Le film joue tout le long sur l’ambiguïté autour de la culpabilité du personnage principal. est t'il le meurtrier? Clairement, le film est souvent en stand by, les vérités sont distillées au compte goutte (un filet d'eau, clairement), avant la révélation finale dans les 5 dernières minutes. Le film s'attarde plus autour de la relation du personnage principal avec son entourage, avec le doute et la méfiance qui s'installe peu à peu...pas inintéressant, mais scénario un peu plan plan
Pour son premier long-métrage de fiction, Samuel Tilman livre un thriller psychologique brillamment executé. Le réalisateur belge sème le doute dans l’esprit des protagonistes et des spectateurs.
Pauvre David Giraud, qui, peut-être ? sans doute ? certainement ? a eu la malchance d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Résultat, sa femme le quitte, la plupart de ses amis et de ses collègues le lâchent. Pour son premier long métrage, le réalisateur belge Samuel Tilman souhaitait faire un suspense psychologique autour de la question du soupçon et du doute. Pour mieux y arriver, il n'a pas hésité à prendre un risque : se lancer dans une construction quelque peu alambiquée, avec, en particulier, de nombreuses ellipses. Dire que le succès est total serait mentir mais l'effort est louable et donne un résultat qu'on peut qualifier de prometteur. il faut dire que le réalisateur est bien aidé par une excellente distribution dans laquelle brille particulièrement Fabrizio Rongione, un comédien belge très souvent présent chez les Dardenne.
Mon dieu que ce fut laborieux ! Je suis pourtant friand de ce genre de film habituellement c'est à dire des thrillers où engrenage judiciaire se mêle à une intrigue psychologique mais là je suis passé au travers ! C'est froid, c'est mal mené et surtout les acteurs sont épouvantables et je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dans ce film ! Une grosse déception !
Un meurtre, deux possibilités : coupable ou non coupable ? C’est la question que l’on se pose et que la femme (Natacha Régnier, impeccable) et les amis de David (Fabrizio Rongione – à tout jamais Marcel Larcher dans Un village français) se posent dans ce petit polar intimiste tourné dans les Vosges. L’ambiance hivernale dans un village paumé avec la forêt aux alentours est plutôt pas mal, le scénario ponctué de flashbacks est honnête mais peine un peu par moment, avec des personnages secondaires assez faibles et une résolution finale dont on attendait peut-être un peu plus.
Bon polar psychologique dans la meilleure tradition d'une ambiance policière qui se situerait entre le vertige hitchockien et l'étude de mœurs à la Simenon. Vaut le détour.
Très décevant par rapport à la promesse. Un film lisse, sans surprise, trop lent, qui manque de subtilité dans le scénario. Et ce malgré de très bons comédiens.
"une part d'ombre" offre un point de vue original sur une enquête de meurtre, en s’intéressant avant tout au conséquences de la suspicion d'un coupable sur son entourage. Comment réagissent famille et amis quand l'étau se resserre, quand les faits accablent ? Cet aspect est bien retranscrit et offre une vision originale et troublante d'un fait divers.
David (Fabrizio Rongione) a tout pour être heureux : une femme aimante (Natacha Régnier), deux enfants, des amis indéfectibles (on reconnaît Myriem Akhediou, actrice fétiche des frères Dardenne, Christophe Paou, l’assassin de "L’Inconnu du lac", et la rousse Erika Sainte révélée par "Baron noir"). Mais sa vie se dérègle après l’assassinat, dans les Vosges, sur son lieu de vacances, d’une femme qu’il est le dernier témoin à avoir rencontrée durant un footing dans la forêt à la tombée de la nuit. Suspecté par la police, David voit sa vie passée au crible. Un secret enfoui est dévoilé qui éloigne de lui sa femme et ses amis qui se mettent à douter de son innocence.
Le film du belge Samuel Tilman a un parti pris stimulant. Il choisit de raconter une enquête policière sans rien nous dire du travail des policiers, du seul point de vue du principal suspect et de son entourage. Du coup, Une part d’ombre ne se réduit pas à la seule dimension à laquelle se cantonnent trop souvent les films similaires : le héros est-il ou non coupable du crime dont on l’accuse ? Mais il s’en leste de deux autres : comment une enquête policière fait-elle exploser une vie normale ? comment croire un homme qui clame son innocence quand on découvre sa « part d’ombre » ?
Bien joué, bien monté en flashbacks successifs qui révèlent progressivement le déroulement des événements le soir du crime, "Une part d’ombre" ne révolutionnera pour autant pas l’historie du cinéma. Sorti en plein festival de Cannes, il risque d’être oublié au bénéfice de la Palme coréenne, de Jarmusch, d’Almodovar ou des frères Dardenne. Le choix de la date de sa sortie est la triste preuve du manque de confiance de ses distributeurs.
Un polar psychologique qui, comme son titre l'indique, s'intéresse à la part d'ombre en chacun de nous. L'ambiance et l'intrigue sont très bien posés, le réalisateur va s'intéresser à l'entourage du héros et nous questionner sur nos réactions. Après un excellent début, on va hélas peu à peu perdre l'ambiguité du début pour finir dans un polar assez plan-plan où le film va aller au bout de son intrigue mais perdre de son intéret du départ. Les acteurs sont cependant très bien, à coté de Fabrizio Rongione, on retrouve Natacha Régnier peu servi par le cinéma Français et qui fait vivre son personnage en très peu de scènes.