Après plusieurs chef d’œuvres ou grandes réussites cinématographiques (Platoon -1987, Né un 4 juillet - 1990 ou encore Tueurs nés - 1994), Oliver Stone se diversifie et s’oriente cette fois-ci du côté du football américain, où il nous dévoile l’envers du décor, entre les magouilles et dopages, les enjeux financiers, la corruption, les répercussions médiatiques et j’en passe, L' Enfer du dimanche (1999) nous plonge dans les méandres du football américain.
Ces gladiateurs, véritables buffles sur le terrain mordent la poussière et nous en font voir de toutes les couleurs. Grâce à une réalisation menée tambour battant et qui explose à l’écran. D’une durée de plus de deux heures vingt, ce film nous paraît finalement moins long que ce que l’on pourrait s’imaginer.
Une excellente mise en scène, des matchs impressionnants, nous laissant l’impression d’être sur place, au milieu des joueurs et de souffrir avec eux. Ajouté à cela une très belle distribution, une brochette de stars nécessaire et bien choisie, où l’on retrouve dans le rôle principal, l’impressionnant Al Pacino, aux côtés de Jamie Foxx, Dennis Quaid, Aaron Eckhart, James Woods (pour la troisième fois, après Salvador - 1986 & Nixon - 1995), LL Cool J, Cameron Diaz et même Oliver Stone y tient un rôle, celui d’un commentateur.
Un film percutant et qui, inévitablement, vous montrera le sport d’une toute autre façon, entre méfiance et admiration.