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cinéman
44 abonnés
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2,5
Publiée le 16 février 2021
Gaspard Noé joue trop dans la facilité : dire à des comédiens de parler de sexe ou d'être violents et laisser trainer sa caméra totalement au "hasard", ça ne suffit pas à faire un chef d'oeuvre ou à devoir se prendre pour un grand artiste, mais ça trahirait plutôt sa vision complètement nihiliste de la vie ou son besoin de reconnaissance. Ce film sent le "bâclé" qu'il essaye pourtant de nous faire passer pour de la haute qualité : les dialogues sont navrants, indigents, et tout semble mal improvisé. Seuls points forts du film : la danse et les chorégraphies sont bonnes (la danse collective au début du film, impressionnante) et l'ambiance particulière d'un huit clos, une école au milieu de la neige.
Film hypnotisant et poignant d'horreur. Ca fait mal au crâne, ca fout la gerbe, ca grince des dents. Des danseurs à couper le souffle, une bande son spectaculaire, tout ceci filmer de manière majestueuse. Choc, brutal et quelque peu incompréhensible. Mais que ca plaise ou non Climax marque les esprits au fer rouge sang.
Autant Irreversible etait vraiment tres bon,autant la ,je n'ai pas du tout compris! Pour faire un film il faut d'abord un scenario,une histoire mais la c'est le vide total. Je pense que si ce truc avait ete realise par un autre realisateur il se serait fait descendre, mais comme c'est monsieur Noe on crie de suite au genie. Au secours!!!!!!
Un drôle de film qui remue jusqu’aux tripes et nous laisse ressortir avec la nausée, physiquement perturbant. Les étés humains y vivent sans retenue par la prise de drogue et celle ci exacerbe les névroses ou les penchants les plus noirs. Un grand film d’horreurs. Bravo
Climax est le nouveau film de Gaspar Noé, réalisateur connu pour ses films qui dérangent, questionnent, très artistique, abordant toujours des Thèmes différent comme l’amour, la mort, la vie et la violence. Climax nous plonge dans un groupe de danseurs, faisant une tournée entre les Etats-Unis et la France pour pouvoir exercer leurs danse ensemble et réalisé de grandes chorégraphies. Un soir ils décident tous de faire une pause et de faire une fête. Fête qui va progressivement tournée dans un cauchemar à cause des effets de la drogue qui va les laisser sur un voyage qui parait sans fin. C’est à travers de multiples plans, cadrage, lumière et musique que le film va progressivement nous montrer les effets et causes de la drogue. Un groupe étant unis au début mais petit à petit dévoilé le vrai visage de chacun d’entre eux jusqu'à les désunir. Chaque personnage à son mot à dire, joue un élément clés tout le long de l’histoire. On découvre les sentiments, les envies de chacun jusqu'à ce que l’effet de la drogue arrive, le film tourne sous une autre facette, passant de la réalité au cauchemar. La caméra partant dans tout les sens mais restant toujours sur son chemin. Nous suivons comme dans un train de manège les personnages qui en avançant dans leurs délire psychédélique nous font découvrir avec fluidité les autres personnages. C’est d’autant plus en jouant sur les effets de lumière et déplacements de caméra que nous sommes plongés dans la tête de ces personnages. Il y a là la volonté de faire ressentir au spectateur les effets de la drogue avec le jeu talentueux des acteurs passant sur plusieurs phases (allant de calme à triste ou bien effrayer). Le tout pour permettre de sensibilisé le spectateur sur les causes néfaste de la drogue. Le film est ni trop court ni trop long il se suffit parfaitement à lui-même et s’imprègne très bien dans son élément et son thème. C’est donc sans regret que j’invite les plus curieux à découvrir CLIMAX.
Vu à la Quinzaine des Réalisateurs cette année. Le plus abordable film de Gaspard Noé est l’un de ses 2 meilleurs films avec Enter the void. Virtuose avec sa caméra, il mêle les corps entre eux grâce au langage de la danse. C’est visuellement splendide, comme d’habitude les personnes détestant ce dernier ne se priveront pas de dire qu’il y a des scènes chocs. Mais tout comme je sais ce que je vais voir dans un film de Noé ou Lars Von Trier, les gens sont susceptibles savoir à quoi s’attendre. Bref, j’espère que le public appréciera ce film génial à sa juste valeur. Merci M. Noé, le cinéma français a besoin de cinéastes dans votre genre. À très bientôt pour votre prochain film!
Gaspar Noé est un réaliseteur de films qui marque les spectateurs, que ce soit pour le thème, pour le visuel, ou pour l’ensemble du travail. Clímax n’est pas différent. Un film que nous amène à penser à propôs des différénces et de la relation possible entre les gens. Le scénario dépasse um peau la paranoia ou le julgement, et tourne son regard sur le chaos d’une nuit de répetitien, qui aurait dû être calme pour les vingt danseurs impliqués.
Depuis la dynamique de la répetition parfait jusqu’a la paranoia et la méfiance que à cause d’une sangria altérée, le fillm explore toutes les insecurités que le LSD fait émerger dus personnages, et comment cela affeche à la fois eux-mêmes et les autres. Le film est um essemble a tous les tons de peau, de sexualité et d’apportenace ethinique. Le film va d’um banheur intense au désepoir délirant ensemble, faire sortir le pire de chaque personnage.
La musique qui accompagne les moments de desépoir et la lumière rouge constante nous conduit directament à son sens et nous amène à nous demander si nous, spectateurs, ne faisons pas partie du film. Les sentimento em regardont le film, est que l’agonie n’a pas de fin, étant donné que le film n’a pas de coupures et la caméra accompagne toujour quel qu’um. Et vous pouvez entendre au fond les cris de désepoir des personnages hallcinés.
Un oeuvre d’art française qui nous amène à la réflexion à travers l’agonie et le désespoir.
Si tout ce qui est danse/musique peut laisser froid il faut avouer que Gaspard Noé sait imposer une ambiance et instiller subrepticement la sensation d'un film d'horreur. Le pire réside en fait dans ses interprètes, une bonne partie sont de piètres acteurs et, surtout, offrent des dialogues d'une ineptie et d'une pauvreté assez hallucinante ! Des dialogues aussi crus que niais qui donnent les vrais moments traumatisants du film... En cela les 20-25 premières minutes du film sont un calvaire pour les oreilles dès que ces "danseurs" ouvrent la bouche ! Ce film est une vraie expérience, qu'on devine en soit surtout jouissive pour ces protagonistes. Toute expérience est bonne à vivre donc ça reste un film à voir... Site : Selenie
Mais qui donc a mis un truc dans la sangria ? Le découvrir n'a strictement aucun intérêt vu que ce n'est que l'élément déclenchant de la furie qui s'annonce dans le dernier délire de Gaspar Noé, dénommé Climax. C'est un peu l'anti Mademoiselle de Joncquières qui fulmine à l'écran : un trip sensoriel aussi virtuose que radical et dont la signification profonde, si tant est qu'elle existe, est que l'homme ne peut vivre en société ou encore que toute communauté est toxique sui generis. En gros, mais est-ce que cela a une quelconque importance ? un Gaspar Noé se vit comme une expérience hallucinée et qu'importe la potion pourvu qu'on ait l'ivresse. Celle des cimes et de celle de l'abîme lesquels, au fond, se rejoignent dans une jouissance délétère qui s'apparente à une petite mort. Il y a des moments grandioses dans Climax, notamment dans sa première partie, des danses baroques et démoniaques filmées avec maestria et un peu d'humour, mais si. Cela se gâte un peu par la suite ou est-ce le spectateur qui finit par ressentir la vanité d'une entreprise qui ne s'adresse qu'à ses sens et délaisse un peu son intelligence ? Pourquoi pas, après tout, mais Noé semble vouloir en rajouter encore dans une mise en scène elle aussi prise de frénésie et multipliant ad nauseam les plongées et les axes biscornus. Il y avait le même extrémisme dans Enter the Void mais plus signifiant peut-être. A moins que ce ne soit qu'une histoire de ressenti personnel. De la sangria, de la sueur et des larmes : quel carrousel effréné quand même, doit-on s'esbaudir, y compris si on n'adhère pas à 100%. Force est de reconnaître que Gaspar à onze heures (c'est juste pour le jeu de mots stupide) et même toute la nuit.
"Naître et mourir sont des expériences extraordinaires. Vivre est un plaisir fugitif" ; voilà le synopsis dont on doit se contenter pour "Climax". Le cinquième long-métrage de Gaspar Noé est donc comme une invitation à l'expérience, que le spectateur doit vivre sans bagages ni précautions. Le film serait inspiré d'un fait divers datant de 1996, sans pour autant que l'on puisse en savoir plus. Ici le cinéaste aborde la question de la dislocation du lien social à travers un troupe de danse en répétition au cours d'une soirée allant virer au cauchemar. L'ensemble sera une nouvelle fois clivant mais l'on ne peut nier la maestria formelle dont le cinéaste fait preuve. On y retrouve ce travail subtil notamment au niveau du générique, ainsi qu'au cours de ses mouvements de caméra vertigineux. Les acteurs sont une nouvelle fois fabuleux et dirigés avec une précision d'orfèvre. C'est davantage au niveau du fond que le cinéaste aurait pu approfondir ; ce cinquième long est en effet le plus court de sa filmographie et bâcle donc beaucoup plus. "Climax" n'est donc peut-être pas le film le plus abouti de son auteur mais conserve indéniablement sa part de punch et de virtuosité.
Ça décape, c'est le moins que l'on puisse dire, dans ce film quasi expérimental signé par le très sulfureux Gaspar Noé. "Climax" ne peut laisser indifférent en tout cas, en mettant les nerfs du spectateur à rude épreuve. Cela tient à la réalisation, d'abord, nerveuse et filmée au plus près des personnages. On ressent tout, des émotions à la musique, en passant par les cris et les larmes. C'est une expérience cinématographique, autant visuelle que sonore, qui nous enveloppe de la première à la dernière minute. Et puis, il y a ce point de bascule, qui coupe littéralement le film en deux parties bien distinctes. C'est à voir, pour tous les amateurs du cinéma de Noé.
Je mis 1,5 car les 15 premières minutes sont superbes. Les images du casting sont plutôt intéressantes et mettent la lumière rapide sur les personnes qu'on va voir, et surtout, cette première danse est sublime. La musique est top, les pas sont endiablés et très bien réalisés. Mais après... on plonge dans un dégueuli de paroles absurdes entre jeunes, les discussions typiques qu'on a tous eu en soirée mais qui n'intéressent personne au cinéma. Après une seconde danse filmé de facon beaucoup moins intéressante, et donc bien plus terne, on entre dans la phase "gore parce que ça va faire parler et que j'adore qu'on parle de moi", donc la, on m'a perdu totalement. Avec en plus des phrases faussement philosophiques pour essayer de justifier un point de vue purement théâtrale et de mauvais gout, c'est insupportable ! Car de plus, la deuxième parti du film n'apporte absolument rien. Ils se rendent tous compte, au même moment, qu'ils sont apparemment défoncés, et après ? Une vague de violence mal filmé et mal réalisée. de la maltraitance d'enfant, de la paranoïa, du sexe hétérosexuel, du sexe homosexuelle, une orgie dans le "noir", de l'inceste entre frère et soeur... tout y est, sans aucun but à part vouloir qu'on en parle parce qu'on est "choqué". Ce genre de film et de réalisateur m'est absolument insupportable, et c'est confirmé aujourd'hui. Dommage qu'on ne soit pas concentré sur la danse, ou sur une histoire avec plus de sens ou de scénario.
On comprend vite que « Climax » va nous montrer, au fil de longs plans-séquences, le délitement progressif d’une harmonie, la troupe gracieuse unie dans la danse du début du film se morcelant petit à petit en individualités mesquines, idiotes ou monstrueuses. De l’ordre au chaos : la simplicité de la trajectoire du film fait toute sa beauté. Le champ de la caméra donne l’impression avec un réalisme saisissant de voir à travers les yeux d’un personnage ayant lui aussi été drogué – la caméra se déplace donc d’une manière de moins en moins ordonnée, se fait de plus en plus flottante, et finit par carrément se retourner… Mais la simplicité de cette trajectoire du film est aussi sa limite. Parce qu’une fois compris ce programme imaginé par Noé, a-t-on vraiment encore envie d’assister à son exécution ? Le film devient alors un spectacle voyeuriste de la déchéance des rapports humains, rendu encore plus malsain par le fait que Noé l’alimente en traumatismes…
Les 20 premières minutes sont sympas, surtout le ballet du début, très beau esthétiquement. Pour la suite, c'est vraiment sans intérêt. On se fiche complètement de ce qui peut arriver aux personnages qui ne sont pas du tout attachants, au point que ce n'est même pas angoissant. Du temps perdu.
Gaspar Noé est connu pour avoir fait scandale à Cannes en 2001 lors de la projection de son sulfureux Irréversible. C'est un cinéaste qui divise dont ses propositions tournent autour d'un sentiment d'étrangeté, proche du malaise, quitte à perdre son public... Après Love, Noé se remet en scelle avec Climax ! Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes, son nouveau film nous fait vivre une expérience à la fois envoûtante et dérangeante. Un groupe de danseurs français se rassemblent dans une école isolée pour répéter lors d'une nuit d'hiver. La soirée va vite se transformer en un cauchemar hallucinatoire quand ils apprennent que du LSD avait été déposé dans leur sangria... Comme à son humble habitude, le réalisateur y injecte son identité propre à savoir un générique défilant à l'envers, une caméra qui tourne et qui virevolte, de longs plans-séquences et une couleur dominante (le rouge). Climax est une oeuvre de genre qui ne laissera personne indifférent et c'est pour cela que le film de Noé est réussi. Il apporte une atmosphère très particulière à l'ensemble de son ouvrage possédant un très grand nombre de références musicales allant de Giorgio Moroder à Daft Punk, en passant par Aphex Twin. Des effets sonores qui bourdonnent dans nos oreilles, même après la projection du film ! Les danseurs professionnels mélangent plusieurs styles de danse tels que le voguing, le krump et le waacking, c'est assez impressionnant à voir. Le spectateur dans son fauteuil assiste à cette soirée, témoin comme un simple invité allant d'un endroit à l'autre... Gaspar Noé met en vedette l'algérienne Sofia Boutella - reconnu au grand public dans Kingsman : The Secret Service - elle se veut surprenante d'une part par ses chorégraphies folles qu'elle transmet à l'écran et d'une autre, par son jeu d'émotion. On n'a jamais vu l'actrice comme cela ! Donc, Climax est un grand manège d'émotions auquel le public ne sortira pas indemne. Noé réalise à ce jour, sa meilleure proposition de cinéma ! A découvrir au moins une fois pour se faire une idée...