Samuel Tilman souhaitait faire un suspense psychologique autour de la question du soupçon et du doute : "comment réagirait un groupe d’amis à la mise en examen pour meurtre de l’un des leurs ? Avec cette question simple, c’est toute la question de l’image qu’on a de l’autre et de l’ostracisme qui a nourri mon écriture. Mon point de départ : dans un fait divers, quand on n’a pas d’éléments objectifs, notre jugement se nourrit de considérations morales. C’est le cas de tous les personnages de mon film. Et j'espère mettre le spectateur dans le même état de doute du début à la fin".
Le réalisateur et scénariste Samuel Tilman a trouvé le titre du film dès la première version du scénario : "La part d’ombre de David pourrait être celle de chacun. N’avons-nous pas tous en nous des zones plus sombres ? Cette idée que chacun de nous possède plusieurs facettes, est au coeur de mon film".