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    Climax
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    244 critiques spectateurs

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    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Climax est avant tout une expérience sensorielle, dont on ne sort pas vraiment indemnes, les yeux un peu affolés et la tête dans les vapes. Cet instant de cinéma est une prouesse, la caméra tournoie et se perd mais les plans sont toujours justes et les plans séquences sont magistraux. C'est à voir rien que pour ça, rien que pour assister à un cinéma qui se distingue du reste, où le générique est reparti dans le film, sert le film, martèle des noms pour finalement nous laisser sur une dernière image, blanche, vaporeuse, comme pour quitter ce film en douceur. Comme dans irréversible, Gaspard Noé chamboule l'ordre du film, commençant par le dramatique et le générique, terminant par l'apaisement général et la renaissance, spoiler: au point que même les morts paraissent délicates
    Ce qui est surprenant, aussi, c'est la chaleur qui se dégage de l'atmosphère face à la froideur des propos, des personnages et de leurs actes. mais on ne sort étonnement pas traumatisé de ce film, bien qu'on assiste au cahos, au déchirement.( Au point parfois de trouver ça ridicule d'ailleurs...), il y a aussi des moments drôles, drôles et dérangeants, quand le réalisateur filme ses comédiens par petits lots. On les voit parler les uns des autres, par un jeu de plans successifs, on comprend toujours de qui il s'agit. Noé réussit à installer chaque personnage alors qu'ils sont une bonne dizaine. Chacun d'eux est très singulier, marqué par une tenue vestimentaire, un trait de caractère fort. Certaines font peur, sont un peu freaks et ajoutent de l'amplitude à la démence.
    funpav
    funpav

    14 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    Je vois entre 250 et 300 films chaque année au cinéma. Des mauvais films il m’arrive donc d’en voir.. mais là on atteint un sommet de médiocrité sous couvert d’une prétention incroyable. Pendant la projection, la salle s’est vidée et nombre de spectateurs qui partaient faisaient part bruyamment de leur effarement devant le spectacle (?). J’ai moi même hésité à partir mais je n’aime pas ne pas aller au bout d’un film aussi mauvais soit il. Dès le début le malaise s’installe avec un long castîng. Puis on a une très longue scène de chorégraphie tournée en un seul plan ensuite on a droit à une longue scène sans aucun intérêt de bavardage des danseurs ce ne sont que hurlements, gesticulations, scènes d’hysterie, violences, bagarres, sur fond de possible sangria empoisonnée, . Pour faire genre de nombreux plans sont tour’es Caméra à l’envzrs Ou caméra à la verticale. Les personnages sont caricaturaux le scénario inexistant. Tout pue la prétention, le vulgaire , la médiocrité. Et e film se dit fier d’etre Français ! J’enTzndaus des spectateurs dire du metteur en scène qu’il’ztaut dzrange.... je partage cette appréciation ! La provocation ne fait pas un film. Gaspard Noé n’est pas Ferrero et sa grande bouffe, pour citer un film quinen son temps avait été perçu comme provoquant. Ce film il’estboiur les snobs qui vont s’extasier sur le côté décalé du film peut être. Pour moi c’est mon pire moment de cinéma de l’annee 2018....
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2018
    " Climax " dernier film de Gaspard Noe récompense pendant la quinzaine des realisateur est une pépite. En effet le film est proche du chef oeuvre dommage que celui-ci ne pousse pas son " délire " assez loin cependant je fus émerveillé par les chorégraphie des danseurs avec une bande sonore à l'ancienne éblouissante dans un récit qui décrit tous les " maux " de notre société. Une réussite
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Sans cesse provocateur et avide de donner aux spectateurs une expérience cinématographique unique et troublante, Gaspar Noé revient cette fois-ci avec "Climax". Soit le récit d'une soirée entre jeunes danseurs qui tourne au vinaigre quand ils découvrent que du LSD a été versé dans la sangria qu'ils ont bu en quantité... D'abord fort réjouissante avec ses chorégraphies impressionnantes (tous les acteurs du film sont des danseurs), la soirée vire au bad trip que Noé épouse totalement comme à son habitude : longs plans-séquences, caméra qui tourne, qui virevolte, qui finit par nous faire ressentir les mêmes sensations que celles éprouvées par les personnages. Formellement, le film - éclairé par Benoît Debie - est à tomber et la performance des acteurs (à commencer par Sofia Boutella) est assez dingue. Malheureusement, "Climax" donne rapidement l'impression de tourner à vide, d'être un film performance sans guère de profondeur. L'entreprise, bien que fonctionnant sur le spectateur, ne raconte pas grand-chose si ce n'est la descente aux enfers de personnages auxquels on peine à s'attacher. C'est dommage que Noé se situe toujours entre le génie formel et la vacuité de ses thèmes car un juste mélange des deux pourrait vraiment apporter du cœur à son cinéma.
    Nicothrash
    Nicothrash

    378 abonnés 3 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2018
    Ah ce Gaspar Noé, même en connaissant son cinéma et en se pensant prêt, on n'est jamais à l'abri d'un croche patte dans l'escalier de sa part. Et évidemment c'est encore une fois le cas ici. On se pense prêt, on entre dans son univers, les premières minutes sentent bon puis un petit grain de sable se glisse dans l'engrenage et petit à petit ça dérape lentement mais surement ... Alors Noé cherche-t-il à dénoncer quoi que ce soit ? La jeunesse dépravée, la drogue peut être ? Possible mais ce serait trop simple, c'est pour cela qu'il brouille encore et toujours les pistes sur ses intentions véritables, en a-t-il seulement ? Pas facile à suivre en tout cas. Maintenant sur la forme, il nous sort encore des plans séquences assez fous et même simplement des plans tout court hyper intéressants, son visuel est bien évidemment très soigné et sa direction d'acteur au top, ainsi que tout ce qui a rapport au son. La descente aux enfers est saisissante mais ça tourne franchement vite en rond et surtout ça tape sévèrement sur le système à la longue ! J'en suis sorti éprouvé et sur les nerfs et les phrases douteuses au double sens disséminées ici et là me laissent perplexe ... Comme toujours, Noé divise et le très bon côtoie le très étrange, certains points m'ont plu mais l'ensemble ne m'a pas emballé plus que ça, encore une fois j'aime l'idée mais les procédés me dérangent, d'autant plus que le message de base est extrêmement flou. Moyen pour ma part au final, je suis trop partagé.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    J'aurai rarement eu au cinéma autant l'impression de monter dans un grand huit sensoriel qu'en regardant Climax.

    Unité de temps, de lieu, d'action : Gaspar Noé tourne en 15 jours une descente aux Enfers à la facture très classique. Après quelques minauderies un peu vaines bien qu'amusantes (des logos détournés, le générique de fin au début, des interviews de danseurs et la pile de DVD de Noé), le film commence vraiment. S'enchaînent alors de fabuleux plans séquences pendant plus d'une heure.

    On commence par des chorégraphies hip hop (pour simplifier) démentes qui donne envie de voir Gaspar Noé tourner une comédie musicale. Le rythme et l'énergie des danseurs perforent littéralement l'écran. Petit à petit, la sangria arrangée rend les danseurs un peu dingues en révélant leurs mauvais penchants. La caméra sort alors de la salle de danse pour s'égarer dans les locaux techniques, la cuisine et les chambres, et nous montrer dans un flamboyant et sinueux cauchemar toute la noirceur de l'âme humaine.

    Pour une fois, Noé ne montre pas les délires vécus par ses personnages de l'intérieur (en caméra subjective), comme il le faisait dans Into the void par exemple, mais adopte un point de vue distancié, de l'extérieur, sans aucun effet spécial. Son cinéma y gagne une densité nouvelle : l'horreur ne résulte pas d'effets frelatés mais de l'acuité distanciée avec laquelle les comportements de la bande sont montrés.

    On peut ainsi voir une jeune femme prendre littéralement feu suite à une mauvaise manipulation, puis s'éloigner pour s'intéresser à d'autres personnages tout en sachant qu'une fille est en train de brûler quelque part dans les pièces voisines. Multiplié tout au long de cette nuit violente, le procédé crée un maelström d'une grande beauté : Climax est un feu d'artifice à combustion lente, mêlant corps, bassesses et drogues.

    Le film captive sans finalement choquer : une première pour Gaspar Noé, et pour moi son meilleur film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Quelle claque !
    La montée, l'acmé, la descente et enfin la facture. Tout y est ! Un trip sous acide cinématographique qui ne coute que le prix d'une place ! Merci Gaspard
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Le titre le plus évident pour cette critique aurait été de citer South Park mais puisqu'on ne peut pas mettre de titre, on s'en passera.

    L'heure et demi la plus courte de ma vie. On est littéralement happé par cet orgie de couleurs et de sensations. Ce qui commence par une répétition de danse se transforme en un enfer à la fois collectif et aussi individuel. Qui a eu la bonne idée de mettre du LSD dans la sangria aussi ?

    Donc chacun perd les plombs et pendant 30 minutes, on a des interactions aussi déglinguées que malaisantes. Je dirai qu'on peut observer plusieurs phases : à la phase 1, l'alcool désinhibe les danseurs et commence à cracher les uns sur les autres oubliant complètement leur unité de façade.
    La phase 2 se caractérise par un planage général qui leur ôte tout analyse et ils se lâchent tous. La phase de panique arrive et là, on sent qu'on attaque le cœur du film. Car, dans la panique, vient la recherche de coupable, les accusations, les reproches, les vengeances et les envies exacerbées.

    Là, c'est très amusant à voir tellement ils deviennent pitoyables, méchants et hors de contrôle. Entre taper dans le ventre d'une femme enceinte et enfermer un gosse dans un local électrique (tout en perdant la clé), on pense atteindre le fond, et bien pas du tout. Ce n'est que le début de la descente aux enfers.

    On pourrait aisément croire que ce film est un spot de prévention contre les drogues. Comme quoi, une nuit sous LSD et votre vie peut changer à jamais.

    Très sympa !
    nicolas t.
    nicolas t.

    58 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Les 15 premières minutes sont formidables. Après une séquence de présentation, type casting où chacun se présente :
    plus de dialogue, juste des danseurs magnifiques sur un tube de Cerrone.
    Gaspard Noé les filme avec amour et sans esbrouffe, au service de leur art et de leur beauté.
    Puis l'histoire commence, et c'est la catastrophe. Dialogues improvisés, scénario absent, mise en scène complaisante, effets grotesques autour des génériques qui semblent là pour meubler.
    Noé s'amuse à tout détruire, en ricanant comme un ado attardé. Ca devient pénible, bête et surtout ennuyeux.
    Un court métrage aurait été parfait.
    djams
    djams

    37 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    A part de mettre en garde les jeunes sur les conséquences terribles des drogues, ce film n'a pas grand intérêt. La situation me paraît absurde et j'ai vraiment eu du mal à y croire spoiler: surtout qu'on ne sait pas trop où on se trouve ni pourquoi personne ne prévient la police.
    Miltiade
    Miltiade

    40 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    On comprend vite que « Climax » va nous montrer, au fil de longs plans-séquences, le délitement progressif d’une harmonie, la troupe gracieuse unie dans la danse du début du film se morcelant petit à petit en individualités mesquines, idiotes ou monstrueuses. De l’ordre au chaos : la simplicité de la trajectoire du film fait toute sa beauté. Le champ de la caméra donne l’impression avec un réalisme saisissant de voir à travers les yeux d’un personnage ayant lui aussi été drogué – la caméra se déplace donc d’une manière de moins en moins ordonnée, se fait de plus en plus flottante, et finit par carrément se retourner…
    Mais la simplicité de cette trajectoire du film est aussi sa limite. Parce qu’une fois compris ce programme imaginé par Noé, a-t-on vraiment encore envie d’assister à son exécution ? Le film devient alors un spectacle voyeuriste de la déchéance des rapports humains, rendu encore plus malsain par le fait que Noé l’alimente en traumatismes…
    Rafoxfly
    Rafoxfly

    3 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2019
    Juste sublimes, j’ai adoré ce film. Je l’ai acheté en blu-ray dès sa sortie le 30 janvier.
    Y’a une magie autour de ce film que je ne pas décrire, les danseurs/acteurs sont parfaitement choisis, les musiques colle parfaitement à l’ambiance du film. Climax n’est ni gore, ni sexuel ni vulgaire, c’est un film transgressif dans sa manière de montrer les choses, dommage cependant que le film soit aussi court (1h40) 2h30 aurait était parfait selon moi. Je suis fan de Gaspar Noé depuis irréversible, l’enfant terrible du cinéma français et de toute évidence Climax est un menu maxi best of de son art. Vraiment génial, bonne idée de film et juste merci Gaspar, j’attends le prochain film avec impatience.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Ce film est assurément l’un des chocs de l’année, en tous cas en termes de claque dont on se souvient longtemps après la projection. Une claque cinématographique qui fait autant de bien à notre cœur de cinéphile que mal à notre esprit de spectateur tant la projection peut sembler éprouvante. Mais c’est aussi ça le cinéma : déranger, troubler, faire réagir, … Et pourtant, le cinéma n’est pas avare en films chocs que ce soit dans le domaine du fantastique (« Conjuring »), du réalisme social (« 4 mois, 3 semaines, 2 jours ») de la violence (« Hostel », « Martyrs », …), du sexe (« Baise-moi ») et on en passe. Gaspard Noé s’en est fait une spécialité à travers sa filmographie (« Seul contre tous », « Love », …) et ce n’est pas un cinéaste forcément sympathique pour tout le monde tant ses films sont clivants. Et celui-là ne dérogera pas à la règle, il va scinder le ressenti du public en deux. Mais cette fois, et surtout contrairement à l’un des pires jamais vu du même réalisateur « Irréversible », on n’est pas dans la provocation gratuite, la violence certes réaliste mais insoutenable ou dans l’envie de choquer à tout prix. Non, cette fois Noé s’assagit un peu, ce qui reste néanmoins un pléonasme dans toute sa splendeur pour ceux qui verront le film. En tout cas, on en a l’impression dans la première partie de cette œuvre radicale scindée en deux temps. Mais dans la première partie seulement.

    Car « Climax » c’est aussi ça. Un film bicéphale voire protéiforme qui se fond dans un huis-clos se déroulant en 1996. Sous couvert d’une histoire vraie dont il s’inspire, Noé nous concocte un long-métrage totalement barré, fou, jubilatoire et extrême à la fois qui synthétise toutes ses obsessions thématiques et formelles. Dans la première catégorie, on a le sexe, la drogue, la jeunesse, la vie et la mort entre autres, mais déjà quel programme. Dans la seconde, on retrouve les plan-séquences (celui du film est proprement incroyable et le sert totalement), la caméra à l’envers, le montage singulier ou encore les inserts. Bref, un film en forme de condensé, baroque mais plus accessible tout de même que ses précédents films, de son oeuvre. Et donc beaucoup plus intéressante que les plus ou moins vaines tentatives d’un jeune cinéaste un peu prétentieux de choquer censeurs et festivals. Ici, les trois premiers quarts d’heure prennent la forme d’un film de danse. Et quel film ! On y voit une troupe d’une vingtaine de danseurs venant de tous horizons, issu des deux sexes, pratiquant toute(s) sexualité(s) et adoptant différents caractères, fêter la fin de répétitions. En l’espace de quelques fausses interviews face caméra intelligemment insérées dans l’écran d’un téléviseur lui-même au centre d’un arrière-plan malin et symbolique de ses goûts, il pose le décor et les bases humaines de ce qui va exploser dans la seconde partie. Cela appuyé par quelques brèves mais fondamentales séquences de dialogues en duo entre les personnages. Puis vient l’extase de voir ces danseurs au sommet de leur art lors de deux très longues scènes de danse (de transe ?) totalement hypnotiques. Rarement on avait autant eu envie de danser (la bande originale fera certainement partie des meilleures de l’année) et de faire bouger son corps. Noé les films comme personne, sa caméra semblant choisir toujours le meilleur angle et le meilleur plan pour les mettre en valeur et nous fasciner. Magnétique !

    Puis vient la seconde partie où tout va partir en vrille et où rentre dans ce que l’on pourrait un film d’horreur réaliste ou plutôt un bad trip à vous dégoûter de prendre n’importe quelle drogue, ou goutte d’alcool. On hésite même, avant d’avoir une explication plus ou moins rationnelle laissant planer le doute, à croire qu’une intrusion du fantastique dans « Climax » va pointer le bout de son nez. Et là commence un voyage au bout de l’enfer - ou plutôt des tréfonds torturés que peuvent emprunter les esprits humains sous emprise. De ces voyages dont on ne ressort pas indemnes. Et nous, spectateurs, n’avons plus qu’à supporter avec effroi le cocktail de l’humain perverti par quelque chose dont on taira le nom. Mais aussi à être subjugué par la beauté plastique de la réalisation de Noé et cette manière unique de dérouter le spectateur. Alors ça peut sembler légèrement long sur le la fin mais c’est le prix à payer pour être en adéquation avec ce que vivent les personnages, ce qui était certainement la volonté première du monsieur. Et il y a quelques moments maladroits, rares cependant. Mais ce film est une bombe à retardement, originale voire jamais vue, de celles qui marquent durablement le septième art. On aime ou on déteste mais il est acquis que « Climax » ne laissera personne indifférent. On est embarqués dans ce voyage qui prend aux tripes. Radicalement. Et on est à la fois aussi bien soulagé lorsqu’il se termine que déçu et triste que cette virtuosité plastique qui imprègne cette œuvre complètement unique et nous avec touche à sa fin lorsque les lumières se rallument. Bravo monsieur Noé car je n’aimais pas vos films et « Climax » a fait mentir cette impression. Un chef-d’œuvre aussi envoûtant que répulsif sachant allier deux domaines aussi antinomiques que la danse et l’effroi. Une proposition de cinéma différente, extrême mais surtout un monument d’images inoubliables.

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    Martin K.
    Martin K.

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2018
    Climax, comme la plupart des films de Gaspar Noé, est un calvaire (non seulement pour les personnages, mais également pour les spectateurs) ; c’est une représentation de l’enfer existentiel et spirituel dans lequel nous vivons, un enfer qui est non seulement issu d’une origine mystérieuse mais est également produit par nous-mêmes.
    Climax représente l’apogée du chaos et sa victoire sur l’ordre chorégraphié, c’est l’expérience intense de la mortalité. Mais d’où vient ce chaos ? De l’humanité démoniaque peut-être…
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2018
    Espérons pour WildBunch qu’ils ne vont pas miser éternellement sur les fantasmes adolescents de Gaspar Noe pour leur line-up sinon la dégringolade sera définitive. Tout est grosses ficelles dans ce film : dès la séquence de casting on sent la lourdeur avec à droite d’un écran de télé vieillot des casettes de films comme Suspiria, à gauche des livres comme Suicide mode d’emploi. Puis une interminable chorégraphie sans intérêt puis le début de la fête où les personnages sont caricaturaux à pleurer : le jeune gay encore puceau, les deux Noirs qui ne parlent que de leur engin et de défoncer tout ce qui passe, les lesbiennes qui s’engueulent, la jeune arabe surveillée par son grand frère ....et puis ça dégénère et la mise en scène nous donne de la caméra qui tourne des couloirs interminables de la violence. Un enfant est là au début de cette fête on sait parfaitement ce qui va lui arriver ... La fantastique expérience sensorielle n’est que du toc des effets faciles et bêtement glauques.
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