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momo M.
40 abonnés
282 critiques
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4,0
Publiée le 7 janvier 2019
Une famille atypique vivant dans un taudis recueille une jeune enfant maltraitée. Bien qu'il me manque quelques codes pour comprendre la société japonaise, il s'agit bien d'une critique sociale et une vision transgressive de la famille. Les liens qui lient les membres de cette famille sont très troubles et nous sont dévoilés dans la seconde partie du film. Les acteurs sont tous très bons mêmes les enfants très attendrissants sans que cela ne soit jamais mièvre.
Des questions, une remise en cause, des valeurs bousculées, 2 jours après avoir vu le film, je me demandais encore si j'avais aimé le film. Il a l'avantage de nous questionner avec tendresse et émotion. Toutefois un peu lent à mon goût.
Palme d’Or à Cannes, j’aurais dû me méfier. C’est ce que je me dis à chaque fois mais difficile de résister à des critiques dithyrambiques de la presse et des spectateurs (ici) avec la note moyenne en rapport, c’est-à-dire au-dessus de 4. Je vais faire modestement baisser à mon modeste niveau de spectateur lambda qui ne goûte vraiment pas à ce type de scénario dans lequel une fois le cadre tracé il ne se passe rien. Bon, on apprend finalement qu’il y aussi des pauvres au Japon. Au générique si vous vous y attardez, en anglais dans le texte, vous apprendrez qu’un service social des plus officiels a conseillé l’écriture du scénario. On s’occupe donc des pauvres au pays du Soleil Levant, c’est déjà ça mais ça ne sera que la conclusion à l’image dans les dernières minutes. A part ça, malheureux économiquement mais heureux en famille ces exclus japonais, ceux-là du moins. Tant mieux. Mais bon, un film sur la vraie vie ça aurait été mieux même si ça n’aurait pas forcément plus à la boboïtude.
Un film subtil, amusant et tendre, à contre courant de la culture japonaise traditionnelle. Kore-Eda nous offre en effet une chronique sociale en décalage du cinéma nippon classique et de sa société parfois trop corsetée. Une ode à la liberté, à la flânerie, au libre-arbitre et surtout à l'amour, réalisée avec une grande finesse et surtout avec beaucoup d'humour. C'est souvent très drôle et plein de malice à l'image du personnage de la grand-mère, terriblement attachante. Comme toujours le cinéaste nous fait réfléchir sur la famille, l'amour filial et la dépendance des uns aux autres. C'est profond et bien fait, mais il reste quelque chose d'assez froid qui m'a empêché un peu l'émotion. Moins splendide et bouleversant que Still Walking (à revoir absolument !!!), mais très attachant.
Beau film qui permet de découvrir une autre culture. Cela semble lent mais cette lenteur nous permet d'entrer dans le contexte. Très bien filmé. Bons acteurs.
Un film débordant de sentiment dont on ressort le coeur un peu gros. Un vrai intérêt aussi à voir le Japon sous un autre angle que la carte postale. Cependant j ai eu du mal à m'attacher à cette famille de magouilleurs (papa preferant rester chez lui en pretextant un rhume quand il n'a pas envie d'aller bosser, plus simple d'aller voler avec ses enfants) et les révélations de la seconde partie n'apporte pas grand chose si ce n'est décrédibiliser le propos (SPOILER : Le thème des repris de justice au coeur tendre est assez convenu), et le film traîne vraiment sur la fin. Du meme réalisateur j'aurais préféré la palme pour "tel père tel fils".
Un homme qui inculque a son fils des préceptes simples: Tout ce qui est dans un magasin n'appartient encore a personne, tant qu'un magasin ne fait pas faillite, se servir n'est pas du vol, découvre une petite fille visiblement abandonnée et affamée. Il décide de l’accueillir dans la famille pour la soirée.
un film qui vous poussera à remettre en cause une grande partie de vos principes moraux. des personnages d'une complexité folle. autant dire terriblement humains. un scénario aux multiples rebondissements et formidablement créatif.
Des longueurs et au final le film ne va pas au bout et ne dégage pas d'émotions ou très peu. Il ne mérite en tout cas pas un palme d'or mais les palmes c'est toujours très particulier...
Que dire. Une jolie histoire certes, mais deux trop longues heures à la raconter. Parfait à regarder de chez soit si on a besoin d'un somnifère naturel pour s'endormir...
Superbe film on est pris par les images, les personnages, la simplicité d'une histoire de famille atypique. Kore eda pose un regard acéré sur la famille que l'on ne choisi pas, mais pourquoi pas, après tout?
Ce film a un côté quasi documentaire sur le Japon "du bas" .. j'ai été insensible à cette démonstration qui nous est imposée à savoir que la famille de cœur est une force. Je peux reconnaître que la réalisation est sans faille (encore qu'au début du film, on est plus dans le documentaire social que dans une fiction qui nous accroche). Je me suis vraiment demandé à plusieurs reprises si je n'allais pas sortir de la salle. Et je reste interloqué que ce film ait reçu la Palme d'Or à Cannes.
Une première heure qui nous plonge dans cette famille ou les liens semblent confus, mais forts. Mais une première heure monté sur un rythme d’une lenteur totale. Un film digne d’un stéréotype de la Palme d’Or cannoise.
J’ai revu « Une affaire de famille » de Hirokazu Kore-eda dont j’avais « massacré » la critique en ne lui mettant que 1,5 et en parlant de la famille Groseille de « La vie est un long fleuve tranquille » de Étienne Chatiliez (1988) ou de celle de « Affreux, sales et méchants » de Ettore Scola (1976) ! En fait et comme souligné récemment dans une interview de Ken Loach, bon nombre d’européens ont du mal avec le cinéma asiatique du fait de la difficulté d’identifier les personnages. C’est bien ce qui m’était arrivé car pendant tout le long du film j’ai essayé de savoir dans cette famille pour le moins hyper recomposée, qui était qui par rapport à tel autre personnage et quel secret non partagé avec les autres les réunissait pour assurer in fine une cohésion dans cette famille peu orthodoxe. J’avoue que je n’avais pas capté tout de suite les liens qui se nouent entre le petit Shota qui par ses vols à l’étalage ravitaille la famille et la dernière arrivée, la petite Juri trouvée dans la rue, et que Shota va prendre sous sa coupe pour l’initier à « son futur métier ». Le temps passant, Shota à l’occasion notamment du décès d’un marchand de confiserie qui n’était pas dupe de ce que Shota faisait dans sa boutique, va en quelque sorte se ranger pour que sa petite demi-sœur ne suive pas le même destin de misère que lui. Il va se laisser « capturer » par la police pour partir dans un centre éducatif même s’il regrette la relation qu’il avait avec son beau-père qu’il se décidera enfin d’appeler « papa ». Pas facile de voir certains films … selon notre humeur, notre âge, nos préjugés.