J'aurais voulu aimé pour le rythme de la pièce mais là les choix artistiques sont totalement foireux. Malgré mon goût pour la comédie, le côté pastiche et outrancier du jeu de Dany Boon et des autres acteurs m'a très rapidement agacé. Par rapport au tout venant, seul le côté technique est bien soigné pour le reste, et j'insiste : passez votre chemin.
Alors oui, Georges Feydeau s'y connaît en vaudevilles, et oui ce dindon est peut-être drôle dans une salle de théâtre avec de bons comédiens, mais pourquoi diable avoir tenté une adaptation cinématographique de cette pièce à succès ?? Le résultat final est navrant, toutes les situations sont (forcément) théâtrales mais la plupart des acteurs et actrices semblent surjouer totalement dans des rôles mal taillés pour eux. Certes, les portes claquent, les quiproquos s'enchaînent et les couples se font et se défont, mais la mayonnaise ne prend pas du tout à l'écran, on assiste médusé à une succession de scènes bavardes plus ou moins ridicules et totalement excessives sans décrocher un rire ou un sourire. Faible à tous points de vue. Site www.cinemadourg.free.fr
C'est une pièce dite de boulevard et pleine de rythme, le film peine à démarrer et manque de rythme et de souffle malgré un casting plus qu'excellent, globalement déçue donc.
pourquoi avoir fait de cette pièce classique, un si piètre film. on a rarement fait aussi ringard . extrèmement mal joué , une réalisation sans grande invention, des décors très aléatoires. on ne peut pas dire que ce soit mauvais, mais ce n'est pas un régal de cinéma, avoir mis (presque) au gout du jour le vaudeville n'est pas une très bonne idée . a oublier
Suffisamment sympathique pour faire oublier ses soucis pendant 1h25, sans plus. Le film est une adaptation "libre" de la pièce éponyme. Pour autant, c'est pour moi le souci principal de ce film, on reste sclérosé dans une mise en scène et une direction d'acteurs 100% théâtre. La première partie du film est assez ennuyeuse, la seconde procure un regain d'intérêt en changeant de décor et de rythme. Mais quel est l'intérêt de refaire exactement la même chose à l'écran ? Le côté surjoué passe au théâtre parce que c'est justement du théâtre de boulevard, mais à l'écran cela devient un travers. Dany Boon est à la limite de l'auto-caricature.
Pontagnac (Guillaume Galienne), dragueur invétéré, harcèle Victoire (Alice Pol), une jolie interprète à l’Unesco. Il la poursuit jusqu’à son domicile où il découvre qu’elle est l’épouse de Vatelin (Danny Boom), un vieil ami du Racing. Son embarras grandit encore quand arrive son épouse (Laure Calamy), qui questionne à bon droit la fidélité de son époux. Victoire a un autre soupirant, Ernest Rédiop (Ahmed Sylla), le fils d’un premier ministre centrafricain (sic). Mais sa vertu est sans tâche. Elle n’acceptera de tromper son mari qu’à condition d’avoir la preuve que celui-ci la trompe. C’est le moment que choisit Suzy Wayne, une Américaine avec qui Vatelin a eu une aventure d’un soir, pour débarquer à Paris accompagnée de son Yankee de mari.
"Le Dindon" de Georges Feydeau a été représenté pour la première fois le 8 février 1896 au Théâtre du Palais-Royal (merci Wikipedia). C’est une des pièces les plus jouées du répertoire français contemporain. Elle a été adpatée plusieurs fois au cinéma : en 1913, en 1951, en 1986.
Quelle mouche a donc piqué Jalil Lespert de l’adapter aujourd’hui, dans une version qui en respecte, à la virgule près, le texte ? On connaissait le réalisateur, qui avait signé "Yves Saint-Laurent" en 2016, plus inspiré. Seule innovation : l’action se déroule dans le Paris du début des 60ies que Pontagnac, aux trousses de Victoire, traverse dans une introduction joyeusement polychrome.
Las ! si cette première scène augure bien de la suite, le reste du film n’est pas à l’avenant. Malgré le soin porté aux décors et aux costumes, malgré la qualité des acteurs, choisis parmi les plus bankables du moment, on a l’impression de se retrouver au "Théâtre ce soir" – cette retransmission télévisée hebdomadaire qui n’éveillera guère d’écho parmi les moins de cinquante ans (« les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell »).
Tout sent l’antimite dans ce vaudeville recuit, aux quiproquos pas drôles, au sexisme d’un autre âge. Les hommes sont des lâches et des queutards incapables de fidélité, les femmes des gourdes superficielles qui ne mettent jamais en oeuvre leurs menaces de vengeance. Quelques réparties font mouche (« les maris des femmes qui nous plaisent sont toujours des imbéciles ») ; mais inutile d’aller voir cette purge : elles ont dans la bande-annonce.
Ce film est l'adaptation de la pièce de Georges Feydeau. Je n'ai vraiment pas accroché et visiblement je n'étais pas le seul. Une pièce de théâtre un méli-mélo filmé à 200 a l'heure; très déçu aucun intérêt, c'est mieux à voir au théâtre.
Excellent moment , film construit sous une forme théâtrale , Les acteurs et situations s'embriquent pour faire un cocktail comique. Je ne comprends pas les critiques assassines du film de certains professionnels.
Vu en avant première à Évreux, fin août. Film d'un autre temps, de l'humour et du phrasé d'il y a un demi siècle ... Film globalement moyen, avec une 2eme moitié plus rythmée que la première. Très dispensable, il faut aimer le cabotinage.
Je ne comprendrais jamais ceux qui découvrant qu'il s'agit d'un vaudeville pousse des cris d'orfraies comme si on leur annonçait qu'ils avait attrapé une maladie honteuse. Oui c'est un vaudeville avec ses codes, le western, le film noir, le péplum ont tous leurs codes, pourquoi donc le vaudeville n'aurait pas les siens. Et puis le vaudeville possède ces lettres de noblesse, ce n'est pas pour rien que Georges Feydeau est constamment joué à la comédie française et par les plus grands artistes. Cette pièce avait déjà fait l'objet d'une adaptation en 1951 par Claude Barma (pas terrible) Ici le film bénéfice de la présence de bons interprètes qui quoi qu'en disent certains s'en sortent plutôt bien, Boom et Gallienne font le taf, et ces femmes sont étonnantes (mention spéciale au petit rôle de Camille Lellouche) Pourvu que l'on soit accessible au genre, le film fonctionne parfaitement même si un moment les codes s'empilent tellement qu'une certaine confusion s'installe. N'empêche que ça pétille de partout, qu'on ne s'ennuie pas une seconde et qu'on en redemandais volontiers
"Le Dindon", petite comédie française façon Vaudeville réalisée par Jalil Lespert en 2019. Ce film est l'adaptation de la pièce de Georges Feydeau. Traité de façon très théâtrale, avec une belle distribution, la pièce est transposée dans une France de la fin des années 60 et du début des années 70, ce qui offre un très beau travail graphique, un beau travail de l'image, de la couleur, des costumes et des décors. Nous y retrouvons l'univers de Feydeau, un milieu bourgeois, une suite de malentendus, de quiproquos et un croisement bien menéspoiler: d'amants, de maîtresses, de leurs époux et épouses respectives . C'est bien fait, un peu surfait, cela plaira aux amateurs du genre Vaudeville,
1h30 de rire à prendre au 1000ème degré. C'est potache au possible, c'est super bien joué, avec une belle retranscription des décors colorés des années 60. Ne connaissant pas la pièce c'était un vrai plaisir de la découvrir au travers de ce film. A ne surtout pas louper, une note de 2/5 incompréhensible ?? évidemment que les personnages sont caricaturaux.. c'est du théâtre !
Comédie franco française dans toute sa nullité. Je défie aux spectateurs de décrocher un rire. Au regard du casting et de la réalisation, on sent que c’est encore un’ beau cadeau financé par le CNC pour les amis de St Germain des Près. Vous avez lu le synopsis et vu la Bande-annonce ça suffit le tour est fait.