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pietro bucca
67 abonnés
1 229 critiques
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3,0
Publiée le 18 février 2020
Film assez noir, vu que l'on parle despoiler: la mort d'un enfant, tué accidentellement par un autre enfant . Ce dernier fera le choix de taire et de masquer son méfait. L'ambiance est assez lourde, au milieu de beaux paysages très vert. Les acteurs font le boulot. Pas mal.
J'avais aimé le roman de Pierre Lemaitre et je n'ai pas été déçue par son adaptation. Pas vraiment un polar, puisque l'on connait dès le début l'auteur du crime et l'enquête policière n'a pas grande importance. Un bon thriller avec un bon scénario. C'est plutôt rare aujourd'hui, on pense à Chabrol ou à Granier-Deferre. Le film est construit en deux parties distantes de 15 ans, la première est plus réussie. On est vraiment dans l'ambiance de ce petit village des Ardennes avec tous ses personnages qui vont avoir tous leur importance et on attend avec angoisse le dénouement.
Une bande-annonce très alléchante, pour un film absurde... Dès les premières secondes du film, un très mauvais jeu d'acteur de la part des enfants, mais on se dit que ce ne sont que des enfants, que ça ira mieux après. Faux. C'est de pire en pire, surtout au niveau du scénario. spoiler: La scène de la tempête, qui semble tout droit sortie d'un film catastrophe, coupe totalement de l'ambiance du film. Cet arbre qui vient s'abattre sur bonnaire d'un seul coup, ridicule. Un autre exemple encore plus marquant est l'annonce de grossesse. en trois secondes elle lui apprend qu'il est père, qu'elle quitte son mari, qu'elle veut fonder une famille avec lui et que s'il refuse elle portera plainte.Tout ça d'un coup pour justifier le fait qu'il doit accepter le mariage sans quoi il ira en prison. Cette scène est affligeante, le jeu est mauvais, ils se disputent comme des gamins alors que la scène devrait être bien plus forte. Au lieu de faire les choses graduellement, tout arrive d'un coup avec de bons gros sabots, alors que certaines scènes du début sont clairement dispensables. Le jeu de bonnaire, en carton pâte. Le jeu de Pablo Pauly, en carton pâte. Pareil pour Berling, son gosse a disparu mais il gueule deux-trois fois dans le film. En plus son rôle du mec de campagne qui travail à l'usine aurait quand même pu être un minimum moins cliché. On a l'impression que les acteurs sont gênés de jouer, ou qu'ils s'emmerdent ( ce qui est bien possible). Non sérieux un jeu aussi froid c'est du jamais vu. Comment on peut lancer un film comme ça au cinéma...
Un film qui se laisse regarder sans déplaisir mais également sans grande euphorie, tout semble assez convenu mais surtout bien sage et sans tension. Honorable mais fade.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 20 août 2020
Trois jours et une vie commence le jour de Noël et se termine une vingtaine d'années plus tard, le jour de Noël. A mon avis c'est l'un des thrillers les plus originaux produits en France au cours de la dernière décennie. Il rappelle souvent au spectateur Claude Chabrol à son meilleur ("le boucher" "que la bête meure" "juste avant la nuit" "les noces rouges" ou "la cérémonie") ce que la présence efficace de Sandrine Bonnaire renforce. Et c'est tant mieux. Au début du film la caméra filme une vallée brumeuse puis découvre le village à la fin elle part de la petite fenêtre de la maison où les familles célèbrent Noël. Des performances fortes de toutes les personnes impliquées : Sandrine Bonnaire, Charles Berling, Philippe Torreton, Pablo Pauly et pour la première fois à l'écran, Jérémie Senez en tant que jeune Antoine sensible. Si Claude Chabrol été encore avec nous c'est le genre de film qu'il aurait fait...
Après Le chardonneret, très décevant, Trois jours et une vie est une autre adaptation d'un excellent roman (Pierre Lemaitre) qui se révèle incapable de susciter autant d'émoi que le matériau originel. Le film est pourtant très fidèle au livre, trop peut-être, et il ne cède pas à la mode des flashbacks entrelacés pour faire monter l'inquiétude. Le trouble et l'angoisse ressentis durant la lecture de Trois jours et une vie, au-delà même du suspense, et davantage lié à l'acte initial de l'accident meurtrier, se retrouvent difficilement dans la mise en scène de Nicolas Boukhrief, propre mais principalement illustrative, sans parvenir à plonger dans les tréfonds de l'âme du coupable. La question la plus lancinante du roman était : comment continuer à vivre avec un poids sur la conscience aussi énorme et le film n'arrive presque jamais à faire de cette interrogation centrale une affaire douloureuse et ambigüe. Plus réussie,il faut l'avouer, est l'atmosphère simenonienne de la petite commune des Ardennes belges qui sert d'écrin à l'histoire avec son climat rude et sa forêt profonde. Peut-être a t-il manqué à Boukhrief l'audace de s'éloigner du roman pour faire une oeuvre plus personnelle ? Ceux qui ne l'ont pas lu trouveront sans doute leur compte dans une narration qui peut compter sur de remarquables interprétations, celles de Sandrine Bonnaire et de Charles Berling, en particulier.
Un polar rural à l'ambiance inattendue, plus psychologique qu'autre chose, où comment vivre (survivre) avec le poids d'un lourd secret. Sous ses airs de drame provincial, j'ai été littéralement stressé, sous tension pendant tout le film. L'ambiance est ultra prenante, les rebondissements nombreux, les acteurs vraiment bons, et la mise en scène impeccable...
Certainement tres bien en livre car le scenario comporte quelques bonnes trouvailles . Mais dans ce film , le debut et la fin sont pas mal mais au milieu pas mal d'ennui , les acteurs sans plus et un manque de suspens parfois.
Excellent film, haletant jusqu’àu bout et nous laissant dans la réflexion. Les acteurs sont brillants Vraiment un plaisir de découvrir ce thriller peu ordinaire
Ayant adoré le roman de Pierre Lemaitre que je recommande à tout le monde, j'étais très curieuse de voir l'adaptation cinématographique ; j'avoue que j'ai été un tout petit peu déçue d'où ma notation. Si la première moitié du film où l'on voit Antoine enfant est extrêmement prenante et très angoissante avec une interprétation formidable du jeune et nouvel acteur, la seconde moitié m'a laissé un peu sur ma faim. Tout d'abord je n'ai pas été très convaincue par le jeu d'acteur d'Antoine adulte, Pablo Pauly, qui est un peu linéaire dans ses expressions. En effet on ne retrouve pas vraiment dans son regard et sur ses traits la culpabilité et l'angoisse qui rongent Antoine jours et nuits depuis les faits et l'empêchent de vivre normalement. Dommage aussi que la vie privée d'Antoine en dehors de son village ait été totalement balayé pour ne montrer finalement qu'un jeune homme venant on ne sait d'où visiter sa maman régulièrement. Il aurait fallu que le personnage et sa psychologie soit plus creusé, ce qui n'a pas été le cas et ce qui fait que le suspens retombe un peu. On notera tout de même que la toute dernière image de fin par contre est excellente. Les autres comédiens sont tous aussi formidables mais l'on n'en attendait pas moins de Sandrine Bonnaire, Charles Berling et Philippe Torreton sans oublier Margot Bancilhon étonnante de naturel. Bref, j'ai été il est vrai tellement conquise par le livre que je ne suis certainement pas très objective concernant le film mais c'est tout de même un excellent film et je vous conseille naturellement d'allez le voir très vite.
Un film puissant, fidèle à Pierre Lemaître. Une restitution impeccable de l ambiance plombée de la toute petite bourgeoise de province, qu on essaie de fuite sans jamais réellement y arriver. Le film pose magnifiquement la question de la liberté
Lecture du livre... et j’ai vite réservé le film, en avant première. La tension est bien là. Bêtise, faute, culpabilité, Quelle décision et pour celui qui a fait et pour ceux qui savent. Des scènes fortes servies par des acteurs ! Une réalisation qui rappelle le film de Chabrol, le Boucher Quel plaisir ensuite d’ecouter une équipe tournagè passionnée Présence du réalisateur, de l’ecrivain-scenariste... quelle connivence entre les 2, chacun a pris en compte le regard de l’autre. Merci Mr Boukrief ... j’ai réalisé ce qu’est Le métier de réalisateur. Vous nous avez-vous si bien parlé d’un tournage, des choix des scenes... Mr Lemaitre, encrore encore des livres qui prennent aux tripes. Et des scénarios. Et de Charles Berling, au rôle inhabituel et plus que crédible, vrai. Et Pablo Pauly, Antoine adulte...