Avis : Yesterday - Page 8

Certainement inspiré par le pitch du film "Jean Phillipe", Yesterday est une petite comédie romantique très sympathique, fort bien interprétée et totalement plaisante pour peu que l'on souhaite finir sa soirée en fredonnant un tube des 4 garçons dans le vent de Liverpool...

L'été se termine, il est temps de décerner ma palme du meilleur film estival de 2019... qui revient tout naturellement à Yesterday. C'est léger, frais, drôle (VRAIMENT drôle, de l'humour anglais raffiné, pas stupide, pas lourd, pas gras, juste de l'humour qui va droit au coeur), porté par une brochette d'acteurs très complices, et rythmé par la réalisation enlevée d'un Danny Boyle en forme (comme toujours). Le parfait divertissement estival de qualité - j'ai ri, j'ai été ému, j'ai vécu le film, bref: un très bon moment de cinéma!

Beaucoup de gens ont pu passer à côter de ce film car il n’a pas fait beaucoup de bruit, et pourtant ! Ecrit par Richard Curtis et réalisé par Danny Boyle, ce film raconte l’histoire de Jack Malik (Himesh Patel), auteur-compositeur un peu en galère et de sa meilleure amie qui le soutient (Lily James). Sa vie va basculer après un accident de vélo entre un bus et son lui. Il va par la suite se réveiller dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé….
Le début du scénario n’est pas sans rappeler le film « Jean-Philippe » réalisé par Laurent Tuel (en 2006) avec Fabrice Luchini et Johnny Hallyday.
La disparition des mémoires d’un célèbre chanteur/groupe est le point de départ des deux films mais elle diffère au fur et à mesure de l’avancée du film, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
En effet contrairement au film de Laurent Tuel, notre personnage principal spoiler: ne va pas chercher à retrouver les Beatles et leur faire créér le groupe, mais il va plutôt se servir de leurs chansons pour faire revivre la fureur des Beatles qu’il a toujours connu. Cela va forcément donner un coup de fouet à sa carrière musicale et donner lieu à des scènes vraiment sympathique et drôle.

Dans le rôle de Jack on y découvre un jeune acteur très prometteur, le jeune Himesh Patel, très à l’aise dans son rôle de chanteur et de « bête de scène », c’est un acteur qui a un sacré potentiel, à suivre avec beaucoup d’intérêt.
Du côté de la Bande Originale celle-ci ravira forcément les fans des Beatles (mais pas que) c’est toujours un plaisir de ré écouter les plus grand tubes de John, Paul, Ringo et George.
On reconnaît dans ce film la patte de Richard Curtis qui nous glisse quelques éléments fort sympathique, spoiler: comme le fait que les Beatles ne sont pas les seules choses à avoir disparu…

A noter également un rôle pour le chanteur Ed Sheeran que l’on retrouve ici dans son deuxième rôle après Games Of Thrones. Rôle qui ne plaira surement pas à tout le monde d’ailleurs.
Danny Boyle arrive à mélanger humour, musique et un peu de romantisme, ce qui nous donne la comédie romantique de l’été et qui nous apporte de la fraicheur, de la bonne humeur et du baume au cœur en écoutant ces sublimes mélodie

Dotée d’une approche aussi loufoque que marrante pour ne pas dire saugrenue, la bande-annonce laissait augurer quelque chose de grandiose, d’épique. D’autant que le public a déjà connu par le passé une association Boyle/Patel pour quelque chose… d’effectivement grandiose et épique. C’était en 2008 (sortie en France en janvier 2009… eh oui déjà), et Dev Patel travaillait sous les ordres de Danny Boyle sur un sujet traité avec une véracité profonde qui a touché les cœurs et marqué durablement les esprits. Cette fois, Boyle a dirigé non pas Dev mais Himesh Patel (a priori sans lien de parenté) sur un scénario qui aurait pu bénéficier de la véracité si chère au réalisateur s’il n’avait pas été teinté de fantastique. Et donc ? Eh bien le spectacle ne s’avère pas aussi grandiose et épique comme le public pouvait s’y attendre. Du coup, bien que bénéficiant d’une note tout à fait honorable, on ressent une certaine déception au sein des spectateurs tout en sachant qu’ils ont malgré tout vu un bon film. C’est justement pour me mettre à l’abri de cette déception héritée d’une idée toute faite avant visionnage que je ne regarde jamais les bandes-annonces. Mais que voulez-vous ? Quand on va au cinéma, certaines d’entre elles deviennent inévitables. Aussi mieux vaut porter un jugement sur ce film après avoir digéré cette désagréable sensation de légère déception avec laquelle on sort de la salle. Et c’est à partir de ce moment qu’on peut parler de ce film avec beaucoup plus de justesse. Alors on reconnaîtra une originalité, bien qu’on trouve ce style de petite patte fantastique dans quelques films. Le premier qui me vient à l’esprit est "Ce que veulent les femmes" avec Mel Gibson (2001). Sauf qu’ici, ça touche la musique, et pas n’importe quelle musique : celle des quatre enfants chéris de Liverpool, j’ai nommé les Beatles !!! Imaginez un monde sans avoir connu les Beatles, et quelques produits phares qui inondent notre visuel quotidien ! Certes on vivrait sans très facilement, mais pour les avoir connus, ça semble impossible ! Question véracité du récit, elle a réussi à survivre à cette petite dose de fantastique grâce aux très bonnes prestations de Lili James et Himesh Patel, tout simplement parce qu’on les sent pleinement concernés. La première prête ses traits à Ellie Appleton, et on sent bien qu’elle a mis dans son rôle tout son cœur et tout son talent de jeu d’actrice. Son expression scénique est si expressive que le public comprend très vite que son personnage éprouve quelque chose qui va au-delà de l’amitié envers Jack Malik. Quant à Himesh Patel, qui sait ambiancer une salle de spectacle en faisant participer l’arène, on ressent bien l’admiration qu’il a envers le célébrissime quatuor, au point de mettre à contribution son opportunisme pour réparer cet oubli et faire à nouveau passer dans la postérité les tubes anglais, ce qui d’ailleurs pose un sacré problème d’éthique ! Heureusement, la morale sera sauve. Mais bon sang, qu’on a envie de secouer Jack quand il est avec son admiratrice et son amie de toujours ! Parce que nous aussi on sent bien qu’il en pince pour elle bien que ce soit moins flagrant. Il est tellement naïf, tellement obnubilé par son miracle rêvé, qu’il ne s’aperçoit pas que ses doux sentiments sont réciproques. Et tant qu’à faire, envoyons au diable Debra Hammer, cette manageuse sans cœur jouée par une excellente Kate McKinnon qui a réussi à réunir tous les clichés de ces hommes-femmes d’affaires dont la seule éthique consistant au remplissage de leur porte-feuille et à la gloire fait qu’ils ne reculent devant rien, pas même devant des paroles assassines y compris auprès des parents de son poulain. Et j’avoue avoir pris un plaisir immense à la voir se faire envoyer sur les roses avant de se faire passer en victime. Succulent ! Il n’y a pas à dire, quand on parle de "Yesterday", on s’apercevra que ce personnage est aussi resté en mémoire, tout comme Ed Sheeran dans son propre rôle mais dans une moindre mesure, quoique surprenant par sa capacité d'autodérision. Par contre, j’aurai aimé avoir plus de confrontations entre Ed et Jack, comme par exemple davantage de séquences de travail en commun et pourquoi pas un ou deux duos. Ah oui pardon : ce sont les chansons des Beatles qui doivent être chantées et uniquement celles-là. A côté de ça, la romance est très mignonne sans toutefois parvenir aux sommets atteints par "A star is born". Alors quand je vois que LCI ose dire que "Yesterday" est aussi touchant que "Slumdog millionnaire", ce n’est pas vrai. En tout cas pas autant. Sinon le rythme est bon, si bon que les presque deux heures passent sans aucun ennui. Pourtant le film n’est pas parfait, notamment en ce qui concerne le personnage de Rocky. Son interprète est très bon car lui aussi a réuni tous les plus grands clichés du looser qui se croit toujours drôle grâce à sa super intelligence. En réalité, ce que son personnage est gonflant ! Il est lourd, pas drôle, et creux comme pas permis mais bon j'imagine que son personnage était nécessaire. Par contre, après avoir vu le film, visionnez et/ou revisionnez la bande-annonce : l’oubli ne se limite pas aux Beatles ou à une célèbre marque de soda (entre autres), mais aussi à des plans que nous ne retrouvons pas dans le film. Attention, ce soudain oubli semble contagieux ! Une chose reste cependant sûre : "All you need is love" ! Et ça, nous ne sommes pas prêts de l’oublier parce que c’est notre nature. Enfin, pour couronner le tout, on ressort de la salle avec en tête certains refrains particulièrement entraînants. Il ne manque qu’une chose selon moi : une petite chorégraphie avec l’ensemble du casting pour accompagner le générique de fin, tout comme Boyle l’avait fait à l’occasion de "Slumdog millionnaire".

Un hold-up de la pensée et de la création réjouissant et rythmé qui laisse une bonne impression. Une comédie so British... mais à la Danny Boyle.

Imaginez le génial Danny Boyle mettre en scène cette réécriture de l'Histoire de la musique où personne ne se souviendrait des Beatles sauf un jeune homme musicien, interprète et guitariste. Une intrigue simple ... et la magie opère. Parce que la musique a un mystérieux pouvoir. Parce que la musique adoucit les moeurs et libère les blocages émotionnels. La musique guérit, harmonise. Parce que la musique est l'aliment de l'Amour.

un bon feel good movie comme on les aiment. avec humour et pop culture que demander de mieux. Parfois cliché mais le film ne prétend pas révolutionner le genre de la comédie romantique.

Il y a un je ne sais quoi que j'aime dans ce film. Et qui ne laisse pas le film indifférent pour autant. Les acteurs au poil.

Imaginez un monde dans lequel vous seriez seul à vous rappeler de l’existence des Beatles ! Yesterday est une comédie romantique dans laquelle, Jack Malik, un musicien sans succès va réussir à percer en s’appropriant les titres du légendaire groupe de rock. Va s’en suivre un réel dilemme moral pour le personnage. A-t-il le droit au succès malgré cette imposture ?
Les acteurs principaux sont très bons. L’alchimie entre Himesh Patel et Lily James fonctionne très bien. Les personnages secondaires sont beaucoup plus clichés, certainement dans le but d’ajouter un impact comique.
La réalisation est plutôt osée avec notamment les gros titres en couleur qui se baladent au milieu des scènes. Les plans sont originaux, particulièrement ceux qui filment les personnages en biais.
Quel dommage que le film nous ait montré 75% du scénario dans la bande annonce ! Les 25% restant concernent la romance avec Ellie dont nous imaginons l’issue dès le début du film. Ce point négatif créait inévitablement des longueurs et un sentiment de déjà vu omniprésent.
Vous passerez certainement un bon moment devant cette comédie qui a le mérite d’oser des choses, d’autant plus si vous êtes nostalgique des Beatles.

« Yesterday » n'est pas le film, ni même la comédie romantique de l'année car il lui manque l’étincelle des chefs-d’œuvre mais il constitue néanmoins un long-métrage rafraichissant qui a le mérite de faire (re)découvrir les Beatles à son public et c’est déjà énorme ! On a certes connu un Danny Boyle plus inspiré, de meilleurs acteurs, des seconds rôles plus creusés, une romance mieux amenée, mais on reste béat devant toutes ces imperfections car la bande originale est tout de même énorme et certains trucs fonctionnent tout de même pas mal, comme : Ed Sheeran, génial dans son propre rôle mais aussi l’apparition fictive d’un membre des Fab’Four ou encore la scène géniale lors de laquelle Jack tente de faire écouter « Let it be » à son auditoire. Sympathique donc !

Je suis partagé après avoir vu ce film. D’un côté, c’est très frais au niveau du casting (Himesh Patel, Lily James & Ed Sheeran = le trio magique), musicalement, c’est extraordinaire (Les « Beatles » !) et scénario et dialogues sont vraiment top. De l’autre côté, le film fait, par moments, trop « fabriqué » : des plans sur Lily James font penser à ceux de Keira Knightley dans « Love Actually », le personnage gaffeur et décalé campé par Joel Fry est un peu trop calqué sur celui joué par Rhys Ifans dans « Coup de foudre à Notting Hill » et j’en passe et des meilleures. Je n’ai pas retrouvé la spontanéité du grand scénariste-dialoguiste Richard Curtis qui m’avait enthousiasmé dans « Coup de Foudre à Notting Hill », « Love Actually », « Good Morning England » et « Il était temps ». Mais, comme il sait y faire, on passe un très bon moment.

Jack Malik, chanteur et guitariste, se consacre à la musique pop en acceptant des jobs précaires. Il met sa carrière de professeur entre parenthèses. Aidé par son amie de toujours, Ellie, il ne rencontre malgré tout aucun succès.

Un soir, une étrange panne de courant touche la planète entière. A cet instant, Jack se fait percuter par un bus. Je n'en dirai pas davantage.

J'ai aimé de nombreuses choses dans ce film : Les acteurs principaux, éminemment sympathiques et frais ; les seconds rôles très réussis, avec des personnages bien caractérisés ; le choix de Ed Sheeran, tout en autodérision, dans son propre rôle ; l'humour British, même parfois redondant ; des surprises ; une romance assez convenue mais aux accents sincères ; la BO et l'interprétation très sensible des tubes des Beatles ; le charme de l'ensemble.

Si Danny Boyle décline à sa façon l'idée du film français "Jean-Philippe", pourquoi pas ?

Tous les bons côtés font oublier un scénario parfois peu original, mais toutefois judicieusement écrit. En effet, peut-être davantage que dans un biopic classique, on réalise l'intemporalité de leur musique et le vide qu'ils ont laissé : Danny Boyle transmet une furieuse envie d'écouter et ré écouter les Beatles !

Mon blog : larroseurarrose.com

Une belle comédie romantique qui retrace en quelque sorte le parcours des Beatles à travers l’histoire tragi-comique de ce jeune homme grâce à la talentueuse mise en scène de Danny Boyle. La rupture du monde avec l’importante et fameuse histoire des talentueux « quatre de Liverpool » représente, selon moi, une dépendance à internet, du fait des nombreuses recherches numériques que le protagoniste effectue au cours du film. Ce geste peut être interprété de biens d’autres façons. Le long métrage met en lumière les conséquences des Beatles sur la société et imagine le groupe musical au sein du XXIème. Le groupe aurait, sans aucun doute, produit des musiques aussi harmoniques et magiques qu’il a pu inventer au cours des années soixante mais aurait été, comme beaucoup de groupes d’aujourd’hui, un engin commercial... Le film, malgré une fin assez attendue, reste un très bon film faisant honneur aux fabuleux Beatles.

Un plagia sympathique utilisé à des fins idéologiques. Un film sur le métissage où l'autochtone est toujours plus stupide et moutonnier que l'autre, celui venu d'ailleurs. Dans ce film, même les Beatles sont remplacés par un barbu pakistanais ou hindou et ça ne dérange même pas ceux qui ont découvert la supercherie, bien au contraire. Le scénariste met en évidence l'abandon profond et la disparition certaine, et ce dans une forme d'allégresse digne des adeptes d'une secte, de la civilisation occidentale.

En reprenant les codes du film « Jean-Philippe » de Laurent Tuel, le réalisateur anglais Danny Boyle signe, en 2019, une sympathique comédie. Le postulat de départ est original avec l’histoire d’un musicien talentueux, mais méconnu, qui se réveille un matin dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé. Profitant de l’aubaine, il s’accapare leur répertoire et voit sa carrière enfin décoller. Compte tenu d’une réalisation parfaitement maitrisée et d’une bande-son remplie de morceaux composés par le célèbre groupe de Liverpool, on se laisse facilement embarquer. Les thèmes de la création artistique et de la gloire sont abordés avec un certain humour. Malheureusement, la romance entre les deux héros (les excellents Himesh Patel et Lily James) devient très envahissante, donnant finalement au film un simple statut de divertissement. Bref, un moment enjoué.

He ben j'ai envie de dire que là on atteint un certain niveau mais du coup sous la critique d'autres personnes aux envies soit extrêmes soit réalistes peuvent être déçues bisous