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pascaline hallard
1 critique
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5,0
Publiée le 29 septembre 2022
Super film. Des actrices qui en imposent et qui amènent un charisme, une intensité impressionnante. Ravie qu'un film aussi puissant puisse etre produit avec des femmes noires sur le devant de la scène. Des chorégraphie magique, un scénario intense ! Je recommande. Seul bemol pour moi, le bodybuilder metisse qui a mon sens est quand meme vraiment trop souvent dénudé et au rôle un peu plat. Clairement un film a aller voir
"The Woman King" est un film que je n'ai pas trop apprécié. L'histoire est intéressante mais mal exploitée, ça tourne en rond et je me suis un peu trop ennuyé. Les personnages sont sympas mais parfois ils ont des dialogues gênants. Par contre les scènes d'action sont dans l'ensemble divertissant.
Le film est génial, je n'ai jamais eu autant de revoir un film. L'histoire racontée nous donne une image sur la réalité de l'Afrique de l'Ouest et plus particulièrement du Dahomey. On aimerait voir de plus en plus de film comme celui-ci au cinéma !!!
Pour commencer le film n'a rien d'historique, et c'est bien là son premier grand défaut. Son seul point historique est d'avoir abordé comme sujet les Amazones du Dahomey le reste est complètement fictif, romancé et imaginaire. Et pas que sur les faits militaires ou chronologiques. Ce qui frappe lorsque le film démarre et qu'on nous plonge dans le Dahomey c'est l'incroyable "propreté" de l'Afrique, une vraie pub de propagande pour le tourisme africain voir même un film révisionniste ! Le film avance que cette armée était une chance et que le volontariat était la norme alors que c'était aussi une forme d'esclavage, que la plupart étaient enrôlées de force, ou que l'autre choix était d'entrer au harem du Roi. Grâce à ce côté aventure et action women à dose féministe homéopathique le film reste un divertissement pop-corn sympathique, malheureusement sans autre portée symbolique et/ou importance culturelle tant la dimension hollywoodienne a arasé tout réalisme historique de près ou de loin. Dommage... Note très indulgente ! Site : Selenie
Film très sanglant. Déçu que des guerrières esclavagistes soient ainsi héroïsées. Ce n'est plus dans l'air du temps. On déboule les statues des esclavagistes aujourd'hui.
Très bon film possédant de très beaux décors. Viola davies toujours juste dans ses interpretations. Enfin des héroïnes noirs qui nous représentent dans le bon sens du terme. Si vous aimez l'action vous serez servi!!! Des libertés historiques bien sûr,mais on comprend vite que le film est basé sur du girl power et de l'action.pour ceux qui s'attendent a un film historique ce n'est pas le cas c'est du hollywood dans la veine d'un black panther.
A voir absolument ,unique en son genre ...Le reveille d'une Afrique belle et fier a travers un blockbuster .La question reste a savoir comment se film a gros budget a t'il put etre financer avec un sujet aussi brulant .HISTORIQUE👍
OK pour les paysages et le jeu de quelques actrices. Le reste c'est un film hollywoodien dans l'air du temps, des dialogues très faibles, une histoire bancale et pas du tout historique, on arrive même à y glisser une romance... Tous les ingrédients sont là pour un film grand public.. Qui sera vite oublié
Comprend pas du tout la note moyenne à l'heure ou j'écris de 2,6 ! Viens de le voir avec un ami . On à vraiment bien aimé ! Les acteurs , le casting parfait ! La jeune femme je la trouve excellente ! Alors oui pas un chef d'œuvre, quelques petite longueurs mais l'histoire, les combats ...rien que pour cela à voir !
Difficile de ne pas apprécier ce film généreux et sa puissance de divertissement. Il est certes loin d’être parfait mais ne comporte pas de défauts majeurs empêchant de pleinement l’apprécier et de voyager durant deux bonnes heures. Il ressuscite un certain cinéma d’exploitation à l’ancienne comme on en fait malheureusement quasiment plus et en y ajoutant une bonne dose de modernité et d’inclusion. Du vieux avec du neuf et dans l’air du temps en somme. Mais de la bonne manière, pas à la sauce Netflix en mettant des personnages de couleur dans un film d’époque où il n’est pas censé y en avoir... Ici, même si « The Woman King » prend quelques libertés historiques, tout cela est inspiré de faits réels. Et ce long-métrage palpitant et puissant pourrait devenir le porte-étendard de toute une génération de femmes de couleur en amenant son contenu historique réel à imprégner notre monde actuel. On l’espère en tout cas. Car le « girl black power » n’a jamais été aussi beau, intense et juste que dans cette fresque épique.
Et pour enraciner cela, il fallait bien sûr des personnages forts et bien écrits. Ils le sont. Et encore plus important, des actrices capables de les incarner de manière flamboyante. Et c’est le cas. Viola Davis, en route pour les Oscars, est impressionnante en chef guerrière et trouve là le rôle d’une vie dans un film grand public qui devrait définitivement asseoir son talent. Tantôt émouvante, tantôt implacable et tantôt combattive (elle manie les armes avec une dextérité surprenante et crédible), elle est sidérante. Mais elle n’est pas seule : Lashana Lynch peut supporter les mêmes éloges et apporte une touche d’humour bienvenue tandis que Sheila Atim est un beau rôle de support. Enfin, la nouvelle venue Thuso Mbedu est une révélation sur laquelle il faudra compter et elle tient la dragée haute à toutes ses collègues plus expérimentées. Mais n’oublions pas Gina Prince-Bythewood derrière la caméra, car cela aurait été illogique de confier la mise en scène d’un tel film à un homme : elle se débrouille aussi bien dans les scènes de combat pleines de fureur que dans les moments plus intimes en plus de gérer une direction artistique opulente et du meilleur effet, bien que quelque peu fantasmée.
Le récit débute sur les chapeaux de roue et on ne se lassera pas de suivre ces amazones africaines dans leur combat. La seconde partie souffre de quelques ralentissements et séquences évitables mais sur un film de plus de deux heures en forme d’épopée guerrière, cela passe. Il souffle dans ce « The Woman King » un grand vent de film d’aventures à l’ancienne qui fait du bien. Les paysages et décors sont à couper le souffle et assure un dépaysement agréable. On déplore quelques passages obligés et sous-intrigues inutiles (la romance entre Nawi et Malik), un côté parfois un peu manichéen et des violons finaux un peu poussifs mais ces travers purement hollywoodiens d’une époque révolue font partie du charme de l’ensemble. Et les discours sur l’esclavage, la liberté et les poussées féministes sont plutôt bien négociés. Du cinéma à grand spectacle rare, exotique et plein de bonnes intentions, confectionné avec soin, sincérité et savoir-faire.
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Hollywood, pour faire tourner la boutique, doit constamment rechercher des personnages ou symboles forts et lucratifs. Ce sont les "amazones du Dahomey" qui ont la momentanée faveur de Tinseltown cette fois. De rudes guerrières qui ne rigolaient pas du tout, se battant farouchement pour leur honneur, contre les ennemis de leur peuple, les ennemis de leur roi et surtout les esclavagistes blancs. Voilà ce que le spectateur est enjoint de croire, ce film étant "basé-sur-de-vrais-évènements-super-importants-qui-ce-sont-vraiment-passés-juré-craché". Bon.
C'est assez spectaculaire et pas trop mal fichu. Les scènes de bastons aux bondissantes furies bodybuildées et huilées qui éclatent moult crânes en hurlant à pleins poumons font leur petit effet. L'actrice principale est indéniablement intense. Sorti de là, et même si des moyens ont été mis pour faire quelque chose de propre (les paysages de l'Afrique du Sud ne gâtant rien), l'histoire est tout de même mollassonne des genoux et pleine de clichés bancals, palais et habitations font un poil carton-pâte comme dans les péplums lourdingues d'antan.
Abordons maintenant le sujet qui semble fâcher pas mal de monde: la vérité. Là, subitement, ça coince un peu. Nous acceptons tous une trêve de l'incrédulité quand nous entrons dans les salles obscures. C'est le jeu. Cela peut le faire avec les comédies, l'anticipation ou le fantastique. Même l'horreur. C'est plus tendu quand il s'agit d'Histoire. Mieux vaut être précis lorsqu'on en fait un film. Et ne rien oublier au passage sinon on peut présenter Pol Pot comme un pionnier de la décroissance bien intentionné qui aimait le jardinage.
Il s'avère donc que les vertueuses combattantes de la liberté ici présentées de manière presque énamourée étaient en fait sélectionnées, entraînées puis employées par un régime de castes extrêmement autoritaire qui devait sa puissance et son immense fortune à la traite industrielle d'êtres humains. Aïe!
Un peu de patience et quelques clics de souris permettent de beaucoup en apprendre sur ces dames pas patronnesses du tout, comme le fait qu'elles étaient elles-mêmes esclaves avant de devenir de zélés et très privilégiés tortionnaires, avec force détails fâcheux format sacrifices massivement opérés pendant certaines célébrations ou pratique courante du cannibalisme. Fermez le ban.
On peut comprendre que certaines causes "méritent d'être défendues" [sic] et qu'un peuple veuille protéger "son mode de vie" mais la pilule est tout de même dure à avaler quand de si terribles actes semblent avoir été délibérément ignorés pour ne faire la part belle qu'à de fantasmagoriques femmes-noires-qui-bottent-des-postérieurs-mieux-que-les-hommes tellement dans l'air du temps. Parce c’est de cela dont il s’agit. Rien d’autre.
Difficile de croire que les personnes à l'origine du projet ou celles qui ont donné le feu vert à celui-ci aient pu penser un seul instant que le commerce triangulaire et son cortège de vilenies allaient purement et simplement passer à l'as. Livres et documents ne manquant pas, le film se fait évidemment cartonner par des historiens et spectateurs tatillons.
Le "buzz" a fonctionné cependant. La polémique fait rage. Accusations de toutes sortes fusent. Mauvaise foi et quasi-fanatisme rivalisent de fiel. Il n'y a pas de mauvaise publicité, parait-il. Vous m'en direz tant.
Au bout du bout, chacun verra ce qu'il a envie de voir dans une soupe formatée pour être oscarisable moins divertissante que politique.
Voici le girl power dans toute sa splendeur et pour le coup avec une réalisatrice afro et un casting majoritairement féminin et afro également. Chose que l on ne voit pas souvent, surtout pour une sortie en salle et un succès au rdv dans d autres pays. Voilà un film qui aurait certainement plus efficace avec 30 minutes de moins. Après une première bataille introductive, vous serez, pendant une bonne partie du long-métrage, enfermés avec les Agojiés dans le palais du roi, où toutes les guerrières s'entraînent, et où les apprenties sont formées. Cette partie est clairement la plus longue. Elle permet de mieux connaître l'environnement où les personnages évoluent, mais il ne s'y passe pas grand-chose. Les scènes de batailles sont rares et l'intrigue plate. Heureusement, un coup de fouet vous réveillera vers la moitié du film, qui prend enfin l'ampleur de sa promesse. Dès lors, une croisade anti-esclavagiste se lance et le propos, à la fois féministe et influencé par le mouvement "Black Lives Matter" prend vraiment tout son sens. Ce n'est pas toujours réussi et certaines sous-intrigues sont maladroites, mais le tout reste assez efficace pour être efficace et correct. Les actrices principales se donnent assez pour porter le film à elles seules.