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VILLE.G
55 abonnés
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3,0
Publiée le 5 janvier 2019
Original mais je ne suis pas rentré dans l’idée. Le décalage culturel peut-être, ou le côté « linéaire » de l’histoire. Tout est en nuance, peut-être trop subtil pour moi. Même la fin n’en est pas vraiment une...
À tous les points de vue, le film est vraiment beau et la structure du récit où l’on apprend les liens avec les protagonistes est assez brillante. Qu’est-ce qu’ils mangent tous pourtant pendant tout le film!!! :-)
Ce qui est beau dans ce film de Kore-eda, c'est que les faiblesses de chaque personnage sont montrées telles quelles et que les liens qui unissent cette improbable famille, même inavouables, constituent un ciment qui aide au bien-être de chacun. Comme toujours, la direction d'acteurs est d'une grande précision et l'émotion surgit sans crier gare, au détour de cette comédie effrontée que le drame effleure en permanence.
Un film emphatique Ritme correct, histoire crédible. Montre un Japon que nous ne sommes pas habitués avoir. Ce film montre bien qu’au final les liens du sang sont toujours plus forts malgré tout...
Magnifique, sensible et drôle jusqu'à la dernière partie, qui laisse alors découvrir toute la partie dramatique de l'histoire. Les gamins sont excellents devant la caméra.
digne d'avoir reçu la Palme. Un film plein d'humanité, une réflexion sur la famille. Un grand moment, pas pénible, abscons ou choquant comme certain films primés à Canne ont.
Kore ida poursuit avec talent son exploration des relations familiales. Avec une affaire de famille il va plus loin en montrant implicitement que la famille est une convention sociale et accessoirement comme les autres règles qui régissent notre vie : propriété l'amour filial ou la mort. On peut choisir sa famille pour le bonheur de chacun Il le fait avec une discrétion exemplaire et des acteurs exceptionnels par leur naturel. Contrairement à ce qui dit ce film ne me paraît pas s'appliquer uniquement à la situation japonaise même s'il donne une idée très précise du mode de vie japonais. Il a une portée universelle ; c'est la raison de son succès et également des réactions violentes qu'il a pu provoquer.
Qui est qui ? C'est la question que l'on est amené à se poser lorsque l'on découvre les premières images du dernier film de Hirokazu Kore-eda, intitulé en français avec une sérieuse dose d'ironie "Une affaire de famille". Ironie puisque la famille dans le cas présent est un concept plutôt malmené : il y a bien un père (mais le père de qui ?), une mère (mais la mère de qui ?), des enfants (les enfants de qui ?), etc. Tout ce petit monde vit en bonne entente dans une pauvreté relative car on sait se débrouiller et le plus souvent d'une manière plus que douteuse. Mais foin de la morale et des préjugés ! Ce qui compte, n'est-ce pas, c'est l'amour que l'on éprouve à se retrouver dans une sorte de bidonville où l'on s'entasse comme l'on peut mais où chacun trouve ses repères. C'est ce petit monde, qui rappelle la comédie italienne des années 50 et 60, que nous donne à voir et à aimer le cinéaste japonais, un monde qu'il ausculte littéralement tant les gros plans nous donnent à examiner au plus près les gestes et attitudes des uns et des autres. On pourrait presque parler d'un cinéma entomologique où une microsociété est examinée dans ses moindres détails avec à la fois un certain recul et paradoxalement une réelle empathie par moments. Le propos du cinéaste est bien sûr de livrer une réflexion sur le concept de famille - qui dans son sens traditionnel vole ici en éclats - et sur la notion de morale - l'amour plus que tout au détriment des valeurs traditionnelles... Et le spectateur ne peut qu'être touché par cette vision d'une microsociété hors norme d'autant que la structure du film est impeccable : une division en deux parties, la seconde fournissant tout l'éclairage nécessaire sur les liens existant entre les personnages et sur leurs différentes attaches parentales. Précisons encore que les acteurs sont étonnants de vérité, en particulier les deux enfants, le rusé Kairi Jyo et sa complice la délicieuse Miyu Sasaki. Et n'oublions surtout pas la musique composée par Haruomi Hosono qui évoque à merveille le morcellement dont la famille Shibata offre un parfait exemple. Un conseil pour ceux qui iront voir le film : écoutez jusqu'à la dernière seconde la musique du générique de fin, vous goûterez la poésie des aigus, le ruissellement des notes diffusé par un piano admirablement maîtrisé.
Encore un film militant pour la destruction de la famille traditionnelle... On nous montre un groupe de personnes qui vivent comme une famille alors qu'elles viennent de situation différentes, de vies différentes...l'exemple d'une famille recomposée en fait. Et on apprends petit à petit les liens qui les unissent: des liens d'argent, d'utilisation de l'autre pour le fait qu'il vole... Ces personnes avancent ensemble car elles sont blessées par la vie, et elles essayent de "faire" famille car elles en manquent terriblement...mais on comprends bien à la fin que cela n'a pas marché: le garçon qui n'arrive pas a appeler l'homme "papa" car ce n'est évidemment pas naturel dans son esprit, la jeune fille qui se prostitue pour de l'argent, la femme qui se donne a l homme pour combler son besoin d'amour...et cette "famille" qui se divise à la fin après la mort de la grand mère pourvoyeuse d'argent depuis le début, car c'était bien son argent qui faisait que la "famille" avancait...la femme prends toute la responsabilité pour tous le monde et va en prison...aucune solidarité "familiale"...le "père" veut abandonner le garçon... Bref, on veut nous faire croire qu'une famille décomposée est souhaitable...
Le film me renvoie à l univers d affreux, sales et méchants, à remplacer par gentils pour le film, je suis restée sur la touche pendant une bonne heure qui m a paru bien longue, puis à partir du démantèlement de cette famille de cœur, le propos m a semblé plus limpide, les personnages plus attachants, par contre bravo pour cette ouverture sur ce Japon qui cache si bien sa misère, bon film, mais pour moi la palme d or aurait dû aller à Cold war.
difficile pour un néophyte de comprendre l'interêt suscité par ce film .... je pense que si il n'avait pas été palme d'or il serait passé inaperçu .... c'est long long long .... je vais m'abonner à télérama pour mieux comprendre je crois :-)
Le meilleur film de Kore Eda sans doute mais aussi probablement le meilleur film de l'année. Beau, subtil, touchant et il réussi à créer un film choral où tous les personnages existent et respirent de la vérité. Toutes les récompenses sont méritées !
Un peu déçue par ce film japonais qui a reçu la palme d'or 2018. On s'attache aux personnages de l'histoire, mais le rythme est vraiment lent (on sent passer les 2h) et surtout on ne comprend pas bien, même à la fin, ce qui a poussé ces gens à vivre ensemble, qui ils sont les uns pour les autres. En outre l'intrigue ressemble vraiment à celle du Petit Garçon d'Oshima, jusqu'à la scène du bonhomme de neige à la fin. Jugement en demi-teinte, donc.
Un beau film à bien des égards et une réflexion évidemment intéressante sur ce qui définit une famille. Pour autant, l'émotion a du mal à percer, la faute à des personnages pas si attachants que ça et des informations trop tardives sur ce qui les unit ou non - informations assez explicatives d'ailleurs et quelque peu alambiquées. Il en résulte une sensation de longueur, de scènes répétitives et presque anecdotiques même si l'on se doute que ce n'est pas leur vocation. L'emballement des critiques et la Palme d'or sont assez étonnantes et semblent indiquer que le cinéma asiatique bénéficie souvent d'un gros a priori positif - un léger snobisme ? Il est clair que si on on a décidé de voir un chef d'oeuvre on y verra un chef d'oeuvre...