Oeuvre un peu maladroite mais emprunte d'un onirisme et d'une poésie symbolique qui n'est pas sans rappeler les écrits de Gabriel Garcia Marquez. Alors on aime ou on n'aime pas, mais si on se laisse séduire par ces trois histoires croisées on peut apprécier ce film pas banal et emprunt d'un optimisme final rare.
Une petite fille est recueillie dans un orphelinat de la Havane. Quelques années plus tard, elle raconte l’histoire de trois personnes : l’une danseuse, nymphomane, fait vœu de chasteté si elle obtient un rôle et doit choisir entre l'amour et sa carrière. La deuxième, aide soignante s’évanouit quand elle entend le mot « sexe ». Le troisième, pécheur est amoureux d’une scientifique rasée, arrivée et repartie en montgolfière…. Scénario complexe et confus, montage de scènes en parallèle, interventions surréalistes de la narratrice, scènes métaphoriques, présence de personnages incongrus (homme aux escargots, chauffeurs de taxis qui semblent connaître les personnages et leurs problèmes…) Petit film sympathique mais foutraque. On se perd dans les personnages et les flashs back, on mélange les scènes d’onirisme, de surréalisme et de réalité. Le mieux est de se laisser porter et de ne pas chercher à comprendre.
Voilà un film classé Art et Essai qui a connu un certain succès, multi-primé dont un Goya du meilleur film étranger 2000 mais sur lequel on ne trouve que très et trop peu d'infos. On s'interroge vite, d'abord sur la narratrice Bébé dont on sait que très peu de chose jusqu'à la révélation finale. Mais derrière ces trois récits il ne faut pas oublier que le réalisateur a débuté comme documentariste, et on perçoit donc en filigrane le Cuba sous Castro. Ainsi on voit un pays qui semble en difficulté, mais surtout le cinéaste use du fantastique pour monter la censure et/ou les privations de libertés ; les habitants tombent littéralement comme des mouches quand certains mots symboliques sont utilisés ! Si ce n'est pas une tare ou un réel défaut, le paraît politiquement trop orientée et obstrue l'histoire d'amitié et de destin. Pourquoi pas me direz-vous ?!... Site : Selenie
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3,0
Publiée le 22 mars 2024
En exergue une cèlèbre citation de John Lennon : « La vie c'est ce qui se passe pendant qu'on s'occupe de tas d'autres choses...» Primè dans plusieurs festivals, "La vie c'est siffler" (1998) est une oeuvre sincère dèdièe aux parents du rèalisateur Fernando Pèrez, avec un mèlange de mèlancolie et d’espoir, mais aussi avec de belles mètaphores sur l'existence! Voici donc le destin de plusieurs personnes bouleversè par une danseuse ètoile de dix-huit ans! il s'agit de dècouvrir les raisons de leur comportement, d'une mère qui a consacrè sa vie à s'occuper des autres à cet homme qui vit dans l'espoir que les choses lui tombent du ciel! Secouez la tête et les èpaules, n'ayez pas peur, c'est un cinèma poètique qui renoue avec la sensation de libertè explorant au passage des thèmes comme la religion et le mysticisme! On comprend dès lors que le monde ne serait pas ce qu'il est sans cette magnifique île qu'est Cuba...
Un film d'une charge poétique qui échappe à une compréhension pleine, si l'on aborde ses signifiants des un point de vue éloigné de la réalité culturelle cubaine. Dans ces termes, il est intraduisible pour le petit bourgeois européen, toute comme la plupart de la grande poésie en langue étrangère (cela, en restant optimiste)..., sauf pour ceux qui songent trouver la divinité dans une simple translation...