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Votre avis sur Paris, Texas ?
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40 ans déjà. Un de mes tout premiers films vus seul à Paris le mercredi. Pas revu depuis 15 ans au moins. C'est toujours aussi beau, poétique et triste. Le jeu d'Harry Dean Stanton est tellement pur. Le gamin aussi. Tout est éclatant dans ce chef d'œuvre de Wim Wenders. Et je ne parle pas de la bande son de Ry Cooder. Toujours autant de force !
J'ai beaucoup aimé ce film car il prend son temps. Je l'ai vue sans aucune idée de l'histoire et j'aime le fait que l'histoire progresse devant nous et ne reste pas sur des non dit, je ne veux pas en dire plus pour ne pas spoiler. J'ai voulu regarder ce film pour connaître l'oeuvre qui a inspiré la musique 'Paris, Texas' de Lana Del rey et je ne regrette pas ! Le film a une palette de couleurs variées, des plans verdâtres aux néons des cabines téléphoniques à la robe rose devant ce mur rose de Jane, et c'est très agréable à regarder. Le seul ick qui m'a un peu agacé personnellement c'est le jeu d'acteur d'Aurore Clément, son accent français ne me dérange pas au contraire mais pourquoi elle a ce ton mielleux monotone dans toutes ses répliques ? Sinon j'ai adoré les émotions qu'on lit dans les yeux de Harry Dean Stanton (Travis), c'était subtile et efficace. Si on reparle de la longueur du film, si vous aimez les films qui s'étalent dans leur histoire c'est pour vous ! Ça m'a fait pensé un peu à Laurence Anyways de Xavier Dolan dans la mesure où on va au bout de l'intrigue et de la relation des deux protagonistes.
spoiler:
(qui s'avère être impossible)
"Paris, Texas" est un chef-d'œuvre cinématographique qui transcende les simples notions de drame et de road movie. Réalisé par le légendaire Wim Wenders, ce film se distingue non seulement par sa narration poignante mais aussi par son esthétique visuelle époustouflante et sa bande sonore envoûtante. Chaque élément de ce film converge pour offrir une expérience cinématographique inégalée, plaçant "Paris, Texas" parmi les plus grands films de tous les temps.
Un Voyage au Cœur de l'Humanité
Le film s'ouvre sur une scène emblématique : Travis Henderson, incarné magistralement par Harry Dean Stanton, marche seul dans le désert du Texas, visiblement épuisé par une quête intérieure insaisissable. Cette scène d'ouverture n'est qu'un prélude à un voyage émotionnel profond, où le silence et les regards en disent souvent plus que les dialogues. Stanton livre une performance bouleversante, imprégnant chaque moment de son personnage d'une humanité brute et d'une vulnérabilité désarmante.
La Puissance de l'Écriture et de la Mise en Scène
Le scénario, coécrit par Sam Shepard et L.M. Kit Carson, est un modèle de subtilité et de profondeur. La progression lente mais sûre de Travis vers la rédemption et la reconquête de son passé est racontée avec une finesse rare. La mise en scène de Wenders est tout aussi impressionnante. Chaque plan est soigneusement composé, capturant à la fois la beauté austère des paysages désertiques et l'intimité des moments de reconnexion familiale.
Un Casting Impeccable
Nastassja Kinski, dans le rôle de Jane Henderson, apporte une intensité et une fragilité qui complètent parfaitement le personnage de Travis. Leur confrontation finale à travers la vitre du peep show est un moment de cinéma pur, où l'émotion brute se mêle à une esthétique visuelle saisissante. Dean Stockwell et Aurore Clément, en tant que Walt et Anne Henderson, apportent une stabilité émotionnelle au récit, offrant un contraste nécessaire aux tourments de Travis et Jane.
Une Bande Son Évocatrice
La musique de Ry Cooder est un personnage à part entière dans ce film. Son utilisation magistrale de la slide guitar enveloppe le spectateur dans une ambiance mélancolique, accentuant les thèmes de solitude et de rédemption. La chanson "Canción Mixteca", utilisée de manière récurrente, renforce le sentiment de nostalgie et de quête identitaire.
Un Triomphe au Festival de Cannes
La reconnaissance unanime du film au Festival de Cannes 1984, où il remporta la Palme d'Or, le prix FIPRESCI et le prix du Jury œcuménique, n'est que justice pour une œuvre d'une telle ampleur. "Paris, Texas" est plus qu'un film ; c'est une exploration de l'âme humaine, une méditation sur la perte et la réconciliation.
L'Héritage Durable de "Paris, Texas"
Au-delà de ses récompenses, "Paris, Texas" a laissé une empreinte indélébile sur la culture populaire et le cinéma mondial. Son influence se retrouve dans le nom du groupe de musique Texas, et il est cité comme une source d'inspiration par des artistes de tous horizons, tels que Kurt Cobain et Elliott Smith. Le film a également été célébré lors de rétrospectives et d'hommages, témoignant de sa place spéciale dans le cœur des cinéphiles.
Conclusion
"Paris, Texas" est une œuvre monumentale qui capture l'essence même de l'expérience humaine. Grâce à une direction artistique impeccable, des performances d'acteurs exceptionnelles et une musique envoûtante, Wim Wenders a créé un film qui reste à jamais gravé dans les annales du cinéma. C'est une exploration magistrale des thèmes de la perte, de la rédemption et de l'amour, qui mérite d'être vu et revu pour pleinement apprécier ses nombreuses nuances. En somme, "Paris, Texas" est un film qui continue de résonner profondément, un véritable joyau cinématographique.
Un Voyage au Cœur de l'Humanité
Le film s'ouvre sur une scène emblématique : Travis Henderson, incarné magistralement par Harry Dean Stanton, marche seul dans le désert du Texas, visiblement épuisé par une quête intérieure insaisissable. Cette scène d'ouverture n'est qu'un prélude à un voyage émotionnel profond, où le silence et les regards en disent souvent plus que les dialogues. Stanton livre une performance bouleversante, imprégnant chaque moment de son personnage d'une humanité brute et d'une vulnérabilité désarmante.
La Puissance de l'Écriture et de la Mise en Scène
Le scénario, coécrit par Sam Shepard et L.M. Kit Carson, est un modèle de subtilité et de profondeur. La progression lente mais sûre de Travis vers la rédemption et la reconquête de son passé est racontée avec une finesse rare. La mise en scène de Wenders est tout aussi impressionnante. Chaque plan est soigneusement composé, capturant à la fois la beauté austère des paysages désertiques et l'intimité des moments de reconnexion familiale.
Un Casting Impeccable
Nastassja Kinski, dans le rôle de Jane Henderson, apporte une intensité et une fragilité qui complètent parfaitement le personnage de Travis. Leur confrontation finale à travers la vitre du peep show est un moment de cinéma pur, où l'émotion brute se mêle à une esthétique visuelle saisissante. Dean Stockwell et Aurore Clément, en tant que Walt et Anne Henderson, apportent une stabilité émotionnelle au récit, offrant un contraste nécessaire aux tourments de Travis et Jane.
Une Bande Son Évocatrice
La musique de Ry Cooder est un personnage à part entière dans ce film. Son utilisation magistrale de la slide guitar enveloppe le spectateur dans une ambiance mélancolique, accentuant les thèmes de solitude et de rédemption. La chanson "Canción Mixteca", utilisée de manière récurrente, renforce le sentiment de nostalgie et de quête identitaire.
Un Triomphe au Festival de Cannes
La reconnaissance unanime du film au Festival de Cannes 1984, où il remporta la Palme d'Or, le prix FIPRESCI et le prix du Jury œcuménique, n'est que justice pour une œuvre d'une telle ampleur. "Paris, Texas" est plus qu'un film ; c'est une exploration de l'âme humaine, une méditation sur la perte et la réconciliation.
L'Héritage Durable de "Paris, Texas"
Au-delà de ses récompenses, "Paris, Texas" a laissé une empreinte indélébile sur la culture populaire et le cinéma mondial. Son influence se retrouve dans le nom du groupe de musique Texas, et il est cité comme une source d'inspiration par des artistes de tous horizons, tels que Kurt Cobain et Elliott Smith. Le film a également été célébré lors de rétrospectives et d'hommages, témoignant de sa place spéciale dans le cœur des cinéphiles.
Conclusion
"Paris, Texas" est une œuvre monumentale qui capture l'essence même de l'expérience humaine. Grâce à une direction artistique impeccable, des performances d'acteurs exceptionnelles et une musique envoûtante, Wim Wenders a créé un film qui reste à jamais gravé dans les annales du cinéma. C'est une exploration magistrale des thèmes de la perte, de la rédemption et de l'amour, qui mérite d'être vu et revu pour pleinement apprécier ses nombreuses nuances. En somme, "Paris, Texas" est un film qui continue de résonner profondément, un véritable joyau cinématographique.
Un homme réapparaît subitement après quatre années d’errance, période sur laquelle il ne donne aucune explication à son frère venu le retrouver. Ils partent pour Los Angeles récupérer le fils de l’ancien disparu, avec lequel celui-ci il part au Texas à la recherche de Jane, la mère de l’enfant. Une quête vers l’inconnu, une découverte mutuelle réunit ces deux êtres au passé tourmenté.
Après avoir contribué au renouveau du cinéma allemand dans les années 70, Wim Wenders avait réalisé des œuvres en lien avec les États-Unis, Paris, Texas explore cette voie, dans le cadre d’une coproduction allemande, britannique et française. Comme avant lui les cinéastes de la Nouvelle Vague, Wenders a toujours été fasciné par l’Amérique, via son cinéma et sa mythologie. Le film démarre par le plan d’un homme errant dans le désert texan. La partition musicale (désormais culte) de Roy Cooder accompagne ses pas, tandis que d’amples mouvements de caméra révèlent l’immensité des lieux, symbole de l’état de perdition du personnage. Musique et images à l’unisson d’une œuvre artistique intégrale ; les deux provoquent foule émotions. Travis (Harry Dean Stanton) s’effondre alors au moment où il fait une halte dans un débit de boisson. À l’hôpital, le médecin (Bernard Wicki) ne peut que constater son mutisme et son apparente amnésie.
La première heure du film devient alors un road movie, quand Walt, le frère (Dean Stockwell), ramène Travis à Los Angeles. On apprend alors que Travis avait disparu depuis quatre ans, après avoir rompu avec Jane (Nastassja Kinski, au sommet de sa beauté ; mais il faudra attendre près de 90’ pour le découvrir !!!). Leur petit garçon, Hunter, avait été confié à Walt et Anne, son épouse française (Aurore Clément). Le premier quart d’heure ne montre pas de rupture : un filmage lent, contemplatif, montrant la solitude de personnages éternellement en fuite. Ce n’est pas que la suite du récit échappe à la règle, mais Wim Wenders prend la voie d’un cinéma plus populaire de par son scénario, écrit par Sam Shepard : la narration joue en effet sur la corde sensible et émotionnelle, donnant une dimension supplémentaire à l’art de l’auteur, qui ne renonce pas pour autant à son exigence stylistique.
Car Paris, Texas est l’histoire d’une famille décomposée qui tente de se reconstruire, au même moment où des parents adoptifs se font à l’idée qu’ils vont devoir se séparer de leur enfant. Si le caractère naïf de la reconstitution d’une famille biologique pourra agacer, le cinéma de Wenders n’est en rien moralisateur. Et les deux aspects de Paris, Texas (exigence formelle et émotion de scénario) culminent dans la dernière partie du film, lorsque Nastassja Kinski joue pendant plusieurs minutes devant un miroir. Séquence culte, et sans doute l’une des plus grandes leçons de cinéma... Présenté au Festival en Cannes 1984, le film y reçut un accueil triomphal, aussi de bien de la part de la presse que du public, qui lui fit une ovation historique. Quelques jours plus tard, Le jury de Dirk Bogarde lui accordait la Palme d’or. Ce film à la fois consensuel et sublime devait être le sommet de la carrière d’un cinéaste alors âgé de trente-neuf ans. Si l’on excepte Les ailes du désir (1987), jamais Wenders ne retrouvera une telle osmose entre inspiration et communion avec le public.
Contemplatif d’une beauté formelle rare et truffé de beaux moments d’émotion.
TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Après avoir contribué au renouveau du cinéma allemand dans les années 70, Wim Wenders avait réalisé des œuvres en lien avec les États-Unis, Paris, Texas explore cette voie, dans le cadre d’une coproduction allemande, britannique et française. Comme avant lui les cinéastes de la Nouvelle Vague, Wenders a toujours été fasciné par l’Amérique, via son cinéma et sa mythologie. Le film démarre par le plan d’un homme errant dans le désert texan. La partition musicale (désormais culte) de Roy Cooder accompagne ses pas, tandis que d’amples mouvements de caméra révèlent l’immensité des lieux, symbole de l’état de perdition du personnage. Musique et images à l’unisson d’une œuvre artistique intégrale ; les deux provoquent foule émotions. Travis (Harry Dean Stanton) s’effondre alors au moment où il fait une halte dans un débit de boisson. À l’hôpital, le médecin (Bernard Wicki) ne peut que constater son mutisme et son apparente amnésie.
La première heure du film devient alors un road movie, quand Walt, le frère (Dean Stockwell), ramène Travis à Los Angeles. On apprend alors que Travis avait disparu depuis quatre ans, après avoir rompu avec Jane (Nastassja Kinski, au sommet de sa beauté ; mais il faudra attendre près de 90’ pour le découvrir !!!). Leur petit garçon, Hunter, avait été confié à Walt et Anne, son épouse française (Aurore Clément). Le premier quart d’heure ne montre pas de rupture : un filmage lent, contemplatif, montrant la solitude de personnages éternellement en fuite. Ce n’est pas que la suite du récit échappe à la règle, mais Wim Wenders prend la voie d’un cinéma plus populaire de par son scénario, écrit par Sam Shepard : la narration joue en effet sur la corde sensible et émotionnelle, donnant une dimension supplémentaire à l’art de l’auteur, qui ne renonce pas pour autant à son exigence stylistique.
Car Paris, Texas est l’histoire d’une famille décomposée qui tente de se reconstruire, au même moment où des parents adoptifs se font à l’idée qu’ils vont devoir se séparer de leur enfant. Si le caractère naïf de la reconstitution d’une famille biologique pourra agacer, le cinéma de Wenders n’est en rien moralisateur. Et les deux aspects de Paris, Texas (exigence formelle et émotion de scénario) culminent dans la dernière partie du film, lorsque Nastassja Kinski joue pendant plusieurs minutes devant un miroir. Séquence culte, et sans doute l’une des plus grandes leçons de cinéma... Présenté au Festival en Cannes 1984, le film y reçut un accueil triomphal, aussi de bien de la part de la presse que du public, qui lui fit une ovation historique. Quelques jours plus tard, Le jury de Dirk Bogarde lui accordait la Palme d’or. Ce film à la fois consensuel et sublime devait être le sommet de la carrière d’un cinéaste alors âgé de trente-neuf ans. Si l’on excepte Les ailes du désir (1987), jamais Wenders ne retrouvera une telle osmose entre inspiration et communion avec le public.
Contemplatif d’une beauté formelle rare et truffé de beaux moments d’émotion.
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J'en attendais peut être trop mais je n'ai pas été emballé par ce film.
En effet il est taillé pour le festival de Cannes, rythme lent, superbe cadrage et histoire sentimentaliste.
Personnellement j'ai subi la majeure partie du film, ne m'attachant pas aux personnages j'ai trouvé le film long et loin d'être bouleversant.
En effet il est taillé pour le festival de Cannes, rythme lent, superbe cadrage et histoire sentimentaliste.
Personnellement j'ai subi la majeure partie du film, ne m'attachant pas aux personnages j'ai trouvé le film long et loin d'être bouleversant.
Road movie de Paris au Texas ? Non, un rêve de bonheur autour d’un terrain vague à « Paris » au Texas, lieu de racines mais aussi projet fou d’un amour si passionné qu’il s’est consumé en lui-même
spoiler:
(comme la caravane)
et dont le héros va s’évertuer lentement à réunir l’unité éclatée
La 1er ½ heure est très belle, photogénique, lancinante, intrigante, la dernière ½ heure bouleversante donne à voir dans un espace si clos l’un des dialogues les plus simples, les plus beaux et le mieux filmé (grâce à la glace sans teint) de l’histoire du cinéma et le tout dans une majorité de silences forts de profondeurs.
La guitare mélancolique en bande son inoubliable spoiler: (quand on a compris qu’elle fait la trame du film)
va si bien au grand désert de la Death Valley, aux routes poussiéreuses du middle West, aux petits bourgs et grandes villes, avec une photographie toujours magnifiée spoiler: (voir jeu entre premiers plans et hors champs)
et des lumières particulièrement exquises
Tous les acteurs sont formidables spoiler: (jusqu'au petit accent parisien de la belle-sœur française)
et jouent à la perfection, particulièrement cet enfant qui semble s''adapter si bien à tous ces changements, spoiler: (le plus solide des personnages)
ce qui traduit une direction d’acteurs exceptionnelle, dans la simplicité de Wim Wenders, pour nous offrir un film d'une beauté, d'une émotion, d’une poésie visuelle exceptionnelle. Chef d'œuvre et palme d'or à Cannes, mérités
et dont le héros va s’évertuer lentement à réunir l’unité éclatée
La 1er ½ heure est très belle, photogénique, lancinante, intrigante, la dernière ½ heure bouleversante donne à voir dans un espace si clos l’un des dialogues les plus simples, les plus beaux et le mieux filmé (grâce à la glace sans teint) de l’histoire du cinéma et le tout dans une majorité de silences forts de profondeurs.
La guitare mélancolique en bande son inoubliable spoiler: (quand on a compris qu’elle fait la trame du film)
va si bien au grand désert de la Death Valley, aux routes poussiéreuses du middle West, aux petits bourgs et grandes villes, avec une photographie toujours magnifiée spoiler: (voir jeu entre premiers plans et hors champs)
et des lumières particulièrement exquises
Tous les acteurs sont formidables spoiler: (jusqu'au petit accent parisien de la belle-sœur française)
et jouent à la perfection, particulièrement cet enfant qui semble s''adapter si bien à tous ces changements, spoiler: (le plus solide des personnages)
ce qui traduit une direction d’acteurs exceptionnelle, dans la simplicité de Wim Wenders, pour nous offrir un film d'une beauté, d'une émotion, d’une poésie visuelle exceptionnelle. Chef d'œuvre et palme d'or à Cannes, mérités
Beau film, sensible et émouvant, aux belles images. Les personnages des parents adoptifs sont touchants et justes. Un peu plus de mal pour moi à m'attacher au héros névrosé et à accepter qu'une fois de plus on mette en scène au cinéma une belle jeune femme en couple avec un homme de 35 ans de plus qu'elle.
Film très lent sur un homme peu bavard et perdu. Les 30 dernières minutes du film se réveillent enfin mais toujours en lenteur
spoiler:
quand il recroise son ex, prostituée pour lui restituer leur enfant.
Je n'ai pas trouvé un grand interêt à ce film, loose et ennui même si on croise un peu d'humanité
2,9/5
Je n'ai pas trouvé un grand interêt à ce film, loose et ennui même si on croise un peu d'humanité
2,9/5
Un magnifique film de Wim Wenders avec Harry Dean Stanton et Natssaja Kinski accompagné de Hunter Carson.
Film emblématique réalisé par Wim Wenders en 1984, souvent salué comme l'un des chefs-d'œuvre du cinéma contemporain. Il raconte l'histoire poignante d'un homme nommé Travis, interprété de manière magistrale par Harry Dean Stanton, qui recherche son fils disparu, Hunter, et tente de réunir sa famille brisée.
L'un des éléments les plus remarquables du film est sa direction artistique méticuleuse. Wim Wenders utilise la vaste et désertique étendue du sud-ouest américain comme toile de fond, créant ainsi un contraste saisissant avec les thèmes intimes et émotionnels du récit. Les vastes paysages et l'utilisation judicieuse de la lumière renforcent l'isolement et le désespoir ressentis par le personnage principal, tout en capturant la beauté tragique de l'environnement.
Le scénario, écrit par Sam Shepard et L.M. Kit Carson, est remarquablement bien construit. Il explore les thèmes complexes de la perte, de la rédemption et de la réconciliation. L'histoire avance à un rythme délibéré, permettant aux spectateurs d'absorber pleinement les émotions et les relations entre les personnages. L'arc narratif de Travis est particulièrement émouvant, sa transformation progressive de l'isolement à la tentative de retrouver une connexion avec son fils est captivante.
Le casting mérite également d'être salué, avec des performances exceptionnelles de Harry Dean Stanton, Nastassja Kinski et Hunter Carson. Harry Dean Stanton incarne avec une profondeur et une authenticité saisissantes le personnage torturé de Travis, transmettant des émotions complexes avec une économie de mouvements et de paroles. Les interactions entre les personnages sont poignantes et réalistes, ajoutant à la profondeur émotionnelle du film.
La bande originale du film, composée par Ry Cooder, est une pièce maîtresse qui complète parfaitement l'atmosphère du film. La musique ajoute une dimension supplémentaire à l'expérience cinématographique, renforçant les thèmes du film et amplifiant les émotions.
En conclusion, "Paris, Texas" est un chef-d'œuvre cinématographique qui excelle dans tous les aspects, que ce soit la direction artistique, le scénario, le jeu d'acteur ou la musique. Il explore des thèmes universels avec une sensibilité profonde, offrant aux spectateurs une expérience cinématographique mémorable et émotionnellement chargée.
L'un des éléments les plus remarquables du film est sa direction artistique méticuleuse. Wim Wenders utilise la vaste et désertique étendue du sud-ouest américain comme toile de fond, créant ainsi un contraste saisissant avec les thèmes intimes et émotionnels du récit. Les vastes paysages et l'utilisation judicieuse de la lumière renforcent l'isolement et le désespoir ressentis par le personnage principal, tout en capturant la beauté tragique de l'environnement.
Le scénario, écrit par Sam Shepard et L.M. Kit Carson, est remarquablement bien construit. Il explore les thèmes complexes de la perte, de la rédemption et de la réconciliation. L'histoire avance à un rythme délibéré, permettant aux spectateurs d'absorber pleinement les émotions et les relations entre les personnages. L'arc narratif de Travis est particulièrement émouvant, sa transformation progressive de l'isolement à la tentative de retrouver une connexion avec son fils est captivante.
Le casting mérite également d'être salué, avec des performances exceptionnelles de Harry Dean Stanton, Nastassja Kinski et Hunter Carson. Harry Dean Stanton incarne avec une profondeur et une authenticité saisissantes le personnage torturé de Travis, transmettant des émotions complexes avec une économie de mouvements et de paroles. Les interactions entre les personnages sont poignantes et réalistes, ajoutant à la profondeur émotionnelle du film.
La bande originale du film, composée par Ry Cooder, est une pièce maîtresse qui complète parfaitement l'atmosphère du film. La musique ajoute une dimension supplémentaire à l'expérience cinématographique, renforçant les thèmes du film et amplifiant les émotions.
En conclusion, "Paris, Texas" est un chef-d'œuvre cinématographique qui excelle dans tous les aspects, que ce soit la direction artistique, le scénario, le jeu d'acteur ou la musique. Il explore des thèmes universels avec une sensibilité profonde, offrant aux spectateurs une expérience cinématographique mémorable et émotionnellement chargée.
Acteurs moyens, scénario moyen, décors naturels superbes, BO superbe. Un western moderne sans les clichés du western.
Lauréat à la Palme d'or, on pourrait croire, au premier abord, que ce n'est encore que c'est un de ces films dont on ne comprend pas le succès, mais non, Paris, Texas de Wim Wenders est un bijou dans son genre bien trop inconnu du grand public, et on peut comprendre. Quand on commence la lecture, on ne voit qu'une plaine désertique, puis, Harry Dean Stanton, se montre, fatigué, muet, et on ne comprend pas ce qu'il fait là. Mais on a une intime compassion avec lui. Et à la fin, lorsqu'on a compris pourquoi il a quitté femme et enfant pour aller ici, on est vite submergé par une triste mélancolie. Le film, au final, est indescriptible dans sa forme, mais tout est maîtrisé, la lumière, le jeu des acteurs, le scénario qui, sans faire dans le théâtrale, nous propose beaucoup de thèmes forts, comme la famille, la nostalgie, l'amour, en le nappant pourtant dans un voile de mystère. Tout est terriblement prenant, et il y a vraiment quelque chose de formidable, qu'on retient, le père qui imite son fils après des années sans l'avoir vu, la quête désespérée pour trouver un amour perdu, puis la fin, mélancolique, qu'on ne peut pas comprendre au premier abord, mais qu'au final, on accepte, car l'histoire est devenu très crédible et qu'on comprend les raisons. 5/5
Palme d'or lors du festival de Cannes 1984, "Paris, Texas" est un très beau film revisitant le road movie étasunien. Wim Wenders joue sans arrêt avec les lumières, les couleurs, et avec la composition de ses plans souvent très méticuleux. Le mystère qui entoure les personnages et leur histoire permet d'installer une atmosphère lancinante tout au long du film. En ne cherchant pas à surexpliquer, Wenders rend son histoire universelle, et explore les thématiques de l'identité, de la famille et de nos racines avec beaucoup de justesse.
Je l'ai vu à sa sortie. Paris, Texas est un road movie rythmé par la musique de Ry Cooder (spécialiste de la guitar "slide"), interprété par Nastassja Kinski et Harry Dean Stanton (eh oui, il est aussi dans "Alien" entre autres). Un homme part à la recherche de la mère de son enfant. Le film est long, très très long. Il est fort, émouvant, très beau esthétiquement (image, musique), mais d'une longueur incroyable. Je l'avais aimé mais une 30 aine de minutes en moins aurait été vraiment pas mal du tout et le film en aurait gagné en intérêt. Wim Wenders est celui qui a réalisé le film, qui a été Palme d'Or à Cannes de mémoire. Il aura ensuite mis en scène des films comme "les ailes du désir" ou encore collaboré avec le groupe de rock U2. Si vous aimez les films sans rythme, allez y vous allez adorer. Sinon bon courage ! :)
Shawn777
Ce film, réalisé par Wim Wenders et sorti en 1984, n'a pas volé sa réputation de film culte ! J'ai pourtant mis un certain temps à le regarder, notamment à cause de son synopsis qui ne m'intéressait pas spécialement et puis de sa durée, relativement longue. Mais finalement, je dois avouer que je suis complètement tomber sous le charme du film, même si j'émets tout de même quelques réserves. Walt retrouve son frère, disparu depuis quatre ans, dans le désert du Texas. Il a laissé derrière lui un enfant de huit ans et une jeune compagne, disparue elle aussi. Walt essaye alors de comprendre ce qui a pu lui arriver. Très énigmatique dans un premier temps, le film tient effectivement son spectateur en haleine puisqu'on se demande bien ce qui a pu arriver à ce type qui s'obstine à marcher vers Paris au Texas. Toute cette première partie est par ailleurs très réussie, à la fois dans la mise en scène mais également dans la relation entre les deux frères, dont s'est d'ailleurs sûrement inspiré Barry Levinson pour son film "Rain Man". On retrouve en effet chez Travis (le frère disparu) un comportement presque autiste : il ne parle pas, ne se souvient de rien, fait une crise avant de prendre l'avion etc. Et c'est son petit frère qui s'occupe de lui et se montre protecteur, tout en essayant de comprendre ses traumas. C'est par ailleurs dans cette partie que le réalisateur nous offrira de magnifiques plans du Texas, ce désert américain à l'apparence hostile mais qui réserve de magnifiques paysages qui semblent ne jamais prendre fin. C'est ensuite toute la partie se déroulant à Los Angeles que j'ai moins appréciée car elle constitue, je trouve, le ventre mou du film. En effet, c'est à cause de cette partie que j'émets quelques réserves sur le film car je trouve alors que, même si la relation entre Travis et Hunter et touchante, cette partie comporte beaucoup de scènes longues et finalement peu intéressantes, enfin à mon sens. Néanmoins, le film se rattrape heureusement lorsque Travis et Hunter tentent réellement de renouer dans une partie qui revient sur du road trip et puis bien-sûr la toute dernière partie nous offrant ces magnifiques séquences de discussions entre Travis et Jane. Je dirai d'ailleurs que le film ne vaut le coup rien que pour ces séquences (c'est d'ailleurs Nastassja Kinski qui prend l'entièreté de l'affiche alors qu'elle n'occupe réellement qu'un quart du film) qui sont d'une beauté à couper le souffle sur le plan de la mise en scène mais également sur le plan de l'écriture. "Paris, Texas" est donc une très belle découverte, autant sur le plan esthétique que narratif.
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