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    Une Famille italienne
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    3,1
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    31 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 septembre 2018
    En lisant les quelques lignes du synopsis sur AlloCiné, je me suis dit : pour apprécier ce film il ne faut pas que j’y aille en pensant à Festen (la même histoire au Danemark), ni à Affreux sales et méchants (une famille italienne coincée dans un bidonville), ni à Gosford Park (aristocrates et domestiques coincés dans un château anglais). Trois films très différents que j’admire.

    Tous les personnages de cette famille italienne d’aujourd’hui rivalisent d’animosité, de jalousie sous un vernis d’égoïsme. Les conversations portent sur les cocufiages des uns et des autres et les chantages qui peuvent en découler, sur les femmes trompées hystériques (jamais les hommes) et les maris volages ; c’est à peu près tout. Mais pas de risques, vous ne rencontrerez pas de cocus de la classe du monsieur de Lady Chatterley ni de Monsieur Bovary. Par contre vous pourrez jouer aux « 7 familles » : les veules, les poltrons, les lâches, les couards, les minables, les vulgaires, les cons… ; attention, il est très facile de mélanger les cartes : seuls les enfants et deux ados ne sont pas dans le jeu en leur souhaitant d’arriver à ne jamais y entrer.

    La météo mouvementée qui bloque la famille sur l’île y est quasi absente : quelques vagues, deux éclairs et quelques secondes de tonnerre à travers une vitre, c’est tout ; bloqués à cause du mauvais temps, mais ils plongent dans la piscine et organisent un barbecue en plein air, Gabriele Muccino a oublié pourquoi ses personnages sont là ! La mise en scène ne se sert bizarrement pas de la métaphore météorologique pour traduire les coups de foudre et braver les tempêtes que vivent les personnages entre eux.

    La pauvre Stefania Sandrelli erre dans ce film, semblant se demander « qu’est-ce que je fais ici ? Ca me connait pourtant ce sujet, j’étais déjà dans Divorce à l’Italienne de Pietro Germi en 1962 et La famille d’Ettore Scola en 1987 ! ».

    Pourtant le cinéma italien ne va pas si mal que ça et arrive parfois à monter haut dans le thermomètre de la qualité. Récemment dans mon souvenir trois pépites : Cœurs purs (pas si récemment), Dogman et Call Me By Your Name, je n’y rajoute pas cette pauvre famille italienne qui sera vite oubliée.
    PaulGe G
    PaulGe G

    105 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2018
    orage sur l'ile italienne , le bateau ne part pas.et toute la famille d'un riche couple qui fête ses noces d'or doit rester dans la somptueuse villa. famille je vous hais et on épargne rien, les rancoeurs vont bon train et les comédiens s'en donnent a coeur joie dans la démesure. rien n'est exagéré mais tout prend des proportions démentes. c'est un bonheur de suivre cette comédie humaine mise en scène avec brio et enrobée d'une superbe musique.
    missfanfan
    missfanfan

    84 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2018
    voilà un film familial fait de rancoeur de non dit , à l'occasion d'un anniversaire de mariage les masques vont tomber Enfermés dans une belle maison ne pouvant rentrer sur le continent à cause de la tempête il faut cohabiter les uns avec les autres et faire contre mauvaise fortune bon coeur les acteurs sont bons avec en prime le séduisant Stéphano Accorsi un petit tour en Italie bien vu
    tixou0
    tixou0

    679 abonnés 1 986 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2018
    Alba (Stefania Sandrelli, hélas botoxée façon Adjani....) et Pietro fêtent leurs noces d'or dans leur belle villa d'Ischia, où ils se sont retirés depuis quelques années, laissant les rênes de leur prospère restaurant romain à leur fille Sara (Sabrina Impacciatore - qui a aussi contribué à l'écriture). Pour cette occasion rare, ils ont invité à les rejoindre, outre Sara et son mari Diego, leurs deux fils, Carlo et Paolo, ce dernier, globe-trotter et écrivain, en rejeton prodigue (Stefano Accorsi). Le tableau de famille est complété par un bout d'arbre généalogique côté Pietro (sur trois générations - dont la cousine Isabella, mal mariée, et le cousin impécunieux Riccardo, joué par un des fils du grand Ugo Tognazzi), et une épouse, une ex (du même, Carlo), le tout complété par quelques rares enfants ou ados (dont Luana 16 ans, et son "meilleur ami" du même âge).
    Un caprice climatique isolant deux jours de suite l'île, se mettent en place les conditions idéales d'un véritable psychodrame, où les couples vont se défaire, refaire, consolider, voire se créer.... Le traitement dudit étant plus théâtral, que franchement cinématographique.
    "A la maison, tout va bien" : titre original sonnant de manière très ironique, car cette "Famille italienne" est surtout "dysfonctionnelle". Le trait, souvent appuyé, voire exagéré, a en tous les cas le mérite de donner de l'état de la famille contemporaine en Europe de l'Ouest une photo (tristement) réaliste.... Quand à la génération des époux célébrant leur union de 50 ans, on ne s'entendait pas forcément mieux qu'aujourd'hui, on se trompait (statistiquement) sans doute autant, le foyer conjugal était préservé à tout prix. Le divorce, la contraception, la dépénalisation de l'avortement, la baisse de la pratique religieuse.... tout cela a contribué à ébranler l'arcature protectrice de la famille. On ne fait presque plus d'enfants, on se sépare pour un rien, on met en place des "familles recomposées" boiteuses.....
    Le principal attrait du film de Gabriele Muccino, de retour en Italie après sa "romance" américaine ("Summertime"), est sa distribution.
    dansoar
    dansoar

    7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2018
    tous se sont préparés a une après midi en famille. faire bonne figure et puis reprendre le cour de sa vie. mais une tempête les empêche de retrouver le continent. bloqués sur cette ile. ils ne peuvent plus rien contrôler. les rancœurs, les jalousies, la maladie, l'amour. A l'italienne avec beaucoup de voix. ils tentent de défendre leurs intérêts. de se protéger. La vie de chacun aura été chamboulée durant ces deux jours. On sort de ce film comme on sort d'un film d'horreur, exténué et heureux pour ceux qui s'en sont sortis.
    velocio
    velocio

    1 269 abonnés 3 098 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2018
    Suite à l'arrivée d'une tempête, la vingtaine de membres d'une famille, réunis dans l'île d'Ischia, dans le golfe de Naples, pour fêter les noces d'or de leurs parents, ou oncle, ou tante, ou sœur, ou grand-père, grand-mère, grand-oncle, grande-tante, etc., se retrouvent bloqués dans l'île et la situation entre certains de ces membres, déjà tendue au départ, tourne de plus en plus à l'aigre. Si tout ce monde doit attendre que le ferry soit de nouveau à même de les ramener sur le continent, Gabriele Muccino, lui, a particulièrement chargé la barque : trop de personnages pour qu'on puisse s'y attacher, comportements hystériques, on finit vite par se fatiguer et par s'ennuyer. D'autant plus qu'on subit presque en permanence une musique que l'on qualifiera gentiment de médiocre, écrite par Nicola Piovani qu'on a connu plus inspiré. Par contre, on retrouve avec plaisir quelques comédiens et comédiennes qu'on connait bien (Stefano Accorsi, Sandra Milo, Stefania Sandrelli, ...) et on en découvre une qu'on espère retrouver très vite : Elena Cucci.
    lionelb30
    lionelb30

    425 abonnés 2 560 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2018
    Reunion de famille avec tous les petits secrets , les discordes ou les rancoeurs qui se mettent a apparaitre. Sujet deja souvent traite mais cette belle famille italienne et des acteurs assez bien font que l'on s'attache pas mal a elle malgres qu'il n'y ait pas de grosse surprise.
    dominique P.
    dominique P.

    823 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2018
    C'est un excellent film italien bien troussé, bien rythmé, sans aucun ennui, qui parle bien des êtres humains, de la famille, de l'amour, des conflits, du passé, des projets d'avenir, des rancoeurs ect...
    J'ai passé un excellent moment et tout un chacun peut aisément se reconnaître dans un des personnages (bien campés).
    Philippe C
    Philippe C

    92 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2018
    une comédie italienne bien enlevée. Ce huis clos familial où le vernis conjugal craque assez rapidelent se laisse regarder avec plaisir
    mem94mem
    mem94mem

    109 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2018
    Cette tragi-comédie a du mal à traverser les Alpes. Certes Gabriele Muccino a une empathie manifeste pour ses actrices et acteurs vedettes du théatre et cinéma national, mais le film a du mal à séduire, tant les situations sont prévisibles et la mise en scène aussi plate.
    Jorik V
    Jorik V

    1 253 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2018
    Gabriele Muccino revient définitivement à sa terre natale, l’Italie, après une parenthèse hollywoodienne de dix ans moyennement convaincante (« A la recherche du bonheur », « Love Coach », …). Et l’an passé il nous avait offert un superbe trait d’union avec « Summertime », sublime, envoûtante et entêtante chronique estivale adolescente située entre l’Italie et les Etats-Unis. Avec « Une famille italienne », le cinéaste transalpin ne parvient pourtant pas à nous convaincre comme il l’avait fait avec ses premières œuvres comme le beau « Juste un baiser ». Pire, son nouveau film ne parvient jamais à nous emporter et devient même parfois une caricature de son cinéma. Cette œuvre au fort parfum de déjà-vu dans le genre de la réunion de famille ne parvient à nous intéresser que très rarement, la mayonnaise ne prenant jamais vraiment cette fois.

    Dans le même genre, les américains nous ont offert des œuvres bien plus passionnantes, drôles et/ou émouvantes comme, par exemple, « Un été à Osage County » ou « Esprit de famille ». Tout n’est cependant pas à jeter ici. En premier lieu, la mise en scène du cinéaste est plutôt réussie. Aérienne, sa caméra voltige avec volupté entre les personnages et tire parti de son beau décor de carte postale. Ensuite, il y a bien quelques scènes de haut vol qui nous arrache sporadiquement à notre torpeur. Et, pour une fois, ce ne sont pas les scènes de repas pourtant souvent les meilleurs moments de ce genre de production. Non, plutôt autour d’une dispute bien orchestrée ou de dialogues plus intimes entre deux personnages où certaines répliques font mouche. On se souviendra du « Les gens bêtes sont dangereux » lancé par un personnage plus en retrait mais perspicace. Mais il y a aussi beaucoup de lieux communs et de phrases toutes faites qui enfoncent des portes ouvertes.

    Et, malheureusement, la plupart des personnages sont assez caricaturaux et répondent aux standards du genre quand bien même ils sont bien incarnés par une troupe d’acteurs homogène et motivée. Mais il manque d’un ou deux protagonistes qui arrive en cours de route et dynamite un peu cet ensemble figé dans un genre ultra codifié. Car les intrigues et les liens entre les membres de cette famille se révèlent, au final, bien peu intéressants. Chacun a bien sur droit à la scène où il peut briller, la plupart du temps très attendue. Et il faut avouer que le script n’a jamais rien de bien transcendant ou d’étonnant à nous proposer, surtout que pendant une bonne demi-heure on a du mal à situer qui est qui dans cette famille. Dans « Une famille italienne » il manque aussi beaucoup d’émotion, il y a trop peu d’humour et on n’est jamais vraiment captivés par les problèmes et crises diverses de ces couples réunis. On attend donc gentiment que ce roman-photo un peu trop mielleux se termine. Il n’y a rien de véritablement galvanisant ici et cette famille nous épuise plus qu’elle nous embarque avec elle.

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    Le raleur
    Le raleur

    3 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2018
    Samedi 4 août 2018 : film très réaliste sur la vie, l'amour et la crédibilité au sein du couple ...
    Ce fut un plaisir de retrouver cette ambiance italienne
    Joce2012
    Joce2012

    198 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2018
    Ah la famille ! ah les couples ! c'est tout à fait vraisemblable. .. et de plus avec le tempérament latin Italien c'est délirant ! allez le voir et si vous êtes seul dans votre vie vous serez bien content !
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2018
    Sur l'île d'Ischia, Pietro et Alba, riches restaurateurs romains, fêtent leurs noces d'or entourés de toute leur famille : leurs enfants, leurs petits-enfants, une vieille sœur, leurs neveux... Mais un orage bloque les invités pendant deux jours sur l'île.

    Après douze ans à Hollywood, où Will Smith l'a adoubé, l'Italien Gabriele Muccino revient à Ithaque et y retrouve la formule qui avait fait son succès au debut des années 2000 avec "Juste un baiser" et "Souviens-toi de moi" : le film italien chorale rassemblant plusieurs générations d'une même famille et en decrivant, le temps d'un week-end paroxystique, les petites lâchetés et les grandes passions.

    La formule pourrait sembler téléphonée. La bande-annonce laissait augurer le pire : une version cinéma de "Plus belle la vie" ou de "Maguy" avec moult éclats de voix et de rire. Mais le résultat est loin d'être déplaisant - profitant sans doute de ce que notre indulgence connaît un lâche relâchement en ces périodes caniculaires où la fraîcheur des salles obscures suffit, à elle seule, à nous combler.

    Le mérite en revient à Gabriele Muccino qui a réuni autour de lui une pléiade d'acteurs plus ou moins connus de ce côté-ci des Alpes (on reconnait Stefano Accorsi dans le rôle du fils prodigue et Stefania Sandrelli dans celui de la mère de famille). Il réussit à donner à chacun un rôle qui ne se réduit pas à un stéréotype : la femme trompée, le malade d'Alzheimer et son épouse qui s'épuise à le soigner, le mari écartelé entre son ancienne femme et la nouvelle, le couple de jeunes tourtereaux, etc. Il le fait surtout avec une mise en scène d'une parfaite fluidité qui enchaîne les scènes de groupe filmées en longs plans séquences parfaitement millimétrés.

    Rien de bien intéressant ne se passe ; mais on ne s'ennuie pas une seconde pour autant. Car on s'attache à toutes ces micro-histoires, à tous ces destins ordinaires. On parle fort et haut ; on crie ; on rit ; on pleure. Tout cela est sans doute excessif sinon caricatural. Mais on est en Italie. C'est l'été. Ne boudons pas notre plaisir.
    traversay1
    traversay1

    3 419 abonnés 4 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2018
    La fête de famille ne devait durer qu'un après-midi. Les circonstances feront qu'elle se prolongera quelque peu, ravivant des tensions et créant quelques brèches émotionnelles. Gabriele Muccino, dont on préfère oublier les films américains avec Will Smith, a sans doute voulu tourner son Nous nous sommes tant aimés à lui, avec Une famille italienne, mais il n'a manifestement pas le talent d'Ettore Scola, que ce soit au scénario ou dans la mise en scène. Une famille italienne est typiquement un film de groupe, à très nombreux personnages et à multiples intrigues plus ou moins passionnantes, aucune d'entre elles ne méritant d'ailleurs un développement de plus de 10 minutes. Alors, on passe d'une histoire à une autre, de l'Alzheimer d'un membre de la famille à la naissance d'un amour d'adolescents en passant par les inévitables jalousies et/ou tromperies entre maris et femmes. On s'embrasse, on s'engueule, on se réconcilie, on mange, on rit, on chante, on pleure, bref, la vie sous toutes ses facettes, sans qu'un élément vraiment original ne vienne perturber ce chaos organisé et très latin. Tutto bene, en fin de compte, même s'il y a comme une mélancolie profonde dans ces existences imparfaites. Dans cet univers choral, certains acteurs se distinguent sans surprise : Stefano Accorsi, Pierfrancesco Favino et surtout Stefania Sandrelli, royale, malgré le passage des ans, la grande dame de Nous nous sommes tant aimés, justement. Et une révélation quand même : Elena Cucci, inconnue jusqu'alors car principalement active à la télévision italienne. Elle illumine l'écran dans ses (trop) brèves apparitions.
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