Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Trelkovsky
70 abonnés
264 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 2 février 2011
Ah, petite déception cette fois-ci de la part du grand Takeshi Kitano ... en plus, le principal défaut du film vient d'un des éléments qui font d'habitude la force des films du réalisateur: la structure. Comme dans ses autres films, elle est ici très "hachée" ... mais pour le coup le résultat est assez brouillon. Ca va dans tous les sens, parfois presque illisible ... les fusillades ont tendance à s'accumuler un peu trop souvent et un peu trop vite. Cependant, Kitano parvient à préserver l'intensité des scènes violentes et réussit toujours à installer une atmosphère intimiste où les sentiments tiennent une grande place (le final est franchement assez magnifique !). On est loin du chef d'oeuvre, mais également loin du ratage pour monsieur Kitano ...
On se croirait dans une cuisine : scénario haché, petits doigts coupés, corps transpercés..... Même le temps de cuisson est largement dépassé et le résultat..... indigeste.
Un bon film sur les yakuzas.C'est brutal, sanglant, choquant mais c'est pour mieux s'approprier l'histoire. Takeshi Kitano est un acteur de grande classe, toujours impeccable. La dernière scène est très poignante et reflète parfaitement l'amitié improbable et ambigu qui règne entre ces 2 hommes. Quelques lenteurs à noter.
On ne savait pas à quoi s’attendre en voyant Kitano traverser le Pacifique pour faire un film hollywoodien mais ce petit film de gangster est fort sympathique. Certes, on ne retrouve ni l'humour noir ni la poésie de ces films précédents (celui-ci étant quand même adressé à un public américain qui n'y aurait sans doute rien compris!). C’est surtout fort de agréable de le voir ainsi reprendre son personnage de yakusa froid et torturé qui cherche à se refaire une réputation à Los Angeles en emmenant dans son sillage quelques voyous en les faisant passer de la petite délinquance au rang de mafia locale. Ce parcours, similaire à celui d’un Tony Montana nippon, fini irrémédiablement dans un bain de sang terriblement bien filmé.
Bof bof... il y a de la violence, un peu d'humour, une bonne musique et un semblant de scénario. Mais même dans un film gay il y a tout ça, et ça ne fait pas pour autant du grand cinéma... seul Beat Takeshi vaut le coup dans ce film...
Quand T.Kitano retranscrit son monde de yakusas dans celui des gangsters américains, on en prend plein la gueule. Le réalisateur nippon réussit un grand film où se mêle violence, fraternité honneur... Peu de moment de répit pour un excellent film.
Il est là notre bug de l'an 2000 : Kitano aux Etats-Unis. Trêve d'humour, «Brother» (USA, 2000) est un film américain réalisé par Takeshi Kitano. Celui-ci traite de l'histoire d'un yakuza contraint de fuir le Japon pour tenir en vie. Aniki ( «Beat» Takeshi ) fuit donc aux Etats-Unis où y vit son demi-frère. Là-bas, Aniki y découvrira la diversité des ethnies, une nouvelle culture et se confrontera même au Parrain. Aniki créera à coup de violences sans concessions un gang et viendra même à fusionner. Jamais dans aucun des films de Kitano, un gang n'avait pactiser avec un autre, c'est donc bien l'envie de grandir typiquement américain qui anime Aniki. Le film est donc un carrefour entre le Japon avec un «Beat» Takeshi et Susumu Terajima excellents et merveilleusement bon et les Etats-Unis représentés par Omar Epps, au jeu expressif et typiquement américain. Si le film se rapproche naturellement beaucoup plus du Japon, on y note pas mal de point d'encrage américain comme la culture, les dialogues, etc... Bref, «Brother» est le film le plus ouvert, disons certainement le plus accessible de Takeshi Kitano. C'est aussi assurément le plus violent, les dix dernières minutes pourrait faire pâlir les films de Tarantino. La réalisation du cinéaste donne à voir des petites trouvailles visuelles ingénieuses et qui donnent pourtant toute l'ampleur de ce grand polar aux airs de «Godfather». Le montage encore une fois est de très très bonne facture, marque de fabrique du grand cinéaste Kitano. En conclusion, expérience de cinéaste que de tourner un film dans le système hollywoodien, Takeshi Kitano donne à voir là une fabuleuse épopée, bien moins poétique que toute l'oeuvre de Kitano mais tout aussi jouissive. Grossomodo plus proche d'un «Sono otoko kyôbô ni tsuki» (Japon, 1990) que d'un «Hana-bi» (Japon, 1997).
Le charme nippon des précédents films de Kitano est moins prononcé dans Brother, la faute à une américanisation volontaire du sujet et de la pellicule. Néanmoins, l'ambiance est toujours aussi prenante et le charisme de Takeshi au beau fixe. Brother est donc un bon film de genre, rempli des références aux Yakuzas, mais qui a pour seul et unique problème d'essayer de viser un plus large public.
un gros 3 etoiles a ce film que je trouve enorme je suis loin d'etre un grand fan du cinema asiatique mais depuis un moment kitano me passione et je crois que je vais devoir voir toutes sa filmo apres avoir revu ce film jen eparleraipas trop de sontraail car n'etant pas assr connaiseur pour le moment mais tout y est pour en fair un film comme je les aimes une histoire de truands ici un yakusas qui part en ameriques jouait par un kitano superbe il nous fascine dans ce personnage solitaire triste et impenetrable on est tout le film a chercher a ce qu'il peut bien penser superbe il est meme touchant le film est criant de violence et parsemer de plein de moment de reflexion ou de poesie c vrai on peut dire sa de la poesie au milieu de la violence le tous orchestre par une musique de joe hisashi sublime au pianoajoutant de la melancolie au film et aux morts super.Aimant les films mafieux je truove que les yakusas ont encore plus le code de la fierte que les italiens c geniale on apprends beaucoup sur le milieux un peu trop excessif a mon gout c mecs sont barges llooll les cadrages sont superbes plein de plans larges comme les asiatiques aiment faire accntuant le cote poesie les reglement de compte y sont ainsi que un certain humour noir qui me plait (tricherie , facon de jouer avec les gars avant d meourrir 'de parler a sa fille de joie...)les autres acteur sont moyens pour ma part lhistoire nous prends cette ascension au sommet qui pour moi et peut etre le seul defaut du film tous va trop vite trop facilement on dirai tune farce il accede comme sa en deux deux au sommet il est meme pas petit un temps non en une journee il tue tout le monde et c le parrain looll un peu bizarre je trouve mais c un details la n est pas l importance un super film quime donne envie d aller plus loin dans son cinema a acheter pour les fans du genre
le film est bien mais c' est du kitano. on aurrai donc pu s' attendre à bien mieu que ca. on deplorera surtout le coté tès americanisé de la pelicule qui perd de son charme nippon
Un drôle de film : mélange de Yakuza, Tarantino, Melville. Avec des dialogues souvent très sobres et incisifs, de la violence très corrosive, de l'humour très 5ème degré ! Et de nombreux plans d'inspiration du cinema des années 50's, dans lesquels l'action elle même n'est pas montrée, c'est le regard du témoin filmé qui raconte ! Kitano laisse notre cerveau imaginer le pire … c'est donc souvent terrible à vivre.
Pour Aniki, mon frère Takeshi Kitano a eu la formidable idée de tranposer son personnage de yakuza sans émotions aux Etats-Unis. Et le résultat est tout simplement époustouflant!!! En effet, Le scénario altèrne brillament émotion,violence ,humour, histoires d'honneur,réglements de comptes... On ne s'ennui pas une seconde en suivant l'ascension dans le monde du crime de cette bande de dealers épaulé par Aniki, leur "grand frère" yakuza et ce film est aussi une réflexion sur les relations entre les différentes ethnies et les différents gangs. Chacun ayant ses propres coutumes ,son propre sens de l'honneur.C'est également un film sur l'amitié et la fraternité. La fin est également aussi époustouflante qu'émouvante sur ces gangsters ayant franchi le point de non-retour. Les acteurs eux aussi sont à la hauteur du film.Le tamdem "Beat" Takeshi-Omar Epps fonctionne à merveille.L'un composant son personnage de yakuza au grand coeur habituel et l'autre en jeune dealer apprenant grâce à lui les règles du vrai "monde" des affaires. Les autres acteurs jouent eux aussi terriblement bien. En s'éxilant le temps d'un film aux Etats-Unis, Kitano ne perd rien de son style habituel mais très efficace! En effet, Kitano garde son esthétique de film japonais en ne perdant rien de sa poésie et ne fait en aucun cas un film hollywoodien. La musique de Joe Hisaishi se marie parfaitement avec le film (comme d'habitude). Bref, un magnifique film de gangsters à la Kitano qui égale largement des films comme Scarface, Casino, Il était une fois en amérique ou les Affranchis. Un film culte à voir et à revoir sans modération.
J'ai beau le voir ou le revoir, ce film est toujours sensationnel, Kitano reste l'un de mes acteurs favori. Un film qui mélange deux cultures, celle du Japon et celle des USA, en tout cas, l'histoire est passionnante et cela change des films de mafiosi.
Retrouvant une nouvelle fois lunivers des yakuzas, Kitano a eut lidée intéressante de le transférer aux Etats-Unis, et de confronter le code dhonneur japonais avec les gangs des ghettos de Los Angeles. Alors que Lété de Kukujiro, son précédent film, sétait débarrassé de toute la violence typique de son auteur, Aniki mon frère prend le pan opposé, senfonçant dans la violence perpétuelle et mettant de côté toute la poésie et tout lhumour qui faisaient le charme des films de Kitano. Le choc des cultures aurait pourtant pu être source de nombreuses inspirations et de nombreux gags, mais étonnement cela na pas lieu, comme si Kitano sy refusait, recherchant sans doute un autre style mais perdant en simplicité et en subtilité ce quil ne gagne malheureusement pas ailleurs. Et même si Omar Epps donne de sa personne, le duo quil forme à Kitano ne prend pas et reste platonique. Le résultat final nest pas un navet, loin de là, car il y a tout de même du rythme et de loriginalité, mais il nen reste pas moins très frustrant et vite oubliable. (+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)