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Ricco92
230 abonnés
2 156 critiques
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5,0
Publiée le 19 septembre 2018
Comme souvent avec Gaspar Noé, il faut prendre son cinquième long-métrage, Climax, comme une expérience cinématographique plus que comme un récit. À travers ce film composé en deux parties, le cinéaste fait preuve une fois de plus d’une maîtrise exceptionnelle des plans séquences : ceux-ci, extrêmement longs, sont chorégraphiés d’une manière incroyable. Cet aspect chorégraphique est renforcé par le choix d’utiliser essentiellement des danseurs comme comédiens (à l’exception de Sofia Boutella et Souheila Yacoub, peu ont d’expériences cinématographiques). En outre, le réalisateur s’amuse à jouer avec la construction habituelle des génériques (le film ouvre par un des derniers plans et le générique de fin alors que le générique de début se trouve entre les deux actes du film) et offre un travail sur le son incroyable (le sentiment d'oppression vient en partie de celui-ci). Toutefois, cet aspect formel n’empêche pas Gaspar Noé d’injecter ses obsessions dans le film, à savoir le sexe et surtout la drogue. Il n’est pas étonnant que le cinéaste revendique l’influence de Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée… (explicitement cité au début du film) car la deuxième partie (inspiré d’une histoire vraie d’après ce qu’y est écrit dans le générique de début) est une véritable plongée très dure dans les délires et les dégâts causées par la drogue (ici, le LSD) : voir à la suite le film d’Uli Edel et celui de Gaspar Noé peuvent dégoûter toute personne étant attirée par les drogues. Une expérience cinématographique envoûtante qui prouve une fois de plus que Gaspar Noé est un grand nom du cinéma.
Tout d'abord je tiens à préciser que j'ai longtemps hésité à aller voir ce film car ce n'est absolument pas le genre qui me plaît au cinéma. Je me suis décidée finalement à le voir uniquement par curiosité et pour me faire un avis, car les critiques sont mitigées, même s'il les bonnes critiques sont supérieures. Et bien je confirme mon à priori de départ, c'est-à-dire que ce n'est pas du tout le style que j'apprécie. En même temps c'est moins pire que je ne le pensais. En fait, la première moitié du film ça va, c'est regardable et il y a de la bonne musique. Le gros problème c'est la deuxième partie et surtout toute la dernière demi-heure qui est vraiment détestable. En effet, à ce moment là, cela part dans le n'importe quoi malsain. C'est dommage le film aurait pu être bien si cela ne partait pas ainsi en vrille de façon ridicule, sans aucun sens, sinon dans le vide prétentieux absolu. Heureusement que la première partie est pas trop mal.
Ce n'est pas un film ça, c'est un assemblage de scènes épouvantables, sans logique ni intérêt. C'est bête, abrutissant, violent, agressif, choquant. spoiler: Pourquoi produire des histoires pareilles ?????????????????
Gaspar Noé est un cinéaste provocateur et audacieux . Seul contre tous et Irréversible sont à mon avis ces films les plus convaincants . Situé dans un hangar bien aménagé Climax se résume à 10 min de télé réalité avec les différents acteurs sur le thème de la danse suivi d'un clip dansant avec des chorégraphies très réussies sur un tube de Cerrone puis des discussions sans grand intérêt et des déambulations erratiques . Sous l'effet d'une sangria empoissonnée la soirée déraille et part dans un mauvais trip sexuel et violent . Les images sont puissantes et la musique est forte, produisant un effet de transe mais Gaspar Noe a simplement oublié d'écrire un scénario.
une absence totale de scénario, un désordre absolu qui amène même au malaise. sur des situations absurdes, un jeu amateur, des "dialogues" de bas étages, une supercherie inutile en tous points!
vraiment déçu de ce film et pourtant j'adore Noe! Scenario vide (spoiler: des jeunes se droguent avec un apero ). juste a apprecier la choregraphie hip hop du début avec de super danseurs, mais apres....rien! des dialogues insipides style wesh wesh, et puis... je ne vois plus rien a dire a part un style bien a lui, mais qui n'a plus rien a dire. Il faudrait qu'il s'attaque a des histoires plus politiques ou qu'il renouvèle son style.
Unique et jusqu’au-boutiste, le cinéma de Gaspard Noé l’est c’est une évidence et Climax ne déroge pas à la règle. Ce film m’a bluffé tout simplement. Dès sa première scène extraordinaire de danse en plan séquence. C’est tout simplement la meilleure que je n’ai jamais vu, j’ai eu pour la première fois l’impression de comprendre ce qu’était la danse, ce qu’elle exprimait et pourquoi ce peut être une passion. La troupe de danseur recrutée pour le film est incroyable, leur talent scénique et leur présence sont énormes et surtout ils insufflent avec la caméra virevoltante de Noé une énergie folle au début du film. Une énergie qui va virer de plus en plus à la transe et à l’hystérie au fur et à mesure que la soirée dégénère. Là aussi Noé montre une nouvelle fois son talent pour filmer le chaos et le malaise. Alors même si il y a deux trois détails qui m’ont déplus ou plutôt qui m’ont laissé indifférent alors que tout le reste est d’une grande force, j’ai été scotché par un cinéma français qui se revendique différent et ceci pour le meilleur.
Climax, la nouvelle esquisse de Gaspar Noé conçu pour payés les factures ( fameux impôts !! ) est donc considéré par son créateur himself comme son Worst-Of ! La provocation et le génie du type sont des talents innées, comment mieux " vendre " son film que de cette manière. Le personnage manie en soi très bien l'ironie et le détournement pour servir avec son nouvelle objet la quintessence de son cinéma. Irréversibles m'avais déjà fait une sacrée impression lors de ma découverte, je ne l'ai d'ailleurs jamais revu depuis mais il m'accompagne toujours dans mes cauchemars ! Plus sérieusement, Gaspar Noé comme je l'ai déjà écris à des goûts de provocation envers tout un monde, en cela il est très amusant. Sa fascination à déplaire doit bien décontenancé certains grattes papiers fervent disciple de la " Morale " ... Ils doivent à la vue de Climax encore cligné des yeux ! Les acteurs comme toujours sous la direction du cinéaste se donnent à corps perdus ... Ils et elles s'impliquent jusqu'au-boutisme et livrent des prestations de feu. Enorme choc pour ma part, Climax m'a réveillé en lance clairement mon année en matière de révélation cinématographique !
Ce film est un véritable casse tête. Je ne sais pas comment le noter. On peut soit penser à un film extraordinaire soit penser à un film très moyen. L'histoire n'est pas banal : un groupe de danseurs de tout horizon se retrouve pour une dernière répétition avant de partir en tournée. Malheureusement, une drogue dans la sangria va rendre tous les danseurs complètement fou sur différentes manières. Violence, sexe, danses endiablées, ... un grand fourre tour qui ne laissera pas insensible. Bref : un climat explosif et un malaise certain.
Climax est le film qui a provoqué en moi une certaine admiration pour le travail de Noé. Car jusque là, son univers provocateur à la violence facile m’avait apporté du dégoût. Seul contre Tous était le seul film pour lequel j’avais porté un regard positif. Mais là, c’est une expérience unique, une claque visuelle, aux séquences de danse hallucinantes. Avant de plonger dans une démence hypnotique, aux couleurs aveuglantes, et aux images percutantes. Et Noé s’est amusé à laisser à ses comédiens, la liberté de créer le film. Le résultat est électrique, et on en ressort secoué. Un cinéma à ne pas mettre en toutes les mains.
Couloirs rouges, lumières vertes, cartons vindicatifs, drogues et House Music, pas de doute nous sommes dans un film de Gaspard Noe (dont par ailleurs j'apprécie le travail). Climax a été tourné en 15 jours et largement improvisé, résultat : esthétiquement le réalisateur nous avait habitués à bien mieux, les dialogues se voulant réalistes sont d'une vacuité totale, les acteurs ne jouent pas, ils sont. Urine, vomi, femme enceinte frappée au ventre, enfant enfermé dans une armoire électrique, Noe veut effrayer le bourgeois mais ne parvient pas à choquer et saborde même sa scène finale en ne la filmant qu'à l'envers. Je rêvais de me retrouver dans les backrooms du Berghain au final c'est plutôt une visite dans les toilettes du Macumba. Une déception.
C'est désagréable d'aller voir un film qui vous déplaît fortement, qui vous laisse un goût vraiment très mauvais. C'est exactement le cas avec ce film, si on peut appeler cela un film d'ailleurs. Moi qui aime les films sérieux et bien construits, je me suis retrouvée devant l'exact contraire. spoiler: Les critiques presse du Figaro et du Nouvel Observateur résument bien ma pensée.
Quelle décadence, quelle superficialité, quelle prétention bien inutiles.
Je vois entre 250 et 300 films chaque année au cinéma. Des mauvais films il m’arrive donc d’en voir.. mais là on atteint un sommet de médiocrité sous couvert d’une prétention incroyable. Pendant la projection, la salle s’est vidée et nombre de spectateurs qui partaient faisaient part bruyamment de leur effarement devant le spectacle (?). J’ai moi même hésité à partir mais je n’aime pas ne pas aller au bout d’un film aussi mauvais soit il. Dès le début le malaise s’installe avec un long castîng. Puis on a une très longue scène de chorégraphie tournée en un seul plan ensuite on a droit à une longue scène sans aucun intérêt de bavardage des danseurs ce ne sont que hurlements, gesticulations, scènes d’hysterie, violences, bagarres, sur fond de possible sangria empoisonnée, . Pour faire genre de nombreux plans sont tour’es Caméra à l’envzrs Ou caméra à la verticale. Les personnages sont caricaturaux le scénario inexistant. Tout pue la prétention, le vulgaire , la médiocrité. Et e film se dit fier d’etre Français ! J’enTzndaus des spectateurs dire du metteur en scène qu’il’ztaut dzrange.... je partage cette appréciation ! La provocation ne fait pas un film. Gaspard Noé n’est pas Ferrero et sa grande bouffe, pour citer un film quinen son temps avait été perçu comme provoquant. Ce film il’estboiur les snobs qui vont s’extasier sur le côté décalé du film peut être. Pour moi c’est mon pire moment de cinéma de l’annee 2018....
Très belles scènes de danse, magnifiquement filmées, une au début, tout en mouvement, une au milieu, vu de dessus où chaque danseur passe au milieu du cercle. Et c'est tout, car dès que les comédiens ouvrent la bouche, la pauvreté des dialogues et de l'histoire détruit définitivement toute qualité au film. On a dû mal à saisir l'intention générale de Gaspard Nöé, s'il y a des messages, ils sont foireux et passent mal. Une énigme qui perdure depuis enter the void !
Je ne sais même pas si le plan séquence du début vaux le déplacement. Les chorégraphies sont mauvaises... Et Boutella ne sais pas jouer. Quand au sens caché il est tellement évident que ça rends le tout prétentieux et insultant pour le spectateur. Dans le genre, Mother laisse au moins le soin au spectateur la découverte. « La honte du cinéma français » j’ai entendu en sortant de la salle... C’est pas comme si il ne touche pas déjà des profondeurs abyssales.