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Nicothrash
377 abonnés
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3,5
Publiée le 17 juillet 2023
Quand tu as laissé Jamie Bell à 13 ans sur Billy Elliot et que tu le retrouves à l'âge adulte dans Skin, tu prends une claque ! Hormis cela, il livre encore une fois une belle interprétation en néo-nazi en repentance. C'est assez dur et Skin nous rappelle que nos choix ont des conséquences, lorsque l'on s'engage sur des voies sablonneuses, il n'est pas aisé de faire marche arrière. Ce n'est pas au niveau du chez d'œuvre American History X mais ça reste un bon film avec son lot d'émotions, notamment lorsque l'on s'aperçoit que l'histoire est réelle ...
Ce drame n'est pas mal, mais je trouve qu'il y a trop de raccourcis. spoiler: Un suprémaciste blanc qui tombe amoureux d'une femme blanche, et qui du jour au lendemain n'est plus raciste grâce à l'amour, bof, bof. Comme ce film est tiré d'une histoire vraie, on va dire que le réalisateur respecte la vérité. Il y a d'autres films sur les blancs qui change d'avis sur la question du racisme qui sont bien meilleurs.
Un énième récit de rédemption d'un homme blanc, à la mise en scène et au personnage bancals. Le scénario, s'il s'était focalisé, sur l'association et l'homme qui l'aide, aurait été passionnant, dommage.
On sent la volonté de faire un film coup de poing, dense et direct mais on a aussi la sensation que le réalisateur veut sans doute aller trop vite. L'évolution de ce Bryon Widner se fait rapidement, d'autres passages auraient mérité d'être plus étoffés comme le processus réel de la sortie avec l'association puis avec le FBI ; d'ailleurs sur ces derniers cela se résume à une Mary Stuart Masterson inexploitée en quelques petites minutes. Les flash-forwards (inverse de flash-backs) dévoilent trop de choses durant le récit et finalement ne donnent pas toute la mesure de temps et d'abnégation qu'il a fallu au "héros" pour s'en sortir. Ensuite et surtout l'organisation de Vinlanders Social Club était un des groupes les plus puissants et dangereux des Etats-Unis, mais dans ce film on a surtout l'impression qu'il s'agit d'un petit gang façon secte sans envergure ce qui ne montre pas l'ampleur du phénomène. Au final un film qui n'approfondit pas assez son sujet et qui, mine de rien, insiste sur la haine mais pas assez sur la rédemption. Un film pourtant à conseiller. Site : Selenie
Un supremaciste tombé amoureux d’une mère de famille et va tenter de changer de vie. Skin fait forcément penser à American History X, mais avec l’intitulé « basé sur une histoire vraie ». Le début du film est une vraie réussite avec cette plongée dans un monde de personnes qui détestent tout le monde y compris eux mêmes. Il montre aussi comment l’embrigadement se fait plus facilement avec des personnes fragiles ou isolées. Mais ce film est aussi une histoire de rédemption à ce titre il est plus positif et peut être moins choquant que le film avec Edward Norton. Solidement interprété en premier lieu par un Jamie Bell qui fait preuve d’une palette impressionnante, Skin est un bon film qui a comme principal tord de passer après un qui était meilleur avec un sujet très similaire.
Tiré de l’histoire vraie d’un membre d’un groupe néo-nazi en quête de rédemption, un drame intense et saisissant, porté par l’interprétation très convaincante de Jamie Bell. 3,25
Un film choc assez dur même par moment . Les comédiens sont excellents avec en en-tête Jamie Bel qui offre une composition assez saisissante. Cru et dur mais le ton quasi documentaire donne un plus au film .
Un étonnant et excellent Jamie Bell ! Un film très dur mais très réaliste et qui interpelle. Une mise en cause du danger que représente la totale liberté d'expression qui est de mise aux Etats-Unis. Mais aussi des réponses constructives que créent certains citoyens.
Je pense que le film retranscrit bien ces gens-là, les radicalisés, et leur cheminement intellectuel, que ce soit l'extrême droite ou gauche, les organisations terroristes : il ne s'agit plus de défendre des idéaux même les plus abjectes qu'ils soient, cela relève d'une appartenance à un gang, une mafia dirigé par un boss, un gourou qui ne les respecte pas le moins du monde et qui se contrecarre de leur devenir. La vie se résume à illégalité, défonce (stups, alcool, médocs) et soumission. Plus question de libre arbitre ! Et ce qui fait le plus flipper au final c'est de voir des gosses graviter dans cet environnement. La BO, tout en tension dramatique, est réussie. Les acteurs sont grandioses, une prestation XXL de Jamie Bell, surtout en deuxième partie (quand Bryon s'éloigne peu à peu de la famille avant de s'en affranchir totalement), la plus prenante à suivre. Les premières 45 minutes sont assez linéaires et peu concernantes. "Tu ne peux pas être en colère toute ta vie parce que la colère appelle le sang et ça ne finit jamais". Un film, tiré d'une histoire vraie (celle de Bryon "Pitbull" Widner), froidement réaliste !
4 652 abonnés
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2,0
Publiée le 25 juillet 2020
Le scénario de Skin semble terriblement familier. C'est le problème des films d'aujourd'hui il n'ont pas d'idées nouvelles. Faisons un remake ou prenons un film d'il y a 20-30 ans et changeons légèrement l'intrigue. J'étais très excité de voir ce film car je suis très intéressé par les films concernant toutes sortes de mouvements marginaux. Cependant ce n'était rien de spécial et j'ai l'impression de l'avoir déjà vu. C'est moyennement intéressant mais uniquement parce que c'est une histoire vraie et réaliste. En outre ce film semblait un peu trop long et l'on s'ennuie...
Forcément, avec un tel sujet, on est tenté d'oser la comparaison avec American History X. Si Skin ne tient pas la comparaison, c'est tout de même une belle comédie dramatique, un biopic marquant avec un sujet fort, et la performance de Jamie Bell est à saluer.
Skin emprisonne ses personnages dans un milieu claustrophobe, sale et brutal, qui n’épargne aucun éclat de violence. Guy Nattiv prend le parti pris d’humaniser son personnage de skinhead. Sa rencontre avec Julie va faire rejaillir une part d’humanité insoupçonnée, lui faisant prendre conscience de la gravité de ses actes. Ayant grandi dans une violence hors norme, Babs est une sorte de version optimiste d’Alex d’Orange Mécanique, capable de s’extirper de sa condition et d’aller vers le bien. Une vision audacieuse, loin du manichéisme habituel, qui interroge notre capacité à compatir.
film fort et très bien interprété notamment par Jaimie Bell.Pourtant difficile à rentrer totalement dans le film, ensuite on se sent imprégné par la difficile redemption de ce futur ex néo nazi.Sans verser dans le pathos dégoulinant ce film est magnifique de puissance émotionnelle.