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    Yesterday
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    Jake S.
    Jake S.

    81 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2019
    Lorsque Danny Boyle est investi à 100%, ça nous donne des « Trainspotting » ou des « Slumdog Millionnaire », et lorsqu’il ne sait pas vraiment ce qu’il veut, on obtient du « Steve Jobs », « La plage » ou encore cette comédie musicale « Yesterday ». Le projet de départ a pourtant tout pour plaire avec des musiques que l’on aime et un scénario qui fait disparaître certains éléments de la pop-culture dont… les Beatles. Sauf que voilà on ne s’y retrouve pas, on ne vibre pas ( spoiler: ah si, sans doute une demi-seconde lorsqu’un faux John Lennon se réincarne
    ). Lily James en fait des caisses et c’est à la limite du gênant. Entre ces rires, ces pleurs et son sur-jeu… tout est exagéré pour une actrice en qui je voyais beaucoup de talent. Le film s’essaie à une légère moquerie de l’industrie musicale actuelle, mais sans vraiment y parvenir. L’autodérision et la fausse modestie d’Ed Sheeran qui incarne son propre rôle, la manager bornée et dont la cupidité n’a d’égal que la bêtise du pote raté de Jack Malik… bref un film rempli de clichés. Danny Boyle n’a clairement pas réussi à sublimer les morceaux des Beatles, bien au contraire, il les a rendus fades et insignifiants. J’ai voulu y croire pendant une bonne demi-heure mais lorsque j’ai compris que le personnage allait devoir choisir entre une carrière de musicien et un amour incompris, j’ai abandonné. Une nouvelle fois, l’amour détruit l’intrigue de base qui était censée rendre hommage aux Beatles et à tout ce qu’ils ont pu apporter au monde contemporain que l’on connait aujourd’hui. Même s’ils ne sont pas de mon époque, j’ai grandi avec leurs morceaux, leurs paroles et leurs mélodies. J’espérais que ce film nous montre que de par leur absence, le monde n’aurait pas été le même. Je n’ai pas eu ce sentiment spoiler: si ce n’est qu’Harry Potter et Coca-Cola n’existent pas... génial.
    C’est une déception qui me rend d’autant plus triste que ce film n’aidera pas à la mémoire des Beatles, tandis que Queen a eu son heure de gloire (du moins au box-office) avec « Bohemian Rhapsody ».
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2019
    L'idée pourtant était bonne, mais sa mise en application donne quelque chose de finalement bien conformiste. La première partie du film n'est pas mauvaise, elle joue sur le décalage créé par un monde alternatif où les Beatles, Harry Potter et la cigarette (sic) n'ont jamais existé, et sur l'exploitation qu'en fait le personnage principal pour sortir de sa galère de petit chanteur anonyme. On retiendra quelques rares scènes comme le débriefing marketing qui écornent quelque peu le monde de la musique business, mais malheureusement les choses se gâtent quand tout se centre sur une histoire d'amour digne d'une bleuette pour adolescents. Tous les poncifs y passent, de la scène dans une gare (oui c'est vrai, en général c'est dans un aéroport) jusqu'à la déclaration d'amour devant la planète entière. Donc un gros bof au final...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Des titres qui défilent en très gros caractères, une Kate McKinnon aussi déjantée que dans S.O.S. Fantômes, la bonhomie de l’interprète principal, tout cela ne saurait suffire pour faire de Yesterday un bon film, pas même le film attendu, ce film censé interroger la valeur musicale d’un groupe iconique dans un monde soudain rendu amnésique. Pas une fois les textes ne sont questionnés – sauf pour souligner l’étrangeté de l’appellation URSS en lieu et place de Russie –, leurs propos politiques revisités ou eux-mêmes objets d’une réflexion de la part d’un plagiaire qui se contente de transmettre une mémoire musicale atrophiée et qui pourtant va de soi, reconnue par tous comme patrimoine mondial, partagée, diffusée sur les plateformes en vogue aujourd’hui. Des cœurs, des likes, des foules. Alors on nous dit que l’argent c’est pas bien. Oui, d’accord. Qu’il y a les bons et les méchants. Ok. Rien, en revanche, sur la notion de plagiat : reprendre les titres des Beatles, est-ce voler ou prolonger ? Rien, non plus, sur les nouvelles modalités de dépendance : que signifie être médiatique à l’époque des Beatles ? et de nos jours ? Le film refuse de penser le décalage temporel autrement qu’au détour de l’anecdote voulue comique ; ce faisant, il s’enferme dans une trajectoire circulaire des plus pauvres qui l’empêche de proposer une réflexion sur notre rapport à la musique et à la célébrité. Comme un historien qui prétendrait penser la société contemporaine sans prendre de recul, sans faire œuvre d’historien, en somme. Yesterday s’agite tel un ascenseur, il monte et descend de manière mécanique tout en exhibant ses rouages ; il s’articule autour de deux pôles qu’il ne traite guère : de la médiocrité vers le génie, de l’anonymat vers la notoriété. Aussi moyennise-t-il tout. Le génie des Beatles est-il accessible à n’importe quel chanteur passionné, si bien que sa seule prestation suffit à remplacer les absents ? Au contraire, la performance du chanteur amateur est-elle dénuée d’appropriations personnelles ? Tout semble se valoir, tout se chante sans jamais se vivre. Et ce n’est pas l’histoire d’amour entre les deux tourtereaux, aussi pertinente que l’est la rencontre entre une fourchette et un couteau jetables, qui apportera un semblant de complexité. Vont-ils finir ensemble ? Yes. Mais après consommation, poubelle.
    cosette2010
    cosette2010

    51 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Bon, je ne m'attendais pas à grand-chose, mais pas à une telle dégoulinade de guimauve. L'idée initiale est sympa mais ensuite c'est totalement creux. Le seul intérêt est de voir Ed Sheeran jouer son propre rôle. Lily James est affligeante de niaiserie et le héros même pas agréable à regarder. A fuir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juillet 2019
    Je ne sais pas vers quoi tendaient l’objectif et la caméra de Danny Boyle ( hommage possible ou pseudo ) mais le résultat est navrant. Sur une idée très originale ( et si les Beatles étaient tombé dans l’oubli total, absolu, irréversible ), il joue de la bluette et des enfantillages. Maladroit dans sa mise en scène, lâche dans sa direction d’acteurs, il est difficile de croire en chaque personnage cantonné dans un univers où la naïveté et l'hébétude cohabitent…
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    ericAparis
    ericAparis

    20 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Le film anti feel-good par exellence, tellement il est énervant !
    Une bonne idée de départ (mais pas originale car déjà vue en France avec "Jean-Philippe"), mais c'est tout.
    J'ai rarement vu un film avec à ce point un casting aussi mauvais ! Pas un pour rattraper l'autre, à commencer par Lily James. Bon, la pauvre, son personnage est tellement caricatural qu'elle n'a pas la possibilité de montrer si elle a du talent, mais elle est extrèmement mauvaise.
    Puis Kate McKinnon !!! Elle c'est à peu près pareil. Un personnage également super cliché, elle en fait des tonnes dans le rôle de la manager, une vraie tête à claques.
    Ensuite, et bien tous les autres ! Son meilleur pôte joué par Joël Fry est également insupportable et pas crédible.
    Les parents sont ultra mielleux et bêbêtes de naïveté. Bon j'arrête là, mais je pourrais continuer avec les autres, mêmes les seconds rôles.
    Tout cela ne contribue pas à apprécier le visionnage de ce film au scénario hyper conventionnel et aux situations toutes plus cliché les unes que les autres.
    On ne croit à rien tellement on se sent kidnappé par ce film qui voudrait nous faire du bien mais qui, à vouloir trop en faire, devient risible et honteux.
    Les Beatles sont un prétexte en fait à une histoire d'amour ultra guimauve dont on connait le dénouement dès la première image du film.
    Je termine par l'acteur principal, Himesh Patel. Malheureusement il n'a pas le bon rôle dans cette histoire. Son personnage est tellement mal écrit, que l'acteur n'a qu'une expression à jouer, celle de l'étonnement les yeux bien grands ouverts. Aucune situation dans laquelle il se retrouve n'est crédible, donc aucune de ses réactions non plus. J'espère pour lui qu'il aura la possiblité de nous montrer son talent dans "Tenet".
    Ah oui, pour terminer, le pompon, spoiler: lors de l'apparition de John Lennon. La soit-disant Grande scène forte du film ! L'acteur Robert Carlyle ultra grimé, perruqué et maquillé sensé ressembler à Lennon à plus de 70 ans.

    Eh bien, c'est La scéne la plus ridicule du film. Aucune émotion, un jeu pitoyable et des situations incompréhensibles.
    Bref, un film douloureux, à éviter de toute urgence.
    Un feel bad movie en sorte.
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 février 2020
    Insipide sans être sympathique, spoiler: Yesterday se classe dans la colonne des films "à oublier".
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    181 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Tandis que Danny Boyle, réalisateur à la filmographie hybride, est proposé pour mettre en scène le tant attendu prochain "James Bond", ce britannique de pure souche s'attaque à un sujet tabou pour l'une des comédies majeures de cet l'été 2019: les Beatles, l'ultime symbole du quatrième art britannique et un groupe au succès interplanétaire à ranger aux côtés des monuments tels que Big Ben et le Union Jack. "Hey Jude", "All you need is love", "Let it be", "A day in the life", "While my guitar gently leeps" ou encore le dénommé "Yesterday", autant de tubes inoubliables à la pelle constituent un matériau intéressant pour un film sur l'idée du progrès artistique et de la mémoire. Jack Malik (Himesh Patel), musicien se considérant comme un "loser" en puissance, vit dans la lueur d'espoir de pouvoir vivre de sa passion et d'être apprécié par un large public, outre par sa compagne Ellie (Lily James), la seule à le soutenir dans son projet. Un jour, suite à un choc survenu après avoir été renversé par un bus au cours d'une panne d'électricité, le jeune prodige à en devenir se réveille dans un monde dans lequel le nom des Beatles n'évoque rien d'autre... qu'une espèce de scarabée ! D'abord pétrifié, Jack y voit par la suite l'occasion de saisir sa chance en s'appropriant les textes de Paul McCarney et les musiques de John Lennon. Surprise, il se fait remarquer par Ed Sheeran "himself" et par le biais de celui-ci, connait un succès immédiat.
    La vérité finira-t-elle par éclater au grand jour ? Le patrimoine musical serait-il surchargé au point d'oublier les influences majeurs du siècle dernier ? Danny Boyle nous livre un film avec beaucoup de potentiel dans sa forme... Finalement à demi-teinte puisqu'il n'est hélas qu'un feel good movie semi-dramatique des plus classiques dans le fond. Dans un premier temps, on ne peut pas nier que le film est doté d'une très jolie mise en scène: nous suivons avec plaisir les péripéties (souvent) inattendues de Jack en plein coeur du Suffolk et les mises en abîmes sont judicieusement amenées. spoiler: Par exemple, la coupure d'électricité du début de l'intrigue pourrait symboliser une société dans laquelle la culture devient beaucoup trop large pour que le monde reste "au courant" de toutes les choses existantes.
    "Yesterday" nous propose de nous interroger sur l'avenir de la culture de tout pays alors que celle-ci s'amplifie d'année en année: en effet, à force de devenir de plus en plus large, finirais-elle par nuire à la reconnaissance patrimoniale des prototypes artistiques ? L'usage des Beatles, les plus grands vendeurs de disque de l'histoire britannique, nous laisse définitivement croire à la possibilité d'oublier les grands symboles culturels, à cause de l'arrivée de nouvelles générations naviguant sur de nouveaux horizons. Outre ce questionnement, le film annonçait un aspect psychologique très intéressant de la part de Jack, le "moins-que-rien" pas charismatique qui parvient à devenir quelqu'un en l'espace de un mois, dont la peur est basée sur le dévoilement de la vérité sur ses compositions musicales. La terreur du personnage est très explicitement représentée: spoiler: Nous avons droit à une traditionnelle séquence de cauchemar où notre héros se retrouve confronté à l'événement qui pourrait nuire à son succès, et différentes hallucinations qui ne sont pas sans rappeler "Trainspotting" de Mr Boyle.
    Malheureusement, la facette psychologique du personnage est gâchée par l'omniprésence de son histoire sentimentale avec Ellie, occupant une place plutôt encombrante dans le récit pour finalement ne pas avoir d'intérêt absolu dans le récit. spoiler: Hormis les nombreuses séquences musicales, le film est principalement constitué de séquences romantiques mettant en scène les deux jeunes gens en quête d'amour absolu... Pour au final aboutir à un grandiloquent dilemme du type: "faut-il suivre la voie vers le succès ou la voie vers l'amour fou?" (l'éternelle quête du bonheur, et blablabla).
    Ce qui aurait pu être l'essence du message que Boyle souhaite transmettre, ne fait aucun effet sur le spectateur tant il est plombé par cette énième histoire d'amour conditionnelle mais peu utile. Par conséquent, les personnages subissent un développement peu approfondi à défaut d'être surprenant. De plus, à côté de cela, certains éléments scénaristiques arrivent comme un cheveu sur la soupe, notamment l'intérêt que Jack porte pour les Beatles avant l'accident, ou encore sa relation avec Ed Sheeran (comment ce dernier a-t'il trouvé son numéro de téléphone ?...). Aussi, il est intéressant de noter qu'il faut attendre le générique de fin pour enfin entendre un véritable morceau du groupe ; cela n'est pas très cohérent par rapport aux motivations du personnage face à l'indifférence de son entourage. À propos de Danny Boyle: on a parfois du mal à cerner le style habituel du réalisateur. Effectivement, en l'occurrence, le réalisateur du captivant "Slumdog Millionaire" et du délire psychédélique "Trainspotting" semble totalement avoir rangé au placard son tablier de coutume pour ouvrir sur quelque chose de totalement inédit dans son univers filmique. Pas d'hallucinogène, peu de surnaturel, en bref il parvient à se renouveller et c'est quelque chose de positif, même si les adorateurs des films précédemment cités souffriront un peu de voir que leur style a complètement disparu. Autrement, les petites touches d'humour qui ponctuent le drame narré par la trame principale parviennent à faire sourire, bien qu'elles soient modérément originales. Pour conclure, "Yesterday", que je nommerais autrement "Le monde de demain", est un hommage agréable à l'univers culturel avec lequel Danny Boyle (et tant d'autres) a grandi, et ce, malgré nombre de déceptions dans sa manière de traiter l'aspect psychologique de la figure masculine principale. Il m'a été difficile de regarder le film sans penser aux films "Jean-Philippe" (2003) et "Incognito" (2009), comédies françaises dans lesquelles nous retrouvons un grand nombre de thèmes abordés par Boyle dans son film. Réécriture ?
    elbandito
    elbandito

    344 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2019
    Portée par la fraicheur et la sincérité de Lily James et Himesh Patel, cette comédie romantique et musicale bien dosée, comme seuls les Anglais savent les concevoir, donne résolument envie de se replonger dans l’œuvre intemporelle des Beatles. Bravo à Danny Boyle pour cette belle idée de départ, à savoir comment serait le monde d’aujourd’hui si les Fab Four n’avaient pas existé ? Aimable participation d’Ed Sheeran et Michael Kiwanuka dans leur propre rôle, et du vieil ami du réalisateur, Robert Carlyle, dans une scène inattendue qui suscite une belle émotion !
    MediaShow
    MediaShow

    142 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2019
    Agréable surprise pour la comédie musicale « Yesterday » ! Le film offre un scénario divertissant et original, une mise en scène soignée et un casting attachant ! Le « Feel-Good Movie » de l’été à ne pas manquer ! La suite de ma critique sur MediaShow : https://mediashowbydk.com/2019/07/26/critique-film-yesterday/
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2019
    Le film n’est pas foncièrement déplaisant mais disons qu’il y a trop de non-sens, trop de "feel-good", tellement qu’il en oublie d’être palpitant, ça manque d’antagonisme, qui pouvait être représenté par les deux personnes grillant le perso principal pour apporter un tournant, mais même pas, surtout que ça joue une sorte de tension factice pour la désamorcer bêtement derrière, incompréhensible. Au final on en ressort rien, hormis un sentiment de gâchis, car j’imagine qu’il y avait tellement mieux à faire, un truc bien plus drôle et jouissif, Boyle se contente de peu, même niveau mise en scène la malice est dérisoire par rapport au sujet. Pensant passer un moment agréable j'ai senti le temps passer, aussitôt vu aussitôt oublié.
    Dandure
    Dandure

    169 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2019
    Attention, cet avis contient ce genre de spoiler: en vrai, sans marketing, les Beatles n'auraient jamais été les Beatles. ou Argh, il y a des plans de la bande-annonce absents du film...je déteste quand ils font ça. JE VOUS HAIS!!!!!!
    Comment évoquer l'oeuvre d'un groupe de musique sans se confronter à l'exercice souvent rigide du biopic? Richard Curtis, notamment scénariste de Good Morning England, Mamma Mia 2 et de très célèbres comédies romantiques, ne manque pas d'idées. Ici, une uchronie: et si les Beatles n'avaient jamais existé? Sauf pour Jack, musicien passionné mais précaire. Réécrire la musique du groupe britannique devient l'opportunité de rencontrer le succès.
    Avec Yesterday, on ne se prend pas la tête sur l'histoire du compositeur, ses inspirations ou ses obsessions. On est dans un feel-good-movie, genre de films qui débordent d'un optimiste plus ou moins naïf porté par des personnages univoquement positifs. Après il y a des gradations dans leur capacité à dégouliner de bons sentiments ou à asséner une morale en guimauve.
    Yesterday fait dans le flegme tout britannique: des personnages d'emblée sympathiques, une critique légère mais bien sentie de l'industrie musicale ou du star-system, une romance , un petit problème d'éthique et...une morale toute-naïve-mais-c'est-pas-grave-parce-que-c'est-un-feel-good-movie-bordel! Le film échappe aussi à la tentation de mettre de la musque pour mettre de la musique, limite il n'y en pas assez.
    Côté réalisation, Danny Boyle a démontré avec Slumdog Millionnaire qu'il était aussi à l'aise avec les films très grand public qu'avec les thrillers qui jalonnent sa filmo. Question romantisme, il n'a pas tellement progressé depuis Une vie moins ordinaire. Dans Yesterday, son screenplay se révèle néanmoins généreux et créatif. Le réal parvient à diversifier les plans et donc à créer un rythme très dynamique. On passe donc un excellemment moment et on quitte la salle avec l'envie de se replonger dans la musique des Beatles.
    Moralité: Imagine all the people living life in peace
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    Totale arnaque pour ce film qui tente - en plus de cette histoire un peu fantastique qui n'est pas sans rappeler "Jean-Phillipe" - de décrier la célébrité et l'industrie musicale sans y parvenir... Danny Boyle echoue en accumulant tous les clichés et les mièvreries pour aboutir à la platitude la plus consternante... Dieu merci, les Beatles ne seront jamais oubliés ! Mais qu'est devenu le réalisateur de "Trainspotting" ? 😱
    bug bunny
    bug bunny

    41 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2019
    Je m attends mieux que soit du scénario et que des personnages mais quand même passe un bon moment dans l ensemble
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juillet 2019
    A la suite d'une coupure d'électricité entraînant pour lui une chute de vélo, Jack va se réveiller dans un monde qui, entre autres, ne connait pas les Beatles. Ce pitch m'a rappelé le film français "Jean-Philippe" où Fabrice Lucchini avait fait le même constat sur Johnny Hallyday à l'époque. Ici, la situation est moins comique, elle retrace l'ascension du jeune Jack Malick qui va reprendre avec succès les tubes du groupe de Liverpool. Malheureusement cette comédie musicale est bien terne, malgré la qualité de chant d'Himesh Patel. Cependant, il y a le plaisir de retrouver Ed Sheeran dans son propre rôle, plein d'autodérision. Pour le reste, ce n'est qu'un film plat, sans saveur, flirtant avec le ridicule concernant cette histoire d'amour "fleur bleue". Bref, le tout part d 'une excellente idée mais se casse les dents comme son acteur principal. Grosse déception!
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