Avis sur House Party

Calmatic, qui a revisité la même année "White Men Can't Jump", s'attaque à une autre comédie populaire des années 90 à savoir "House Party". Il ne s'agit pas d'un remake du film de Reginald Hudlin, mais plutôt d'une modernisation de l'histoire. Les deux rappeurs en quête de gloire sont remplacés par un influenceur et un beatmaker. Ce dernier, Kevin, a un besoin d'argent urgent pour sa fille et décide d'organiser une fête payante dans la demeure qu'il est chargé de nettoyer avant de se faire virer. Une maison qui n'appartient pas à n'importe qui... Alors que cette "franchise" n'a jamais décollé après un premier film correct qui a été suivi par des suites médiocres, cette nouvelle version est inutile et vient s'ajouter aux précédents échecs. Encore une fois, le premier, sans être un grand film, avait quelque chose à raconter avec ces différentes relations qui permettaient d'aborder la question des violences policières, du sexe, du consentement ou de la communauté noire en générale, ce qui n'est pas le cas ici. Le film représente juste le néant. Une fête marquée par quelques caméos, mais sans moments marquants ou drôles. Bref, ce n'était pas bon et ennuyeux.