites. Les victimes sont toutes les trois très differentes, certains ont gardé la foi, d’autres non. C’est aussi la dedans que réside la justesse de ce film : François Ozon met en lumière un problème présent au sein de l’Eglise sans pour autant tomber dans la caricature d’un film anti-catholiques.
À côté du côté documentaire de ce film, j’ai passé le reste de la journée complètement déprimée. Un bon film informatif mais un peu trop sombre pour moi alors qu’il ne l’est pas vraiment. Je pense que c’est surtout le sujet très agaçant qui m’a atteinte.
jai eu peur en voyant sur l'affiche "magistral" mais oui ce film est magistral. bravo a ozon. les acteurs jouent juste tout en émotions. le thème du film est compliqué et surtout d'actu.