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Un visiteur
2,5
Publiée le 27 décembre 2018
Décevant, je m'attendais à franchement mieux pour une palme d'or. Une affaire de famille est un film gentillet, ronflant, un peu plan plan avec parfois des longueurs. Le film manque d'un petit quelque chose pour qu'il soit exceptionnel, peut être d'audace, de punch, de rythme... Bref : moyen...
Un film sur la précarité et les rapports humains dans une famille d adoption mais qui trop pétris de bons sentiments sonne faux sauf sur un point : on sait manger des nouilles au Japon !
Beau film qui questionne la notion de filiation à partir d’une famille dans laquelle aucun membre n’a de relation de parenté. Cette « famille » qui vit en marge de la société illustre également la précarité dans laquelle vivent de plus en plus de Japonais. Pas d’aides pour certains salariés victimes d’un accident du travail ou d’un licenciement économique. Alors pour survivre, il faut multiplier les petites combines. Pas de manichéisme non plus dans ce film. Les policiers et les travailleurs sociaux font leur travail. Le petit épicier n’est pas dupe des larcins dont il est victime. Il tire seulement la sonnette d’alarme quand il estime que la gamine est encore trop jeune pour commencer à voler. Il y a ici du Dino Risi ou de l’Etorre Scola à la sauce Teriyaki.
Comme quelques uns ici j’ai trouvé ce film d’un ennui..... des longueurs qui n’en finissent pas....c’est dommage car le fond était intéressant: lamour qui règne dans cette famille, la bienveillance des uns envers les autres, une solidarité entre eux... j’ai trouvé ça magnifique... mais le réalisateur peine à nous emmener avec lui ... je ne comprend pas les 4,5/5... peut être ai-je raté un épisode mais en l’occurrence j’ai trouvé le temps long
La Palme d'or 2018 n'est pas le petit moment de délicatesse annoncé par certains critiques, c'est au contraire un film grave et âpre qui remet en question la notion de famille. Le film commence pourtant de façon plutôt légère avec la présentation bienveillante de cette famille formée non pas par les liens du sang mais par ceux du temps tout en disposant une mise en scène précise. La rigueur de la réalisation tient à une composition des plans minutieuse, qui dévoile au compte-goutte les divers éléments du décor et qui, grâce à une belle utilisation du cadre dans le cadre, nous permet d'attraper les regards qui se substituent aux mots. Si "Une affaire de famille" baigne surtout dans la douceur (scènes de vol filmées avec malice, une scène de sexe d'une grande sensualité), ce qui n'est pas synonyme de naïveté, le film prend aussi en considération toutes les difficultés à créer ou consolider des liens entre les membres d'une famille qui ne serait pas naturelle. Ce que la seconde partie du film va mettre à nu, avec une dignité et une lucidité exemplaires, c'est l'expression d'un amour qui n'est pas adressé à celui ou celle qui devrait l'entendre,spoiler: à l'image de cette mère en larmes lors d'un interrogatoire et dont la détresse est saisie dans un magnifique plan fixe ou lors de cette scène où le fils reconnaît enfin l'adulte comme son "père" mais en se contentant de murmurer ce mot dans le bus qui l’emmène à l'école. Film dur et essentiel, "Une affaire de famille" est néanmoins trop rectiligne dans sa structure, trop lisible dans son approche des personnages, au point où il ne s'autorise aucun débordement émotionnel – un refus du lâcher-prise qui n'est pas étranger à son sujet mais que l'on peut toutefois regretter. Une belle Palme mais pas le plus beau film de son auteur.
La dramaturgie de l'histoire est parfaite. Très bien jouée, remarquablement tournée. On se laisse parfaitement emmené. Mais seul le contexte japonais apporte qq chose. En fait c'est déjà vu. Peut être dans le cinéma italien. Et puis avant l'accident, je m'ennuyais. C'était trop long. La longueur japonaise … Pourquoi pas. Si le premier tiers est parfait, l'interrogatoire devant la police aussi. Il apporte une forte dimension. La chute est nécessaire et convenue. Il parait que c'est une Palme d'Or de Cannes ? Ah bon … Le reste ne devait pas être terrible en 2018 ...
Une affaire de famille (Kore-eda 2018) est à mon avis un des symptômes du syndrome parisiano-cannois qui aboutit à surestimer systématiquement les films asiatiques. Une affaire présente pendant une très longue heure une famille de marginaux avec l'habituel intérieur délirant surchargé de plastiques, d'aliments tout prêts, de vêtements et de couchages plus ou moins mélangés qu'on a vu vingt fois dans les films coréen, chinois ou japonais. Puis viennent dans une seconde heure tout aussi ennuyeuse des péripéties de plus en plus rocambolesque pour aboutir à une fin qui devient grotesque à force d'invraisemblance. Le tout n'est pas très bien filmé, la musique est banale et triste et surtout les comédiens sont particulièrement décevants. Je suis extrêmement insatisfait par ce film et par les critiques exagérées, fondées sur une sorte de politiquement correct (toute cette marginalité part dans le délire mais revient en définitive à un bonne morale bien bourgeoise et tout le monde est content, finalement) notamment celles de Positif et Télérama.
De Hirokazu Kore-eda (2018). La dernière palme de Cannes (2018) s'avère un film touchant, avec des personnages vraiment forts et attachants. Autant qu'une étude documentaire presque naturaliste de la réalité (un peu cachée, du moins ignorée) du Japon d'aujourd'hui. Filmé au plus près des personnages, on suit avec curiosité la vie de cette famille un peu particulière . Jusqu'à s'y attacher réellement . La société japonaise avec ses faiblesses et ses travers est montrée avec une précision mais aussi une grande délicatesse sans jugement péremptoire . Le cinéaste ne juge pas et s'il n'explique pas non plus, il nous donne les clés des travers et comportements des personnages. C'est parfois cocasse . Les personnages sont vraiment attachants de la grand mère à Osamu et sa femme sans oublier la petite fille.
Le cinéma intimiste et sensible d’Hirokasu Kore-eda porte des émotions rares qu’il met en couleurs avec ses recettes d’humanité. Ses personnages fragiles nous livrent leurs douleurs de manière poignante, comme ce fut le cas dans le délicat « Notre petite sœur ». Et quelle que soit la famille, de sang ou de cœur, ses membres sont très souvent solitaires. C’est magnifique.
: Un drame qui regorge d'une belle humanité, suivant l'histoire d'une famille très précaire. Nous allons suivre cette dernière à travers le quotidien : boulots, vols, pauvreté, mais surtout entraide, solidarité et amour. Le film questionne avant tout sur ce qu'est réellement une famille, et que les liens du sang ne sont pas forcément les meilleurs. Les acteurs et actrices jouent tout en finesse et sont tous autant attachants les uns que les autres. Porté par un final assez déchirant, on retiendra surtout de cette histoire la générosité qu'il en émane, accompagné subtilement d'émotion et d'humour. Très beau film.
Une découverte... une jolie ambiance. Une belle histoire de famille ... famille construite sur le rêve d’une femme... un film intimiste plein de douceur mais aussi d’une certaine forme d’amertume.
Hirokuza Koré-Eda dénonce la fracture sociale dans un pays qui cultive une image policée du bien-vivre et de la réussite, en posant un regard attendri et tranquille sur une drôle de famille dans laquelle on est voleurs de père en fils et on arnaque de mère en fille... Il s’acquitte facilement de toute amoralité, car dans cette famille de marginaux on se sent vite accueilli, attendri. Et quand Koré-Eda finit par nous révéler leurs secrets, on comprend que leurs petites magouilles ne parlent finalement que d’amour... Un film touchant réalisé avec une infinie tendresse.
Splendide. Une histoire de famille dans la misère et qui s'arrange avec la légalité pour mieux vivre. Une découverte du Japon pauvre aussi. Mais surtout, une révélation incroyable sur la famille qui donne au film toute sa force
Un doublage indigne, un jeu d’acteurs catastrophique et un scénario digne de Rémy sans famille. Une catastrophe. 1/3 de la salle dormait. Nous avons quitté le cinéma avant la fin de la séance. Cela ne m’est pas arrivé depuis 20 ans. A oublier vite et ce sera facile.
Encore un bien joli film, à tort ou à raison, à mes yeux l’essentiel du cinéma japonais distribué en France, nous montre le plus souvent, la tradition, l’ordre établi (pas Kitano!) et souvent le raffinement, la sophistication, de la culture japonaise…..
Alors forcément, l’univers d’ »une affaire de famille » nous déstabilise…..Cette fois, on est chez les « sans dents » et les valeurs se trouvent souvent inversées….et des questions: c’est quoi la « morale » ? Beaucoup de fraternité, de chaleur humaine, vécu avec simplicité, autour de ces deux enfants. Mais ce nouvel ordre (désordre!) proposé par Kore-Eda est-il possible ? Une utopie qui fait du bien, au moment de Noël. Mon film préféré de Kore-Eda, à ce jour….