Mon compte
    Climax
    Note moyenne
    3,3
    2837 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Climax ?

    244 critiques spectateurs

    5
    37 critiques
    4
    58 critiques
    3
    50 critiques
    2
    37 critiques
    1
    32 critiques
    0
    30 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Le cinéphile iserois
    Le cinéphile iserois

    12 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2020
    Et bien on peut dire que ce film et bien plus choquant que irreversible et enter the void pour les amateur de gaspard noe vous allez etre servis
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2019
    Il y a des èvènements cinèmatographiques annoncès des mois avant leur sortie et qui vous ètonnent encore plus lorsqu'ils dèbarquent sur grand ècran. "Climax", le nouveau film de Gaspar Noè, est de cela à condition de le vivre pleinement dans une salle obscure èquipèe si possible du son Dolby Atmos! L'angoisse de l'extase pour une oeuvre ultra-rythmèe et psychèdèlique qui n'appartient qu'à Noè : une simple fête, improvisèe par une troupe de danseurs, va rapidement tourner au chaos [...] Le cinèma de Noè est bien celui de la sensation : des plans sèquences hallucinants, une libertè dans les mouvements de camèra et une rèflexion constante sur la vie! On retrouve donc toutes les thèmatiques du rèalisateur jusqu'à la nausèe! Un enfer sur grand ècran ? Un mauvais trip comme on les aime ? Les avis divergent! En tout cas Noè empoigne son spectateur à bras le corps pour ne plus le lâcher! C'est à la fois fascinant et insoutenable, vertigineux et usant! La longue chorègraphie qui ouvre le film (« Supernature » de Cerrone) dècoiffe! La femme enceinte qui se mutile dèrange. "Climax" n'est ni plus ni moins qu'une progression de l'enfer...
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Gaspar Noé démontre une fois de plus qu'il est un réalisateur à part dans le cinéma français avec ce "Climax" qui est un gros trip expérimental très original et complètement déroutant. Avec ce film, l'expression "descente aux enfers" prend tout sens avec une soirée entre collègues qui va complètement dégénérer et prendre une tournure étrange comme si l'on était en plein trip psychédélique. Le film est aussi structuré qu'il peut paraître déstructuré... La mise en scène est grandiose avec d'excellents plans-séquences qui ne font que renforcer la puissance des scènes et surtout l'immersion dans ce délire qui devient de plus en plus oppressant et intense. Le film est partagé entre ces plans-séquences parfaitement maitrisés et des petites pastilles toujours montrées en plan fixe que ce soit le début lorsque l'on voit les danseurs parler à la caméra ou encore un peu plus tard lorsqu'ils s'expriment en dansant chacun leur tour entourés des autres. Lors de la scène du début que l'on regarde via une vieille télévision à tube cathodique, on remarque à côté de celle-ci une belle collection de films anciens (Suspiria, les 120 journées de Sodome, Schizophrenia, Possession, etc.) ce qui sert clairement de référence ce qui se passe ensuite notamment au niveau de l'ambiance très 70's par moment. Concernant l'histoire, si on peut appeler ça une histoire, chacun analysera ce qui se passe comme il peut, mais pour moi, ce n'est pas le plus important même s'il y a des choses intéressantes et des symboles sur la vie et la mort. Pour moi, le gros point fort du film est son univers et son ambiance. Le réalisateur nous fait vivre une expérience unique, hypnotisante et même angoissante par moment. Visuellement que ce soit la mise en scène ou les effets de lumières, c'est exceptionnel et la bande-son n'est pas en reste non plus. C'est une vraie performance de la part du réalisateur, mais aussi des acteurs qui sont naturels, ce qui est primordial pour un film de ce genre. Un film très riche et détonnant. Un exercice de style parfaitement réussi. Une expérience hors-norme, unique et très efficace. En somme, un très bon film.
    romano31
    romano31

    283 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Avec Climax, Gaspar Noé nous entraîne dans une descente aux enfers où, lors d'une soirée, une troupe de danseurs (isolé en bordure d'une forêt) va se trouver confronter à la démence et l'horreur après que quelqu'un est versé une substance illicite dans la sangria qu'ils buvaient. Comme d'habitude chez Noé, le film ne brille pas par son scénario. En revanche, la mise en scène et l'ambiance sont toujours les points forts du réalisateur. Dès que la soirée part en vrille, le film nous prend aux tripes et ne nous lâche plus jusqu'à la fin. De plus, la bande-son (excellente au demeurant) renforce encore plus le côté transe du film. Climax, comme chaque film de Gaspar Noé, est une expérience cinématographique unique. On y adhère ou on y est hermétique, en tout cas sur moi ça fonctionne.
    Guiciné
    Guiciné

    166 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Un film où le savoir faire est indéniable, le metteur en scène reste fidèle à son expérimentation du cinéma, mais hélas la seule présence de l’émotion du dégoût en devient insupportable à voir et à entendre . Dommage que le scénario ne montre qu’un constat plus qu’une analyse. Difficile à conseiller bien que difficile à rejeter également.
    iceman7582
    iceman7582

    50 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    Waouhh !!! Une expérience visuelle et sensorielle unique ! On en prend plein les yeux et les oreilles. C'est jubilatoire mais terriblement dérangeant, malsain et oppressant... Par moment on prend son pied, et le plan suivant est presque à vomir tant l'univers du film est sordide. Bref, la danse c'est géniale, faire la fête c'est cool mais attention car l'abus d'alcool c'est moche et la drogue c'est mortelle...! Un film à ne pas mettre entre toutes les mains !
    djams
    djams

    37 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    A part de mettre en garde les jeunes sur les conséquences terribles des drogues, ce film n'a pas grand intérêt. La situation me paraît absurde et j'ai vraiment eu du mal à y croire spoiler: surtout qu'on ne sait pas trop où on se trouve ni pourquoi personne ne prévient la police.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    62 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2019
    Le cinéma de Gaspard Noé est très spéciale. " Climax ", son dernier film, est un hymne à la vie tourné comme un documentaire d’épouvante, offrant des plans-séquences impressionnants et on se laisse happer par la virtuosité de la mise en scène et le traitement des jeux de lumières. Les chorégraphies dansantes sont dantesques bien gérées par des comédiens qui jouent leurs personnages avec crédibilités. Sofia Boutella et sa petite bande, se laissent emportées dans ce huit clos ou provocation et jouissance les enfoncent dans une sombre spirale infernale jusqu'à l'épuisement. Gaspard Noé cherche encore une fois à choquer le spectateur entre dégouts et malaises grâce à d'étourdissantes scènes qui marques. L'intrigue est simple mais le film a assez d'arguments pour convaincre. Une expérience sensorielle à la fois fascinante que perturbante.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Sur fond de soirée dansante qui vire au drame, « Climax » a pour principale ambition de dépeindre le rapport liant l'individu au groupe, en montrant que finalement, comme le disait si bien Sartre, « l'Enfer c'est les autres », l’amour et la haine, pouvant changer en un rien de temps, celui d'une crise de folie passagère qui est encore plus implacable quand elle est collective, comme ici ! Noé manie-là ses références cinématographiques (« Salo » et « Suspiria », le séminal) en les martyrisant, tout comme il le fait avec la bande originale (notamment Moroder et le très lancinant « Supernature » de Cerrone) afin de mener tout ce beau monde aux Enfers ! Tourné comme un mauvais trip sous acides lors d’une soirée qui part en sucette, ce « Climax » est, cela dit, formellement hypnotique, véritable ballet des temps moderne, par moments vertigineux ! A d’autres en revanche, on s’ennuie un peu, comme lors des discussions assez longues et très orientées « sexe » entre deux potes au langage fleuri mais ne faisant pas trop « nineties » (époque à laquelle sont censés se dérouler les faits !), ou lors de séquences avec des personnages secondaires assez inutiles et puis c’est quoi cette fin qui manque de tranchant !? Malgré ces bémols, je reste tout de même admiratif devant tant d’inventivité dans le cinéma français et qui le revendique !
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    920 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Gaspar Noé, réalisateur français qu'on ne présente plus, revient en grande pompe avec "Climax", film salué lors de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes (où il reçoit l'Art Cinema Award par la Confédération Internationale du Cinéma d'Art et Essai), un huis-clos d'1h30 basé sur un fait d'hiver, où une troupe de danseurs se retrouve lors d'une soirée qui va dégénérer.

    D'entrée de jeu le ton est posé : on va vivre une descente aux enfers, comme explicitée par le générique de fin...qui est mis au début du film, sorte de dernier avertissement de Gaspar Noé concernant le caractère inéluctable de cette histoire.

    Très vite, nous faisons la connaissance de cette troupe éclectique de danseurs de toutes origines par des images d'interview, où le réalisateur n'hésite pas à directement citer à l'écran ses références, comme "Possession", "Salo ou les 120 jours" ou encore "Suspiria". C'est par ce procédé que nous ferons la connaissance de Lou, Rocco, Cyborg, Omar,(Sofia Boutella en Selva, Kiddie Smile en Daddy et Souheila Yacoub en Lou...des gueules de cinéma uniques qui ressortent vraiment) et tout un trombinoscope de personnages charismatiques et humains, accomplissant leurs rêves via la danse avant de pouvoir partir en tournée aux USA.

    S'ensuit un plan-séquence hallucinant d'une choregraphie de groupe, où le talent de chacun est directement mis dans la face du spectateur. Entre scènes galvanisantes et euphorisantes, discussions alcoolisées de soirée (où l'absurde rencontre le burlesque), tout est moyen d'immerger le spectateur dans une réelle soirée.

    Car on est bien dans un cinéma de sensations, jamais la caméra virevoltante de Noé n'aura été autant en symbiose avec ce qu'il nous raconte, où le visuel (sublimé par la photo de Benoit Debie, parvenant à créer une palette de couleurs en accord avec le ton), la musique (un sound design allié à une BO d'enfer avec notamment Cerrone, Aphex Twin, Daft Punk ou encore Giorgio Moroder) et la danse (les gestuelles de chacun parvenant à être des composantes clés de la mise en scène du film) ne cohabiteront de manière aussi organiques.

    D'une ambiance gaie et jubilatoire, le film basculera au milieu via un point de rupture qui enclenchera une lente descente aux enfers, où la sangria et le LSD se mêlent et entremêlent les pensées de chacun, où les épisodes de transe côtoient la démence et l'horreur, jusqu'à un final allant carrément sur les traces d'Hellraiser ou Silent Hill.

    Jamais un bad trip acidulé n'aura été aussi bien retranscrit au cinéma par un Noé libéré via une narration idéalement linéaire, permettant une vraie immersion, où la caméra fait office de guide et de conteur dans cette vision entropique du groupe, où les hommes s'entre-dévorent en-dessous du drapeau tricolore. Un choc des cultures est présent (peut-être pas assez vu la durée limitée), ainsi que des orientations sexuelles et amoureuses dans un vivre ensemble sous forme de dérapage pulsatile.

    Véritable coup de poing, on est face à un cauchemar ambulant, enivrant, sensoriel, qui respire le cinéma et dôté d'un casting dément et d'une maitrise formelle indéniable.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Père Gaspar, raconte-moi une histoire. Une histoire de danse, avec de jeunes gens se barricadant le temps d'un week-end hivernal au milieu de nulle part, des platines, des bouteilles et quelques idées noires. Quatre murs, une piste, des coulisses, un drapeau, et laisser place à la fête.
    Une fête où la musique bastonne jusqu'à plus soif, un verre qui en appelle un autre, des petits groupes qui se forment pour mieux se rassembler au centre d'une même passion, la transe, le mouvement des corps, le dérèglement des sens, jusqu'à atteindre l'orgasme.

    Le cinéma de Gaspar Noé c'est côtoyer l'orgasmique, une sorte de plaisir pervers qui nous pousse à franchir les barrières de son cerveau et ses propres obsessions, parfois celles que nous nous cachons à nous-même, quitte à ce que ce soit douloureux. Après avoir sondé la condition humaine dans Seul contre tous, la causalité dans Irréversible, la mort dans Enter the Void et l'amour dans Love le plus sulfureux des réalisateurs français a pour ambition de montrer, selon ses dires, le plaisir fugitif de vivre, saisir la grâce de l'instant en réalisant que nous ne sommes rien, juste de passage.
    Noé va mettre ses personnages à l'épreuve, en grand inquisiteur il les soumet à la questionnette face caméra, leur demandant jusqu'où ils seraient prêt à aller pour réussir, par un écran de télévision placé au milieu d'œuvres chéries du cinéaste, un empilement de cassettes vidéos annonce d'ors et déjà la couleur, notamment Salò ou les 120 Journées de Sodome ou Suspiria, deux principales références de fond et de forme de son Climax. On remarque que, comme pour son précédent long métrage, Noé semble encore une fois se réfugier dans cette espèce d'auto-satisfaction immature, d'appuyer son bagage en guise de clin d'œil non dissimulé, son intérêt est aussi et surtout de s'amuser du cinéma, de le modeler à sa convenance.

    La patte de Gaspar c'est aussi ce goût pour le plan séquence et de la caméra qui s'immisce sous tous les angles, on se souvient évidemment de celui du viol de Monica Bellucci, on se souviendra certainement de celui de la piste de danse de Climax, ici comme moyen de synthétiser sa phase d'exposition et de fusionner cette constellation d'individus, le tout chorégraphié par le rythme du Supernature de Cerrone, figure de proue de la disco française exportée à travers le monde, quoi de mieux pour planter le décor avant de démarrer les hostilités ? S 'en suit un découpage de conversations où l'on retrouve cette idée de fragments, le principe même d'une soirée me direz-vous, mais c'est aussi là que Noé me perd quelque peu, sans doute trop charitable à l'idée de demeurer dans l'étalage permanent du caractère de ses personnages, si étirer c'est expliquer je ne suis pas forcément d'accord, surtout que l'on se rendra compte par la suite que tout cela pouvait très bien se négliger. Ce n'est qu'à la fin du second générique (sans doute d'intérêt clipesque, s'auto-référençant à Enter the Void (?)) qu'un autre film commence, bien plus obscur, celui de la folie et du soupçon, à savoir qui a bien pu glisser de l'acide dans le bol de sangria et déchaîner toutes ces bêtes sauvages prêtes à bondir.

    Quand on va voir du Gaspar Noé le but est de se prendre un coup de pied dans le bide suivi d'une grosse salade de phalange dans la figure, rester chaos assis, être impuissant, Climax offre une nouvelle fois (bien que partiellement) cette expérience salvatrice en stimulant l'inconscient et la mémoire du spectateur, car qui n'a pas déjà été au moins une fois dans une soirée un peu trop arrosée (ou pire) où la situation vous échappe ? C'est ce sentiment qui forge la majeure partie du film, perdre ses repères, ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si le lieu commun de l'action soit la piste de danse et que les coulisses forment ses artères visant à être un échappatoire futile, mais tous les chemins nous y ramènent pour constater que la situation empire. Un crescendo hypnotique à la perversité sous-jacente, car contrairement à ce que l'on connait chez ce cher Gaspar ici la violence est rarement frontale mais plus taquine, quitte par moment à basculer dans l'humour (très) noir ou dans l'ironie politiquement incorrecte, un choix qui ne chamboulera que les petites âmes sensibles habituées au confort, pour ma part j'y ai surtout ressenti une certaine frustration, relativement déçu que Noé n'aille pas plus loin dans ce tourbillon chaotique, comme si il s'était assagi, bien que j'ai toutes les peines du monde d'y croire connaissant le bonhomme.

    Reste que Climax a pour principale ambition de dépeindre le rapport liant l'individu et le groupe, que l'Enfer c'est aussi et surtout les autres, que l'amour et la haine sont des sentiments trop sur-estimés, l'humain est bien plus complexe et imprévisible que ça, il peut faire et défaire le temps d'un instant, une crise de folie passagère, s'en ressort une cruauté implacable qui fait fond à la forme, et/ou inversement. Comme les deux références principales citées précédemment, Salò et Suspiria, Noé s'amuse à les martyriser, les faire souffrir, les asservir pour les mener aux Enfers, sous un patchwork de couleurs inspirant les divagations de l'esprit (le travail de Benoît Debie y est pour beaucoup), tout en y ajoutant la touche finale, et pas des moindres : l'ambiance sonore où la crème de l'âge d'or de la musique électro se succède comme Thomas Bangalter & Daft Punk, Dopplereffekt, Aphex Twin ou encore le saint patron des synthétiseurs Giorgio Moroder. Puis placer le contexte de l'histoire au milieu des années 90 c'est aussi peut être relater ce climax dans la vie d'un doux rêveur adepte des paradis artificiels et des raves parties, d'une époque révolue et d'une réalité qu'il faut accepter de retrouver, bien que la mélancolie ne fasse pas de mal, un dernier shoot.

    Climax se place donc comme une œuvre à la fois référencée et obsessionnelle, un ballet à 1000 volts où Gaspar Noé s'enchante à piquer au vif son spectateur, l'amenant sans pincettes dans une frénésie de cinéma, minimaliste dans son arrière plan et vertigineux de par son rythme, l'averti que je suis regrettera tout de même un certain manque de radicalité quant à l'épilogue de ce fameux crescendo, mais reste néanmoins séduit par toute l'inventivité qui caractérise ce cinéaste atypique.
    Père Gaspar, raconte-moi encore une histoire.
    Petiot L
    Petiot L

    38 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    C'est d'une tension extrême... Mais la première scène est magique ; il faut savourer la chorégraphie.
    On retrouve tous les ingrédients de Gaspard Noël.
    C'est donc encore une œuvre d'art.
    D'utilité publique.
    Il faut juste tenir le coup. C'est dur, mais très bien filmé.
    Ekiatech
    Ekiatech

    7 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2020
    Plus je regarde ce film, plus j'en suis ébahi. C'est sûrement ce que j'appelle l'une des meilleures définitions de l'art à l'état pur de ces dernières années. Une combinaison folle et intelligente entre l'image, et la musique. Expérience épuisante, mais essentielle. Hypnotisant.
    Travel S
    Travel S

    14 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Gaspar Noé fait du Gaspar Noé, c'est certain.
    Mais n'est-ce pas ce qui nous fascine chez ce cinéaste totalement à part ? Aucun autre réalisateur n'a le style de Gaspar Noé et quel style !

    Avec CLIMAX le metteur en scène français, d'origine argentine, nous livre un long métrage qui méle la totalité des sujets abordés dans chaque oeuvre de sa carrière : La drogue, la psychose humaine, la violence, et le sexe.

    Le scénario est simple, mais comme toujours, c'est les évenements qui sont importants dans le Cinéma de Noé.
    Les personnages de ce 5ème long métrage, sont tous très différents et aucun ne sera mis de côté. La caméra va suivre chacun d'eux comme si nous étions présent à cette fête de fin de répét'.

    On y découvre certaines affinités ou rivalités entre certains protagonistes. Également des indications sur les attirances sexuelles de chacun ou le lien familliale chez d'autres.

    Le début du film est très sexualisé par des danses torrides qui font grimper la température des personnages du film, de l'ambiance mais aussi du spéctateur.

    Certains plans sont mis en scène pour les rendre les plus excitants possible et les plus charnelle possible.

    Sofia Boutella y fait beaucoup aussi.
    Que ce soit par sa beauté et son comportement, elle provoque quelque chose de très sexuel dans ce rôle assez provoquant et très sexy.
    Son jeu d'acteur est cependant tout aussi bluffant car elle se donne corps et âme dans cette soirée aux dérives digne d'un véritable enfer. Son visage se dégrade de plus en plus au fil de la soirée.

    Mais la force de Noé tient aussi dans son amour de l'image, dans ses choix de lumières, de mise en scène, dans ses montages mais aussi dans les morceaux qui font la bande originale de ses oeuvres. Donc chaque plan, qu'il soit excitant, planant ou choquant, est sublime. Rien n'est laissé au hasard, sauf les dialogues qui sont souvent des moments d'impros, dans la plupart des films de Gaspar.

    CLIMAX est donc une immense claque visuelle dans un premier temps, avec une mise en scène étudiée au maximum !
    Les plans aériens de danse sont époustouflants ! Les mouvements des corps et le mouvement des cheveux de ses femmes toutes très sensuelles, sont d'une beauté saisissante.
    Le films regorge de nombreux plans séquences et celui de la démo de danse au début est magique.

    On est plongé dans cet atmosphère et dans cette salle des fêtes, où la chaleur de l'excitation et l'effet de la drogue, fait contraste avec le froid glacial et la neige blanche, lumineuse et pure, qui entoure cet endroit sombre, chaud et impure.

    Les corps désarticulés renforce l'ambiance glauque du film et la psychose des personnages sombre petit à petit dans un chaos incontrolable à couper le souffle.

    Le film nous rend totalement angoissé face au danger de mort qui rode. C'est très oppressant.

    Mais ce qui devient toujours une chose très fondamentale dans l'univers de Noé, c'est l'évolution psychologique de ses personnages, après un évemement tragique, ou après une consommation d'alcool ou de drogue.
    L'aspect psychotique et dangereux de l'humain.

    La psychologie des personnages est différente à l'origine puis se transforme en instinct animal féroce, ce qui créé des comportements de véritables prédateurs à la recherche d'une proie, que ce soit dans le sexe, l'excés total de démence ou plus radical : Le silence définitif, par la mort.

    Gaspar Noé est véritablement un cinéaste unique qui s'est construit un monde à part, en nous partageant ses propres amours, à la musique, au Cinéma, à la littérature, à sa vision du sexe et à celle de la drogue.
    À chacun de ses films, il nous livre un peu de oui.
    Dans CLIMAX la première partie devant le téléviseur, on peut y voir toutes les références filmographiques qui l'ont fait devenir ce qu'il est aujourd'hui : Un grand cinéaste.

    Aucune de ces oeuvres ne sont parfaites, je trouve (à part ENTER THE VOID qui est pour moi, un chef d'oeuvre) mais toutes ses oeuvres sont éprouvantes, marquantes et par conséquent, elles sont toutes fascinantes.

    Un très grand trip cinématographique, d'une beauté admirable, encore une fois.

    Merci Gaspar.
    fredericluc
    fredericluc

    78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2020
    Je n'ai pas vraiment vu un film: j'ai vécu une expérience... Sacrée, ou maudite? En 2 parties on passe de ce que l'homme sait faire de + beau, avec des scènes de danse sublimes, où l'on perçoit déjà l'animalité des personnages. La 2ème partie est une véritable descente aux enfers, tournée en plan séquence. Extrêmement éprouvante... Magnifiquement filmée. Très cru, très provocateur, peut être un peu trop parfois, certaines scènes inutiles semblent là uniquement par posture, et n'apportent rien. Les acteurs sont souvent très justes, à part un(e) ou 2 comme Claude Gajean, franchement mauvaise sur qques répliques. Les danseur-se-s s'avèrent meilleurs comédiens qu'elle. Attention ce film est à mettre entre les mains de gens très avertis, beaucoup ne le supporteront pas et crieront à l'hérésie ! Pour ma part, j'en ressors un peu sonné, et je suis ravi d'avoir fait l'expérience. Bravo Gaspar Noé pour cette oeuvre hors norme.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top