AlloCiné
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Votre avis sur Nope ?
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D'une grande liberté et d'une ambition rare, "Nope" décontenance autant qu'il fascine. Quelque part entre Spielberg et Lynch, Jordan Peele imprime la rétine du spectateur, sans pitié, n'hésitant pas à créer la frustration en refusant le grand spectacle qu'il ne cesse pourtant de promettre. Un western SF totalement perché et déroutant mais aussi une critique intelligente et impitoyable de l'industrie du spectacle, un questionnement déroutant de notre rapport aux images. L'équilibre est extrêmement fragile et le résultat a de quoi laisser perplexe au point de rendre la critique difficile. Peele force néanmoins le respect en ce qu'il propose une oeuvre complexe et décomplexée, probablement inégale et imparfaite mais dont l'étrangeté insidieuse et magnétique se révèle passionnante!
C'est le film le plus nul que j'ai vu sur le sujet. Le scénario est fade, les effets spéciaux sont mauvais comme tout le reste.
Après le très bon Get out et le passable us, nous voici plongées dans.... Rien... Une histoire sans queue ni tête avec un "monstre" qui ressemble plus à un poulpe volant qu'autre chose... et puis l'histoire se cherche continuellement... et a vouloir trop creuser... on finit par s'enterrer... À l'image du réalisateur, trop surestimé
Les images sont belles, la BO est sympa mais alors pour le reste c'est le néant total, je n'ai absolument rien ressenti, c'est à peine divertissant et j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu mon temps; moi qui voulait voir un bon film d'horreur ... On est à des années lumières de Get Out avec le même acteur principal.
« Nope » est une daube innommable, pourquoi le film a-t-il reçu tant d‘éloges de la part de la presse? Mystère et boule de gomme….Le film est classé dans la catégorie horreur mais il n’est à aucun moment terrifiant. « Nope » est une sorte de « rencontre du troisième type » bas de gamme. On s’y ennuie ferme de A a Z, aucun moment intéressant à se mettre sous la dent. Ce film on l’endure, c’est un véritable supplice. Quelle jubilation quand enfin il se termine! Jordan Peele nous présente, pour son 3ème film, une daube intersidérale. Il faut admettre qu’il est difficile de faire pire. Cette pseudo créature vaisseau spatial est une sorte d’anus aspirant qui ne nous fait absolument pas peur. Aucun scénario à l’horizon juste la peur d’une bestiole volante non identifiée et l’envie de faire le buzz pour d’autres. Certains y ont vu une critique de la société supremaciste blanche américaine mais il faut avoir l’esprit déjà bien tordu pour s’en rendre compte. Un zéro pointé pour Jordan Peele qui cette fois touche carrément le fond. Nope, nope, nope plus jamais!!!
Jordan Peele à encore réussi son petit événement, c'est devenu un réalisateur dont j'attends chaque film avec une certaine impatience à tel point il est capable de contourner les idées reçu pour nous plonger dans un récit original avec des codes pourtant connu bien connu. Encore une fois, l'intrigue est surprenante, l'hommage au cinéma évident, dans un mélange bien casse gueule en apparence : western et fantastique. Le tout dans notre époque contemporaine est pourtant bien ficelé, avec un petit côté dents de la mer très agréable. Ici l'homme est l'animal sont étroitement lié dans un cocktail de personnages très attachant et parfaitement interprété. Je n'avais aucune idée ce que j'allais voir en regardant Nope, à l'image des personnages et de leur découverte mais j'avoue que c'était vraiment une bonne surprise. Comme à chaque fois avec ce réalisateur, c'est original et l'intrigue est très bien mené du début à la fin. Mention spéciale à la scène du chimpanzé vraiment glaçante, qui marquera plus d'un spectateur et en dira long sur nos dérive dans l'exploitation du vivant.
« Nope » est formidable d’intensité et de tension. Une maestria évidente, des cadrages à tomber et un sens du rythme. Jordan PEELE propose une relecture fascinante du film de science-fiction, en naviguant entre western, OVNIS et phénomènes étranges. Tout n’est pas parfait, la première heure est poussive, mais le film ne nous laisse pas indifférent.
Fêtons le cinéma
Nope, anomalie géniale dans le paysage désolé du divertissement hollywoodien, produit un ravissement esthétique total : soit l’entrelacs de différents genres cinématographiques, depuis la science-fiction et ses petits hommes verts, caricaturés avec malice, jusqu’au western exploré de ses origines fordiennes – la séquence de tempête dans l’abri mobilise une imagerie d’ouverture et de fermeture de l’espace inspiré de The Searchers (John Ford, 1956) entre autres – aux réactualisations récentes, notamment Django Unchained (Quentin Tarantino, 2012) et sa maison blanche ensanglantée ici par une pluie suspecte. Ajoutons également la mise en abyme du spectacle entendu comme industrie et comme représentation à laquelle nous, spectateurs, assistons : le générique entre dans le corps extraterrestre de la créature pour atteindre les images d’un cheval qui, placées les unes à la suite des autres, produisent l’illusion du mouvement selon la technique chronophotographique d’Eadweard Muybridge, explicitement cité par les personnages du film.
Or, qu’il s’agisse du photographe américain ou de ses avatars fictionnels (le frère et la sœur, le technicien en charge des caméra, l’expert), l’essentiel réside dans la captation et la capture d’images inédites. Il y a donc corrélation entre l’entremêlement des genres d’une part et la quête d’une nouvelle forme de vie d’autre part avec, comme point de contact, la fascination pour une violence primitive – voir la fresque de Michel-Ange La Création d’Adam revisitée entre la main d’un garçon apeuré et celle d’un singe bourreau. Les séquences de reality show, dispersées dans tout le long métrage, ne se relient que mal à l’intrigue principale ; or, ces digressions offrent ensemble un passé commun aux protagonistes ainsi qu’une surface dans laquelle viennent se réfléchir les enjeux de Nope, dans laquelle viennent se dévoiler ses rouages internes. Les aliens sont appelés « spectateurs » et engloutissent tout ce qui rencontre leur regard, métaphore filée du public de masse qui absorbe, par voie rétinienne, ce que leur diffuse l’industrie de l’entertainment embrassée intégralement (spectacles à la Wild West Show, parcs d’attraction, télévision, réseaux sociaux et plateformes).
Jordan Peele interroge ainsi la fascination du spectateur pour ce qu’il regarde, et la perçoit telle une pulsion carnassière qui consomme les images jusqu’à les intégrer à sa structure interne – les corps aspirés fusionnent avec la paroi. Son intelligence est alors de ne jamais enfermer son film dans l’illustration d’une thèse abstraite, mais de disséminer des symboles ouverts à l’interprétation, de ventiler son récit, d’ouvrir ses images à l’appétit carnivore du public. À ce mélange générique correspond un mélange tonal : le burlesque, tout entier porté par le duo déséquilibré que forment une sœur exubérante et un frère timide, se teinte de drame lorsque la famille est mise à l’épreuve (cf. ouverture) voire de tragique quand survient la clausule.
Jordan Peele prouve que la réussite de son premier long métrage, Get Out (2017), ne tient pas du hasard : il compose une œuvre-somme brillante qui, par sa gloutonnerie artistique et sa maestria de mise en scène, nous donne à voir et à vivre une expérience hallucinante. Rarement aurons-nous été à ce point intrigués et excités par un divertissement de cinéma.
Or, qu’il s’agisse du photographe américain ou de ses avatars fictionnels (le frère et la sœur, le technicien en charge des caméra, l’expert), l’essentiel réside dans la captation et la capture d’images inédites. Il y a donc corrélation entre l’entremêlement des genres d’une part et la quête d’une nouvelle forme de vie d’autre part avec, comme point de contact, la fascination pour une violence primitive – voir la fresque de Michel-Ange La Création d’Adam revisitée entre la main d’un garçon apeuré et celle d’un singe bourreau. Les séquences de reality show, dispersées dans tout le long métrage, ne se relient que mal à l’intrigue principale ; or, ces digressions offrent ensemble un passé commun aux protagonistes ainsi qu’une surface dans laquelle viennent se réfléchir les enjeux de Nope, dans laquelle viennent se dévoiler ses rouages internes. Les aliens sont appelés « spectateurs » et engloutissent tout ce qui rencontre leur regard, métaphore filée du public de masse qui absorbe, par voie rétinienne, ce que leur diffuse l’industrie de l’entertainment embrassée intégralement (spectacles à la Wild West Show, parcs d’attraction, télévision, réseaux sociaux et plateformes).
Jordan Peele interroge ainsi la fascination du spectateur pour ce qu’il regarde, et la perçoit telle une pulsion carnassière qui consomme les images jusqu’à les intégrer à sa structure interne – les corps aspirés fusionnent avec la paroi. Son intelligence est alors de ne jamais enfermer son film dans l’illustration d’une thèse abstraite, mais de disséminer des symboles ouverts à l’interprétation, de ventiler son récit, d’ouvrir ses images à l’appétit carnivore du public. À ce mélange générique correspond un mélange tonal : le burlesque, tout entier porté par le duo déséquilibré que forment une sœur exubérante et un frère timide, se teinte de drame lorsque la famille est mise à l’épreuve (cf. ouverture) voire de tragique quand survient la clausule.
Jordan Peele prouve que la réussite de son premier long métrage, Get Out (2017), ne tient pas du hasard : il compose une œuvre-somme brillante qui, par sa gloutonnerie artistique et sa maestria de mise en scène, nous donne à voir et à vivre une expérience hallucinante. Rarement aurons-nous été à ce point intrigués et excités par un divertissement de cinéma.
"Nope", film de science-fiction américain écrit, co-produit et réalisé par Jordan Peele, sorti en 2022.
Troisième long métrage du réalisateur après " Get Out" et "Us".
Avec Daniel Kaluuya, Keke Palmer et Steven Yeun
Un film qui à son petit côté Night Shyamalan, c'est bien fait, on ne sait pas tout de suite où on va, on ne comprend pas toujours tout, c'est subjectif et à la fin on comprend mieux ce que l'on a vu.
Une réalisation de qualité, belle photo, bonne musique et très beaux effets rendus avec de la toile.
Une caméra très subjective, quelques bruitages, Nope c'est avant tout une ambiance, un climat, c'est calme et assez agréable à regarder.
Troisième long métrage du réalisateur après " Get Out" et "Us".
Avec Daniel Kaluuya, Keke Palmer et Steven Yeun
Un film qui à son petit côté Night Shyamalan, c'est bien fait, on ne sait pas tout de suite où on va, on ne comprend pas toujours tout, c'est subjectif et à la fin on comprend mieux ce que l'on a vu.
Une réalisation de qualité, belle photo, bonne musique et très beaux effets rendus avec de la toile.
Une caméra très subjective, quelques bruitages, Nope c'est avant tout une ambiance, un climat, c'est calme et assez agréable à regarder.
Le film porte bien sont nom, Nope pour non voir meme non merci dans ce cas.
Le film est d'un ennui, j'ai tenu devant 20 min puis j'ai totalement décroché.
Si vous ne voulez pas perdre de temps de vie pour pas grand chose passer notre chemin.
Le film est d'un ennui, j'ai tenu devant 20 min puis j'ai totalement décroché.
Si vous ne voulez pas perdre de temps de vie pour pas grand chose passer notre chemin.
Certe une idée de base inédite et intéressante, mais pour le reste, une réalisation spartiate qui se veut épurée, un rôle principal insipide qui se veut inspiré, une histoire nébuleuse et incohérente qui se veut ambitieuse. Et au total un ennui profond.
Le début de ce film est prenant mais la fin est un peu louche. Je ne comprends pas où veux en venir Jordan Peele? Je reste perplexe ! Un bon casting cependant.
D'un ennui abyssal, dans un film sans queue ni tête. Dommage, il y avait une base pour faire quelque chose de très bon mais très franchement, c'est nul.
Un peu à la manière du visiteur, Jordan Peele survole son film. Bien que le style et l'ambiance soient proprement travaillés et que les belles images soient là, le message communautariste reste dur à déceler, la faute à des acteurs qui ne donnent pas le change. Nope est assez soporifique dans son ensemble, et puis de temps à autres, le spectateur est réveillé par une scène qui sort du lot
spoiler:
(les ombres dans l'écurie par exemple)
, ou par un plan à l'esthétique savoureuse spoiler: (les passages fugaces de l'Alien dans le ciel)
. C'est loin d'être raté, mais ça ne s'adresse clairement pas à tout le monde.
, ou par un plan à l'esthétique savoureuse spoiler: (les passages fugaces de l'Alien dans le ciel)
. C'est loin d'être raté, mais ça ne s'adresse clairement pas à tout le monde.
3 étoiles ? Vous êtes fous! - Même les bruitages sont ridicules. Le scénario tient sur un timbre poste, les acteurs sont corrects mais ils se demandent ce qu'ils font là, pleins d'incohérence et de faux 'expressionnisme', des trucages risibles et la caméra est beaucoup trop visible...
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