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L'ECRAN FOU
98 abonnés
217 critiques
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5,0
Publiée le 3 novembre 2009
Et c’est un Touch Down !Marqué par Oliver Stone qui nous livre ici l’un des films sportifs les plus ambitieux jamais vus au cinéma.La recette de cet essai réussi est due à bon nombre d’ingrédients.Tout d’abord,le film nous plonge dans l’univers du sport le plus populaire des Etats Unis,le football américain,aussi bien sur le terrain qu’en dehors.Et Stone n’omet pas de dénoncer l’envers de ce décor abusif,violent,manipulateur et impitoyable,véritable business ambulant.Bien sûr la force de ce film réside dans la manière de narrer et filmer l’histoire,qui n’a aucunement pour but la réussite de l’équipe de football en question,mais la réussite de chacun des personnages face aux autres et à leurs démons.Ainsi le réalisateur nous plante face à une complexité morale des plus inédites,où chaque personnage a droit à SA scène.Et pour ce qui est de filmer,rien à dire encore une fois chez Stone,c’est du grand art,au point même qu’à chaque match,on croit assister à un véritable film d’action,le tout saupoudré d’une bande originale éclectique de premier choix.Quatre étoiles pour le casting servi,constitué à la fois de gros bras et de figures emblématiques ,dont on applaudira en particuliers Al Pacino,Jamie Foxx,Dennis Quaid et Cameron Diaz pour leur interprétation magistrale.Une durée assez conséquente pour ce film,qui ne lassera à aucun moment,même si l’on n’est pas passionné de sport,et qui offre son lot de scènes mémorables.en bref :un film culte au intentions moralisatrices comme peu savent les faire.
Une satire féroce et captivante du monde du sport-business US, malgré quelques longueurs et clichés, mise en scène brillamment par Oliver Stone et interprété par un énorme casting avec un sublime Al Pacino, comme d'hab !
Perfection à tous les étages : scénario, réalisation, montage, choix des musiques, casting incroyable : c'est même la première fois que Cameron Diaz n'a pas l'air d'une cruche. LE film de sport de référence.
Ouf, quelle claque ! Le réalisateur Oliver Stone nous emmène dans les coulisses du football américain afin de nous faire vivre les 150 minutes les plus palpitantes du cinéma de sport US. Je ne connais certes rien à ce « jeu » violent, dont les règles barbares m'échappent totalement... mais j'ai tout de suite été conquis par l'ambiance oppressante que le réalisateur parvient à mettre en place. Les séquences sportives sont incroyablement bien ficelées et elles alternent avec des scènes plus intimes qui font la part belle aux magouilles en tous genres. Il est d'ailleurs intéressant de découvrir à quel point le sport mondial peut être dénaturé, dès lors que des sommes d'argent monstrueuses arrivent sur le tapis. On n'est donc ni déçu, ni surpris des enjeux qui se trament à l'écran, d'autant que les acteurs donnent la pleine mesure de leur talent pour être convaincants. A ce titre, Al Pacino nous offre une nouvelle prestation éblouissante qui restera longtemps dans les mémoires... Il faut toute la détermination et le professionnalisme d'une super Cameron Diaz pour se maintenir à sa hauteur (ce qu'elle fait d'ailleurs avec brio). Le résultat est absolument remarquable et inscrit « L'enfer du dimanche » au panthéon des films immortels. Un pur chef-d’œuvre qui ne vous laissera sans doute pas insensible, que vous aimiez ce sport ou non !
"L'enfer du dimanche" est un film qui nous montre l'univers du football américain...Ce film nous présente pour cela plusieurs personnages, y compris l'entraineur incarné par El Pacino qui est celui qu'on verra le plus souvent à l'écran. Ces personnages constituent une équipe de football et tout ce qui gravite autour, c'est à dire les joueurs, les médecins, propriétaire de l'équipe etc...On suit donc cette équipe au travers d'une saison sportive: pour cela on a bien sûr les matchs qui nous réservent ce que l'on devine être des moments d'anthologie, des exploits mais aussi des échecs flagrants etc...Ces matchs entrecoupent des épisodes nettement moins glorieux qui nous montrent les vicissitudes et turpitudes des différents personnages: ça va de l'entraineur un peu alcoolique, complètement désabusé, qui a divorcé et qui fréquentent des prostituées (incarné par Al Pacino) à la nouvelle star de l'équipe qui tourne des clips de rap, victimise à tout va, prend la grosse tête, en passant par les autres membres de l'équipe, fous ou drogués, en passant par leur femmes, grossières et vénales. On a donc un contraste fort entre la glorieuse équipe de football américain et la vie quotidienne de ceux qui la constituent....Donc on a une équipe rutilante mais à l'intérieur tout semble complètement déglingué, entre alcoolisme toxicomanie, folie, syndrômes post commotionnels, névroses diverses et j'en passe...Ce contraste là fait un peu perdre ses illusions sur le monde du sport en général, et c'est sans doute là l'effet recherché par le réalisateur. Donc l'objectif est atteint, mais toutefois je regardais ce film initialement pour rêver et ce film fait tout l'inverse...D'où ma note moyenne...
On a beau accabler Oliver Stone sur son style nerveux, survitaminé, trop pleins d'esbroufes visuelles et techniques, on a beau dénoncer ces effets pour cacher une coquille vide, trop souvent clichée ; non. Non, décidément pas ici. "Any Given Sunday" (ou '"L'Enfer du Dimanche") est une véritable réussite, sans conteste. Punché et brutal comme le sport qu'il décrit, le film est l'une des meilleurs chroniques filmiques sur un sport - ici le football américain - et sur l'Amérique. Quelle pêche, quelle audace, quel rythme, quelle tension ! Oliver Stone ne nous laisse pas un instant de répit et nous gratifie d'un film, à la fois sur les valeurs morales du sport et ses nombreuses dérives, au cœur de l'équipe des Sharks de Miami. Les scènes de match sont terribles et la fameuse scène du discours d'avant-match par Al Pacino est tout simplement rentrée dans l'ordre de la scène culte. "Any Given Sunday" est une uppercut jouissif, bourré d'énergie et de testostérone, particulièrement bien filmé, avec un montage quasi-subliminal, épileptique et surtout plein de sens. L'interprétation magistrale de tous les acteurs, Al Pacino bien en tête, n'est qu'une raison de plus pour dire que ce film d'Oliver Stone fait partie des indispensables.
La première chose qui frappe concernant Any Given Sunday, c'est sa lenteur: le manque de rythme est si assommant qu'on a énormément de mal à finir les très longues 2h30. La deuxième chose qui ressort, c'est une lourdeur indéniable sur quasiment tous les plans, que ce soit au niveau du scénario convenu, balisé et quelque peu cliché, que des acteurs qui en font parfois des tonnes, que de la réalisation criarde à la bande originale assourdissante, pas loin de filer un puissant mal de tête notamment lors des matchs. Bien sûr, il y a quand même du positif à l'image de certains (rares) dialogues bien sentis ou bien encore d'Al Pacino qui, même s'il en fait beaucoup, est relativement convaincant, mais c'est trop peu pour rendre ce film réellement attractif et en faire un classique du genre.
Tout d'abord je dois dire que je n'ai pas été un bon cinéphile en ne regardant que la première heure du film, ne me sentant pas du tout le courage de tenir encore une heure et demie. Car il faut bien dire que ce qui se passe pendant cette première heure de film peut se résumer par un mot en quatre lettres : RIEN. Le montage nerveux (trop nerveux par ailleurs) façon video clip aurait été supportable si il y avait eu un scénario. Sans parler que niveau interprétation, c'est aussi loin d'être génial, Jamie Foxx en fait des mégatonnes et Cameron Diaz se contente de réciter son texte, décrochant parfois deux ou trois sourires à la caméra. Seul Al Pacino s'en sort, et encore ce n'est que pour le voir par-ci, par-là, le temps pour lui de placer deux répliques (qu'il dit fort bien, il faut le reconnaître). Franchement, je m'attendais à beaucoup mieux de la part d'Oliver Stone, qui a pourtant réalisé un grand nombre d'excellents films, surtout que le sujet du monde du football américain était caution à un film passionnant. Un film très décevant à fuir absolument.
(...) Un rôle sur mesure pour lui et qui lui permettra de donner la pleine mesure de son charisme. Sans trop forcer son talent mais avec sa présence et son intensité habituelle, l'acteur livre içi une performance de choix, un rôle qui est aussi une réflexion sur lui avec des multiples passerelles sur sa carrière et l'arrivée des jeunes loups dans le métier. En face, le débutant Jamie Foxx s'en tire pas trop mal et il est très convaincant aussi sur le terrain grâce à son expérience de joueur durant ses années à l'université. Autour, on retrouve donc un Dennis Quaid solide (et habitué au genre) dans la peau d'un ancien champion sur le déclin, LL Cool J en mercenaire tête brûlée qui court après l'argent et ses stats, un James Woods savoureux en médecin pourri qui fait face à l'idéalisme du personnage de Matthew Modine, Aaron Eckhart en assistant coach aux dents longues, une Cameron Diaz impeccable dans la peau du propriétaire de la franchise et qui ne recule devant aucun coups bas pour parvenir à ses fins mais aussi quelques vieilles gloires comme Charlton Heston et Ann-Margaret, vedette des 60's et des 70's qui joue içi la mère de Cameron Diaz. Oliver Stone est un excellent directeur d'acteurs et il le prouve encore une fois içi car le casting est impérial de bout en bout. Quand à sa mise en scène, elle ne manquera pas de faire lever les yeux au ciel de ses détracteurs. Son découpage très nerveux fait monter le nombre de plans à plus 3 000, ce qui est énorme pour un film de l'époque qui en comptait généralement 2 fois moins, mais il se distingue aussi par son extrême stylisation de l'image, avec quelques ralentis sublimes et quelques trouvailles efficace (la dernière action du match final avec le décompte des secondes). Une mise en scène immersive, des plans spectaculaires et l'intensité des combats sur le terrain qui est rendue avec beaucoup de réalisme et de violence le tout avec une BO absolument incroyable qui empile les tubes. Le scénario du film est également excellent avec l'histoire classique du jeune loup propulsé sur le devant de la scène et qui prend la grosse tête. Réflexion sur la célébrité donc mais avant tout vrai film sur le football US, avec une peinture au vitriol des coulisses de ce monde si particulier avec son lot de manigances politiciennes, d'histoires de gros sous mais aussi de drames humains. Joueurs complètement dingues et/ou excentriques, filles faciles, fêtes monumentales, drogues, excès en tout genres mais aussi des joueurs qui sont des morts en sursis, les chocs répétés mettant en danger leur vie. La critique complète sur
L'univers du football américain ne m'étant pas spécialement familier, j'ai eu du mal à rentrer dans ce film. Mais l'interprétaion de tout les acteurs et la tension liée à la réalisation nerveuse d' Oliver Stone, font de ce film un divertissement prenant et plaisant.
Malgré une pléiade d'acteurs prestigieux (Al Pacino, Cameron Diaz...), le film est surtout centré sur le football américain que le public français ignore généralement, donc peu d'intérêts... d'autant que la première partie est puante (volontairement) : fric, prostitution, superficialité, drogue... En revanche, la seconde partie est nettement plus humaine et contraste donc avec ce qui précède. Oliver Stone a donc tenu à montrer le contraste entre une "équipe individualiste" avec des membres motivés essentiellement par la gloire et l'argent, et une équipe soudée et solidaire souhaitant procurer une vraie qualité sportive. Si le message peut paraître touchant, il ne parvient pas à sauver l'ensemble d'un film basé essentiellement sur le football américain et le business tout autour.
Une incroyable claque visuelle, une mise en scène ultra spectaculaire, une réalisation au couteau mais aussi une analyse de l'univers des clubs professionnels de sport fine et sensée. Encore une énorme prestation électrique d'Al Pacino et des acteurs en grande forme comme James Woods ou Dennis Quaid. Ebouriffant.
Avec L'Enfer du dimanche, Oliver Stone présente les dessous du sport le plus populaire des États-Unis: le football US. Comme la plupart des films traitant du sport, le spectateur a droit aux coachs sans scrupules, aux joueurs qui attrapent la grosse tête, aux matchs truqués et autres magouilles. La réalisation est exemplaire, offrant de superbes prises de vue et faisant ressentir la violence des chocs lors des matchs. Le scénario est simple, n'offrant que peu de surprises, avec son lot de clichés et de personnages stéréotypés, mais avec des acteurs de grande qualité. La photographie est très belle, le montage est vraiment excellent et est le véritable point fort du film; le mixage sonore est génial, la musique est très bonne. Malgré cela, on notera quand même des longueurs, des improbabilités et une happy-end un peu tiré par les cheveux mais le résultat final est plus que plaisant. À voir.
Ce film concentre et catalyse tous les défauts du mauvais film américain. Bruit, stress, agitation, absence de scénario, star censée suffir à porter le film. Une bonne grosse daube.