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Margot1812
35 abonnés
93 critiques
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5,0
Publiée le 12 décembre 2018
Un film beau et sensible sur la famille! On en a bien besoin en ce moment! La mise en scène est grandiose, la lumière magnifique et les enfants d'une grande justesse! Une palme d'or méritée !!
Une Palme d'or très méritée et fédératrice! Une Affaire de Famille représente la quintessence du cinéma de Kore-eda. Là où le festival de Cannes a parfois pu récompenser des films mineurs d'auteurs habitués à la sélection officielle, ce n'est pas le cas ici, sur ce bouleversant instantané d'une famille précaire. La tendresse infinie qui se dégage du film et l'amour qu'à le réalisateur pour ses personnages font de ce film un immanquable, surtout dans nos sociétés modernes de plus en plus déshumanisées. En somme, un film touché par la grâce et à ne pas manquer!
palme d'or, franchement pourquoi ? on a l'impression que je japon est un microcosme réduit a une "famille" qui vit de larcins, de prostitution et autre" jolies" choses. pendant deux heures très tres longues on voit évoluer dans un taudis des personnages certes un peu attachants évoluer dans tous les sens. un film sans aucun intérêt et surtout pas par la mise en scene .
En prenant en considération les précédents films du réalisateur, celui-ci fait office de florilège de ce qu’il sait présenter de mieux. Presque un film-chorale. Les acteurs sent une nouvelle fois prodigieux, et chose intéressante, et un peu différente de ses films les plus connus, les faits qui poussent ces gens dans une extrême pauvreté à avoir fondé une famille sur peu de choses, malgré tout primordiales (l’argent, la perte, voire d’autres choses dont je ne parlerai pas ici) sont égrainés au fil du film. Ce qui est impressionnant, c’est la capacité de Kore-eda à aborder beaucoup de thèmes avec une finesse absolue, ici avec une petite touche Ettore-Scolesque, où les gens sont affreux et sales, mais où la méchanceté laisse place à des réflexes de survie de par le fait que ces individus se savent différents et disfonctionnels. Rien n’y est didactique, comme d’habitude. Les larmes ne sont pas tirées et, en soi, c’est déjà prodigieux.
Un petit mot sur la Palme d’Or que le film a obtenu. C’est une palme de rattrapage. Pour avoir raté Ozu (connu et reconnu en occident après sa mort) et les précédents films de Kore-eda (dont le merveilleux Still Walking, que je considère comme son meilleur). Dans le même ordre d’idée qu’Oncle Bonmee (excuse pour avoir raté les plus interessants Tropical Malady voire Syndrome of a Century). Reste un excellent film, très représentatif du style Kore-eda et qui trouvera sûrement son public malgré sa date de sortie absurde (le 12 décembre, donc)
Un film sur la précarité et les rapports humains dans une famille d adoption mais qui trop pétris de bons sentiments sonne faux sauf sur un point : on sait manger des nouilles au Japon !
Le plus surprenant en dehors de la palme d'or -il y en a eu d'autres tout aussi quelconques- c'est l'éloge unanime de la critique! Ce serait plutôt le meilleur Kore-Eda que j'ai vu (le cinquième) mais dans la mesure où je n'ai guère aimé les autres, ce "meilleur" est très relatif.Si le début du film est assez prometteur, décrivant un Japon moins aseptisé que dans "Tel père, tel fils" par exemple, ça traine assez vite en longueur et l'ennui menace avant une seconde partie où le scénario n'est pas cohérent. On ne peut pas ici reprocher à Kore-Eda de plagier Ozu, comme dans "Notre petite soeur" ou d'autres. Impression mitigée, donc, ce n'est ni bon , ni mauvais; de là à lui décerner la palme d'or,.. Capharnaüm est bien supérieur, entre autres.
Fait on du bon cinema avec de bons sentiments? Non. Oui ce film est sympathique, oui les comediens sont bons, surtout les 2 jeunes enfants, oui les personnages nous ravissent....encore que les pseudo parents soient plus roublards que sinceres. Alors? Alors le scenario est un peu improbable, les ficelles un peu grosses, la fin un peu melo et facile. Etalee sur deux heures cette histoire se traine. On a vu un film plutôt agreable mais pas une palme d'or!
Aie ! Quel ennui ! J’ai adoré tous les précédents films de ce réalisateur et je n’en ai raté aucun depuis Still Walking (2008). Pratiquement tous auraient mérité la Palme d’or sauf ce film brouillon et embrouillé, lent et ennuyeux. L’histoire peut se résumer en trois lignes, le thème de la famille finit par faire système dans l’œuvre de Kore-eda, un comble...Pas grand chose à sauver. Ou alors, j’étais mal luné ?
La beauté des parias ... les valeurs humanistes de partage, d'entraide soudent une famille improbable faite d'une mamie, de sa belle-fille, un couple au lourd passé, un enfant volé et une fillette battue ... C'est mignon tout plein, mais c'est lent, très lent !
Lauréat d'une Palme d'Or et d'un César, "Une affaire de famille" est un Kore-Eda pur jus et de haut niveau. On retrouve en effet tous les thèmes chers au cinéaste japonais à savoir la famille, l'enfance, la parenté, la marginalité dans une société conformiste. Tout cela à déjà été traité dans ses autres longs métrages mais Hirokazu Kore-Eda ne cesse de perfectionner son art de films en films. Bien que souffrant de légères longueurs vers la fin, "Une affaire de famille" est un très bon drame aux personnages attachants, riche en émotions. Il s'en dégage beaucoup de tendresse et on sort apaisé de la projection. A voir.
Un film de Hirokazu Kore-Eda est toujours un évènement, d'autant quand il s'agit d'un film primé à Cannes. En effet, voilà un réalisateur qui sait donner à voir les tourments de son pays, le Japon, autour de la cellule familiale. Si son dernier thriller était assez décevant, le cinéaste renoue avec un film intimiste et puissant. Il revient au cœur d'une famille. Sauf que cette fois, il s'agit d'une famille pauvre, qu'on qualifierait de cas sociaux, ce qui est totalement inédit dans le cinéma japonais. Au point d'ailleurs, que nos représentations sont totalement bouleversées s'agissant d'un pays qu'on imagine peu industrialisé, avec une population affairiste et aisée. Au contraire, "Une affaire de famille" s'invite dans un milieu social très populaire, où le vol organisé autour du père, la prostitution, la magouille et le mensonge sont les moyens de survie que les membres de la famille brandissent, pour faire face à une société peu ouverte à l'aide sociale et une vie chère.
Le risque d'un tel film demeure la longueur. Pour autant, le réalisateur parvient à rendre vivante cette superposition de scènes de la vie quotidienne. La narration se complexifie au fur et à mesure de ce déroulement de dialogues et de la description d'un mode de vie, complètement original, dans une banlieue japonaise. Le spectateur devient lui-même une sorte d'ethnologue muté dans une société asiatique. On découvre avec stupeur combien la question de la protection de l'enfance est peu ou pas adaptée aux enjeux qu'elle comporte. Il s'agit d'un véritable mystère pour le spectateur que de regarder la façon dont le pays règle la question de la négligence et de la maltraitance de cette petite fille qui trouve refuge dans cette drôle de famille.
"Une affaire de famille" est un film où l'amour familial gagne sur la violence sociale. En effet, le guide de ce récit est profondément l'amour. Il y a chez le cinéaste une volonté quasi naïve de montrer des personnages paradoxalement purs dans leur existence en marge de la société dominante. Le film refuse la démonstration, voire même la vraisemblance. Il décrit des personnages fictifs totalement hors norme, attachants et sincères, ce qui fait de cette "Affaire de famille" un grand moment de cinéma.
Une affaire de famille, le dernier Kore-Eda est un film absolument magnifique. D'une grande sobriété tant esthétique et narrative, ce film deconstruit la notion de famille en mêlant humour et émotion sans jamais sombrer dans le pathos. Remarquable de bout en bout, d'une grande justesse de ton, ce film montre aussi un autre visage du Japon contemporain. Film traitant de la misère sans aucun misérabilisme, interprétés par des acteurs remarquables, une affaire de famille est une œuvre majeure de Kore-Eda. Une belle palme d'or et l'un des films majeurs de cette année cinématographique.
Palme d'Or 2018, Une Affaire de Famille constitue une nouvelle preuve et un condensé parfait du talent du réalisateur Hirokazu Kore-eda : sa capacité à créer une ambiance familiale, à diriger des enfants-acteurs, et à nous permettre de nous glisser avec douceur dans un univers aussi réaliste que délicat est tout simplement remarquable. Il s'agit ici d'une petite maisonnée, fauchée, mais également harmonieuse et unie par un mode de vie non-conventionnels (que je vous laisse le soin de découvrir). Nul doute que l'histoire a dû produire son petit effet dans une société marquée par le civisme : l'évolution du scénario pose des questions morales pertinentes, voire transgressives. Un mot enfin sur la réalisation, maîtrisée dans ses moindres détails et qui contribue grandement à l'atmosphère paisible de l'ensemble, et sur les acteurs parfaits: il s'agit donc d'une oeuvre très réussie qui devrait ravir les amateurs.de ce type de cinéma.
Le nouveau film de Kore Eda est une merveille de sensibilité mâtinée avec la plus grande des finesses scénaristiques. J'avais été déçu de deux de ses films précédents mais cette fois, le cinéaste m'émeut, par sa pudeur et la façon très précise dont il cerne ses personnages dont la frontière entre moralité et immoralité est très ténue. Kore Eda évite tout manichéisme. Il observe ses personnages dans leur vie de tous les jours avec leur optimisme, leur empathie mais aussi une part d'égoïsme et de tendances plus amorales. Il faut un temps pour que le film nous pénètre, il le fait progressivement pour culminer dans ses dernières quarante minutes, chef d'oeuvre d'émotion qui jaillit et emporte tout grâce à cette superbe actrice (la compagne de l'homme) au jeu exacerbé mais juste. La confrontation avec les hommes de loi est d'une grande justesse et la fin, déchirante. Ce sont aussi les scènes les plus intimes qui sont les plus géniales. Ainsi, la partie lors de l'été à la plage est d'une importance capitale ; filmée brillamment (d'ailleurs le cinéaste avoua avoir enfin tourné en plan large tout son film). Tout se joue là, la mort, l'espoir, les prémisses du passage à l'âge adulte. Kore Eda filme aussi des lieux, qu'ils soient modernes et déshumanisés, en opposition avec l'appartement où tout s'entasse, cette famille hétéroclite et les objets qui envahissent l'espace. Cet espace de vie paraîtra bien vide à la moindre évolution de la structure du groupe. Toutes les scènes familiales sont filmées et jouées avec une précision. Les passages de vol, quelque peu moins passionnantes sont cependant parfois surprenantes. Le cinéaste, une nouvelle fois, questionne la notion de la structure familiale, les relations entre les membres de la famille, même si ici nous ne savons guère de choses sur les liens qui unissent les personnes. Kore Eda ajoute dans sa thématique personnelle et ses choix artistiques, la notion de survie dans une société aux valeurs traditionnelles implacables et au fort libéralisme. Pourtant, même si le film est maudit au Japon, Kore Eda montre sans caricature ni manichéisme les officiels de la justice japonaise. Et même si ce petit groupe est touchant, il porte en son sein des intérêts propres parfois allant à l'encontre de ce qu'on pourrait appeler un comportement juste et moral approprié. Ce beau film se laisse aimer progressivement mais finit par émouvoir. Quelque part entre De Sica, Ozu et Capharnaum (qui lui échoue sur la quasi totalité de son propos) Une affaire de famille restera dans nos coeur. Une palme d'or méritée.
: Un drame qui regorge d'une belle humanité, suivant l'histoire d'une famille très précaire. Nous allons suivre cette dernière à travers le quotidien : boulots, vols, pauvreté, mais surtout entraide, solidarité et amour. Le film questionne avant tout sur ce qu'est réellement une famille, et que les liens du sang ne sont pas forcément les meilleurs. Les acteurs et actrices jouent tout en finesse et sont tous autant attachants les uns que les autres. Porté par un final assez déchirant, on retiendra surtout de cette histoire la générosité qu'il en émane, accompagné subtilement d'émotion et d'humour. Très beau film.