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Votre avis sur Paris, Texas ?
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Ce film réalisé par Wim Wenders obtient la Palme d'or au Festival de Cannes en 1984. Un homme (Harry Dean Stanton) disparu depuis quatre ans, refait brutalement surface. Complètement déboussolé, il part à la recherche de son identité, de son fils et de son épouse. Dans la première partie de ce long-métrage, l’histoire dégage une puissance incroyable en raison de l’atmosphère intrigante qui y règne. Les décors désertiques du Texas restituent parfaitement la sensation d’isolement. La musique blues de Ry Cooder qui accompagne ces passages nous permet également de rentrer peu à peu dans la reconstruction mentale de cet individu. Malheureusement, la dernière partie du film, sensée être le feu d’artifice dramatique de cette quête, s’avère décevante. La fameuse scène de la cabine avec Nastassja Kinski ne parvient pas à provoquer l’émotion escomptée. Cette séquence demeure trop bavarde, trop démonstrative alors que tout le reste de l’histoire savait nous prendre aux tripes par son aspect taiseux. Bref, dommage, même si « Paris, Texas » constitue une œuvre de grande qualité.
Superbe échappée dans le sud des États-Unis où au-delà des paysages majestueux offrant des plans magnifiques, on suit le destin de Travis à la recherche de son avenir. Une réalisation de qualité signée Wim Wenders, avec des acteurs au sommet de leur talent, qui nous transporte tout au long du film sans aucun doute ni aucune déception. On aimerait souvent voir de tels films.
Le film préféré du regretté Kurt Cobain… C’est déjà pas mal... Non ?
Quelques flashs qui me restent de ce film étrange vu il y a déjà bien longtemps:
Une musique mythique de Ry Cooder …
Du sable...
Des images toutes d’horizontales, magnifiques!
Une quête de la mère. La mère, la mère toujours recommencée !
Aussi lisse et vide que le désert…
Un road movie… LE road movie !
Un truc qui figera littéralement ceux qui sont adeptes des blockbustériens cinquante plans minutes pétaradants!
Ici pas de sur-jeu… La sobriété…
La lenteur qui ressemble à de la douceur !
Poignant !
Avec « Alice dans les villes » et « Les ailes du désirs » l’un des chef-d’œuvre intemporels du très grand réalisateur qu’est Wim Wenders !
CULTE !
Quelques flashs qui me restent de ce film étrange vu il y a déjà bien longtemps:
Une musique mythique de Ry Cooder …
Du sable...
Des images toutes d’horizontales, magnifiques!
Une quête de la mère. La mère, la mère toujours recommencée !
Aussi lisse et vide que le désert…
Un road movie… LE road movie !
Un truc qui figera littéralement ceux qui sont adeptes des blockbustériens cinquante plans minutes pétaradants!
Ici pas de sur-jeu… La sobriété…
La lenteur qui ressemble à de la douceur !
Poignant !
Avec « Alice dans les villes » et « Les ailes du désirs » l’un des chef-d’œuvre intemporels du très grand réalisateur qu’est Wim Wenders !
CULTE !
Un film très touchant et assez personnel. Les acteurs sont globalement d'un excellent niveau, notamment Dean Stockwell (vu plus tard dans les séries Code Quantum et Battlestar Galactica) et Hunter Carson qui joue le rôle du petit garçon. Harry Dean Stanton joue le rôle d'un personnage traumatisé, pratiquement muet et amnésique et on avance avec lui, dans ce road-movie dramatique, à la recherche de ses souvenirs passés, de sa descendance et de son amour perdu. Paris, Texas évoque donc en grande partie le thème de la paternité et possède également l'une des romances les plus déchirantes qu'il m'ait été donné de voir. La ravissante Nastassja Kinski joue là un rôle important. Ce film de Wim Wenders, un peu étrange au premier abord, parvient progressivement à nous embarquer dans son histoire grâce à un scénario qui respire la sincérité, d'excellents acteurs et une direction saisissante, le tout saupoudré d'un brin de poésie.
Le vieux Continent regorge de talents en matière de cinéma depuis des lustres, cela ne fait aucun doute. La preuve en est, une fois de plus avec notre cousin germaniste Wim Wenders qui réalisait en 1984 son désormais célèbre "Paris, Texas" à l'excellente réputation tout à fait justifiée. Si l'on pouvait craindre au vu du premier acte une démonstration de masturbation intellectuelle et qu'il est par conséquent difficile de rentrer dès les premiers instants dans ce long-métrage, la suite s'avère remarquable de maîtrise narrative comme de largesse dans la palette visuelle. Comme souvent dans ces oeuvres plébiscitées par la critique, un personnage sort de nulle part sans que l'on ne sache rien de lui et puis nous découvrons au fur et à mesure le but de son existence et les raisons de son implication essentielle dans le film. Sauf que si Wenders manifeste non seulement une capacité exemplaire à rendre passionnante son histoire (cela en éparpillant des indices soigneusement choisis qui ne se délient que lentement et sans que l'on ne puisse augurer quoique ce soit sur la suite des événements), il n'a pas la prétention détestable de certains lorsqu'ils évoquent des pseudos-quêtes existentielles. Lui laisse couler lentement mais sûrement un récit à la construction sans failles et l'illustre esthétiquement notamment grâce à l'apport de la photographie et des multiples contrastes qu'elle offre ici. Le rythme se ralentit dans la dernière demie-heure jusqu'à parvenir lors d'un plan-séquence clé à un quasi-état de transe assez fascinant. La belle Nastassja (toutes mes excuses si l'ortographe s'avérait incorrecte) Kinski fait son apparition, sobre et splendide à la fois après une bonne heure et demie durant laquelle tout aura tourné autour d'elle sans qu'on ne l'aperçoive. Cette éloge du fantasme féminin nous remue notre petit estomac jusqu'à un point final réussi. Si l'exposition de "Paris, Texas" est un peu lourde, le reste du film mérite que l'on s'y attarde sérieusement.
Sans aucun doute le plus beau et le plus grand film de Wenders, une maîtrise impressionnante de la mise en scène et un Harry Dean Stanton extraordinaire font qu'on en redemanderais encore ! Quelle performance de Natassja Kinski, aussi, dans les "face à face" avec HDS. Un film culte, grandiose, qui mérite amplement son rang, si ce n'est plus !
Le cinéaste de l’errance a livré avec « Paris, Texas » son film le plus abouti dans le genre. La halte de Travis chez son frère constitue une pause entre une errance mystérieuse de quatre ans et un nouveau voyage avec son fils, qui précède un avenir que l’on pressent peu différent du récent passé, à l’énorme différence près que les retrouvailles qu’il a provoquées auront probablement pansé une profonde blessure qu’il portait en lui. Wim Wenders ne répond pas à toutes les questions posées par le film, et préfère l’esthétique, la fascination et les questions existentielles à la rationalité. Les scènes d’ouverture, avec Travis errant dans le désert, et de clôture, les deux échanges entre Jane et Travis à travers la glace sans tain du peep-show, prennent ainsi place dans les moments inoubliables de l’histoire du cinéma. Après avoir retrouvé et réuni les êtres qui ont fait sa vie et qui lui sont le plus chers, Travis va-t-il continuer sa quête d’idéal, d’absolu, symbolisés par ce dérisoire bout de désert acheté comme un retour à ses origines et un illusoire avenir de bonheur rêvé, à « Paris, Texas » ?
Un film très calme, très relaxant et très délicat. Un film parfait pour les cinéphiles qui préfèrent les œuvres qui lisent entre les lignes et un préfèrent l’art « pur » et non exploité. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 3/5
RealPrime
Palme d'or à Cannes, ce road movie est assez excellent sur le point des décors, ces derniers étant le personnage secondaire du film. Un film qui nous montre la toute démesure des USA en terme de route et autoroute. Un film qui montre, mais surtout pour les générations modernes, à quel point les styles vestimentaires, les voitures ainsi que les coiffures ont largement évolués. Mais le vintage américain restera toujours plus classe que la version française. Sur ce, les acteurs/actrices sont plutôt bien, le début est franchement bon avec cet homme airant dans le Monument Valley, son frère venant le chercher, c'est l'heure de la retrouvaille mais dans un tout autre sens. Disparu depuis 5 ans, sans savoir ou on se trouve et comment retrouver la civilisation ? Mais plus le film dure, plus l'histoire se peaufine, logique. Les relations se refont, les comportements changent et les mentalités aussi. Cela parait stupide, mais la traversé de...(je sais plus comment s'appel cette ville) est géniale même si la scène ne présente rien d'extra, mais encore une fois, voir ces vieux bolides américains, ces grattes-ciel et ces énormes routes sont géniaux. La fin, longue et ponctuée de quelques longueurs, comme le film en général, est assez génial avec cette jeune femme blonde juste magnifique. Une tenue lui allant comme un gant, un blond parfait et un visage de rêve. Ses postures lors de ses échanges avec notre principal héros sont géniales. Plus on n'avance la-dedans, plus son jeu est hypnotique. Une jeune actrice à l'époque démente. Sur le point photo enfin, l'ensemble est bon et met bien avant les environnements divers, et cette courte séquence nocturne en pleine zone occupée par des hôtels et restos de route fut excellente, la lumière et les couleurs furent parfait. Globalement, un bon film sur la reprise d'identité, comment se reconstruire quand tous nous à échapper sur un très long termes, puis avec quelques longueurs qui auraient largement puent être évités, l'ensemble reste très bon.
Paris, Texas réalisé par Wim Wenders en 1984.
*Les points que j'ai appréciés →
• L'histoire de cette famille
• Le jeu des acteurs
• La fin avec la fameuse "séparation" (pour ne pas en dire trop
*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Les quelques moments longs
*Conclusion →
J'ai aimé, c'est simple mais beau. 8/10.
*Les points que j'ai appréciés →
• L'histoire de cette famille
• Le jeu des acteurs
• La fin avec la fameuse "séparation" (pour ne pas en dire trop
*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Les quelques moments longs
*Conclusion →
J'ai aimé, c'est simple mais beau. 8/10.
Il se dégage quelque chose d’intéressant de *Paris, Texas* de Win Wenders, Palme l'or lors du Festival de Cannes 1984 ! Au cœur de ce road-movie à travers le Texas, Wanders suit l'errance de Travis Henderson (Harry Dean Stanton), un homme revenu de loin et cherchant à reconstruire sa petite famille détruite par le temps et la vie.
A travers les paysages incroyablement beau et sauvage du Texas et la somptueuse mise en scène de Wim Wanders, *Paris, Texas* trouve son compte dans cet élan contemplatif d'un père et son fils séparés par le temps, dont le but premier est de retrouver la mère et recoller les morceaux d'une histoire familiale démystifiée. Travis, véritable cow-boy moderne et accablé par les responsabilités de la vie, voit son futur idéal en fuyant les hommes et la société. La modernité ambiante qui colonise son Texas natal, veut l'amener à oublier ces terres et l'esprit légendaire et sauvage des hommes solitaires, avec leurs bottes et leurs chapeaux.
Malgré le temps et l’incompréhension des choses qui les ont séparés, les sentiments restent intactes. Les regards s'évitent quelques fois mais restent liés par l'amour, à l'image de cette scène finale de Jane et Travis séparés par une vitre teinté. Mais c'est un amour qui fût abîmé par l'alcool et les violence conjugales du passé.
On pourrais critiquer quelques longs discours dont l'aspect tourne pas mal en rond, mais la sincérité et le talent du regretté Harry Dean Stanton font passer ces scènes en de véritable moment d'émotion maîtrisé. ***Paris, Texas* est avant-tout un hymne à la famille, à l'humain, ses dérives, et au Texas !**
A travers les paysages incroyablement beau et sauvage du Texas et la somptueuse mise en scène de Wim Wanders, *Paris, Texas* trouve son compte dans cet élan contemplatif d'un père et son fils séparés par le temps, dont le but premier est de retrouver la mère et recoller les morceaux d'une histoire familiale démystifiée. Travis, véritable cow-boy moderne et accablé par les responsabilités de la vie, voit son futur idéal en fuyant les hommes et la société. La modernité ambiante qui colonise son Texas natal, veut l'amener à oublier ces terres et l'esprit légendaire et sauvage des hommes solitaires, avec leurs bottes et leurs chapeaux.
Malgré le temps et l’incompréhension des choses qui les ont séparés, les sentiments restent intactes. Les regards s'évitent quelques fois mais restent liés par l'amour, à l'image de cette scène finale de Jane et Travis séparés par une vitre teinté. Mais c'est un amour qui fût abîmé par l'alcool et les violence conjugales du passé.
On pourrais critiquer quelques longs discours dont l'aspect tourne pas mal en rond, mais la sincérité et le talent du regretté Harry Dean Stanton font passer ces scènes en de véritable moment d'émotion maîtrisé. ***Paris, Texas* est avant-tout un hymne à la famille, à l'humain, ses dérives, et au Texas !**
Même si l'histoire n'est pas des plus cohérentes... Ce n'est pas ce qui importe le plus ici. La réalisation est tout bonnement incroyable ! Tout est tellement soigné, la musique souligne parfaitement les ambiances du film, il n y a pas un plan de caméra raté, les couleurs sont vraiment jolies... Et même si le film est lent, on ne décroche pas, tellement le cinéma de Wim Wenders est absorbant par sa beauté et sa poésie.
Très beau film. Paris,Texas fait partit des rares films des années 80 valant le détour.
travis (harry dean stanton) se mit du jour au lendemain a marché a travers le desert, il sera parti quatre anné, jusqu'au jour ou son frere vient le récuperé, mais bien des chose on changé, et nottement le role de pere qu'il avai a été remplacé par walt (dean stockwel), c'est alors que travis va d'abord renoué le lien avec hunter, son fils, puis dans un deuxieme temps retrouvé sa femme...
doté d'une magnifique photographie, paris texas qui est signé wim wenders, met en scene un film tres touchant, on prend plaisir a suivre l'histoire de cet homme perdu, sans savoir vraiment ou se situé mais qui garde ce meme point de mire, paris texas c'est avant tout l'esprit de famille, l'amour d'un pere et d'un fils, et que sa ne peut pas ce remplacé par un oncle et une tante...
le film est porté par une tres belle musique de ry cooder qui apporte le tempo, mais que serait ce paris texas sans l'excellent harry dean stanton et la merveilleuse nastassja kinski qui apparai dans la derniere heure mais qui donne un brin de sensualité et surtout une force considerable a ce drame
doté d'une magnifique photographie, paris texas qui est signé wim wenders, met en scene un film tres touchant, on prend plaisir a suivre l'histoire de cet homme perdu, sans savoir vraiment ou se situé mais qui garde ce meme point de mire, paris texas c'est avant tout l'esprit de famille, l'amour d'un pere et d'un fils, et que sa ne peut pas ce remplacé par un oncle et une tante...
le film est porté par une tres belle musique de ry cooder qui apporte le tempo, mais que serait ce paris texas sans l'excellent harry dean stanton et la merveilleuse nastassja kinski qui apparai dans la derniere heure mais qui donne un brin de sensualité et surtout une force considerable a ce drame
La Palme d'Or de Cannes, cuvée 1984, n'a pas usurpé son titre. "Paris, Texas" est une œuvre majestueuse, contemplative et finalement colossale.
On suit avec passion et admiration l'odyssée mystique de ces personnages dans des paysages splendides et effrayants à la fois. Le mystère autour des protagonistes permet d'entretenir un suspens d'enfer jusque dans les dernières minutes du film pour finalement aboutir à la parfaite scène du dialogue entre Travis et sa femme, à travers une vitre ô combien symbolique.
La beauté irréelle de Nastassja Kinski permet à cette scène d'entrer dans une dimension quasi-métaphysique, légitimant du même coup toute l'attente accumulée dans le film. On en prend plein les yeux et notre cœur est soumis à rude épreuve lors des dialogues sans fin mais ô combien profonds.
Une réussite brillante et inoubliable.
On suit avec passion et admiration l'odyssée mystique de ces personnages dans des paysages splendides et effrayants à la fois. Le mystère autour des protagonistes permet d'entretenir un suspens d'enfer jusque dans les dernières minutes du film pour finalement aboutir à la parfaite scène du dialogue entre Travis et sa femme, à travers une vitre ô combien symbolique.
La beauté irréelle de Nastassja Kinski permet à cette scène d'entrer dans une dimension quasi-métaphysique, légitimant du même coup toute l'attente accumulée dans le film. On en prend plein les yeux et notre cœur est soumis à rude épreuve lors des dialogues sans fin mais ô combien profonds.
Une réussite brillante et inoubliable.
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