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    Liberté
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    23 critiques spectateurs

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    aetius romanus
    aetius romanus

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Prodigieusement ennuyeux ! Pseudo inteĺlo bobo. Qu'on est loin du film Ridicule, qui donnait une autre image du merveilleux XVIII s
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 992 abonnés 3 965 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2021
    Je... euh...

    Je savais que ça allait parler de libertinage au XVIIIe siècle, j'aime d'habitude assez le cinéma d'Albert Serra (surtout La mort de Louis XIV), mais alors là... Je suis dubitatif. C'est encore une fois extrêmement lent, il ne se passe quasiment rien et la frontière entre l'ennui profond et la fascination pour ce que l'on est en train de regarder est assez ténue. Mais surtout je n'ai pas vraiment d'idée sur ce qu'il voulait bien dire ou montrer avec ce film.

    J'ai vraiment bien aimé les scènes dialoguées, où les libertins semblent jouer à qui inventera la suite la plus horrible à leur prochaine exaction. On part quand même si une fille qui jouit tellement qu'elle vomit, un mec qui mange le vomi en l'embrassant avant de le chier sur un autre gars. Et j'ai trouvé ça assez marrant pour ainsi dire. Bien évidemment ça va trop loin, oui c'est vraiment crade, malsain tout ce que l'on veut, mais il y a un côté ludique à imager les sévices les plus dégueulasses qui soient. Surtout que c'est dit avec un grand calme, limite en chuchotant, c'est assez particulier.

    Après il y a les scènes d'orgie, je ne sais pas trop comment appeler ça et en fait à part une ou deux, j'ai trouvé ça vraiment sobre. Disons que ça met du temps à monter en puissance. Après il y a toujours un petit côté rigolo, genre la fille qui se fait fesser à coup de bâton et qui gueule qu'elle en veut plus, plus fort. Mais les scènes sont assez décousues entre elles, tout est très sombre et il est quasiment impossible de distinguer les différents personnages la plupart du temps (surtout qu'on ne cadre pas forcément leur visage). Donc on regarde un film avec la moitié du temps des types qu'on ne discerne pas très bien qui semblent se branler...

    D'ailleurs j'aimerais bien savoir ce que c'est que cette espèce de gros pénis géant qu'ils ont au début du film... J'ai cru au départ à une prothèse pour ne pas montrer de vrais sexes, mais plus loin dans le film on en voit (et on voit tout...)

    J'étais un peu perdu et contrairement à d'autres films je n'ai pas forcément été aussi pris dans le film que je l'aurais voulu. Ce qui fait que je sors de là avec un petit plaisir parce que j'ai joué les vierges effarouchées dès que ça devenait un peu crado, un plaisir des dialogues, mais sinon le reste... je suis surtout resté de marbre.

    Pour une fois je suis bien incapable de dire si je pense que Liberté est un bon ou non, je n'en sais rien... C'est surtout très particulier, très lent, long, éreintant, mais je suppose que c'était le but, donc j'ai envie de but : mission accomplie.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    653 abonnés 2 917 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2021
    Si Liberté fait appel aux sens du spectateur, c’est moins par volonté de lui imposer une façon de sentir que pour lui donner à vivre une expérience, pour partager une initiation à laquelle il prend part de façon personnelle de la même façon que la jouissance des libertins articule le désir singulier à l’énergie d’un collectif. Le long métrage commence et s’achève quand le jour et la nuit cohabitent, offrant ainsi à son récit un cadre temporel et spatial unique composé d’une forêt plongée dans l’obscurité ; un tel choix esthétique symbolise à merveille ce que le libertinage pouvait représenter dans la société du XVIIIe siècle, soit un art de vivre situé à l’écart, en marge de la civilisation quoique l’esprit de cette dernière, marquée par la conversation et la tempérance apparente des plaisirs de la chair, que l’on intellectualise comme un raffinement suprême, demeure malgré tout. La puissance troublante du film réside alors dans la rigueur d’exécution et la place laissée à l’imagination – le travail de la lumière/pénombre, le sens du cadrage ne laissant que rarement l’acte sexuel explicite, les narrations et dialogues incessants invitent le spectateur à participer à l’orgie en lui conférant une position double, à la fois voyeur et membre à part entière de l’expérience qui se joue devant lui. Le titre interroge la notion de liberté au cœur du mot libertinage : il représente des êtres qui se contraignent afin de réaliser leurs fantasmes, des hommes et des femmes qui subissent l’absence de règles comme la plus douloureuse des règles, à savoir la nécessité de brimer le désir pour assurer sa subsistance – le désir est, par définition, marqué par l’inassouvissement et l’absence. La politesse des manières, l’humilité parfois synonyme d’humiliation et la culture font des libertins des honnêtes hommes en puissance, à la seule différence près qu’ils utilisent la religion à des fins impies pour tirer les femmes des couvents dans lesquels elles s’enferment et, à terme, accéder à une béatitude qui les fait rire ou sourire – le rire étant la marque du Malin. Albert Serra livre, comme à son habitude, une œuvre troublante, enivrante et déstabilisante qui retranscrit avec précision et ingéniosité l’esprit du libertinage à la veille de la Révolution française.
    Fabien S.
    Fabien S.

    520 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2021
    Un très bon film érotique sur le libertinage au temps de Louis XVI avec des scènes accrues dans la pénombre de la forêt. Une oeuvre dérangeante.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 234 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    Il est impossible d'écrire des spoilers pour ce film car il n'y a pas d'intrigue à gâcher. Le film n'est qu'un enregistrement d'une orgie toute la nuit dans une forêt européenne à l'époque de la Révolution française. Les participants sont un groupe de nobles et de femmes du monde entier et leurs serviteurs. La seule raison à laquelle je peux penser pour voir ce film est la titillation. Mais vous en verrez beaucoup plus dans un clip de trois minutes sur un site pornographique Internet que vous ne trouverez dans ce film sans fin. Ça fait plus de deux heures et ça ressemble plus à 5 heures. Je donne à ce film une étoile pour les costumes et le maquillage qui parviennent à rendre chaque d'un homme plus laid que l'autre. Si être dépravé et débauché offre de si mauvais avantages je pense que je resterai peu bavard. C'est peut-être l'intention du réalisateur...
    ferdinand75
    ferdinand75

    519 abonnés 3 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2020
    Un film déroutant, dérangeant, unique. Un sorte d’Ovni dans le paysage cinématographique, mais surtout le film le plus Sadien jamais vu à ce jour, recréant l’esprit libertin du 18e siècle.. Le film se passe entièrement de nuit dans un bois sauvage ou la noblesse libertine, exilée de France par louis XVI ,vient se réunir pour pratiquer le libertinage. C’est un ballet incessant de voyeurs , mêlant nobles, serviteurs , prélats et nonnes, qui rôdent autour des arbres et des bosquets guettant de scénettes d’exhibitions . Beaucoup d’onanisme devant ces scénettes, des pratiques de SM , très Sadienne sur des hommes ou des femmes, et dans la 2eme partie beaucoup d’ondinisme masculin et féminin ( peut-être les plus belles scènes picturalement) . Ce n’est pas de l’érotisme moderne « joyeux », ludique, ou jouissif, mais des pratiques un peu brutales comme les décrit Sade, où la souffrance et la mort sont liés au plaisir.. Le film est très lent, mais il faut se laisser porter par ce rythme poétique et envoutant qui est crée grâce à deux facteurs très réussis. Tout d’abord la bande son constituée d’ une voix qui lit des textes anciens libertins, ,elle est excellente , rauque , prenante, parfaitement dans l’esprit, cette voix est accompagnée de bruits de forêts , de branches qui bruissent , de cigales, , de coups de fouet, ou de halètement de plaisir , hors champ, qui nous tiennent en haleine perpétuelle et créant une tension permanente . Et puis une image incroyablement travaillée, un chef opérateur exceptionnel, car tout est très sombre et à chaque plan une infime partie de l’image s’éclaire, 1/10e, 1/20e et c’est dans ce bout de cadre que l’action «s’érotise » . Et de fait la lumière est juste suffisante pour deviner l’action ; c’est un dosage millimétré, juste de ce qu’il faut, qui nous place alors en positon de « voyeur » pendant tout le film. Comme un des personnages voyeur qui observe les scénettes à la longue vue, le spectateur voit aussi un bout d’angle de prise de vue. C’est formidablement réussi, et cela crée de l’angoisse et de l’ attente .D’une certaine manière les acteurs ont un rôle ingrat car on les voit jamais complètement, et on ne devine souvent que des parcelles d’eux. Mais le film est un réussite , un long poème , captivant , il faut se laisser porter, choquant parfois par certaines scènes sexuelles, mais très certainement prouvant que Albert Serra possède un vrai génie créatif.Le plan final de l'arrivée de l'aurore, au teintes pâles mais chatoyantes, est d'une grande beauté , digne d'un tableau de Turner. Et c’est magnifique qu'un tel film puisse être produit.
    FaRem
    FaRem

    8 275 abonnés 9 289 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2020
    Habitué des films se déroulant dans ce milieu et à cette époque, Albert Serra propose cette fois-ci une réflexion sur le libertinage à ce moment précis de l'histoire. "Liberté" est comme on pourrait dire un porno soft ou chic sauf qu'il faut oublier tout l'aspect érotique qui est souvent associé au genre qui est ici remplacé par de la lourdeur. Tout le film se déroule dans cette forêt, plus de deux heures de plans quasiment fixes avec ces libertins qui se succèdent. Le film est d'une lourdeur indigeste et surtout ennuyeux à mourir. En plus d'être inintéressant, le problème du film est qu'il s'éternise. Les séquences sont juste interminables... Bref, je ne vais pas faire la même erreur et m'éterniser sur un film que je n'ai pas aimé et qui m'a profondément ennuyé...
    claude O.
    claude O.

    4 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 avril 2020
    On prend une jeune vierge ,on la viole de toute les maniere possible ,on la torture puis la tue voila le sujet du film comme ces video vendu a prix d´or sur le dark net sauf que lá tout est suggéré.les dialogues sont lents et insipides.Des scénes de bestialite de sadisme quelques minutes .Des personnages errants dans le noir qui epient on ne sait quoi,la censure a été indulgente pour cette parodie de snuff movie
    vindiesel
    vindiesel

    4 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2021
    Un film completement decalé et sombre ..... extrenement dur a regarder .... mais au final on se rend compte que les scenes sont sublimes et que pour une fois on ne cache pas le physique de la femme dans sa splendeur .... un chef d 'oeuvre
    Ge P.
    Ge P.

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2020
    Contemporain, tourné sur un parking glauque au bord d’une route, ce film aurait été vain et pathétique (quoi que...). Mais il y a ici quelque chose de fascinant qui tient dans l’unité de lieu, la lenteur excessive, les costumes, la préciosité décadente du XVIIIe siècle (ou ce que j’en imagine), le phrasé des acteurs, les plans magnifiques tels des tableaux de maître, son érotisme.
    Begur
    Begur

    8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 avril 2020
    On peut appliquer à ce film, qui est tout sauf du cinéma, le mot fameux de Napoléon sur Talleyrand : "De la m... dans un bas de soie", encore que ce dernier eût, lui aussi, de l'esprit...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    193 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 octobre 2019
    On est très loin de l'esprit du marquis de Sade. Le film est trop gentillet, trop cérébral et se révèle inoffensif. Les plans sont étirés en longueur, les séquences n'en finissent plus et les comédiens se livrent à des pantomimes qui finissent par épuiser toute volonté. "Liberté" manque d'ampleur, d'ambition et semble étriqué dans sa reconstitution du dix huitième siècle.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    1774. Quelques nobles débauchés ont quitté la cour de Louis XVI. Ils ont trouvé refuge dans un duché allemand.
    À la nuit tombée, dans un bois éclairé par la lune, ils se réunissent pour se livrer à leurs vices.

    Albert Serra est un réalisateur hors normes. "Le Chant des oiseaux" mettait en scène les Rois mages. "Histoire de ma mort" imaginait la rencontre de Dracula et de Casanova. "La Mort de Louis XIV" montrait un Jean-Pierre Léaud hiératique, cloué dans son lit, interpréter l’agonie du Roi-soleil face à une cour médusée. Ce dernier film avait suscité de ma part un coup de gueule. Sa lenteur surlignée, sa préciosité m’avaient horripilé.

    Ce sont les mêmes défauts qu’on retrouve dans "Liberté".

    Son titre, pas vraiment subtil, a valeur de manifeste : ces débauchés qui forniquent plus ou moins joyeusement dans les sous-bois ne recherchent pas seulement l’assouvissement de leurs sens mais l’expérience d’une liberté vraie, débarrassée des carcans du temps.

    On aimerait le croire ; mais c’est un autre spectacle qui nous est montré. Pendant plus de deux heures interminables, on voit, sans souci de continuité, une succession de scènes de sexe. Urolagnie, coprolalie, candaulisme, anulingus, l’avantage de "Liberté" est d’élargir notre vocabulaire (et je vous imagine, fidèle lecteur, en train de compulser avec gourmandise votre dictionnaire).

    L’accumulation de ces scènes ne vise pas à exciter nos sens : Serra ne réinvente pas le porno. Elle ne vise pas un effet esthétique : les corps ne sont pas érotisés. Pénis détumescents, fesses flasques, la chair est montrée telle qu’elle est. Et elle n’est pas joyeuse. On cherche en vain une lecture genrée : "Liberté" peint-il l’humiliation de la femme ou au contraire son triomphe paradoxal (le soumis du couple SM n’étant, on le sait, pas toujours celui/celle qu’on croît) ?

    L’accumulation de ces scènes ne sert à rien. Sinon peut-être à épuiser le spectateur. Le film aurait-il duré une heure de plus, il y serait mieux parvenu encore. Mais deux heures et douze minutes auront suffi à faire fuir la moitié des spectateurs.
    Fabien D
    Fabien D

    176 abonnés 1 129 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2019
    Radical, liberté est un film esthétiquement très beau. Chaque plan ressemble à un tableau de maître, tout en clair obscur. Cette mise en scène picturale va de paire avec la froideur des dialogues sadien que les acteurs récitent sur un ton monocorde. L'ennui est rapidement palpable et le film, tout en bruissements et chuchotements, finit par n'être qu'une succession de scènes de sexe où moins déviantes. Le film flirt avec la pornographie et le trash tout en gardant son caractère désincarné. Un libertinage fin dix-huitième siècle crépusculaire qui ne convainc qu'à moitié. Trop radical sans doute...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 septembre 2019
    Sans queue ni tête... et le jeu de mots est fort à propos... Des longueurs pour rien...Un décors Seul décors ! C’est sale, c’est moche, quelques prises de vue un peu erotiques relève la note au dessus de Zéro...Film sadiquo-érotico-morbide-scato !
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