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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 mai 2007
Film plus profond qu'il n'y parait. Il à le défaut de ce qu'il donne à voir. En réalité, c'est un péplum moderne. Ca speed, c'est violent (ames sensibles), c'est de l'arène quoi. Le pouvoir apporte la liberté de faire ses propres choix, ou peux vous amener à la mort (cf scarface même scénariste)
"Any Given Sunday" réalisé par Oliver Stone en 1999 est dans la lignée des films qui ont fait le succès du bonhomme, à savoir qu'il prend un thème chéri des américains pour mieux dévoiler les facettes sombres que celui-ci comporte. Intéressant sur le papier, d'autant plus que s'ajoutent un impressionnant casting (Al Pacino, Jamie Foxx, Cameron Diaz, Dennis Quaid, James Woods, Matthew Modine...) et une durée épique (2h30) au rythme effréné qu'impose dès le début le cinéaste. Cependant, il est difficile d'accrocher vraiment tant le montage est haché et n'acquiert pas une logique d'images le justifiant. La caméra est à l'épaule, le plus long plan n'excède pas trois secondes et les effets de style sont si nombreux qu'ils semblent prendre le dessus de tout cadrage censé possible. Si vous désirez vous vider la tête, cela peut paraître fun au début mais l'hystérie constante qui s'en dégage finit par irriter. De plus, Stone n'a ici aucune notion du champ, de l'espace et multiplie les gros plans faisant mal à la tête jusqu'à l'excès. Il tombe ensuite dans la vulgarité avec quelques passages crétins sans qu'un quelconque humour ne vienne reprendre le dessus. La corruption est tout juste effleurée, le système n'est jamais attaqué ou remis en cause et un paradoxe se dégage : si Stone a la prétention de dénoncer le sport-spectacle, pourquoi le glorifie-t-il tant ? Sans cesse il compare ces footballeurs aux gladiateurs des arènes, faisant l'apologie du combat. Contradictoire... Pacino ne parvient jamais à s'imposer autrement que par ce qu'il dégage naturellement (et encore) mais tire vers le haut une Cameron Diaz dopée par ses scènes de confrontation avec l'interprète. Stone n'est pas un bon directeur d'acteurs, il les laisse faire ce qu'ils veulent pendant que lui nous ressert une bouille d'images confondues les unes aux autres, répétitives et jamais renouvellées. Tout juste divertissant, "Any Given Sunday" n'est pas vraiment une réussite.
Avec une réalisation très décalée, si chère à Oliver Stone, qui apporte un rythme soutenu au film, un casting assez conséquent, des musiques très dynamiques et une histoire intéressante, Lenfer du dimanche demeure un très bon film et reste le dernier bon film dOliver Stone à ce jour.
Un film frappant sur la dure réalité et la violance dans le sport de haut niveau, violence physique et morale, un monde de débauche, mais je trouve aussi à ce film une morale; "uni on peut tous s'en sortir". Car c'est ce qu'il arrive à cette équipe menée par cet homme Franck D'Amato, interprété avec brio par un Al Pacino tout à fait bluffant dans ce rôle. Je n'ai pas trouvé les 3 heures de film trop lourdes, je ne me suis pas ennuyé non plus. J'ai vraiment adoré ce film. Et puis que dire de ce discours dans la mi-temps du match pour les play-off. Une assurance folle de Al Pacino dans un discours qui restera gravé dans ma mémoire comme l'un des meilleurs du cinéma. Bravo et encore bravo à Oliver Stone qui nous offre un film d'exellante qualité à voir et à revoir!
Super film sur le football americain.On voit comment une star peut vite se monter la tete mais qu'il y a des gens qui sont toujours la pour la leur faire degonfle.
Une succession de plans, de stars, de musiques, de bruit et d'agitation pour pas grand chose au final. Je salue la prestation des acteurs dont le jeu réussit parfois à surnager ce désordre, ainsi que de rares moments où on sent poindre une lointaine émotion. Dans sa tentative d'un cinéma expérimental qui cherche à rendre les sensations des personnages et à dépeindre l'ambiance de manière empirique et métaphorique, Oliver Stone n'aboutit qu'à un fracas de métaphores littérales et creuses qui parasitent un scénario déjà mince. Une expérience ratée en quelque sorte. Mais vu le pedigree du bonhomme, je lui pardonne sans problème.
Le foot us: un théme difficile et pourtant Oliver Stone a relevé le défi et l'a gagné. Tous les aspects du sport y sont dévoilés: des scénes à coupés le souffle sur le terrain jusqu'aux soirées sexe, drogue et rap en passant par des discussions politiques et financiéres acharnées le tout sous une pression médiatique pesante. Je ne vais citer aucun des acteurs présents dans ce film par manque de place, j'ai rarement vu un casting aussi complet et talentueux. Au final c'est un film à voir absolument, même pour ceux, comme moi, qui ne sont pas amateur de football américain.
Un film très moyen, avec des longueurs et une histoire avec comme souvent la morale hollywoodienne, pesante. Et comme le foot US ne m'interesse pas, ce n'est pas pour moi un film qui restera dans les annales.
Ce film concentre et catalyse tous les défauts du mauvais film américain. Bruit, stress, agitation, absence de scénario, star censée suffir à porter le film. Une bonne grosse daube.
Excellente réalisation d'Oliver Stone.Celui-ci nous amméne au coeur de leur sport national ,cela sous divers angles.Certes il n'est pas aussi profond que "Le plus beau des combats" mais c'est avec sa vivacité ,son déroulement exemplaire et ses acteurs que j'ai savouré cette oeuvre.Un vrai casting,c'est pas du rigolo là!.Fasciné par ses personnages tous différents et par la maniére dont Mr.Stone réussi à nous plonger dans leur quotidien ,c'est clairement un gros boulot que nous a fournit le monsieur.Sans oublier la Bonne Bande Son trés trés efficace...chapeau bas!. Malheureusement ca m'a l'air un peu tro commerciale , il manque quelque chose pour du 4 étoiles, donc la je mets 16/20
Dur dur ... un film bon dans son but de faire comprendre le mécanisme du sport chez nos amis Americains, mais quelle décéption du point de vue cinématographique... le monstre Pacino cabotine comme pas possible dans son rôle de vieils entraîneur abbatue par le temps, Cameron Diaz plus haïssable que jamais, et surtout, qu'est c'qu'on s'endort.
Quand le sport est filmé comme un film de gladiateurs, ça donne “L’enfer du dimanche”, un film à la mise en scène hallucinante (Oliver Stone en grande forme), au casting ahurissant (pas moins que Al Pacino en coach fatigué, Cameron Diaz en présidente aux dents longues, Jamie Foxx en star frimeuse, Dennis Quaid en vedette vieillissante, James Woods en docteur sans scrupules...) et aux scènes choc (les matchs sont tournés comme des scènes de guerre). Mais surtout, ce film montre le sport pro tel qu’il est sans chercher d’excuses à qui que ce soit (aucun personnage n’est tout blanc ou tout noir, que ce soit le coach, les dirigeants, le maire, les joueurs ou les journalistes) et permet aux spectateurs de ne plus voir un match de la même façon. Quelques longueurs sont cependant à déplorer mais rien de bien méchant!
(...) Un rôle sur mesure pour lui et qui lui permettra de donner la pleine mesure de son charisme. Sans trop forcer son talent mais avec sa présence et son intensité habituelle, l'acteur livre içi une performance de choix, un rôle qui est aussi une réflexion sur lui avec des multiples passerelles sur sa carrière et l'arrivée des jeunes loups dans le métier. En face, le débutant Jamie Foxx s'en tire pas trop mal et il est très convaincant aussi sur le terrain grâce à son expérience de joueur durant ses années à l'université. Autour, on retrouve donc un Dennis Quaid solide (et habitué au genre) dans la peau d'un ancien champion sur le déclin, LL Cool J en mercenaire tête brûlée qui court après l'argent et ses stats, un James Woods savoureux en médecin pourri qui fait face à l'idéalisme du personnage de Matthew Modine, Aaron Eckhart en assistant coach aux dents longues, une Cameron Diaz impeccable dans la peau du propriétaire de la franchise et qui ne recule devant aucun coups bas pour parvenir à ses fins mais aussi quelques vieilles gloires comme Charlton Heston et Ann-Margaret, vedette des 60's et des 70's qui joue içi la mère de Cameron Diaz. Oliver Stone est un excellent directeur d'acteurs et il le prouve encore une fois içi car le casting est impérial de bout en bout. Quand à sa mise en scène, elle ne manquera pas de faire lever les yeux au ciel de ses détracteurs. Son découpage très nerveux fait monter le nombre de plans à plus 3 000, ce qui est énorme pour un film de l'époque qui en comptait généralement 2 fois moins, mais il se distingue aussi par son extrême stylisation de l'image, avec quelques ralentis sublimes et quelques trouvailles efficace (la dernière action du match final avec le décompte des secondes). Une mise en scène immersive, des plans spectaculaires et l'intensité des combats sur le terrain qui est rendue avec beaucoup de réalisme et de violence le tout avec une BO absolument incroyable qui empile les tubes. Le scénario du film est également excellent avec l'histoire classique du jeune loup propulsé sur le devant de la scène et qui prend la grosse tête. Réflexion sur la célébrité donc mais avant tout vrai film sur le football US, avec une peinture au vitriol des coulisses de ce monde si particulier avec son lot de manigances politiciennes, d'histoires de gros sous mais aussi de drames humains. Joueurs complètement dingues et/ou excentriques, filles faciles, fêtes monumentales, drogues, excès en tout genres mais aussi des joueurs qui sont des morts en sursis, les chocs répétés mettant en danger leur vie. La critique complète sur
Un très bon film d'Oliver Stone. Sa réalisation est comme d'hab excellente, le casting est suprenant mais fonctionne à merveille. L'univers du foot américain, en dehors et sur la pelouse. seul bémol, un montage parfois trop saccadé. Mais rien de bien méchant.