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    Rimini
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    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2023
    A l’instar de Ruben Östlund et de Michael Haneke, l’autrichien Ulrich Seidl fait partie de ces réalisateurs qui ne font pas grand chose pour caresser les spectateurs dans le sens du poil. Pratiquant aussi bien la fiction que le documentaire, le voici qui revient à la fiction 10 ans après sa trilogie Paradis (Foi, Amour, Espoir). Au départ, l’idée était de faire un film sur 2 frères, l’un chanteur « has-been », installé en Italie et monnayant sa renommée passée auprès de fans âgé.e.s, l’autre installé en Roumanie afin de faire oublier un passé peu reluisant. Il a finalement pris la décision de faire un diptyque avec Rimini, racontant l’histoire du chanteur Richie Bravo, et Sparta, racontant celle d’Ewald (Sparta sortira en salles le 31 mai 2023). Contrairement à certains de ses films précédents, Rimini n’est pas glauque, il n’est que pathétique, à l’image de son personnage principal. Même si, aujourd’hui, gros et alcoolique, il n’arrive que très difficilement à se faire passer pour un vieux beau, tout porte à croire que Richie Bravo a eu son heure de gloire en tant que chanteur, une bonne trentaine d’années auparavant. La meilleure preuve réside dans l’attention que lui portent ces autrichiens et, surtout, ces autrichiennes d’une soixantaine d’années qu’il vient « charmer » avec ses vieilles rengaines dans ces hôtels de Rimini où ils et elles sont venu.e.s en plein hiver. La paye venant des hôteliers n’est pas grasse mais certaines de ses fans féminines se conduisent en groupies et, sans doute honorées d’avoir été choisies, lui laissent une enveloppe pour le remercier. Pathétique aussi, la vie familiale de Richie : une mère qui vient de mourir, un père atteint de démence qui vit dans une maison de retraite : il y déambule sans pouvoir en sortir, chantant à l’occasion des chants nazis. Et puis Richie a une fille, Tessa : il ne l’a pas vue depuis des années, il n’a jamais donné à sa mère l’argent dont elle avait besoin pour l’élever et la voilà qui débarque, exigeant de lui cet argent non versé dans le passé. Où le trouver, cet argent, lui qui tire le diable par la queue ? Et puis, c’est qui, cet homme qui semble ne pas quitter Tessa d’une semelle ? Un arabe, en plus !
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2023
    Suite au décès de sa mère, Richie Bravo retourne à Rimini où il est connu localement. Il se produit sur scène devant des vieux et vend son corps à certaines de ses fans. N'ayant pas lu le synopsis, j'ai été surpris de voir que c'était lui qui faisait le tapin lors de la première rencontre en privée du film. Richie Bravo est un chanteur has been qui ne roule pas sur l'or et sa situation ne va pas s'arranger lorsque sa fille qu'il n'a pas vue depuis douze ans vient lui demander son dû. L'histoire se déroule hors saison donc il n'y a personne dans cet endroit à part des personnes âgées et des migrants, ce qui limite les possibilités, et l'on s'en rend vite compte puisque le récit n'est fait que de longueurs et de répétitions. Les mêmes scènes de concert, avec les fans ou encore avec sa fille qui mène à un dialogue de sourds. Quand en plus, on est obligé de suivre un pauvre loser pathétique et profiteur, ça ne donne vraiment pas envie. Au final, "Rimini" est un film moyen qui n'a rien de beau à mettre en valeur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Richie Bravo (Michael Thomas) est un crooner vieillissant qui chante des mélopées sirupeuses dans des thés dansants organisés pour quelques touristes allemandes du troisième âge dans la cité balnéaire de Rimini, sur la côte adriatique, à la morte saison. Il vivote des cachets de ses concerts et des cadeaux de ses amantes, vieilles et esseulées. Sa mère vient de mourir en Autriche et son père se meurt dans un EHPAD. La vie de Richie Bravo bascule lorsque sa fille, Tessa, lui rend visite à Rimini et exige qu’il lui paie les pensions alimentaires qu’il n’a jamais versées à sa mère.

    Ulrich Seidl est un réalisateur autrichien provocateur et dérangeant. Il vient du documentaire et ses fictions en gardent la trace. Sa filmographie est une radioscopie houellebecquienne du mal-être de ses contemporains, de leur misère sentimentale et sexuelle et du passé mal refoulé de ses compatriotes autrichiens.
    Son triptyque "Paradis" n’avait rien de paradisiaque : l’Amour est celui, voué à l’impasse, d’une quinquagénaire esseulée pour un go-go boy kenyan, la Foi est celle d’une prêcheuse fanatique qui transforme son appartement en chapelle expiatoire, l’Espoir est celui d’une adolescente obèse qui tombe amoureuse de son nutritionniste.
    Son "Sous-sols" renvoyait évidemment au ça freudien, aux zones les plus turpides de notre inconscient.

    Son dernier film en date est aussi amer et dérangeant que les précédents. Il est filmé dans le décor incroyable d’une station balnéaire italienne noyée dans un épais brouillard et même recouverte de neige. Il montre, sans en rien édulcorer (ses scènes de sexe glauques lui valent une interdiction justifiée aux moins de douze ans) la vie sordide d’un vieux gigolo qui profite de la solitude de ses admiratrices pour leur arracher quelques billets. On comprend qu’il a connu sinon la gloire du moins une certaine notoriété qui lui a permis de vivre dans une relative aisance. Mais sa grande villa envahie des reliques de cette gloire passée porte les marques de sa lente et inexorable décrépitude.

    Le film aurait pu en rester là. Il l’aurait dû. Mais il aurait risqué de faire du sur place. Pour le dynamiser, le scénario a imaginé l’irruption de la fille du héros. C’est dommage. Car les efforts de Richie Bravo pour renouer les liens avec sa fille perdue de vue semblent bien mièvres au regard de ce qu’on avait vu jusque là sans avoir besoin de le verbaliser.
    On sait par avance que Rimini se conclura par le versement du père à sa fille de la dette qu’il lui doit. En ayant déjà trop dit, je n’en dirai pas plus. Mais j’évoquerai pour la déplorer une postface sentencieuse et inutile.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Mauvais choix du samedi matin, RIMINI qui semblait drôle dans sa bande annonce ( toujours de MEFIER des bandes annonces, s'avère un objet vulgaire et malaisant.

    Si j'ai compris les 1h54 d'images scabreuses et ripolinées façon "Ostalgia meets Gucci" on est face à un réquisitoire en règle contre le troisième âge allemand et l'envahissement touristique des nomans land de bord de mer ( de Torremolinos à Rimini...).

    C'est déprimant, gratuitement scabreux et cela ne produit rien ou si peu chez le spectateur (enfin moi :) )

    La bande annonce se vante que le film n'a rien gagné à la dernière Berlinale et bien CQFD.
    isabelle.aumont@laposte.net
    isabelle.aumont@laposte.net

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    Dans cette station balnéaire sur l'Adriatique battue par les vents, la pluie et suintant de tristesse, le vieux crooner Richie se raccroche à une carrière sur le déclin. Il puise dans l'alcool, le sexe des artifices qui le maintiennent en survie. Poétique, désabusé façon Ģloomy Sunday que murmurait Gainsbourg, notre personnage embrasse toute sa vie passée et à venir. Les migrants immobiles assistent à ce crépuscule.
    ben desiles
    ben desiles

    42 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2022
    Fut un temps où j'étais fan d'Ulrich Seidl, mais ce qui, au début, était audacieux devient aujourd'hui ennuyeux et gratuitement scabreux. "Rimini" est un film devant lequel on s'ennuie ferme car Seidl semble croire - à tort - qu'un amoncellement de laideur, de pathos et d'obscénité peut tenir lieu de scénario.
    Aliceporchniki
    Aliceporchniki

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    J'y allais un peu par hasard et quelle ne fut pas ma surprise face à ce film aussi surprenant que décalé: sélectionné en compétition à Berlin (on comprend pourquoi), le nouveau film d'Ulrich Seidl (et premier de fiction !) m'a totalement troublée. Positivement, car j'y repense et le reverrai avec joie
    Emilia27a
    Emilia27a

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    drôle, déjanté et cynique : un vrai coup de coeur pour moi ce mercredi !! aussi bien la photo, la mise en scène ou Richie bravo, Rimini ne cesse de nous étonner !
    RicciT
    RicciT

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    un film fascinant sur le passé, l'artifice et l'amour. le personnage principal merveilleux de laideur, pathétique. et malgré tout se cache un charme derrière ces décors et ces corps, à l'opposé des canons habituels de la beauté. une oeuvre unique, un humour grinçant. une ironie qui tranche avec le politiquement correct dans l'air du temps.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    Un film atypique avec son héros pathétique qui survit plus qu'il ne vit. On regrettera la tournure choisie par le réalisateur en fin de film. Film conseillé aux gens que l' absence de rythme ne dérange pas.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2022
    La ville de Rimini évoque un festival de chansons populaires mais aussi la triste fin du cycliste Mario Pantani. Devant la caméra d'Ulrich Seidl, la station balnéaire hors-saison ressemble à un endroit lugubre où stagnent à chaque coin de rue des migrants SDF et où des cars de retraités étrangers viennent écouter un chanteur ringard, lui aussi hors-saison. Ce personnage, spoiler: gigolo à l'occasion pour de vieilles dames en manque d'amour,
    est au centre du film du cinéaste autrichien qui n'a pas son pareil pour susciter la gêne spoiler: dans une poignée de scènes de sexe d'une crudité malsaine.
    Mais si le héros de Rimini a une flamboyance pathétique, spoiler: et de notables absences dans son rôle de père qui a déserté
    , Seidl lui accorde un regard qui n'est pas exempt de tendresse, à l'instar de tous ses personnages, même les plus abîmés. Cette humanité qui se love sous les oripeaux de la cruauté, a toujours été présente chez le cinéaste mais elle semble plus accentuée dans Rimini. Dans ce rôle de crooner en quête de dignité, Michael Thomas est prodigieux, monstrueux façon Depardieu dans certains de ses rôles, en bien plus glauque, quand même. Rimini est le premier volet d'un diptyque qui se poursuivra avec Sparta, qui s'attachera au frère du chanteur, à Vienne. La sortie est prévue courant 2023.
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