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Pascal THIEBAUT
1 critique
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4,0
Publiée le 15 septembre 2024
Suspens absolu jusqu’au bout, la tension monte crescendo et mcavoy excellent en psychopathe ; on se demande à quel moment cela va basculer dans la folie
Speak no evil qui est le remake du film de 2022 ne dit rien ma vraiment déçu on ne retrouve pas l'ambiance oppressant qui nous m'étais mal alaise du film de 2022 . Le seul bon point que j'ai pu tirer de ce film est que l'histoire du garçon qui c'est fait enlever et couper la langue et beaucoup plus approfondie .
"Rares sont ces œuvres psychologiques, ascendantes horrifiques, qui infiltrent les festivals auxquels le genre n’est pas dédié. Speak No Evil est de ceux-là, même s’il semble plus à l’aise en explorant sa dimension sociale. C’est notamment le point fort du film qui, malgré sa longue exposition, se lâche davantage dans un final qui revisite le home invasion."
"Comme le titre l’indique, il demande à ses personnages un contrôle sur eux-mêmes, de rester sages et bienséants. Ne pas faire de vague, ne pas ouvrir la bouche quand ce n’est pas nécessaire, c’est juste dans cette optique que l’on reconnaît la captivité de la famille londonienne dans un décor et un confort qui ne lui est pas familier. Watkins en profite donc pour brosser le portrait de la famille Dalton, très dysfonctionnelle et qui cumule tous les clichés dramatiques entre le mari en défaut d’autorité, de confiance et de masculinité, l’adultère de son épouse, son végétalisme et la surprotection pour sa fille de 12 ans Agnes, qui suffoque lorsqu’elle qu’on la sépare de son lapin en peluche. En opposition à une famille, semble-t-il « parfaite », mais surtout heureuse, les Dalton se laissent donc dépasser par la générosité de leurs hôtes un peu trop enthousiastes à l’idée de les voir débarquer dans leur patelin où personne ne les entendrait hurler."
"Le film manque toutefois d’être incisif lorsqu’il fait appel à la cruauté graphique, là où le film original danois capitalisait autant sur les sévices physiques que sur la dimension psychologique, un peu à la manière de Funny Games de Michael Haneke. Non pas qu’elle soit nécessaire, mais ces éléments sont soit trop éparpillés dans le récit ou trop condensé dans le climax, que l’attente finit par agacer. Le remake de Watkins semble ainsi avoir lissé les traits de caractère des hôtes, malgré une débauche d’énergie comme James McAvoy l’a notamment démonté dans Split."
"Petite bulle rafraîchissante, Speak No Evil ne manque pas de dissimuler certains de ses défauts grâce à son final assez jouissif et à son humour noir plutôt adroit, notamment lorsque James McAvoy prend les rênes du récit."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
James Watkins est un réalisateur qui m'avait marqué profondément en 2008 avec son premier film "Eden Lake" (œuvre qui me choque toujours autant 16 ans plus tard). Il a plus où moins confirmé l'essai avec "La Dame En Noir" en 2012. Depuis le monsieur à un peu disparu des radars et malheureusement son 3eme film a pas marché en France pour des raisons que je mentionnerai pas ici.
Toujours est t'il que "Speak No Evil"est un film qui m'a attiré pour son réalisateur, son concept et bien évidemment pour son acteur principal : James McAvoy dont j'aime beaucoup la filmographie.
Au final que vaut ce film de genre remake d'un film danois sorti en 2022 ? Pour commencer je n'ai pas vu le métrage danois donc je ne pourrais évidemment pas faire une comparaison.
"Speak No Evil" c'est la rencontre en vacances entre 2 familles qui vont se liés d'amitié. De fil en anguille une famille va invité l'autre chez eux dans une ferme paumée au fin fond de la cambrousse écossaise..Bref je ne vais pas refaire le spitch. Toujours est t'il que le petit séjour en Écosse va lentement se transformer en week end de plus en plus malaisant. Je ne vais rien spoiler mais le malaise monte petit à petit jusqu'à un final tendu comme un string.
Watkins maîtrise clairement son sujet et prends plaisir à raconter cette lancinante descente aux enfers jusqu'à l'ignoble révélation de la dernière partie de l'œuvre.
Côté acting les 6 protagonistes sont vraiment bien interprétés. Bien sur la palme revient à James McAvoy terrifiant et malaisant à souhait dans le rôle de ce chef de famille de plus en plus gênant et intrusif. Là aussi on sent que l'acteur se fait plaisir dans le rôle de ce père de famille complètement secoué.
Bref j'ai passé un bon moment devant "Speak No Evil" Certes tout n'est pas parfait et j'aurais aimé avoir plus de détails sur certains points mais franchement l'ensemble est un un film de genre réussi que je ne peux que vous conseiller.
Vu en avant-première. Très bon film qui est un remake d'un film danois (que je n'ai pas vu et qui est apparemment plus sombre). Dans tous les cas, cette version US est excellente. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas vu toute la salle du ciné éclater de rire: il y a en effet des scènes très drôles. Le jeu de James McAvoy est incroyable, comme toujours. Je recommande chaudement.
Vu en avant-première, cette version américaine est loin d'être à la hauteur de la version danoise originale. Pour résumer la chose de façon laconique et sans spoiler le film, c'est la version bisounours...
Enfin ! Il aura fallu attendre un remake d’un film sorti il y a 2 ans pour que Blumhouse réussisse enfin à sortir un film qui dépasse la moyenne. Bravo ! (Même si ça reste avant tout un remake, on ne va pas leur demander de faire de bons films qu’ils auraient inventés eux-mêmes quand même).
Ce remake reprend donc l’histoire de cette famille qui rencontre une autre famille en vacances et qui va finir par se retrouver en séjour dans leur immense maison de campagne. Ils vont vite s’apercevoir que rien ne semble normal…
L’accent est mis sur l’ambiance du début à la fin. C’est extrêmement pesant. Tout est mis en œuvre pour instaurer un climat malsain, dérangeant et terriblement efficace dans la manipulation. C’est franchement réussi. Petit à petit, et alors que tout semble idyllique, le récit se nuance en douceur, virant progressivement du paradis à l’enfer au fil des minutes, dans un silence assourdissant.
En effet, l’ambiance sonore joue un rôle important. Il n’y a quasiment aucune musique dans le film, sauf à certains moments clés, ce qui accentue encore plus l’action et l’angoisse.
Soyons clairs, il ne s’agit pas d’un film d’horreur, mais d’une sombre histoire psychologique ultra sordide qui pourrait très bien être une histoire vraie. D’autant plus que le jeu des acteurs est vraiment bon, ce qui renforce encore davantage l’authenticité des situations.
Donc bravo Blumhouse ! Après le 160e film raté que vous avez sorti cette année, vous avez enfin réussi à produire un film à la hauteur, qui prend aux tripes, bien construit et, je l’avoue, ultra anxiogène.
En sortant de la salle, je ne savais pas comment le noter. C'est tellement bien et tellement mal fait à la fois. Tout le monde riait dans des scènes où il ne fallait pas rire et quelques scènes de tension sont mal faites.
Cependant, les scènes de stress sont biens filmés et les acteurs jouent vraiment bien. Dommage que Mcavoy se contente des rôles de fou je pense qu'il pourrait sortir de ce type de rôle.
Si on s'en tient à ce que personnellement j'en pense c'est bien on passe un bon moment mais on a pas peur. Ça tient plus du thriller selon moi. La fin est bien et les sous entendus rajoutent une plus value au film. Puis la colorimétrie qui change pendant le film rajoute une vraie tension.
En vrai c'était cool, le film est bien. Mais ça ne casse pas 36 pattes à un pingouin.
Un film réussi mais qui n'apporte rien au film original. C'est à 80% le même film que le long metrage danois sauf la fin américanisée. MacAvoy porte le film, il est tantôt saisissant, tantôt grand guignolesque. Aussi, la fin du film original était tellement plus puissante.
Vu en avant-première au Mégarama Bastide, Speak No Evil est un cauchemar feutré qui vous plonge dans l’horreur sans que vous le réalisiez. Le film explore la confiance, la manipulation, et les paradoxes humains, s’infiltrant sous la peau plutôt que de simplement provoquer la peur. Ce remake du film danois de Christian Tafdrup de 2022, réalisé par James Watkins, teste les limites de ce que nous sommes prêts à ignorer lorsque l’horreur nous regarde en face.
Dès les premières images, la tension est palpable. Les paysages bucoliques de la campagne anglaise, d'une beauté trompeuse, sont empreints d'une atmosphère à la fois enchanteresse et sinistre. Chaque scène semble paisible, mais un malaise persistant plane au-dessus des personnages. C’est ce contraste entre la beauté et le danger qui donne à Speak No Evil sa force immersive.
Au cœur du récit, Patrick Field, joué par un James McAvoy intense, dévoile progressivement une facette inquiétante. Watkins, également scénariste, construit une montée en tension insupportable, chaque regard et silence brouillant la frontière entre le normal et l’anormal. McAvoy, aux côtés de Mackenzie Davis et Scoot McNairy, apporte une profondeur troublante à leurs rôles, élément clé de la marque de Blumhouse Productions.
Watkins crée une ambiance étouffante même au sein des vastes espaces naturels, où chaque paysage, bien qu'ample et lumineux, évoque une menace constante. Sa mise en scène insinue la terreur plutôt que de l'exposer, prouvant qu’il n’est pas nécessaire de recourir à des artifices pour créer le malaise.
Speak No Evil dépasse les codes du genre en offrant une réflexion subtile sur la peur et la confiance. Là où d’autres films ne provoquent que des frissons éphémères, celui-ci s'attarde bien après le générique. Cette version de 2024 par James Watkins conserve l’essence de l’original tout en ajoutant sa propre touche, s’imposant comme une expérience cinématographique perturbante et inoubliable.