Mon compte
    Une Famille italienne
    Note moyenne
    3,1
    258 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Une Famille italienne ?

    31 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    5 critiques
    3
    11 critiques
    2
    10 critiques
    1
    4 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2018
    « Une famille italienne » est une comédie dramatique italienne réalisée par Gabriele Muccino. Pour les cinquante ans de mariage de Pietro et Alba, une famille se retrouve sur une île. Mais un orage les empêchent de repartir et va les obliger à cohabiter plus longtemps. Querelles et révélations vont semer la discorde entre les jalousies et autres rivalités. Fort malheureusement, Gabriele Muccino a fait le choix de mettre la bourgeoisie en avant et les pauvres semblent être synonymes de mendiants médiocre. Les problèmes de chacun ne sont que futilités et à aucun moment il n’est possible de s’identifier à l’un des vingt personnages. Si elle ne manque pas de rythme, « Une famille italienne » blablate beaucoup pour ne rien dire.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2018
    Alba (Stefania Sandrelli, hélas botoxée façon Adjani....) et Pietro fêtent leurs noces d'or dans leur belle villa d'Ischia, où ils se sont retirés depuis quelques années, laissant les rênes de leur prospère restaurant romain à leur fille Sara (Sabrina Impacciatore - qui a aussi contribué à l'écriture). Pour cette occasion rare, ils ont invité à les rejoindre, outre Sara et son mari Diego, leurs deux fils, Carlo et Paolo, ce dernier, globe-trotter et écrivain, en rejeton prodigue (Stefano Accorsi). Le tableau de famille est complété par un bout d'arbre généalogique côté Pietro (sur trois générations - dont la cousine Isabella, mal mariée, et le cousin impécunieux Riccardo, joué par un des fils du grand Ugo Tognazzi), et une épouse, une ex (du même, Carlo), le tout complété par quelques rares enfants ou ados (dont Luana 16 ans, et son "meilleur ami" du même âge).
    Un caprice climatique isolant deux jours de suite l'île, se mettent en place les conditions idéales d'un véritable psychodrame, où les couples vont se défaire, refaire, consolider, voire se créer.... Le traitement dudit étant plus théâtral, que franchement cinématographique.
    "A la maison, tout va bien" : titre original sonnant de manière très ironique, car cette "Famille italienne" est surtout "dysfonctionnelle". Le trait, souvent appuyé, voire exagéré, a en tous les cas le mérite de donner de l'état de la famille contemporaine en Europe de l'Ouest une photo (tristement) réaliste.... Quand à la génération des époux célébrant leur union de 50 ans, on ne s'entendait pas forcément mieux qu'aujourd'hui, on se trompait (statistiquement) sans doute autant, le foyer conjugal était préservé à tout prix. Le divorce, la contraception, la dépénalisation de l'avortement, la baisse de la pratique religieuse.... tout cela a contribué à ébranler l'arcature protectrice de la famille. On ne fait presque plus d'enfants, on se sépare pour un rien, on met en place des "familles recomposées" boiteuses.....
    Le principal attrait du film de Gabriele Muccino, de retour en Italie après sa "romance" américaine ("Summertime"), est sa distribution.
    Jorik V
    Jorik V

    1 282 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2018
    Gabriele Muccino revient définitivement à sa terre natale, l’Italie, après une parenthèse hollywoodienne de dix ans moyennement convaincante (« A la recherche du bonheur », « Love Coach », …). Et l’an passé il nous avait offert un superbe trait d’union avec « Summertime », sublime, envoûtante et entêtante chronique estivale adolescente située entre l’Italie et les Etats-Unis. Avec « Une famille italienne », le cinéaste transalpin ne parvient pourtant pas à nous convaincre comme il l’avait fait avec ses premières œuvres comme le beau « Juste un baiser ». Pire, son nouveau film ne parvient jamais à nous emporter et devient même parfois une caricature de son cinéma. Cette œuvre au fort parfum de déjà-vu dans le genre de la réunion de famille ne parvient à nous intéresser que très rarement, la mayonnaise ne prenant jamais vraiment cette fois.

    Dans le même genre, les américains nous ont offert des œuvres bien plus passionnantes, drôles et/ou émouvantes comme, par exemple, « Un été à Osage County » ou « Esprit de famille ». Tout n’est cependant pas à jeter ici. En premier lieu, la mise en scène du cinéaste est plutôt réussie. Aérienne, sa caméra voltige avec volupté entre les personnages et tire parti de son beau décor de carte postale. Ensuite, il y a bien quelques scènes de haut vol qui nous arrache sporadiquement à notre torpeur. Et, pour une fois, ce ne sont pas les scènes de repas pourtant souvent les meilleurs moments de ce genre de production. Non, plutôt autour d’une dispute bien orchestrée ou de dialogues plus intimes entre deux personnages où certaines répliques font mouche. On se souviendra du « Les gens bêtes sont dangereux » lancé par un personnage plus en retrait mais perspicace. Mais il y a aussi beaucoup de lieux communs et de phrases toutes faites qui enfoncent des portes ouvertes.

    Et, malheureusement, la plupart des personnages sont assez caricaturaux et répondent aux standards du genre quand bien même ils sont bien incarnés par une troupe d’acteurs homogène et motivée. Mais il manque d’un ou deux protagonistes qui arrive en cours de route et dynamite un peu cet ensemble figé dans un genre ultra codifié. Car les intrigues et les liens entre les membres de cette famille se révèlent, au final, bien peu intéressants. Chacun a bien sur droit à la scène où il peut briller, la plupart du temps très attendue. Et il faut avouer que le script n’a jamais rien de bien transcendant ou d’étonnant à nous proposer, surtout que pendant une bonne demi-heure on a du mal à situer qui est qui dans cette famille. Dans « Une famille italienne » il manque aussi beaucoup d’émotion, il y a trop peu d’humour et on n’est jamais vraiment captivés par les problèmes et crises diverses de ces couples réunis. On attend donc gentiment que ce roman-photo un peu trop mielleux se termine. Il n’y a rien de véritablement galvanisant ici et cette famille nous épuise plus qu’elle nous embarque avec elle.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2018
    Suite à l'arrivée d'une tempête, la vingtaine de membres d'une famille, réunis dans l'île d'Ischia, dans le golfe de Naples, pour fêter les noces d'or de leurs parents, ou oncle, ou tante, ou sœur, ou grand-père, grand-mère, grand-oncle, grande-tante, etc., se retrouvent bloqués dans l'île et la situation entre certains de ces membres, déjà tendue au départ, tourne de plus en plus à l'aigre. Si tout ce monde doit attendre que le ferry soit de nouveau à même de les ramener sur le continent, Gabriele Muccino, lui, a particulièrement chargé la barque : trop de personnages pour qu'on puisse s'y attacher, comportements hystériques, on finit vite par se fatiguer et par s'ennuyer. D'autant plus qu'on subit presque en permanence une musique que l'on qualifiera gentiment de médiocre, écrite par Nicola Piovani qu'on a connu plus inspiré. Par contre, on retrouve avec plaisir quelques comédiens et comédiennes qu'on connait bien (Stefano Accorsi, Sandra Milo, Stefania Sandrelli, ...) et on en découvre une qu'on espère retrouver très vite : Elena Cucci.
    mem94mem
    mem94mem

    120 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2018
    Cette tragi-comédie a du mal à traverser les Alpes. Certes Gabriele Muccino a une empathie manifeste pour ses actrices et acteurs vedettes du théatre et cinéma national, mais le film a du mal à séduire, tant les situations sont prévisibles et la mise en scène aussi plate.
    framboise32
    framboise32

    157 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2019
    Le réalisateur nous convie à la rencontre d'une vingtaine de personnes se réunissant autour de l'anniversaire de mariage des ainés.
    La comédie est rythmée par les affaires privées de chacun qui déferlent tout au long du film. L'histoire se passe dans la sublime l’île d’Ischia dont le cinéaste magnifie chaque endroit.
    Les personnages sont stéréotypés, les situations sont déjà vues. Les crises se multiplient et peuvent un peu lasser. C'est dommage. Et puis, il aurait fallu un peu plus de caractère à l'ensemble.
    Mais le rythme est là. Les acteurs sont investis. On se reconnaîtra forcément dans un des personnages figurant dans cette comédie autour de l'amour.
    Une famille italienne est une comédie sympathique dans un décor somptueux
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Il ne faut pas forcément craindre d’un titre prévu pour l’international un buffet d’images népotistes qui fait rouler des yeux en disant ”Ils sont fous ces Italiens !”. Il faut juste suspendre son incrédulité un peu vite car les personnages sont envoyés directement sur une île pour subir une tempête du siècle que Bergman n’aurait boudée que pour la chaleur, mais qui a surtout le tort de présenter les caractères sans soin ni inventivité.

    Un tour de passe-passe & voilà que la réunion de famille d’un jour s’allonge de deux : ce n’est pas l’hypocrisie qui empêchait les invités de prendre congé, car personne ne s’est jamais gêné pour dire ses quatre vérités entre autant de z’yeux. Il n’y avait donc pas un ange exterminateur mais plusieurs, autant de ressentiments que l’imprévu fait exploser dans des drames de famille qui se bousculent.

    En sa qualité de film familial, Une Famille italienne n’offre rien de spécial & il balance vraiment tout d’un coup à la figure du spectateur, remplissant joyeusement les lits la nuit & déliant sans moins de délices les langues de jour. Bizarrement, la réussite de la famille n’est pas relationnelle mais bêtement technique, parce que le casting est modeste mais enfle à la dimension d’une foule comme la caméra ne s’intéresse qu’aux humains & que le montage se refusera à laisser le moindre conflit en suspens. Si tout arrive d’un coup, c’en est un… de théâtre : un théâtre multi-tableaux où la caméra danse agilement, sûre d’elle, pas curieuse mais témoin, jusqu’à ce que des erreurs attribuées aux acteurs – des sourires trop insistants, par exemple – passent aux protagonistes, épaississant leur crédibilité sans qu’on ait à les connaître vraiment.

    Chercheurs de nouveauté & concepteurs de familles modernes, passez votre chemin. En revanche, si les îles cathartiques méridionales que peuplent autant de cactées que d’actes inconsidérés vous intéressent, il y a de quoi manger.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    perle de rosée
    perle de rosée

    70 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 février 2020
    Ce film m'a ennuyé. Dommage car l'histoire est sympathique. S'il y avait eu un meilleur scénario et plus de rythme ça aurait peu être réussi.
    dansoar
    dansoar

    7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2018
    tous se sont préparés a une après midi en famille. faire bonne figure et puis reprendre le cour de sa vie. mais une tempête les empêche de retrouver le continent. bloqués sur cette ile. ils ne peuvent plus rien contrôler. les rancœurs, les jalousies, la maladie, l'amour. A l'italienne avec beaucoup de voix. ils tentent de défendre leurs intérêts. de se protéger. La vie de chacun aura été chamboulée durant ces deux jours. On sort de ce film comme on sort d'un film d'horreur, exténué et heureux pour ceux qui s'en sont sortis.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 septembre 2018
    En lisant les quelques lignes du synopsis sur AlloCiné, je me suis dit : pour apprécier ce film il ne faut pas que j’y aille en pensant à Festen (la même histoire au Danemark), ni à Affreux sales et méchants (une famille italienne coincée dans un bidonville), ni à Gosford Park (aristocrates et domestiques coincés dans un château anglais). Trois films très différents que j’admire.

    Tous les personnages de cette famille italienne d’aujourd’hui rivalisent d’animosité, de jalousie sous un vernis d’égoïsme. Les conversations portent sur les cocufiages des uns et des autres et les chantages qui peuvent en découler, sur les femmes trompées hystériques (jamais les hommes) et les maris volages ; c’est à peu près tout. Mais pas de risques, vous ne rencontrerez pas de cocus de la classe du monsieur de Lady Chatterley ni de Monsieur Bovary. Par contre vous pourrez jouer aux « 7 familles » : les veules, les poltrons, les lâches, les couards, les minables, les vulgaires, les cons… ; attention, il est très facile de mélanger les cartes : seuls les enfants et deux ados ne sont pas dans le jeu en leur souhaitant d’arriver à ne jamais y entrer.

    La météo mouvementée qui bloque la famille sur l’île y est quasi absente : quelques vagues, deux éclairs et quelques secondes de tonnerre à travers une vitre, c’est tout ; bloqués à cause du mauvais temps, mais ils plongent dans la piscine et organisent un barbecue en plein air, Gabriele Muccino a oublié pourquoi ses personnages sont là ! La mise en scène ne se sert bizarrement pas de la métaphore météorologique pour traduire les coups de foudre et braver les tempêtes que vivent les personnages entre eux.

    La pauvre Stefania Sandrelli erre dans ce film, semblant se demander « qu’est-ce que je fais ici ? Ca me connait pourtant ce sujet, j’étais déjà dans Divorce à l’Italienne de Pietro Germi en 1962 et La famille d’Ettore Scola en 1987 ! ».

    Pourtant le cinéma italien ne va pas si mal que ça et arrive parfois à monter haut dans le thermomètre de la qualité. Récemment dans mon souvenir trois pépites : Cœurs purs (pas si récemment), Dogman et Call Me By Your Name, je n’y rajoute pas cette pauvre famille italienne qui sera vite oubliée.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top