1999. Olloy. Un enfant va disparaître la veille de Noël et la vie de ce petit village des Ardennes belges va basculer. Le film nous invite à suivre les protagonistes de cette histoire sur une vingtaine d’années et sa force est d’installer un climat de grande tension qui ne se relâche jamais. La typologie du lieu, la forêt omniprésente, et le climat humide et froid participent à cette ambiance oppressante et font de « Trois jours et une vie » un grand film noir. Le scenario du film est assez implacable et nous tient en haleine jusqu’à la fin. Les nombreux personnages nous deviennent vite familiers grâce à une mise en scène fluide. Et les acteurs sont au diapason, surtout « les taiseux » car le Secret et comment s’arranger avec lui, est le grand thème du film. En espérant, qu’au contraire, le bouche à oreille fonctionne à plein et amène un nombreux public à ce film qui le mérite.
Ayant eu la chance de voir le film en avant première, j'ai retrouvé dans le jeu des acteurs et la photo toute l'atmosphère du roman de Pierre Lemaitre. Le jeune Jeremy Senez campe avec gravité et justesse le personnage d'Antoine. La continuité se fait facilement avec Pablo Pauly (Antoine Adulte). Le suspence et la tension sont présents même si on a lu le livre. Du beau cinéma français comme on aimerait en voir plus souvent à l'ecran
Lecture du livre... et j’ai vite réservé le film, en avant première. La tension est bien là. Bêtise, faute, culpabilité, Quelle décision et pour celui qui a fait et pour ceux qui savent. Des scènes fortes servies par des acteurs ! Une réalisation qui rappelle le film de Chabrol, le Boucher Quel plaisir ensuite d’ecouter une équipe tournagè passionnée Présence du réalisateur, de l’ecrivain-scenariste... quelle connivence entre les 2, chacun a pris en compte le regard de l’autre. Merci Mr Boukrief ... j’ai réalisé ce qu’est Le métier de réalisateur. Vous nous avez-vous si bien parlé d’un tournage, des choix des scenes... Mr Lemaitre, encrore encore des livres qui prennent aux tripes. Et des scénarios. Et de Charles Berling, au rôle inhabituel et plus que crédible, vrai. Et Pablo Pauly, Antoine adulte...