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    Climax
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    3,3
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    244 critiques spectateurs

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    nadège P.
    nadège P.

    134 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Voilà le nanar de l'année.
    C'est vraiment triste de voir un film de ce style, il n'y a malheureusement rien à sauver.
    C'est creux, vide, prétentieux, arrogant, violent.
    Il n'y a pas d'histoire.
    Un film ne se résume pas à des images, à du rythme, il faut surtout un solide scénario bien construit, une histoire qui tienne la route et là c'est tout le contraire.
    Le vide total, abyssal et de la violence gratuite détestable.
    ouadou
    ouadou

    85 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    On aime ou on déteste Gaspar Noé. Il est souvent fascinant. Rien n'est normal donc c'est toujours excitant de découvrir ses films... Mais Climax se contente d'une scène sublime de danse, car les danseurs sont incroyables. Seulement voilà, ensuite il n'y a aucune ambiance, aucune idée, juste des caméras à l'envers dans des couloirs rouge et vert... Et oui la même idée depuis 15 ans.
    ET puis le problème, c'est qu'au lieu de filmer des corps et des sensations, Noé n'a aucune idée pour nous mettre en transe, il filme de façon interminable des acteurs absolument nullissimes essayant d'improviser des dialogues digne d'un téléfilm porno ou d'un sitcom des années 90.
    Cerise sur le gâteau, en mettant un drapeau français, il pense avoir un message !
    Concentre toi sur ton joli clip Gaspar mais la métaphore du film est aussi immonde que mal traitée.
    Climax n'est au final ni suintant, ni excitant, ni même choquant.
    Climax est un mauvais nanar paresseux qui se prend au sérieux.
    Petiot L
    Petiot L

    38 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    C'est d'une tension extrême... Mais la première scène est magique ; il faut savourer la chorégraphie.
    On retrouve tous les ingrédients de Gaspard Noël.
    C'est donc encore une œuvre d'art.
    D'utilité publique.
    Il faut juste tenir le coup. C'est dur, mais très bien filmé.
    Astrid R
    Astrid R

    21 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Une belle scène de danse.
    Le sujet avait du potentiel...
    Hélas :
    Scénario vide! Un enjeu ? Non
    Messages « philosophiques » prétentieux
    Acteurs majoritairement pas crédibles
    Film long et ennuyeux malgré sa courte durée
    Rien n’est exploité à une fin pertinente
    Violence gratuite
    Du réchauffé de ses films précédents
    Quelle déception!!
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Père Gaspar, raconte-moi une histoire. Une histoire de danse, avec de jeunes gens se barricadant le temps d'un week-end hivernal au milieu de nulle part, des platines, des bouteilles et quelques idées noires. Quatre murs, une piste, des coulisses, un drapeau, et laisser place à la fête.
    Une fête où la musique bastonne jusqu'à plus soif, un verre qui en appelle un autre, des petits groupes qui se forment pour mieux se rassembler au centre d'une même passion, la transe, le mouvement des corps, le dérèglement des sens, jusqu'à atteindre l'orgasme.

    Le cinéma de Gaspar Noé c'est côtoyer l'orgasmique, une sorte de plaisir pervers qui nous pousse à franchir les barrières de son cerveau et ses propres obsessions, parfois celles que nous nous cachons à nous-même, quitte à ce que ce soit douloureux. Après avoir sondé la condition humaine dans Seul contre tous, la causalité dans Irréversible, la mort dans Enter the Void et l'amour dans Love le plus sulfureux des réalisateurs français a pour ambition de montrer, selon ses dires, le plaisir fugitif de vivre, saisir la grâce de l'instant en réalisant que nous ne sommes rien, juste de passage.
    Noé va mettre ses personnages à l'épreuve, en grand inquisiteur il les soumet à la questionnette face caméra, leur demandant jusqu'où ils seraient prêt à aller pour réussir, par un écran de télévision placé au milieu d'œuvres chéries du cinéaste, un empilement de cassettes vidéos annonce d'ors et déjà la couleur, notamment Salò ou les 120 Journées de Sodome ou Suspiria, deux principales références de fond et de forme de son Climax. On remarque que, comme pour son précédent long métrage, Noé semble encore une fois se réfugier dans cette espèce d'auto-satisfaction immature, d'appuyer son bagage en guise de clin d'œil non dissimulé, son intérêt est aussi et surtout de s'amuser du cinéma, de le modeler à sa convenance.

    La patte de Gaspar c'est aussi ce goût pour le plan séquence et de la caméra qui s'immisce sous tous les angles, on se souvient évidemment de celui du viol de Monica Bellucci, on se souviendra certainement de celui de la piste de danse de Climax, ici comme moyen de synthétiser sa phase d'exposition et de fusionner cette constellation d'individus, le tout chorégraphié par le rythme du Supernature de Cerrone, figure de proue de la disco française exportée à travers le monde, quoi de mieux pour planter le décor avant de démarrer les hostilités ? S 'en suit un découpage de conversations où l'on retrouve cette idée de fragments, le principe même d'une soirée me direz-vous, mais c'est aussi là que Noé me perd quelque peu, sans doute trop charitable à l'idée de demeurer dans l'étalage permanent du caractère de ses personnages, si étirer c'est expliquer je ne suis pas forcément d'accord, surtout que l'on se rendra compte par la suite que tout cela pouvait très bien se négliger. Ce n'est qu'à la fin du second générique (sans doute d'intérêt clipesque, s'auto-référençant à Enter the Void (?)) qu'un autre film commence, bien plus obscur, celui de la folie et du soupçon, à savoir qui a bien pu glisser de l'acide dans le bol de sangria et déchaîner toutes ces bêtes sauvages prêtes à bondir.

    Quand on va voir du Gaspar Noé le but est de se prendre un coup de pied dans le bide suivi d'une grosse salade de phalange dans la figure, rester chaos assis, être impuissant, Climax offre une nouvelle fois (bien que partiellement) cette expérience salvatrice en stimulant l'inconscient et la mémoire du spectateur, car qui n'a pas déjà été au moins une fois dans une soirée un peu trop arrosée (ou pire) où la situation vous échappe ? C'est ce sentiment qui forge la majeure partie du film, perdre ses repères, ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si le lieu commun de l'action soit la piste de danse et que les coulisses forment ses artères visant à être un échappatoire futile, mais tous les chemins nous y ramènent pour constater que la situation empire. Un crescendo hypnotique à la perversité sous-jacente, car contrairement à ce que l'on connait chez ce cher Gaspar ici la violence est rarement frontale mais plus taquine, quitte par moment à basculer dans l'humour (très) noir ou dans l'ironie politiquement incorrecte, un choix qui ne chamboulera que les petites âmes sensibles habituées au confort, pour ma part j'y ai surtout ressenti une certaine frustration, relativement déçu que Noé n'aille pas plus loin dans ce tourbillon chaotique, comme si il s'était assagi, bien que j'ai toutes les peines du monde d'y croire connaissant le bonhomme.

    Reste que Climax a pour principale ambition de dépeindre le rapport liant l'individu et le groupe, que l'Enfer c'est aussi et surtout les autres, que l'amour et la haine sont des sentiments trop sur-estimés, l'humain est bien plus complexe et imprévisible que ça, il peut faire et défaire le temps d'un instant, une crise de folie passagère, s'en ressort une cruauté implacable qui fait fond à la forme, et/ou inversement. Comme les deux références principales citées précédemment, Salò et Suspiria, Noé s'amuse à les martyriser, les faire souffrir, les asservir pour les mener aux Enfers, sous un patchwork de couleurs inspirant les divagations de l'esprit (le travail de Benoît Debie y est pour beaucoup), tout en y ajoutant la touche finale, et pas des moindres : l'ambiance sonore où la crème de l'âge d'or de la musique électro se succède comme Thomas Bangalter & Daft Punk, Dopplereffekt, Aphex Twin ou encore le saint patron des synthétiseurs Giorgio Moroder. Puis placer le contexte de l'histoire au milieu des années 90 c'est aussi peut être relater ce climax dans la vie d'un doux rêveur adepte des paradis artificiels et des raves parties, d'une époque révolue et d'une réalité qu'il faut accepter de retrouver, bien que la mélancolie ne fasse pas de mal, un dernier shoot.

    Climax se place donc comme une œuvre à la fois référencée et obsessionnelle, un ballet à 1000 volts où Gaspar Noé s'enchante à piquer au vif son spectateur, l'amenant sans pincettes dans une frénésie de cinéma, minimaliste dans son arrière plan et vertigineux de par son rythme, l'averti que je suis regrettera tout de même un certain manque de radicalité quant à l'épilogue de ce fameux crescendo, mais reste néanmoins séduit par toute l'inventivité qui caractérise ce cinéaste atypique.
    Père Gaspar, raconte-moi encore une histoire.
    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Une fois n’est pas coutume : avec « Climax », Gaspar Noé parvient à mettre en image une expérience cinématographique des plus inconfortables. Captation des mouvements d’une réalité générique, cette nouvelle œuvre, surfant entre le Paradis et l’Enfer, dévore son spectateur de l’intérieur en le happant dans un capharnaüm nimbé par la violence et l’horreur. Comme toujours avec le cinéaste argentin, le meilleur tient de la mise en place, soignée et attribuant au film une atmosphère suffocante, plongeant aussi bien dans l’harmonie des corps que dans un récit à la structure assourdissante, déconstruisant un emballage mystique entrecoupé de plans-séquences et de couleurs pulsatives. Autant le dire tout de suite, jamais le cinéma de Gaspar Noé n’a été aussi rutilant et électrique, mettant plus que jamais en scène l’existence comme une « illusion fugitive ». En bonne et due forme, « Climax » est un film choquant, voire quasiment masochiste, mais dont la violence n’est autre qu’allusive. Car « Climax » ne se limite pas à son formalisme toc et ses « demon dance ». Car bien plus loin que cela, il faut y voir un véritable autoportrait d’un réalisateur vulgaire et destructeur, mais puissant.

    Car oui, même pour Gaspar Noé, il était difficile d’être plus scurrile. Écriture paresseuse ? Cela ne fait aucun doute. Métaphysique de comptoir flirtant parfois avec le nanar ? C’est évident. Mise en scène pompeuse ? Comme toujours. Pourtant, se fait sentir, dès la scène d’introduction, un vide, un sentiment de roue libre, une véritable impossibilité de vivre, embrassée par cet enfer blanc. Vient ensuite une longue séquence, où chaque personnage se présente par la voie d’une télévision. On pourrait se focaliser sur cette télévision et son contenu, mais regardons plutôt ce qu’il y a autour : des VHS, parmi lesquelles celles de « Suspiria », de « Schizophrenia », ou encore « Possession », ainsi que des livres, dont « De Profundis » d’Oscar Wilde, ou encore — plus provocateur — « Suicide, mode d’emploi » de Claude Guillon et Yves Le Bonniec. Quel est le point commun entre toutes ces œuvres ? Elles ont toutes influencées Gaspar Noé, et sont particulièrement présentes dans « Climax ». En présentant ses personnages fumeux, insignifiants et mal écris, Noé va donc se présenter lui-même comme un homme sous influence, au travers de cette collection, annonçant un long-métrage à double facette.
    Tentons, de ce pas, de voir « Climax » non pas comme un film, mais comme un disque. Le long de la pellicule, la musique ne s’arrête pratiquement jamais, et à vrai dire, on serait presque tenté de parler de clip, tant le film ne dispose d’aucune dramaturgie : rares sont les dialogues, mais nombreuses sont les images désobéissant à toute forme de logique. Il serait facile de penser que Gaspar Noé obéit à sa paresse, mais il serait plus approprié de parler de pulsions, voire même de transe, comme si l’on passait de l’autre coté du miroir. Le collectif se désintègre dans les couleurs, tandis que l’escalade de la violence se fait crescendo, au sein d’une hystérie pouacre totalement irrationnelle, pour ne pas dire chimérique. Dans la rage, les corps s’expriment, et, insidieusement, le chaos, lui aussi, devient ivre au sein de ce voyage viscéral. L’impression revenant le plus souvent, ici, c’est le vertige se créant à partir de ce dancefloor halluciné et hallucinant, mais aussi d’un autre aspect, propre au cinéma de Gaspar Noé : la puissance évocatrice. On imagine bien le réalisateur regarder en boucle « Suspiria » et les films d’Andrej Żuławski avant son tournage. En parlant de ce dernier, « Climax » n’est pas sans faire penser à un étirement esthétisé de la scène du métro dans « Possession », où l’on retrouve cette imagerie démente et démentielle : celle de la terrifiante figuration du totalitarisme sociétal dévorant, ainsi que cette fusion entre les acteurs, la caméra, et l’espace.

    Pas de doute, donc, « Climax » dispose de quoi attirer tous les superlatifs. Mais revenons plutôt sur cette dualité que le film se plait à mécaniser. La dualité, elle est entre la danse, et les dialogues. Les scènes de danse sont filmées à travers de longs plans-séquences, tandis que les séquences de dialogues se composent de nombreux plans fixes, courts, et entrecoupés de noirs. Pourquoi imposer au film cette dualité adressant une véritable fracture à son rythme ? Parce que les dialogues ne véhiculent pas l’harmonie des corps, ne laisse pas respirer cet organisme qu’est la caméra. Certes, comme toujours chez Gaspar Noé, cette dualité est sommaire, pour ne pas dire forcée, et trouve rapidement ses limites. Mais est un bon moyen d’aborder l’argument de l’auteur : celui d’embrasser une danse entre la vie et la mort, entre la jouissance et la mort. On le voit dès la scène d’introduction, ou l’on voit un protagoniste du film marcher ensanglanté dans la neige ; puis, la caméra pivote et nous passons discrètement du blanc de la neige au blanc d’un ciel d’hiver. D’ailleurs, nous retrouvons cette même idée dans la gestion des couleurs, orchestrée comme si il s’agissait là de notes musicales.

    Autre dualité, celle entre entre le groupe et l’enfant. À vrai dire, tout ce premier s’articule autour de ce dernier, et vice-versa. Depuis ses débuts, le cinéma de Gaspar Noé a toujours eu un rapport particulier à l’enfance (la romance incestueuse façon Pygmalion/Gallatée dans « Seul contre tous », Monica Bellucci enceinte dans « Irréversible » ou les flashbacks d’« Enter the Void » (et ne parlons pas de « Love » !)), cependant, ici, cette dernière est transmise d’un point de vue purement schématique, donnant au film ses limites en dévoilant son mauvais esprit. Il faut tout de même le dire, « Climax » n’est pas sans être particulièrement amusant, mais ne capte jamais l’intérieur de son emballage mystique, pour se balader dans une prophétie sociale capable, à de nombreuse reprise, de tutoyer le ridicule, s’abandonnant dans cette danse névrotique. Vient à alors l’irréversible sentiment d’un profond malaise, dans les entrailles de ce film d’épouvante déguisé, comme si Noé, en tant que réalisateur, enfonçait le clou de sa métaphysique neuneu lors de la scène finale : une porte s’ouvre, laissant une intense lumière blanche pénétrer le carnage, tandis qu’un visage en gros plan se laisse lentement happer par un fondu au blanc. Une scène finale d’une inexplicable pauvreté, où les lubies esthétiques ne suffisent plus à créer une quelconque émotions, ni même un sentiment érotique, ou tragique. Seulement un déplaisir constant.

    Comme Gaspar Noé, et faisons nous plaisir en déclarant que « Climax » est d’emblée à considérer comme une agression. Pas de le sens où le film se montre amicalement choquant, mais dans le sens ou celui-ci est ni plus ni moins qu’un refus du cinéma. « Climax », c’est du non-cinéma, plongeant son spectateur dans un cocon d’impuissance et de malaise intense, où se dérèglent notre rapport au sadisme et à la mort. Mais bon, tout était dans le titre. Dantesque.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Alors bien sûr, Gaspard Noe est un virtuose de la caméra. Cette soirée de débauche est remarquablement filmée, on sent en nous l'ivresse et la drogue. Les acteurs sont épatants à se donner corps et âme. Mais dans quel but ? Climax ne raconte à peu près rien, et c'est son principal défaut.
    Fabien D
    Fabien D

    182 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    L'argument scenaristique de climax est des plus minces mais visiblement ce n'est pas ce qui intéresse Gaspar Noé qui, une fois de plus, offre un film aussi décadent que virtuose, d'une maîtrise technique à couper le souffle. Caméra à l'envers, plongée totale, chorégraphie sublime, le film épate quand il rejoue, à sa façon, Possession de Zulawski et Zombie de Roméo. Le spectateur est face à une véritable expérience sensorielle d'une efficacité redoutable. Mais climax a les défauts inhérents à bon nombre de films de Noé, un jeu d'acteur approximatif, l'utilisation de procédés de mises en scènes artificiels et dépassées (les jeux avec le générique) et un caractère assez vain, comme si le film ne regardait que sa propre prouesse esthétique. C'est beau, fort, dérangeant et hypnotique mais étrangement le spectateur, pourtant plongé, au cœur de l'horreur se trouve en retrait de ce qui est raconté. Néanmoins l'expérience, éblouissante sur le plan visuel, mérite à elle seule le détour
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Un drôle de film qui remue jusqu’aux tripes et nous laisse ressortir avec la nausée, physiquement perturbant. Les étés humains y vivent sans retenue par la prise de drogue et celle ci exacerbe les névroses ou les penchants les plus noirs. Un grand film d’horreurs. Bravo
    Stéphane C
    Stéphane C

    63 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Une nouvelle expérience sensorielle - du très subversif et radical Gaspard Noé - totalement hallucinante mais toutefois moins onirique que "Enter the void". Ce huis clos ponctué par d'incroyables plans-séquences et une bande son house hypnotique nous plonge dans les différentes stades d'un bad trip très chorégraphié. Il ravira essentiellement les aficionados du genre que je suis...
    🎬🎬🎬🎬
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    Une heure de folie où la vie, la mort, le sexe, l'amour et la violence se rejoignent dans un ballet de folie. Puis une ultime demi heure décevante où le cinéaste, en panne d'inspiration, verse dans le maniérisme d'une mise en scène jusqu'alors qui vibrait sans cesse. Gaspar Noé, dont Seul contre tous (1999) m'avait estourbi, privilégie la force de l'image, de la musique au détriment d'un récit qui reste inabouti. Le cinéaste assène quelques aphorismes simplistes sur la vie et la mort sans que cela ne gêne plus que cela. Mais, au final, où va t-il ? Il n'en reste pas moins un film d'une grande force où les danseurs, de grand talent, s'ébattent sous une musique quasi organique et roborative (Cerrone, Daft Punk). Les scènes donnent alors le vertige d'autant que Gaspar Noé ose les différents types de mouvements et de placement de la caméra. Climax évoque On achève bien les chevaux, sur le plan de la danse subie jusqu'à la mort. Notons l'originalité du scénario et du montage avec la volonté de filmer les interviews des futurs interprètes du film puis du début de l'intrigue avec ses dialogues entre, à chaque fois, deux personnages portés par des acteurs confondant de naturel et d'habilité gestuelle. Il est regrettable que la dernière demi heure ne soit que le reflet de tics de mise en scène assez absconce. Le film reste à découvrir, du fait de sa force et de son originalité.
    jeff21
    jeff21

    66 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Film se voulant intellectuel pour toucher un petit public en recherche d'un élitisme ésotérique où personne ne comprend et par conséquent aime ! La violence omniprésente, gratuite et orgiaque, ne donne rien à cette production si ce n'est un sentiment de dégoût ! Mais vous me direz que "c'est déjà ça..;" Est-ce vraiment cela le cinéma rendant sur grand écran la bestialité animale ?
    Dadisushi
    Dadisushi

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Climax est un génial objet d’art, projeté aux côtés de films de cinéma. On vit un progressif décollement de la réalité sous forme de gifle visuelle et sonore.
    Travel S
    Travel S

    14 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Gaspar Noé fait du Gaspar Noé, c'est certain.
    Mais n'est-ce pas ce qui nous fascine chez ce cinéaste totalement à part ? Aucun autre réalisateur n'a le style de Gaspar Noé et quel style !

    Avec CLIMAX le metteur en scène français, d'origine argentine, nous livre un long métrage qui méle la totalité des sujets abordés dans chaque oeuvre de sa carrière : La drogue, la psychose humaine, la violence, et le sexe.

    Le scénario est simple, mais comme toujours, c'est les évenements qui sont importants dans le Cinéma de Noé.
    Les personnages de ce 5ème long métrage, sont tous très différents et aucun ne sera mis de côté. La caméra va suivre chacun d'eux comme si nous étions présent à cette fête de fin de répét'.

    On y découvre certaines affinités ou rivalités entre certains protagonistes. Également des indications sur les attirances sexuelles de chacun ou le lien familliale chez d'autres.

    Le début du film est très sexualisé par des danses torrides qui font grimper la température des personnages du film, de l'ambiance mais aussi du spéctateur.

    Certains plans sont mis en scène pour les rendre les plus excitants possible et les plus charnelle possible.

    Sofia Boutella y fait beaucoup aussi.
    Que ce soit par sa beauté et son comportement, elle provoque quelque chose de très sexuel dans ce rôle assez provoquant et très sexy.
    Son jeu d'acteur est cependant tout aussi bluffant car elle se donne corps et âme dans cette soirée aux dérives digne d'un véritable enfer. Son visage se dégrade de plus en plus au fil de la soirée.

    Mais la force de Noé tient aussi dans son amour de l'image, dans ses choix de lumières, de mise en scène, dans ses montages mais aussi dans les morceaux qui font la bande originale de ses oeuvres. Donc chaque plan, qu'il soit excitant, planant ou choquant, est sublime. Rien n'est laissé au hasard, sauf les dialogues qui sont souvent des moments d'impros, dans la plupart des films de Gaspar.

    CLIMAX est donc une immense claque visuelle dans un premier temps, avec une mise en scène étudiée au maximum !
    Les plans aériens de danse sont époustouflants ! Les mouvements des corps et le mouvement des cheveux de ses femmes toutes très sensuelles, sont d'une beauté saisissante.
    Le films regorge de nombreux plans séquences et celui de la démo de danse au début est magique.

    On est plongé dans cet atmosphère et dans cette salle des fêtes, où la chaleur de l'excitation et l'effet de la drogue, fait contraste avec le froid glacial et la neige blanche, lumineuse et pure, qui entoure cet endroit sombre, chaud et impure.

    Les corps désarticulés renforce l'ambiance glauque du film et la psychose des personnages sombre petit à petit dans un chaos incontrolable à couper le souffle.

    Le film nous rend totalement angoissé face au danger de mort qui rode. C'est très oppressant.

    Mais ce qui devient toujours une chose très fondamentale dans l'univers de Noé, c'est l'évolution psychologique de ses personnages, après un évemement tragique, ou après une consommation d'alcool ou de drogue.
    L'aspect psychotique et dangereux de l'humain.

    La psychologie des personnages est différente à l'origine puis se transforme en instinct animal féroce, ce qui créé des comportements de véritables prédateurs à la recherche d'une proie, que ce soit dans le sexe, l'excés total de démence ou plus radical : Le silence définitif, par la mort.

    Gaspar Noé est véritablement un cinéaste unique qui s'est construit un monde à part, en nous partageant ses propres amours, à la musique, au Cinéma, à la littérature, à sa vision du sexe et à celle de la drogue.
    À chacun de ses films, il nous livre un peu de oui.
    Dans CLIMAX la première partie devant le téléviseur, on peut y voir toutes les références filmographiques qui l'ont fait devenir ce qu'il est aujourd'hui : Un grand cinéaste.

    Aucune de ces oeuvres ne sont parfaites, je trouve (à part ENTER THE VOID qui est pour moi, un chef d'oeuvre) mais toutes ses oeuvres sont éprouvantes, marquantes et par conséquent, elles sont toutes fascinantes.

    Un très grand trip cinématographique, d'une beauté admirable, encore une fois.

    Merci Gaspar.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    Ce film n'est pas un film mais une expérience...et pas n'importe laquelle ! Ce qui m'a poussé à faire une petite critique c'est que Gaspard Noé est resté fidèle à lui-même. Mais il a été encore plus loin, pas forcément dans la cruauté des scènes (aucun de ses films n'ira au-dessus du choc visuel et psychologique que procure les scènes de l'extincteur et du viol sous le tunnel dans Irréversible, je pense) mais plutôt dans l'ambiance et le décor utilisés pendant tout le film. En effet, au fil de la séance on attend toujours ce moment où la caméra va se mettre à l'envers pour nous faire voir un peu de sang mais c'est une erreur car déjà vu. Bien sûr, il faut que ce genre de plans soit présent car ils sont sont la marque de Gaspard Noé, et ils le seront toujours au sein de ces œuvres mais ce n'est pas ça qu'il faut absolument attendre d'un nouveau Noé. Par contre, le fait d'avoir des nausées sur le chemin du retour de la séance quand on se repasse les images de cet univers qui déborde de couleurs et de vices, ça c'est inattendu ! Oui, là il s'agit plutôt d'une scène hypnotisante qui dure une heure et demi et non pas juste d'un film avec une scène barbare par-ci, par-là. Bon, l'auteur nous livre ici l'histoire d'une soirée qui devait être une sorte de tournage/entraînement d'artistes tous autant différents les uns que les autres mais ayant ce point commun qui est la danse, avec un bon apéro à la fin qui devait virer un peu en club détente. Seulement, tout ne se passe pas comme prévu, forcément...et on assiste à une hystérie générale qui déborde de substances psychotropes, de violence et de sexe. Comment cela est-ce possible, surtout dans ce milieu artistique ? Une personne se serait amusé à mettre un produit dans la Sangria, d'accord mais qui ? Cette fille qui semble assez solitaire ? Et pourquoi pas Gaspard Noé ? Au final, ce n'est pas la question la plus importante, ce qui nous intéresse le plus c'est les changements de personnalités qui se révèlent au fil de la soirée. C'est le sujet du film, que veulent dire ces mots alors: naître, vivre et mourir ? Quelle valeur ont-ils en réalité et comment sont-ils mis en marche ? N'étant pas dans la tête du réalisateur, je ne peux que donner mon avis mais pas instaurer arbitrairement une réflexion personnelle et prétendre qu'elle serait exactement ce que le film veut laisser paraître. Étant donné qu'au sein d'une vie, naître et mourir sont des choses inévitables et que vivre est un entre-deux assez intense auquel on peut choisir de mettre fin à n'importe quel moment, s'exprimer à travers la danse c'est quoi ? Il y a deux réponses, visions possibles de ce film. En effet, Noé nous laisse en réflexion et en plus, dans un état de malaise pendant quelques heures vu que tout le film se passe dans un seul endroit (qui semble juste bizarre au début et qui devient malsain par la suite), c'est comme si on avait aussi été invité à cette "fête". [C'est ce qui procure d’ailleurs ce malaise en sortant du cinéma et pas pendant la séance.] Alors, soit on est positif est on voit la danse comme le moyen de naître et de mourir, ce qu'il y a de plus propre et de plus fort en nous, ce qui est fatal et pur ! On commence à faire un pas, puis l'autre et à se laisser aller...on se donne naissance. Ensuite, on goûte à tout ce qu'il y a de mauvais dans la société en pensant aller mieux, de ce fait on vit dans la perdition mais ce n'est que fugitif. Enfin, on se rend compte qu'on fait n'importe quoi, qu'on n'est plus nous-mêmes et on revient vers la danse dans un sale état, on pleure, on crie. On danse mais on meurt. Éloge du milieu artistique (on pourrait même dire éloge de sa propre œuvre "Climax" en ce qui concerne le réalisateur, massage caché ?) et critique de ce qui nous est proposé dans notre monde actuel, ce à quoi on veut échapper à travers l'Art. Soit, on est pessimiste, et on voit l'inverse. La danse n'est qu'un moyen de se rassurer de soi-même et de vivre des instants de pleine confiance en soi pour ne pas voir le vrai visage des gens, ce qui ne dure jamais vraiment longtemps. Juste avant de découvrir cette activité, nous sommes nés d'une mère et on a sûrement eu quelques problèmes d'enfance, alors on danse pour se sentir libre dès qu'on le peut. Enfin, on est fatigué de se donner corporellement et on touche aux passions dangereuses de la vie, c'est là que revient notre vraie personnalité, on voit les autres à travers la haine et non le partage, on se souvient que la vie n'est pas si simple. On détruit son cercle social (celui qu'on a construit à travers la danse), on boit et on se drogue pour ne pas faire face à la réalité qu'on ne voyait plus trop à travers la danse. On meurt. Et finalement, ici, il y a aucune issue vers le bonheur dans ce cas-là vu que naître et mourir sont des sortes d'états naturels inévitables pendant lesquels ont ressent du dégoût, et que vivre (danser) est un plaisir qui ne dure pas et qui nous faire redescendre encore plus bas, une fois qu'on à plus de force. Voilà, c'est compliqué à comprendre mais au moins, l'expérience est là et on n'en sort pas indemne. Un petit plus pour l'enfant qui joue vraiment le rôle le moins important à l'image mais qui, en réalité, est l'un des plus important. Noé se sert de lui comme une allégorie de la vie et des ses trois temps qu'elle contient (naissance, vie, mort). Il est présent tout le film mais on l'oublie et c'est seulement après qu'on s'en souvient. En effet, en une seule soirée, il est né, il a vécu, il est mort. Ce film est une expérience de vie, qui nous fait réfléchir sur notre propre vie. Finalement, Gaspard Noé nous raconte pas un film, il nous fait vivre le tournage de son film, en quelques sortes. Une réussite !
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