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    Le Soupir des vagues
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    36 critiques spectateurs

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    kemvani
    kemvani

    22 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2021
    Malgré de très belles images des côtes indonésiennes, ce film est catastrophique, tant dans son écriture et sa construction simplistes (ceux qui y ont vu du Rohmer... je crois qu'on n'a pas assisté au même film) que dans le jeu / la direction des acteurs frisant le ridicule par moments... (certains personnages principaux sont insupportables de bêtise, donnée pour de la charmante naïveté...), une histoire de fantôme ou d'allégorie du destin qui ferait lever des sourcils aux maitres du genre, bref un film totalement pensé pour l'export, orientalisant à souhait (avec un peu de chance il fera revenir les touristes à Aceh), qui fait une fois de plus l'impasse, comme les Japonais savent si bien le faire, sur l'histoire de l'occupation japonaise en Asie du Sud Est en esthétisant tout ça (oh le joli bunker japonais qui donne sur les vagues, oh la jolie chanson des Colons entonnée par un pêcheur local au visage buriné...). Vraiment une cata.
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2021
    Sur les côtes japonaises comme sur les côtes indonésiennes viennent s'échouer les vagues de la mer. Le soupir de ces vagues incarné par Laut, c'est le premier soupir que l'on pousse à la naissance, spoiler: ce sera aussi le dernier
    . Entre temps, la mer aura réuni les peuples, les religions et les générations, on aura, aimé, espéré et marché sur l'eau. Cette eau indispensable à la vie qui a le don de ressusciter et d'être partout à la fois pour nous rappeler que nous sommes tous sur la même planète, quelle que soit notre langue, et que le simple battement d'aile d'un papillon peut provoquer un tsunami.
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2021
    Très intrigué par le diptyque sur l'amour "Fuis moi, je te suis / Suis moi, je te fuis" prévu pour l'année prochaine et également réalisé par Kôji Fukada, "Le soupir des vagues" m'intriguait donc, et Dieu que c'est peu engageant pour la suite. C'est très peu compliqué d'expliquer mon ressenti, je ne comprends tout simplement pas l'engouement autour du film

    Dans l'ensemble, on se retrouve face à une œuvre que n'aurait pas renié Shyamalan, une histoire de famille, de deuil et de réalités sociales et sentimentales, troublée par l'apparition d'un élément qui pourrait se révéler être plus proche du mystique que du terre-à-terre.

    Tout partait donc très bien, l'ambiance apaisante et l'acting mettent en confiance, notamment le jeu solaire de Dean Fujioka, mais très rapidement ça va se compliquer.

    Au bout du compte et sans spoiler, on se retrouve face à un récit qui part dans tous les sens, reprends telle ou telle intrigue quand ça lui chante et délaisse la progression dramatique notamment autour du mystère pour soit parler de la fracture sociale au sein de l'environnement où on se trouve, soit pour nous parler de gens amoureux, mais qui n'arrivent pas à le dire.

    Rien de grave là-dedans, sauf que le mystère ne semble avoir aucune importance, et ne servir que quand ça arrange le récit. Le comble étant le dernier quart d'heure qui traite la moralité du mystère de manière extrêmement douteuse et très floue, nous laissant un peu la bouche bée devant ce qu'on vient de voir, et pas vraiment dans le bon sens du terme

    Quelque chose ne marche pas dans "Le soupir des vagues", que ce soit la dramaturgie où le mystère, l'un entache sur l'autre sans que je n'arrive bien à déterminer le vrai coupable, à moins qu'ils ne soient complémentaires.

    "Le soupir des vagues" est malheusement une œuvre que j'ai voulu aimer, mais au-delà des belles images et des dilemmes des personnages qui sont compréhensibles, car universels, rien ne marche vraiment, et le tout s'avère très décevant. Seule la partie amoureuse de l'histoire est vraiment touchante et est maîtrisée, peut être le seul point optimiste pour les deux prochains films de son réalisateur.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Les longs-métrages de Koji Fukada arrivent dans le désordre chronologique sur nos écrans mais au moins ils sortent. Parfois, ils changent même de titre comme son sixième film un temps nommé L'homme qui venait de la mer et devenu Le soupir des vagues. Ce qui est assez logique puisque pendant la projection il arrive que l'on soupire et que le scénario est assez vague. Plus sérieusement, c'est tout de même une désillusion que de voir ce film aussi inabouti surtout après des prémices intrigantes. Il y a donc cet homme surgi des ondes, quelque part sur la côte indonésienne et doté de pouvoirs magiques. Cela suffirait à notre bonheur que de découvrir qui il est et ce qu'il veut mais moitié sirène, moitié messie, il n'en est pas moins délaissé au profit d'autres personnages beaucoup moins captivants, en définitive. Le soupir des vagues évoque le tsunami de 2004, la guerre de libération menée dans les Indes néerlandaises et les relations entre le Japon et l'Indonésie, autant de pistes narratives à peine travaillées, qui croisent un début de romance sans grand éclat. Mais bon, les interprètes sont jolis à regarder, le temps est clément et la mer céruléenne, ce n'est pas négligeable. En vérité, l'on ne s'ennuie pas pendant Le soupir des vagues car il y a toujours cette attente d'un élément qui viendra donner, pourquoi pas, de la beauté et de la lumière à une intrigue qui entretient le mystère sur ses intentions. Hélas, la déception est au rendez-vous, à l'issue d'un dénouement qui coule toutes les espérances.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 août 2021
    Dommage!
    Le titre du film semblait engageant……et j’avais apprécié quelques uns de ses films précédents:
    (Harmonium, L’infirmière, Hospitalité).
    Trop souvent, j’ai un accès difficile au « fantastique » …
    Les belles images, ne me suffisent pas
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 août 2021
    Après les coups d'éclat de "Harmonium" et surtout "L'infirmière", on attendait beaucoup du réalisateur. Si le scénario est certes insolite, on s'ennuie ferme à un récit conjuguant ésotérisme et sentimentalisme. Aucune émotion ne se dégage de ces rivages exotiques.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2021
    C’est avec « Hospitalité » à Tokyo, puis avec « Harmonium » que Kôji Fukada a pu s’ouvrir au public cannois et au reste du monde. Mais son cinéma est d’ores et déjà identifiable jusqu’à une certaine limite. Une limite qu’il s’agit de franchir. Il y a de quoi rappeler « L’Etranger Mystérieux » de Mark Twain, qui a déjà inspiré quelques-unes de ses précédentes œuvres, où l’intrusion a été revisitée dans le formidable thriller « L’Infirmière ». Ce phénomène révèle des failles au sein d’un groupe ou d’une communauté, qui court inévitablement à la déroute. Pourtant, ce sera par soucis d’apaisement et d’hommage aux victimes du tsunami de 2004, que l’on y discernera une fable, teintée d’un romantisme interculturel. En brisant plusieurs barrières, le réalisateur est ainsi conscient de son atout divin, au service d’un animisme local, exporté et rapatrié.

    Ce film n’a pas pour vocation d’apporter autant de réponses que les questions qu’il suscite, avec un élan onirique et dans une promenade poétique. L’homme venu de la mer, Laut (Dean Fujioka), déconstruit les mythes religieux et autres fantasmagories des habitants de l’île de Sumatra. Ce n’est pas une forme d’avertissement, mais l’approche, qui se veut à la frontière du documentaire et de la fiction, alimente cette désillusion pour mieux rapprocher les protagonistes. Mais de qui, de quoi ? Laut signifiant littéralement mer, ou encore océan, en indonésien. Le symbolisme n’est pas anodin et tous ceux qui gravitent finalement autour de son passage seront les plus jeunes. Ceux qui n’ont pas encore le recul sur les événements antérieurs, ceux qui sont encore à la recherche de leur racine ou à construire une vie ou une relation, ce sont eux qui se réunisse autour du messie, observateur et accompagnateur.

    Qu’il soit muet ne veut pas dire pour autant qu’il n’annonce pas quelque chose de profond. Par le prisme des écrans et surtout des médias, il y a de la réflexion et des doutes qui en ressortent. Les valeurs d’une religion devienent ambigues et côté linguistique, c’est le même constat. Tout est une question d’interprétation, où le cinéaste fait le choix de respecter la trajectoire du spectateur. La jeune Sachiko (Junko Abe), qui espère trouver une réponse ou un remède à son dilemme, constitue le miroir de ce Laut. Elle se libère ainsi peu à peu de l’emprise du cadre et de son environnement. Le flux et le reflux des vagues ne sont plus des obstacles et ce message s’étend au groupe qui a accueilli cet être, aussi lumineux que ténébreux. Il est authentiquement fidèle à ce que la nature peut apporter ou retirer aux vivants. Mais par-dessus tout, il est symbole d’espoir écologique pour la dernière génération.

    Kris (Adipati Dolken) et Irma (Sekar Sari) forment un duo qui finit par se retrouver. De même Sachiko renoue avec son cousin Takashi (Taiga). Et entre ces deux groupes, les cultures s’enlacent et les émotions s’embrassent. « Le Soupir des Vagues » (Umi wo kakeru) reconnaît sa part dans une démarche nostalgique, à l’image de l’œuvre d’Alain Resnais, « Hiroshima, mon amour », mais il se construit surtout une belle étude silencieuse et contemplative. Et malgré un sous-régime dans la mise en scène, visant à personnifier cette cité touchée par les eaux, Fukada s’amuse à orienter la houle dans le sens de son discours. Il confronte rapidement les personnages à leur sentiment et à leur maîtrise du langage, qui ne s’est pas totalement perdu, jusqu’à ce que les rêves se réalisent et que les eaux les pardonnent.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 août 2021
    Les personnages sont jolis et singuliers et la mise en scène délicate mais il y a un vrai problème de scénario, il manque de construction, et de récit, il fait du sur place, rien n'est accrocheur, on s'ennuie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 août 2021
    Un très joli film estival, entre douce chronique d'amour adolescents et allégorie surnaturelle sur la nature, Koki Fukada navigue sur le creux de la vague et signe un film très délicat, charmant, dans lequel on aimerait passer un peu plus qu'un moment.
    herve p.
    herve p.

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 août 2021
    Un homme mystérieux sort de l eau et s échoue sur la plage. Des phénomènes inexpliqués apparaissent ...

    Je n ai pas absolument pas compris le sens de ce film. Hormis une certaine poésie et quelques plans bien filmés, il n y a rien à sauver de cette histoire alambiquée, mêlant un hommage à un père disparu, des miracles sans explication et amourette sans lendemain. Bref une catastrophe.
    Francois Descols
    Francois Descols

    9 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2021
    Film onirique qui confronte le Japon à son passé militaire en Indonésie plus précisément à Aceh victime du tsunami.
    Ambiance éthérée et désorientée
    Didier R.
    Didier R.

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2021
    Ésotérique... et ennuyeux.
    J ai peut être raté quelque chose au début.
    Aucune émotion ne se dégage. Où je suis passé complètement à côté..
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2021
    est ce l'histoire d'un fantôme, né d'un tsunami ? le film n'est visiblement pas japonais, (même si), mais m'a fait penser dans sa démarche au mysticisme du cinéma thaïlandais (que j'adore)...Cela pourrait s'appeler, le pouvoir d'un fantôme....Et les victimes seront nombreuses, au propre comme au figuré...Est ce un film testament sur une catastrophe ???? toujours est il qu'il a beaucoup de mystère et d'humanité.....Pour être plus concret, le film raconte surtout l'histoire de jeunes gens, , qui après qu'un inconnu japonais se soit échouer sur une plage d'Indonésie, essaient de comprendre qui il est, d'où il vient...Cela donne lieu à des dialogues tout simples, conviviaux mêmes, à des rencontres plus ou moins amoureuses???Le fantôme n 'est que le fil rouge.....Tout cela reste quand même mystérieux , mystérieux et beau, et j'avoue qu'il n'y a pas toujours besoin de comprendre un film pour l'aimer, au contraire...La compagnie des personnages est un vrai plaisir, dans des décors et des lumières exotiques, avec une mise en scène sans esbrouffe, une musique discrète et apaisante...Je n'ai retiré que du bien de cette "expérience" cinématographique , je conseille,
    moket
    moket

    526 abonnés 4 331 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 février 2023
    Voilà voilà... Je ne sais pas trop quoi en penser. Ce n'est pas fondamentalement mauvais ni désagréable. Mais quand c'est fini, la question qui vient à l'esprit est tout de même : "c'était quoi, ça ?". Difficile à dire...
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2022
    Une fable spirituelle étrange sur le deuil persistant du tsunami de 2004, pas désagréable à suivre mais pas complètement convaincante ni captivante.
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