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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 juillet 2019
Nous nous sommes demandés à quoi servait ce film. Nous l'avons regardé jusqu'au bout pour essayer de comprendre le pourquoi ou le message passé... Mais... Franchement !!! Horrible, tout simplement !
Expérience sensorielle, horrible mais totalement stupéfiante que nous offre Gaspar Noé, on est véritablement intégré à cette soirée qui va devenir au fur et à mesure que les minutes passent, de plus en plus étrange, sombre et délirante.
Le travail de la caméra est presque irréel, nous n'avons quasiment jamais de transition, je n'aime pas spécialement les films où il y a de la dance aussi longtemps mais ici, les chorégraphies et les musiques sont tellement incroyables que j'étais captivé tout du long. Cette oeuvre nous fait ressentir beaucoup de choses et il n'est pas certains que nous aimions ces choses, c'est dérangeant plus d'une fois mais jamais ça ne tombe dans la caricature.
Le rythme imposé est simplement génial, j'ai beaucoup aimé ce film, les idées originales qui s'en dégagent, ce calvaire à suivre jusqu'au bout, cette réalisation tellement fluide, les musiques, les danses, l'ivresse ressentie vraiment c'est une réussite à mon sens mais il est clair que ce n'est pas pour tout public.
Un début vraiment réussi notamment avec ce long plan séquence. Et puis, la réalisation tout comme le scénario dégringolent progressivement dans un grand n'importe quoi général.
Un film à l'image de son pitch : énigmatique et culotté. À savoir une absence d'intrigue assumée, sinon une montée en puissance nous menant tout droit au chaos. La scène d'ouverture place la contextualisation de l'épisode raconté au cœur des années 1990, préfigure les castings de télé-réalité que nous connaîtrons peu de temps après. Ainsi nous place-t-on par le bout de la lorgnette, l’œil sinon pervers, du moins maladivement curieux. Décomposé en trois parties distinctes, notamment discernable par un générique de fin (en l'occurrence de milieu) placé entre la phase de tension naissante et la violente phase finale, comme pour laisser une chance aux plus sensibles de quitter la salle à temps pour échapper à la résolution macabre. Cet OFNI à l'ambiance alternant le glauque et le flamboyant choque moins la morale qu'il ne déclenche de réactions organiques. D'abord bluffé par un numéro parfaitement synchronisé, nous sommes ensuite happés par les rivalités sous-jacentes au sein de ce groupe de danseurs. Unis par leur passion, mais totalement divisés une fois sortis de leurs personnages scéniques, envieux, médisants, manipulateurs ou bornés dans leurs objectifs de conquête. Nous retrouvons fidèles au poste les mouvements virtuoses de la caméra de Gaspar Noé, véritablement actrice en elle-même et partie prenante de l'immersion à laquelle se soumet le spectateur. Le schéma proposé est une sorte d'anti Irréversible puisque celui-ci allait de l'ombre à la lumière quand ce nouvel opus devient saccadé à la mesure de sa plongée dans les abîmes. La bande-son, sorte d'anthologie de l'electro-disco-funk des origines, contribue à nous maintenir dans un état proche de l'hypnose. Qu'importe certains dialogues difficilement audibles, qu'importe le peu d'épaisseur de certains personnages, qu'importe l'explication convenue concernant les effets néfastes de cette maudite sangria, nous sommes tant au cœur de la fête (dans un premier temps) puis du drame que nous rigolons, explosons et souffrons en même temps que les protagonistes. Une expérience cinématographique rare, limite impossible à évaluer autre que sur le plan technique et physiologique, mélange d'oppression et de libération de nos plus bas instincts. Nous regardons une jeunesse s'adonner à une vacuité destructrice et nous écarquillons les yeux de fascination, soit le même état ressenti par beaucoup au moment du premier Loft Story en 2001. Gaspar Noé le cinéaste transgressif ramené à un sous-genre télévisuel adulé par une masse intellectuellement paresseuse ? La comparaison est certes osée, et nettement en-deçà du défi relevé par Climax...
Les 20 premières minutes sont sympas, surtout le ballet du début, très beau esthétiquement. Pour la suite, c'est vraiment sans intérêt. On se fiche complètement de ce qui peut arriver aux personnages qui ne sont pas du tout attachants, au point que ce n'est même pas angoissant. Du temps perdu.
La première partie, tout en danse et musique est assez sympa puis au fil des discussions, on s'aperçoit qu'il y a quelque chose d'anormal et que le délire commence. Puis vient le plan aérien des danseurs qui se met à tourner et la nausée n'est pas loin, on est aussi défoncés qu'eux et on peut attaquer la deuxième partie. La suite est au delà de la folie, le sexe et la violence s'entremêlent jusqu'au paroxysme d'une transe morbide, les personnages se tordent et convulsent, on ne sait plus qui est qui, ils semblent collés au plafond comme des insectes pris au piège. On a hâte que se termine ce cauchemar et il s'arrête enfin quand le monde extérieur pénètre dans ce lieu en constatant avec nous, l'étendue des dégâts. C'est aussi sublime qu'horrible, une chose est sure, ça ne donne pas envie de toucher à la drogue !
Enfin un film qui surprend dans les sens du terme ! Style, histoire, personnages, réalisation. Ajouté à cela une excellente bande son, on reste dans le pure style du réalisateur. Déjà halluciné par Enter the void, un autre OVNI à découvrir !
Filmer une bande de danseurs dans une fête, en huit clos , tous dans un état second.. Bon, et alors ? Ben rien, dialogues d'ados attardés, la plupart des protagonistes pas vraiment sympa, Franchement nul...
Une expérience qu’il faut clairement éviter. La réalisation, les plans séquence, la bande son, les jeux de caméra, Gaspard Noé maitrise parfaitement son cinéma, c’est d’un grand professionnalisme. Mais pour quelle cause ? Je ne comprends pas ce cinéma qui a besoin d’une telle violence visuelle et sonore, et d’une telle immoralité pour que les spectateurs soient touchés et pour que des émotions soient créées. Je le déconseille même aux plus curieux. Ce genre de cinéma, bien que d’une grande maîtrise cinématographique, devrait être interdit.
C'est le paradoxe de Gaspard Noé, on sait toujours à peu près à quoi s'attendre, et malgré cela, on prends toujours une bonne claque dans la gu.... Ce "Climax" n'échappe décidément pas à la règle. Grâce à une réalisation, une mise en scène et un montage toujours aussi torturés et déroutants, Noé nous emporte dans cette descente aux enfer à grand coups de LSD, d’alternance de couleurs, d'obscurité, de plans séquence hypnotiques, de divagations des différents protagonistes, de danses transcendantales, et ce jusqu'au malaise tout d'abord, puis rapidement jusqu'à l'indicible, la noirceur de l'âme humaine... En bref, un huis clos qui commence comme une ode à la vie, au plaisir, à l'art, et qui se termine dans l'horreur la plus totale... Du très très bon Noé !!!
Prouesse en plan séquence et jeu d'acteur. Les cadrages sont sublimes. Plus on avance dans le film, plus l'ambiance sonore est terrifiante et cauchemardesque. Je ne l'ai d'ailleurs pas supportée.
Cependant je ne sais pas où se situe la moralité dans le fait de rendre populaire une expérience cinématographique parreille. J'aurais bien volontiers échangé avec les critiques du CSA lors de leur visionnage.
Gaspard Noé, intense, continue son oeuvre au pays de l'animosité humaine. Jamais la tirade de Sartre : "l'enfer c'est les autres" n'aura été aussi bien illustré.
Ce film est insupportable, nauséabond, mais terriblement bien mis en scène et réalisé. Je ne comprends d'ailleurs pas les critiques à ce sujet.
Comment le noter? Je dirai 5 étoiles en tant qu'objet cinématographique. Mais attention, je ne cotionne pas ces horreurs.
Plan séquence vertigineux à la limite de l'insupportable, on reconnait d'emblée la patte Gaspard Noé dans cette œuvre à la limite de l'essai cinématographique. L'histoire est simple : une fête qui dégénère. Les acteurs ne sont pas des acteurs mais ça ne se voit pas tant leur crédibilité est là, la photo est extrêmement soignée mais sans grande différence avec les anciens films de Noé. Le film se veut déroutant mais ne reste finalement que jolie et un poil ennuyant. Reste une scène d'ouverture géniallisime avec une chorégraphie à couper le souffle. Film Bien mais sans plus quoi...