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    Yesterday
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    Sébastien T
    Sébastien T

    17 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Voulais-je le voir ? Pas sûr. Voulais-je assumer être passé à côté ? Sûr que non. Avais-je été séduit par la bande annonce ? Assurément. Et par l'idée ? Bien sûr ! M'attendais-je à être déçu ? Oh que oui.
    Alors j'y suis allé, avant qu'il ne soit plus à l'affiche. Bien m'en a pris.
    Des films sans prétentions qui touchent autant, des bonbons pour le cœur et l'âme, c'est rare.
    Yesterday est doux, bon, sincère, joyeux, tendre, pas triste du tout et possède même une petite touche de suspens haletant. De quoi se faire du bien en attendant les vacances en attendant sa sortie en VOD pour le revoir en famille devant la cheminée.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    315 abonnés 2 971 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    quel serait un monde sans les Beatles? toute la question est là… mais "Yesterday" est également une évocation de la vérité, du plagiat et une partie du vedettariat égratigné au passage. bien sûr, tout ceci est une toile de fond à une histoire d'amour riche en rebondissements. sur la réalisation sûre, ponctuée de quelques effets de D. Boyle, la révélation est bien H. Patel pour son naturel, son charme et ses interprétations musicales. un film frais, léger et vraiment agréable!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Deux ans après l'improbable revival de Trainspotting, Danny Boyle, l'un des plus éminents réalisateurs britanniques encore en vie, revient aux manettes pour un genre qu'il affectionne : la comédie légère mais pas que, sur fond de romantisme et de pop culture. Un long-métrage qui s'inscrit dans la lignée de ses œuvres telles Une vie moins ordinaire, Millions ou Slumdog millionaire. Le postulat de départ est séduisant en soi, une uchronie où un pan majeur de la musique pop disparaît d'un seul coup des annales de l'Histoire. C'est presque une mission divine qui échoie sur les épaules de Jack, loser anti-héros par excellence : ne pas priver le monde des créations incroyables des quatre gars de Liverpool. Le récit nous plonge d'un œil curieux dans le processus créatif et le dilemme rongeant le musicien, réduit à plagier les succès « garantis » plutôt que défendre ses propres compositions au risque de rester anonyme. La mise en scène alterne le fantasque, les rêveries éveillées, prend des allures de road trip, nous met littéralement des étoiles dans les yeux.
    C'est à travers les yeux de Jack, empreints de son idéalisme que nous le suivons dans sa découverte des lieux cultes de Liverpool, ou dans sa jubilation d'ouvrir pour la tournée d'Ed Sheeran. L'alchimie avec ce réel musicien ayant percé très jeune transparaît, nous réservant un duel de compositions saisissant, sans doute la meilleure scène du long-métrage. L'interprète principal s'investit corps et âme dans le personnage incarné, idem pour sa manager de toujours (Lily James) qui refoule péniblement de plus tendres sentiments à son égard. Les acteurs sont si convaincants qu'ils nous incitent à accepter les facilités avec lesquelles se déploie le scénario. On regrette par exemple le peu de développement de l'idée selon laquelle l'absence d'un élément se répercute de manière multiple spoiler: (un autre groupe de pop, une célèbre marque de soda ou même un monument de la littérature anglo-saxonne sont absents de ce monde sans Beatles
    ). Des prémisses d'intrigues secondaires (deux inconnus observant étrangement Jack) sont balayés par un tour de passe-passe tout aussi bateau.
    Un sujet dans le sujet finit bien par émerger via l'aspect tentaculaire de cette productrice cynique visant seulement à empiler des billets verts dans son escarcelle. Le jeu outrancier de Kate McKinnon frise la caricature mais parvient à retomber sur ses pieds. Son personnage sert de contrepoids, permet de mesurer la part par l'initiative de Jack. Le roadie gentiment laxiste joué par Joel Fry remplit lui aussi sa mission Derrière le concept se matérialise bientôt le véritable mantra du film : l'Amour, le pudique, celui qui ne dit pas son nom tout autant que celui délivré à une foule en besoin de prophètes. Le moralisme convenu du refus d'une gloire usurpée en faveur de la besogne vraie ne saurait gâcher le plaisir ressenti au travers de cet hommage multidimensionnel : aux Fab Four, à la communion par la musique, à la simplicité, à la douceur, aux héros ordinaires, à la vie comme elle doit être appréhendée.
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Est-ce que cela vaudrait vraiment la peine de vivre dans un monde qui n’aurait jamais connu les Beatles ? Si on en croit Danny Boyle, et j’aurais tendance à être d’accord avec lui, non, ça n’aurait ni aucun sens, ni grand intérêt. Si le résumé de « Yesterday » nous rappelle quelque chose, c’est bien normal car le point de départ est le même que celui de « Jean-Philippe », le film de Laurent Thuel sur Johnny Hallyday. Danny Boyle propose un long métrage plaisant, avec de vraies qualités, de l’humour bien dosé, une vraie part d’autodérision mais aussi quelques longueurs et un love story ultra téléphonée et d’une mièvrerie très vite lassante. Techniquement, « Yesterday » est agréable à suivre, pas trop long et souvent drôle. L’humour du film fonctionne beaucoup sur la surprise et sur l’autodérision. La surprise d’abord parce qu’il n’y a pas que Les Beatles qui manquent à l’appel mais deux trois bricoles aussi, spoiler: Les Stones sont toujours là, Bowie et Springsteen aussi mais Oasis à « logiquement » disparu des radars, ce sont les frères Gallagher qui vont être contents !
    Tout au long du film, on s’attend à apprendre que telle chose ou tels chanteurs sont passés par pertes et profits, ce qui donne lieu à deux trois gags sympas. Mais l’autodérision marche mieux, spoiler: entendre Ed Sheeran critiquer « Hey Jude », les managers expliquer que « The White Album » est un titre qui pose un problème pour les minorités, voir un type chanter « Back in USSR » dans le Moscou de Vladimir Poutine
    , ce décalage là, évidemment absurde sur le moment, laisse quand même un peu songeur. Qui peut dire que Les Beatles pourraient éclore dans l’industrie de la musique de 2019, ultra formatée, soumise aux diktats du net et du marketing ? Quoi qu’il en soit, aidé d’un habillage astucieux (les titres des chansons apparaissent en surbrillance dans le décor, avec une iconographie volontairement 60 ‘s) et d’une bande originale évidemment démente, le film est un gros kif pour les yeux et les surtout les oreilles. Les chansons des Beatles sont nombreuses, (plus époque « cheveux longs » que époque « coupe au bol » !), bien interprétées et jamais dénaturées et comme elles sont mondialement connues et forcément géniales, on a qu’une envie au sortir de la salle : les écouter et les fredonner. Himesh Patel s’est vu confier le rôle de Jack Malik. C’est son premier rôle au cinéma et il assure pas mal, surtout les parties chantées. Je ne sais pas si c’est lui qui chante toutes les chansons des Beatles du film mais si c’est le cas, Chapeau ! A ses côtés, il y Lily James, dans un rôle malheureusement trop mièvre et sans aspérités pour qu’elle puisse donner la pleine mesure de son interprétation. Les seconds rôles sont bien tenus, peut-être un petit peu caricaturaux et Ed Sheeran, ma foi, il n’est pas si mal. C’est la troisième fois que je le vois à l’écran après « Bridget Jones » et « Game of Thrones », il a l’air de prendre gout à l’exercice. Ici, il est pas mal du tout, jouant un peu avec son propre rôle et se moquant un peu de lui même (le coup de la sonnerie de téléphone). Le scénario lorgne clairement du côté de la comédie romantique, et ce n’est pas du tout ce qui est le plus emballant. L’histoire d’amour Jack/Ellie est à la fois hyper convenue, sans très grand intérêt et très « culcul la praline » ! Les scènes entre eux deviennent vite les « creux » du film, les scènes trop longues, trop mièvres, qu’on a vite envie de voir se terminer pour revenir aux choses sérieuses : le succès de Jack et son côté immérité. Lui qui a toujours couru après le succès le connait enfin en volant l’œuvre de quelqu’un d’autre, et il s’attend (voire il souhaite) à être démasqué à tout instant. Le suspens du film réside là : est-il le seul à se souvenir d’un monde avec les Beatles ? Et comment tout cela va finir : va-t-il avouer avoir volé un répertoire à des « inconnus », va-t-il re-subir un choc et revenir dans le vrai monde où il n’est rien qu’un magasinier sans succès ? Le film finit par choisir sa route, une fin mi-figue, mi raisin, qui n’explique rien et laisse un peu en plan, une fin un peu décevante pour tout dire. Il y a donc des gros bémols à « Yesterday », par exemple je ne sais pas trop quoi penser de la scène de la maison sur la plage, est-elle pertinente ? Est-elle malvenue ? Le film devait-il aller jusque là ? Je ne sais pas trop, c’est une scène étrange qui met presque mal à l’aise. Danny Boyle ne réussit pas avec « Yesterday » ce qu’il avait parfaitement réussi avec « Slumdog Millionnaire », la faute sans doute à un scénario enthousiasmant sur le papier, mais trop convenu à l’écran. Ceci étant dit, malgré ses défauts et autres longueurs, « Yesterday » permet à tous ceux qui aiment les Beatles de se prendre un gros shoot de bonheur auditif et à tous ceux, trop jeunes, qui les connaissent mal, de redécouvrir un répertoire de pop songs géniales et intemporelles. Même si c’était la seule qualité de « Yesterday » (et ce n’est pas le cas), ca vaudrait quand même le coup d’aller le voir en salle !
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Jack Malik (Himesh Patel) est un artiste sans talent qui pousse la chansonnette devant des salles vides. Ellie (Lily James), son amie d'enfance, qui lui sert d'agent et de chauffeur, lui garde néanmoins sa confiance.
    Une nuit, après que la planète a connu un mystérieux black out de douze secondes, Jack est percuté par un bus. Il s'en sort sans grand dommage, mais réalise bientôt que le monde n'est plus tout à fait le même. Les Beatles (et le Coca Cola et les cigarettes et Harry Potter) semblent n'y avoir jamais existé. Se remémorant les tubes des Quatre de Liverpool, Jack peut rapidement accéder à la gloire dont il rêvait.

    Avec un pitch génial - quoique calqué sur celui de Jean-Philippe, dans lequel Fabrice Luchini se réveillait dans un monde sans Johnny Hallyday - avec Danny Boyle (oscarisé pour "Slumdog Millionaire") à la réalisation et Richard Curtis "(Quatre mariages et un enterrement", "Coup de foudre à Notting Hill", "Love Actually") au scénario, "Yesterday "s'annonçait comme le meilleur film de l'été.

    Des critiques mitigées sont venues doucher mon enthousiasme. Le Monde signe la plus assassine, ne lui mettant aucune étoile dans une échelle de zéro à quatre (ça vous rappelle quelque chose ?!). Saluant l'idée "irrésistible", Thomas Sotinel déplore un film "décevant" à la conclusion "confuse et illogique" et spoile au passage la scène la plus surprenante du dernier tiers.

    Je n'aurai pas la dent si dure et ne mégoterai mon plaisir. "Yesterday" n'est certainement pas le meilleur film de l'année ; mais il n'en reste pas moins un excellent divertissement.

    On pourra certes lui reprocher certaines facilités scénaristiques. Ainsi de la façon dont Jack réalise que les Beatles ont disparu de la mémoire de ses amis. En revanche, juste après, "Yesterday" touche juste en montrant comment des tubes indépassables tels que "Let it Be" ou "Imagine" sont accueillis passivement par des auditeurs qui n'y sont pas préparés (hilarante scène dans le living familial).
    Hisham Patel - dont les origines indiennes ne constituent à aucun moment un argument - et Lily James - qui ressemble trop à Keira Knightley pour prétendre la supplanter un jour - font honnêtement le job.
    La conclusion du film n'est ni confuse ni illogique. Entre la gloire et l'amour, le héros choisit évidemment l'amour. "All you Need is Love". C'était déjà la recette de "Love Actually". On aurait mauvaise grâce à reprocher à Richard Curtis de réemployer une recette qui lui avait si bien servi.

    Reste la musique des Beatles qu'on (re)découvre avec un plaisir inattendu. Comme Ed Sheeran (dans son propre rôle) le concède à la fin d'une "battle" : "Je suis Salieri, bravo Mozart". Certains tubes sont connus ; d'autres, parmi les vingt-sept (sic) qu'on entend, le sont moins. Mais tous démontrent le génie du groupe auquel on s'étonne que ne leur ait pas encore été consacré un biopic.
    Laurent Beelaerts
    Laurent Beelaerts

    9 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Je suis sortit un peu déçu. Le film est bien réaliser, les acteurs sont bons et joue juste. Mais là où le bas blesse c’est l’inconsistance du scénario qui donne quelques longueur. Après ça reste un bon moment mais au si tôt vu au si tôt oublier
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Il me semble que le Film Jean Philippe avec Luchini et johnny Hallyday avait exactement la même histoire. Ça commence à être fatiguant les gens sans imagination dans leur scénario pour passer leur temps à voler Les scénarios des autres. Idées éculées !
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Dany Boyle est en roue libre. Après s'être essayé à différents genres tout en appliquant à chaque fois sa mise en scène ludique (adaptation écervelée des fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire lourd exercice de style avec 127 heures) voilà-t-il pas qu'il démoule le prototype d'origine de la comédie romantique et qu'il le déroule sans vergogne et sans originalité, comme si le spectateur avait raté une centaine de films dans sa vie.

    Que va oser Boyle sur le prochain Bond ?

    Heureusement la géniale idée de la raison d'être de cette histoire, la disparition totale des Beatles, sauf dans la tête du héros, débouche sur des trouvailles croustillantes. La première moitié est plutôt enlevée, avec au moins une scène qui peut virer anthologique : Let It Be joué par l'inspiré, sur piano droit dans le salon de ses parents.

    Le postulat que les chansons des 4 coléoptères, puissent surgir aujourd'hui et déboucher sur un énorme succès est intéressante et mériterait débat.

    Pour ma part, ayant fait le test auprès de mes enfants jeunes qui ne connaissaient qu'Henri Des. (Leur faire écouter en loucedé les Beatles sans les nommer et voir leur réaction) m'a réconforté sur le fait que leur musique a encore de beaux jours devant elle.
    4lp
    4lp

    29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Je ne suis pas une fan des beatles mais ce film m'a enchanté. la fantaisie anglaise, très sympathique, des comédiens attachants, une bonne surprise. et une bande son qui ravira les fans.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Frais , amusant , pop , bref très anglais
    A voir pour passer un bon moment !! .
    lionelb30
    lionelb30

    438 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    C'est bien filme , bien realise , les acteurs sont bien et surtout la musique mais malgres tous ces bons ingredients , il manque ce quelque chose qui fait un grand film. Quelques jolies scenes , surtout au debut puis le film devient assez mou et la fin avec le cote romantique too much. Frustrant.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Une sympathique comédie british à la mécanique assez sommaire, aussi bien dans son déroulé que dans la gestion des personnages. On aurait pu imaginer quelque chose de plus délirant, tellement il y avait de potentiel à la base, mais au final c'est un feel good movie classique et efficace, distillant quelques surprises en chemin et faisant bien sûr la part belle à la musique. De manière globale, le casting se montre assez à son aise (même si les personnages tiennent souvent du cliché), on s'amusera des petits clins d’œil et des références incessantes. Si Yesterday n'est pas d'une folle originalité, ça reste un film frais et agréable à suivre.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Le touche-à-tout Danny Boyle (qui ne touchera néanmoins pas à l’agent 007 suite à des différents artistiques) à qui l’on doit des œuvres aussi différentes que « Slumdog Millionnaire », « Trainspotting » ou « Sunshine » s’associe à l’un des cinéastes les plus reconnus outre-Manche, Richard Curtis (« Love Actually », « 4 mariages et un enterrement », …) pour revisiter sous la forme d’une comédie très légèrement mâtinée de fantastique le répertoire du plus connu des groupes de rock, leurs compatriotes les Beatles bien sûr. On y voit donc un jeune musicien raté se réveiller après un accident et découvrir qu’il est le seul à se souvenir des chansons du groupe. Il va les utiliser pour les ajouter à son répertoire et ainsi connaître le succès. Il est clair qu’avec un tel postulat, original et musical, « Yesterday » mettait toutes les chances de son côté pour être le feel-good movie de l’été comme savent si bien le faire les anglais, entre rires et émotion. Mais si on passe un relativement bon moment, force est de constater que cette merveilleuse idée de base n’est pas toujours exploitée comme il le faudrait. Le potentiel, surtout comique, d’un tel pitch est vite remisé de côté pour s’attarder sur une romance sympathique mais qui n’est pas le sujet premier du film et sur une success story dans l’industrie musicale déjà vue et revue. Pourtant il y avait matière à de nombreux gags avec chacune des chansons du riche répertoire des quatre garçons dans le vent. Et les rires provenant du décalage entre le protagoniste principal et le reste des personnages qui ne connaissent pas du tout les Beatles n’est pas vraiment au rendez-vous. Le plus drôle reste la disparition d’autres choses dont on vous laisse la surprise ainsi que quelques clins d’oeil. Et c’est plus amusant que véritablement drôle. On est donc mitigé sur l’entière réussite de ce film qui avait pourtant tout pour lui au démarrage et on ne peut s’empêcher d’être déçu.

    Les seconds rôles sont souvent prompts à être les vecteurs principaux d’humour dans les comédies anglaises qu’elles soient romantiques ou non. Ici, ils ne sont pas assez dessinés, pas assez nombreux et surtout pas vraiment marrants. On ne retiendra que Kate McKinnon en agent opportuniste et sans pitié qui, si elle n’est pas vraiment à mourir de rire, évite la caricature et se dote des meilleures répliques du film. La partie comédie romantique n’est pas la plus palpitante qui soit mais elle réussit à sortir un peu des ornières du genre et des sentiers battus. Quant à la satire de l’industrie de la musique, il faudra repasser, c’est bien trop niais et surtout balisé comme jamais. Mais ce qui est le plus regrettable c’est qu’on n’a pas l’envie de chanter et danser quand Jake reprend les tubes des Beatles. Un comble pour un film comme celui-ci. Si on se rappelle bien, il y à peine un an, « Bohemian Rhapsody » nous faisait remuer nos fesses sur les sièges des salles de cinéma alors que c’était juste un biopic musical. Il y a donc un problème au niveau de ce qui se passe (ou pas) entre l’écran de cinéma et le spectateur. On peut trouver de bonnes idées de-ci de-là comme les quelques personnes qui se souviennent aussi ou encore l’incursion d’Ed Sheeran et de son univers. Mais du dénouement prévisible à une réalisation plutôt plate pour un bonhomme comme Danny Boyle, on ne pouvait qu’attendre mieux de « Yesterday ». Malgré tous ces défauts majeurs, on ne peut s’empêcher de passer un bon moment et les deux heures du film passent plutôt bien. Peut-être davantage destiné aux inconditionnels des Fab Four.

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    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    49 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Que d'occasions manquées dans ce film ! L'idée de départ est originale bien que non inédite (la même chose a été faite avec Johnny Hallyday par exemple) mais le scénario est trop banal et cliché pour tirer tout le potentiel du pitch. Plusieurs questions se posent : spoiler: pourquoi ne pas avoir fait apparaître plus tôt dans le film les autres personnes se rappelant des Beatles ? Que se passe t'il après la révélation de Jack (les gens le prennent ils pour un fou puisqu'il dit avoir plagié un groupe qui n'existe pas ?) Ou sont les Beatles dans ce monde parallèle (l'apparition de John Lennon est une vraie trouvaille scénaristique mais trop peu exploitée et tardive) ? Comment expliquer que Jack soit dans ce monde parallèle (après son accident, le film n'en parle plus... bIzarre !)
    . Bref, au final un sentiment de gâchis,d'autant que le film est en plus pollué par une histoire d'amour inutile et cousue de fil blanc et des clichés un poil caricaturaux sur le monde du show business. DOMMAGE !
    Sarah .
    Sarah .

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Du bon Danny Boyle. Un bon moment, un peu surréaliste et qui termine en beauté ! A voir en VO please😉
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