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Anne B
6 critiques
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5,0
Publiée le 27 décembre 2018
Joli film tout en finesse, très bien filmé et très bien fait. Sujets amenés avec drôlerie et sensibilité à la fois. Angoissant aussi! Un très bon film en fait !
D’un ennui mortel ! Sans queue ni tête. On ne sait pas bien ou veut aller le réalisateur. Lily Rose Depp est déconcertante de nullité . Ne perdez pas de temps
Sans intérêt, vide et creux. Affligeant. Invraisemblance sur invraisemblance. Devrait plaire à la nomenclatura bobo parisienne. Le jeu des acteurs est tout aussi déprimant.
Jean-Claude Carrière nous a offert des scénarios inoubliables mais il y avait Luis Bunuel derrière pour leur faire passer l’écran. En apprenant le sujet du film, on s’attend à trouver des séquences surréaliste ou du moins qui y fassent penser. Ce n’est jamais le cas, ‘’l’homme fidèle’’ demeure du début à la fin d’une grande platitude et l’audace du scénario est anéantie par une mise en scène dont l’imagination est absente. Laetitia Casta, formidable avec Pascal Thomas, est ici complètement éteinte, la faute en incombe autant au rôle à composer qu’au réalisateur. Le jeune garçon n’attire pas les regards et Louis Garrel est complètement victime des événements, on ne perçoit jamais ses sentiments. Le comble c’est ce qu’il reste dans nos mémoires le lendemain : quasiment rien pour un film de 75 ‘ c’est édifiant.
La sociologie parisienne pourrait se définir selon le titre du film "Adopte un veuf", c'est bien une figure redondante ici tellement le film est vieux et à tendance bourgeoise. J'aurais presque désiré une scène sexuelle par exemple lorsque Abel ouvre la porte du bureau de Marianne pour sortir de cette monotonie narcissique qui s' extirpe classiquement des papiers glacés de la presse people. Quelques petits moments dignes ici et là grâce aux personnages de la mère et du fils. Louis Garrel pourrait désormais quitter ce regard de ténébreux looser et articuler, il en est largement capable. Je n'attendrai pas son prochain film, il fait partie du cinéma français, on ne peut qu'espérer une maîtrise plus émancipée de son travail.
On dirait un film des années 60! Daté et ennuyeux à part quelques moments comiques grâce aux dialogues entre Louis Garrel et l'enfant..une Intrigue improbable, du verbiage superficiel, un jeu d' actrices plat et qui sonne faux, et lily rose depp...franchement?...un jeu fade, en plus d'une mauvaise diction, très gênante. Sans son nom , elle ne serait pas là , c'est sûr, des mieux qu'elle y'en a plein!
Ennuyeux au possible. J’étais pourtant prêt à me laisser porter par ce genre de romance dans laquelle un tiers vient perturber un amour à deux. Eric Rohmer excellait avec ce type de scénario auquel il accrochait en général une morale. Mais là, on n’est pas dans ce registre-là. C’est lisse et sans relief. Ennuyeux au possible, oups je l’ai déjà dit ça…
Avec "L'homme fidèle", Louis Garrel raconte en 70 minutes ce que certains réalisateurs n'arrivent pas à relater en deux heures... Assez agréablement surpris par la construction de cette histoire qui ne se limite pas à un simple triangle amoureux, et par le contenu de l'histoire qui aborde pas mal de choses. Il y a bien cette histoire d'amour entre Abel et Marianne qui s'étale sur dix ans ou ce questionnement sur la fidélité avec la proposition de cette dernière pour qu'Abel soit sûr de ses sentiments, mais le récit propose également une partie sur le deuil en plus d'intégrer certains éléments pour semer le doute sur la mort de Paul. Louis Garrel joue avec les codes de la comédie romantique, mais sans jamais tomber dans les clichés ou la facilité, au contraire. L'histoire est bien ficelée et évolue constamment grâce à des personnages qui ont tous leur utilité dans l'intrigue, ce qui rend le récit surprenant et pas du tout prévisible. J'ai beaucoup aimé le ton du film qui est léger avec un humour subtil et grinçant. La scène entre Marianne et Abel quand ce dernier se demande s'il doit partir pour rejoindre Eve nous offre des dialogues savoureux. Et j'ai encore plus aimé le jeu des acteurs très juste et parfaitement calé dans l'esprit du film. Il n'y a pas à dire, ils sont parfaitement dirigés par Louis Garrel qui sait vraiment ce qu'il veut et quelle direction donner à son film. Ce film, qui est très agréable à suivre, est vraiment une bonne petite surprise. On pourrait regretter la courte durée, mais j'ai vu tellement de films gâcher par des longueurs inutiles que finalement il y a juste ce qu'il faut là où il faut.
Dès le début du film, le décor est planté (enfin la situation). Puis viennent les conséquences, les non dits, et tout repart vers un film 'normal' et c'est dommage. PLV : des actrices en herbe
Bien entouré par Laetitia Casta et Lily Rose Depp, Louis Garrel nous offre un marivaudage à la fois élégant et fantaisiste, teinté de romantisme et d'influence nouvelle vague.
Etonnant film. On croit qu'il fait partie de ces film qu'on a trop vu, une autre histoire de ménage à 3. Mais Louis Garrel a un univers, fait de légereté et de gravité ou il sait imposer un ton décalé pour traiter du couple, de l'adultère, de la fidélité, du désir , les grands sentiments et les plus petits . Il saut passer les grands drames sous le sceau de la légereté et de la comédie humaine. Des dialogues étonnant, un HUMOUR pince sans rire ("t'inquiètes pas, je l'épouserai pas ta mère)Tant pis si le film ne s'encombre pas de contexte social, c'est une fantaisie sur les sentiments, l'inconstance humaine. Les deux filles assurent, Laetitia Casta élegante et Lili Rose Deep en amoureuse transi mais Louis Garrel est princier. Garrel for ever
Comédie savoureuse et débridée sur le couple, la filiation et la vie moderne. Excellement interprété — Laetitia Casta aussi belle que bonne actrice – par un duo charmant, émouvant ou burlesque selon, et le jeune Joseph Engel dont on se souviendra, le film est vif, réjouissant avec un soupçon d’angoissant qui fait attendre le drame qui ne vient pas. Les cinéphiles y trouveront mille allusions aux anciens de la Nouvelle vague, allusions qui sont aussi réjouissantes que bien ficelées. Un bijou de film, ludique et profond, sur des sujets contemporains.
Abel (Louis Garrel) et Marianne (Laetitia Casta) se séparent lorsque celle-ci lui apprend qu’elle est enceinte d’un autre, Paul. Environ 10 ans plus tard, Abel apprend le décès brutal de Paul et retrouve Marianne à l’enterrement, il fait aussi la connaissance d’Eve (Lily-Rose Depp), la sœur de Paul qui a bien grandi. Abel et Marianne ne tardent pas à se remettre ensemble, ce qui ne convient pas du tout à Eve, amoureuse depuis toujours d’Abel. Le film n’est pas désagréable, le mode de narration est sympa (on alterne les narrateurs : Abel, Marianne ou Eve), le fils de Marianne instille dans l’esprit d’Abel un mystère mais qui n’est finalement pas du tout suivi par la suite (dommage, ça aurait peut-être donné un petit côté Hitchcock), même remarque pour la “guerre” entre les filles qui se déroule sans heurt. Au final, on ne rentre pas en détail dans les sentiments, la dégradation des relations. Le film n’amène finalement pas grand chose, le pauvre Abel se laisse porter là où le vent le porte.
Pour son deuxième film, Louis Garrel confirme son talent. Il réalise un film rythmé, inventif et plein d'humour. Ses personnages ont tous une épaisseur qui les rend attachants.