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Film tragi-comique à regarder au second degré. Les dialogues sont légèrement surréalistes au cause de cette jeune pompiste naïve, mais pas trop, qui vit dans son monde. C'est assez subtil et ça se laisse regarder avec un certain plaisir.
Honnêtement, je suis mitigé. Le film est extrêmement tiré par les cheveux. Les acteurs sont mauvais et le film est globalement prévisible. Les personnages, à part Melinda, sont sans saveur et les dialogues sont vides. Pourtant, je suis resté devant tout du long. Le film se laisse regarder et il y a du bon à en tirer.
Benito G
Énième film essayant de s'inscrire dans les films de braquage tentant d innover avec un peu de comédie et de rebondissements sans coup de feu a tout va... Il parvient difficilement à maintenir notre intérêt sur la durée malgré des débuts prometteurs...Pourtant, presque tous les ingrédients sont là pour que la recette fonctionne à nouveau : des personnages plus ou moins pathétiques (une petite frappe, une peste blonde, un flic un peu gauche...), une histoire de braquage qui tourne très mal, une association de tons où les pics de violence, de glauque et d'humour noir se côtoient plutôt bien et, en guise de détonateur à l'ensemble, une héroïne à la psychologie trouble. En plus d'opter judicieusement pour le format d'un huis-clos dans une station-service (ce lieu de passage permet l'arrivée perpétuelle de nouveaux protagonistes sans trop se poser de questions), la dynamique de "Burn" va donc essentiellement reposer sur notre incapacité à cerner Melinda (excellente Tilda Cobham-Hervey), cette employée dont le caractère souvent imprévisible guide les rebondissements majeurs du film et fort heureusement qu'elle est présente. Cela va d'abord plutôt bien marcher : à la fois lunaire et déviant, le comportement erratique de cette dernière entraîne le récit vers des détours surprenants dont le sommet sera sans doute une séquence vectrice d'un énorme malaise entre elle et le jeune braqueur. Hélas, à trop vouloir miser sur son héroïne insaisissable, le film va paradoxalement en devenir peu à peu transparent devant la maigreur de ses enjeux. La force d'approche de ce personnage atypique ne pourra plus vraiment faire illusion dans une deuxième partie particulièrement atone où seule l'arrivée d'intervenants accessoires aux principaux (coincés sur un statu quo qui s'éternise) tentera de donner un peu de rythme à l'ensemble. Pas aidé par un flashforward beaucoup trop révélateur en guise d'ouverture. Burn" n'aura plus grand chose dans sa besace pour créer la moindre surprise et se conclura avec un dernier acte dont la platitude ne pourra qu'engendrer une relative indifférence. après il s'agit de son premier long-métrage en tant que réalisateur donc on va y laisser le bénéfice du doute mais autant dire que l'on s'attendait à une pétarade de folie... ! On aura eu droit à un petit pétard inoffensif dont le son de la détonation se perdra inévitablement dans le brouhaha général...
Non, non et non ! Un film raté, une histoire capillotractée, aucune explication, rien.
Les acteurs sont tout juste correct, des longueurs à gogo, des incohérences, bref, une perte de temps !
Les acteurs sont tout juste correct, des longueurs à gogo, des incohérences, bref, une perte de temps !
Était-ce une histoire étrange ou pas ?. Je pense que oui et je pense que le dernier rire est le meilleur quand le policier demande ce qui s'est passé ici ce soir. C'est une histoire sur une fille timide et sous-estimée qui fait le sale boulot que personne d'autre ne fera à la station-service. Elle a un collègue qui a le charisme et la beauté pour fondre et contrôler n'importe qui et un homme avec une arme à feu essaie de voler la station-service. Le cambriolage va un peu banane et pour savoir ce qui s'est vraiment passé regardez Burn. C'est une bonne petite histoire elle est peut-être un peu lente pour beaucoup mais elle se développe d'une manière que de nombreux spectateurs vont adorer. Elle a ses rebondissements fous qui m'ont surpris plus d'une fois. Il y a de la comédie accidentelle ici et là mais ce n'est pas un film fait pour un oscar. Le vieil homme grincheux que je suis recommande ce film parce que quand les choses se compliquent le dur se met en marche et il brûle...
Clairement pas un chef d'oeuvre, mais vraiment un petit film sympa.
Un peu lent mais se laisse regarder, voilà une femme complètement folle elle le joue bien
Un peu lent mais se laisse regarder, voilà une femme complètement folle elle le joue bien
Un thriller haletant. Bien filmé et tourné en unité de lieu. Histoire d'une femme attentionnée mais délaissée. Perdue et bouleversée par le braquage, elle perd les pédales. Laissez vous tenter, ça se regarde très bien
RedArrow
Énième film essayant de s'inscrire dans la veine des ambiances si chères aux frères Coen, "Burn" parvient difficilement à maintenir notre intérêt sur la durée malgré des débuts prometteurs...
Pourtant, presque tous les ingrédients sont là pour que la recette fonctionne à nouveau : des personnages plus ou moins pathétiques (une petite frappe, une peste blonde, un flic un peu gauche...), une histoire de braquage qui tourne très mal, une association de tons où les pics de violence, de glauque et d'humour noir se côtoient plutôt bien et, en guise de détonateur à l'ensemble, une héroïne à la psychologie trouble.
En plus d'opter judicieusement pour le format d'un huis-clos dans une station-service (ce lieu de passage permet l'arrivée perpétuelle de nouveaux protagonistes sans trop se poser de questions), la dynamique de "Burn" va donc essentiellement reposer sur notre incapacité à cerner Melinda (excellente Tilda Cobham-Hervey), cette employée dont le caractère souvent imprévisible guide les rebondissements majeurs du film. Cela va d'abord plutôt bien marcher : à la fois lunaire et déviant, le comportement erratique de cette dernière entraîne le récit vers des détours surprenants dont le sommet sera sans doute une séquence vectrice d'un énorme malaise entre elle et le jeune braqueur.
Hélas, à trop vouloir miser sur son héroïne insaisissable, le film va paradoxalement en devenir peu à peu transparent devant la maigreur de ses enjeux. La force d'approche de ce personnage atypique ne pourra plus vraiment faire illusion dans une deuxième partie particulièrement atone où seule l'arrivée d'intervenants accessoires aux principaux (coincés sur un statu quo qui s'éternise) tentera de donner un peu de rythme à l'ensemble. Pas aidé par un flashforward beaucoup trop révélateur en guise d'ouverture (il faut définitivement bannir ce genre de prologue facile et idiot), "Burn" n'aura plus grand chose dans sa besace pour créer la moindre surprise et se conclura avec un dernier acte dont la platitude ne pourra qu'engendrer une relative indifférence.
Tout n'est clairement pas à jeter dans ce premier long-métrage de Mike Gan, on gardera même un oeil sur les prochaines œuvres du cinéaste à l'avenir vu certaines qualités entrevues ici, notamment dans la première partie, mais, avec un casting d'acteurs ayant tenu la vedette dans des films tels que "Detention" (Josh Hutcherson) ou "Assassination Nation" (Suki Waterhouse), autant dire que l'on s'attendait à un résultat digne d'un baril de TNT au milieu des flammes ! On aura eu droit à un petit pétard inoffensif dont le son de la détonation se perdra inévitablement dans le brouhaha général...
Pourtant, presque tous les ingrédients sont là pour que la recette fonctionne à nouveau : des personnages plus ou moins pathétiques (une petite frappe, une peste blonde, un flic un peu gauche...), une histoire de braquage qui tourne très mal, une association de tons où les pics de violence, de glauque et d'humour noir se côtoient plutôt bien et, en guise de détonateur à l'ensemble, une héroïne à la psychologie trouble.
En plus d'opter judicieusement pour le format d'un huis-clos dans une station-service (ce lieu de passage permet l'arrivée perpétuelle de nouveaux protagonistes sans trop se poser de questions), la dynamique de "Burn" va donc essentiellement reposer sur notre incapacité à cerner Melinda (excellente Tilda Cobham-Hervey), cette employée dont le caractère souvent imprévisible guide les rebondissements majeurs du film. Cela va d'abord plutôt bien marcher : à la fois lunaire et déviant, le comportement erratique de cette dernière entraîne le récit vers des détours surprenants dont le sommet sera sans doute une séquence vectrice d'un énorme malaise entre elle et le jeune braqueur.
Hélas, à trop vouloir miser sur son héroïne insaisissable, le film va paradoxalement en devenir peu à peu transparent devant la maigreur de ses enjeux. La force d'approche de ce personnage atypique ne pourra plus vraiment faire illusion dans une deuxième partie particulièrement atone où seule l'arrivée d'intervenants accessoires aux principaux (coincés sur un statu quo qui s'éternise) tentera de donner un peu de rythme à l'ensemble. Pas aidé par un flashforward beaucoup trop révélateur en guise d'ouverture (il faut définitivement bannir ce genre de prologue facile et idiot), "Burn" n'aura plus grand chose dans sa besace pour créer la moindre surprise et se conclura avec un dernier acte dont la platitude ne pourra qu'engendrer une relative indifférence.
Tout n'est clairement pas à jeter dans ce premier long-métrage de Mike Gan, on gardera même un oeil sur les prochaines œuvres du cinéaste à l'avenir vu certaines qualités entrevues ici, notamment dans la première partie, mais, avec un casting d'acteurs ayant tenu la vedette dans des films tels que "Detention" (Josh Hutcherson) ou "Assassination Nation" (Suki Waterhouse), autant dire que l'on s'attendait à un résultat digne d'un baril de TNT au milieu des flammes ! On aura eu droit à un petit pétard inoffensif dont le son de la détonation se perdra inévitablement dans le brouhaha général...
Tellement de chose à dire de négatif sur ce film.. Pour résumé en quelques mots : film d’un ennuie total, une histoire incohérente, aucune action, une perte de temps ! À tous les amateurs de film je vous le déconseille fortement !
FaRem
Le psychopathe n'est pas toujours celui qu'on croit... Melinda est une jeune femme qui est très gentille, beaucoup trop même pour que ce ne soit pas calculé. En fait, elle souhaite se faire remarquer et être aimée par les autres, elle qui est habituellement invisible aux yeux des autres. Elle travaille de nuit dans une station-service ouverte 24/24 avec la belle Sheila qui lui fait de l'ombre. Un soir, un homme vient les braquer et la situation dérape complètement au point d'atteindre un point de retour pour tout le monde. "Burn" est un thriller se déroulant en huis clos qui est un peu décalé avec quelques touches d'humour noir appportées par le personnage étrange de Melinda qui ne fait rien de logique. Le début du film est prometteur seulement, le réalisateur a beaucoup de mal à rendre son intrigue intéressante jusqu'au bout et ce malgré les nombreux personnages qui se succèdent sur les lieux. Pour moi,
spoiler:
tuer Sheila
était une grave erreur, car la situation fonctionnait très bien avant cet accident. Le reste du film est assez bien rythmé donc pas désagréable à suivre, mais je suis vraiment resté sur ma faim. C'est un film sympathique qui aurait pu être bien mieux.
était une grave erreur, car la situation fonctionnait très bien avant cet accident. Le reste du film est assez bien rythmé donc pas désagréable à suivre, mais je suis vraiment resté sur ma faim. C'est un film sympathique qui aurait pu être bien mieux.
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