Bien faible et bien léger ,ce conte qui aurait du faire partie du précédent « Contes Immoraux », pourtant lui très réussi. Mais Borowczyk en voulant étirer et rallonger le court métrage pour en faire un long, dilue complètement l’intrigue. C’est inintéressant, avec beaucoup de verbiage dans la première moitié. Les grands acteurs français Guy Tréjean et Marcel Dalio, sont embarqués dans cette galère et récitent leur texte, abscons, , bien faible. Tout cela pour amener dans la dernière demi-heure l’apparition de la bête. Même la partie érotique est raté, rien de comparable avec la sensualité des corps et l’érotisme déjanté des contes Immoraux, avec Paloma Picasso en comtesse cruella . Tout ici est fade, y compris la Bête et son appendice pas très bien fait. . Les actes sexuels avec la jeune promise ne sont pas érotiques. Reste la saillie de l’étalon, comme le moment le plus fort , le plus sauvage, le plus « mâle » du film, qui est une allégorie de la Bête , ou plutôt de la bête qui sommeille en chaque homme , avec le fiancé mi homme mi bête. Cela aurait effectivement fait un bon court métrage de 15 mn. Borowczyk a voulu surfer sur le succès du précédent et fait un flop. Au final « beaucoup de bruit pour rien » .