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Estonius
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1,5
Publiée le 9 avril 2023
Non mais de qui se moque-t-on ? Déjà il fait de farcir une introduction qui dure 90 minutes, c'est confus au possible, des arcs narratifs sont ouverts sans que l'on sache le rapport avec le reste, Daniel Kaluuya ne sait pas jouer, il n'y a aucun rythme. Le film se réveille dans la dernière demi-heure et trouve (enfin) un certain rythme porté par de très belles images, mais ce qui se passe est à la limite du compréhensible. Bref ce film ne m'a rien apporté et je n'ai aucune envie d'épiloguer..
Une fois n'est pas coutume, Jordan Peel nous offre une oeuvre singulière. Après Get Out, qui a totalement redéfini les codes du cinéma horrifique étasunien, Nope est un nouvel OVNI dans le cinéma de genre. Brillamment réalisé et mis en scène, le film installe une atmosphère et une ambiance immersives. Chaque personnage est extrêmement bien écrit et interprété, permettant de croire à chaque instant dans leur histoire. Seul bémol, le film est tellement brillant, qu'on en sort avec la désagréable sensation de ne pas avoir pu saisir toutes les références, ni tous les sous textes.
C'est ennuyeux parce qu'il ne se passe rien durant 75% du film. Et quand il se passe un "gros quelque chose" c'est tellement grossier que ça en est ridicule , tout ça exagéré par une bande son too much! Et les acteurs ne sont pas bons du tout , la sœur est insupportable !
Après Us, c'est une nouvelle déception. Le film ne fait absolument pas peur, le scénario est difficile à comprendre (aucun lien entre les différentes scènes) et spoiler: le "monstre" censé nous angoisser est franchement ridicule.
Oscillant entre les codes de l'horreur, du western et de la science-fiction, un film questionnant notre rapport aux images et le regard qu'on y pose. Ou une métaphore du cinéma, entre celui qui voit/filme et celui qui est vu/filmé, celui qui décide du cadre et celui qui en est prisonnier.
Malgré quelques touches humoristiques qui desservent la tension et un segment final qui en montre un peu trop (là où la suggestion était bien plus forte à l'écran), le réalisateur-scénariste Jordan Peele, accompagné d'une mise en scène très maîtrisée et d'un récit divisé en chapitres, nous propose une œuvre dans l'esprit de "La Quatrième Dimension", se déroulant dans une arène à ciel ouvert et d'où le danger peut surgir à tout moment. Ou comment créer l'illusion du contrôle, du spectacle, face à quelque chose d'incontrôlable, d'indomptable.
Entre fascination et interrogation, un nouveau film de genre qui risque de diviser dans certains de ses partis-pris, mais tranche avec la vague actuelle de remakes et suites horrifiques et qui, rien que pour ça, vaut le coup d'être découvert au cinéma. D'autant qu'il s'agit là du premier film d'horreur/S-F à avoir été filmé avec des caméras IMAX.
On peut comprendre les fondements du concert de louanges critiques pour cette rencontre du troisième type très contemporaine, à la sauce épouvante. Les films de genre qui questionnent ainsi, via le regard, notre rapport aux spectacles et aux images ne sont pas légion. Jordan Peele décrit un rapport de fascination pour les spectacles (surtout violents voire horribles) et un rapport obsessionnel aux images (besoin névrotique de tout filmer, espoir de capter des images extraordinaires pour devenir riche et célèbre). Cette critique sociale, greffée métaphoriquement sur une histoire de monstre extraterrestre (entre soucoupe volante « animale » et aspirateur organique géant), donne à la première moitié du film une saveur particulière. Mais on peut moins comprendre l’emballement pour la totalité du récit. Car une fois posé cet excellent postulat de fascination littéralement dévorante (fascination qui aurait pu donner au film le titre d’un autre film récent, Don’t Look Up) et d’obsession absurde (risquer sa vie pour des images), les développements de la réflexion sont minces ; l’histoire traîne un peu en longueur et finit par être « rattrapée », dans son dénouement, par la mécanique classique, efficace, du grand spectacle à suspense. Alors, certes, l’ensemble est bien réalisé, avec quelques scènes saisissantes (le déluge sanglant sur la maison, la sculpture de cheval dans le pare-brise…). Mais le scénario, outre son aboutissement qui laisse une impression mitigée, comprend quelques points faibles notables. Pas sûr que l’histoire du singe Gordy soit essentielle ou bien articulée avec la trame principale. Et côté logique, on se dit que cette intrusion extraterrestre et ses ravages, à l’heure du tout-info, aurait dû avoir un retentissement médiatique immédiat et large, d’une manière ou d’une autre. Or seule une poignée de personnages semble avoir affaire à ce phénomène…
« Nope » réinvente le western hollywoodien en y ajoutant une dimension fantastique aux effets tout autant comique que terrifiant. Déroutant de prime abord, il nous apprivoise par la découverte de ses personnages originaux et attachant puis nous entraîne de surprise en surprise avec une qualité de réalisation et scénaristique sans faille. Bravo Jordan Peele pour ce bel objet de cinéma qui devrait marquer les esprits.
jordan peele dans la lignée de rencontres du 3 e type de steven spielberg Le tournage commence le 7 juin 2021 dans le désert d'Agua Dulce, au nord du comté de Los Angeles Le film est tourné par le directeur de la photographie Hoyte van Hoytema, en utilisant la pellicule Kodak, dont le format 65 mm en format .IMAX Le titre initial du film était "Petits hommes verts" Etant donné que l’équipe technique devait créer énormément d’images du ciel et des nuages, Nope comporte 700 plans d’effets visuels. Il n’y a qu’une poignée de plans du ciel avec de vrais nuages dans tout le film. Daniel Kaluuya connaît bien Jordan Peele pour avoir joué le personnage principal de son premier long métrage, Get Out. Jordan Peele et la chef décoratrice Ruth De Jong ont décidé de construire la ville au centre du film dans son intégralité. Après une phase de documentation (comprenant le visionnage de westerns comme La Porte du paradis et Il était une fois dans l'ouest), ils ont compris qu'il leur fallait l’ossature d’une ville de western traditionnelle, mais en la rendant singulière à la manière d'un parc d’attractions contemporain. La locomotive construite à l’échelle un quart est une véritable locomotive à vapeur, construite sur plusieurs années par l’ingénieur ferroviaire accessoiriste Mike Massey et son père (tout comme les wagons et les rails) et n’a pas été conçue spécifiquement pour Nope Quatre caméras IMAX ont été utilisées pour le tournage, deux d’entre elles sont des MSM standards, des caméras très solides pouvant tourner 36 images par seconde, et les deux autres sont des Mark IV qui peuvent, elles, filmer 48 images. un bon film fantastique pour un bon moment de suspens et de frissons
Le dernier film de Jordan Peele est enfin là, et offre une invasion alien qui nous sort de cette routine à grand renfort de spectacle onéreux et abusé qu'Hollywood nous a souvent servi pour aborder le thème. ici, place à l'intimisme et à l'horreur sous toutes ses formes dans ce mélange de genres et de thématiques, qui devrait ravir les amateurs. Si US avait pu décevoir pour sa difficulté à trouve une voix, Jordan Peele corrige le tir et offre à Nope une meilleure tenue, dans un écrin visuel de qualité. me review sur ma chaine YT de L'ECRAN FOU https://www.youtube.com/watch?v=0aV4b_oBeQs
Absolument vide, creux... comment être élogieux sur une daube pareille ? Les personnages n'existent pas tout comme la mise en scène et l'intrigue ... A part quelques plans sur la dernière partie (la scène de la pluie vous saurez) tout n'est que néant et vide... UN GROS NOPE
Après Get Out et Us, le réalisateur Jordan Peele est de retour avec un nouveau postulat cauchemardesque sur notre société. Quoi de plus parlant que le cinéma pour dénoncer le culte voué aux images ?
Tout le monde se souvient de Eadweard Muybridge, grand-père du cinéma, qui allia photographie et mouvement; donnant vie aux premières images animées : celles d’un jockey sur son cheval, en plein galop. OJ et Emerald sont les arrières (arrières, arrières etc…) petits enfants du fameux jockey, et, à la mort de leur père, ils reprennent le ranch familial. Mais les hennissements erratiques des chevaux annoncent d’ores et déjà la menace qui plane…
Jordan Peele mêle la satire sociale de Get Out aux visions horrifiques de Us pour un résultat des plus étonnants et détonnants. Nope est à la croisée entre le western, la science-fiction et l’horreur. C’est un tableau grinçant de la société du spectacle et une critique acerbe du mode de consommation des images : comme preuve de vécu. Si le regard est un outil mortel, la vidéo en est un salvateur. (lire la suite sur cultureauxtrousses.com)
Non mais sans déconner, c’est ça le cinéma d’aujourd’hui. 5 personnages de film, un film d’extraterrestres sans extraterrestres, un ovni qui ressemble à la cuvette d’un chiotte et qui se transforme en cerf-volant d’enfant de 5 ans, du symbole …du symbole … du symbole pour faire genre grand film d’auteur.
Et certains arrivent comparer ça Les dents de la mer et Rencontre du troisième type ? Rendez vous compte que ces comparaisons sont inappropriées… Un journaliste dit une bêtise et tout le monde la répète, on est tombé sur la tête avec ces carabistouilles symboliques de bas étage. J’ai l’impression que le seul bon film de Peele est et restera Get Out et encore il peut diviser ce que je comprends…
Rien ne va chez ce réalisateur tout est mou et creux. On a l’impression de faire face à une arnaque un peu comme US mais en 10 fois pire. 2h pour voir un muet regarder le ciel et vieux dépressif prendre des photos. PASSEZ VOTRE CHEMIN !
J'ai vu le nom Jordan Peel, je me suis dis Get Out, pendant la séance je me suis juré de ne plus jamais aller voir un film de Jordan Peel.. Une catastrophe. Sans queue ni tête.. Je ne savais pas qu'il fallait avoir fait un bac de Philo pour comprendre ces films qui en général dénoncent des faits de société...
Après la mort de son père, Otis Haywood Jr. (Daniel Kaluyaa) essaie tant bien que mal de faire survivre le ranch familial situé aux marches du désert californien. Il y élève des chevaux pour le cinéma et la télévision. Son voisin, Jupe, un ancien acteur de cinéma reconverti dans l’entertainment, possède un parc à thèmes et voudrait racheter ses terres et ses bêtes. OJ est témoin, avec sa sœur Em, de phénomènes célestes étranges. Bien vite, ils se convainquent qu’il s’agit d’un OVNI qui pourrait les rendre célèbres s’ils parviennent à en prendre une image. Mais malgré l’installation de caméras de surveillance par un expert en électronique et le concours d’un réalisateur en quête d’absolu, le défi que se sont lancés OJ et Em risque de leur coûter la vie.
Il n’est pas facile de parler de "Nope", dont l’une des principales qualités tient dans la frustration qu’il fait naître chez le spectateur pendant une bonne moitié du film en refusant de lui expliquer et de lui montrer le mystère que cachent les nuages du désert de Californie. Les héros occupant un monde bizarrement vidé de ses habitants devraient logiquement avoir pour réaction la peur, l’effroi et la fuite. Mais tel n’est pas le comportement d’OJ et de Em. Au lieu de considérer que la mystérieuse créature qui se cache dans les cieux les menace – ce que tout être humain sensé ferait à leur place – ils se mettent en tête de la filmer. Réaction déconcertante sinon dépourvue de toute crédibilité, au service d’une métaphore qu’on pourra trouver, au choix, pataude ou d’une brûlante actualité : nous vivons dans une société du spectacle où la quête de « l’image impossible » est devenue la valeur suprême.
Mais l’épais et malaisant mystère qui entoure cet Ovni se dissipe peu à peu. À la première partie, qui avait réussi à nous mettre délicieusement mal à l’aise, succède une seconde d’une facture beaucoup plus classique. Reprenant les codes du film d’horreur et du western, cette seconde partie nous raconte un duel au soleil et sous les nuages qui oppose l’Ovni qui s’avère être un dangereux prédateur en, quête de nourriture et notre quarteron de chasseurs d’images. Alors, certes, on pourra admirer la beauté visuelle de cet OVNI new age. Mais sa grâce élégiaque n’a pas suffi à me tenir haleine pendant les plus de deux heures qu’a duré "Nope".