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    Pour l'éternité
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    Epikouros
    Epikouros

    42 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 août 2021
    — Tu m’accompagnes voir un film poétique ?
    — Quel genre ? Terence Malik ?
    — Non. De la pure Poésie nordique
    J’ai donc vu le chef-d’œuvre annoncé. Et intérieurement, j’ai fui. C’est long, statique, laborieux, léché, ennuyeux comme la pluie, très sentencieux et prétentieux. Une trentaine de scénettes étirées et toutes filmées dans des tons de grisaille tristounette. Peu de dialogues. Une voix off monocorde qui psalmodie régulièrement de sidérantes vérités pseudo-philosophique sur l’Absurdité et le Néant. Bref, c’est un diaporama sartrien pour séance de patronage intello. Où est la poésie là-dedans ? Où se cache la magie du 7ème art ? Dans la scène où un couple enlacé plane au-dessus d’une ville anéantie ? (Cf. l’affiche). Grotesque ! Je mets néanmoins une étoile et demi pour deux qualités : quelques grains d’humour noir par-ci par là (cynisme volontaire ? et hélas appuyé) et la durée réconfortante de ce pensum suédois : un peu plus d’une heure.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2020
    Les gros plans n'existent pas dans le cinéma de Roy Andersson. Comme dans ses trois longs-métrages précédents, ce sont les plans fixes qui sont la norme au gré de saynètes qui se succèdent, très courtes, avec des personnages figés comme dans un tableau qui s'animent (un peu), avec un commentaire succinct en voix off (une première chez le réalisateur suédois). De quoi s'agit-il au juste ? De notre (in)humanité toujours, de tranches de vie saupoudrées d'humour, de sens de l'absurde, de cruauté et de mélancolie. Du bunker d'Hitler à une femme qui casse un talon, en passant par un prêtre qui a perdu la foi, les différentes vignettes exposées par Andersson ont en commun une poésie désuète et diffuse, dans des décors où dominent des teintes marrons ou grises. L'exercice ne manque pas d'allure, comme toujours avec ce cinéaste atypique et philosophe, mais celui-ci n'est manifestement pas au meilleur de sa forme : le film est inégal, pas très drôle, anodin même souvent et loin d'atteindre le niveau du Pigeon perché sur sa branche ou Chansons du deuxième étage, deux de ses opus antérieurs. Reste qu'un film de Roy Andersson est surtout une question d'humeur et de réceptivité, celles du spectateur, s'entend, et que ses films, à l'instar de ceux de Suleuman, Hamer ou Van Warmerdam, par exemple, sont infiniment précieux par leur refus d'emprunter des sentiers battus narratifs et leur regard désabusé et perçant sur la condition humaine avec une question centrale : Y-a-t-il une vie avant la mort ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    "Pour l'éternité" est le dernier film du réalisateur suédois Roy Andersson. Projeté à la Mostra de Venise à l'automne 2019, sa sortie en France a été plusieurs fois repoussée à cause de la pandémie. Il emprunte la même forme radicale que les précédents films de ce réalisateur rare (il a réalisé six longs-métrages seulement en cinquante ans de carrière) : une succession kaléidoscopique de vignettes filmées en longs plans fixes dans des décors froids sinon lugubres où évoluent des personnages d'âge mûr écrasés par la fatigue de vivre.

    Présentée ainsi, l'oeuvre de Roy Andersson n'attirera que quelques cinéphiles pointus et passablement masochistes. J'en fais partie, qui ne rate aucun de ses films depuis l'étonnant "Chansons du deuxième étage" qui le fit découvrir hors de son pays natal en 2000.

    Pour autant, j'ai beau être masochiste, j'avoue avoir approché mes limites avec ce film-là, qui pourrait être son dernier (Roy Andersson a 78 ans). Chacun de ses plans, à l'exception peut-être du treizième, repris par l'affiche, qui montre deux amoureux à la Chagall survoler une ville en ruines, charrie une telle tristesse qu'on se sent vite écrasé. Que dire par exemple du quatrième : "A woman, described by the narrator as “incapable of feeling shame,” turns and looks back at the camera with an annoyed expression" ou du tout dernier : "A man’s car breaks down on a country road, and he attempts to fix it himself with little success." ?

    On a la furieuse impression que le réalisateur a monté à la va-comme-je-te-pousse une succession de saynètes dont l'idée lui serait progressivement venue et dont on peine à comprendre la cohérence. Sans doute chacun de ces plans, au cadrage millimétré, dont le sujet sinon les couleurs rappellent le désespoir qui sourd dans les tableaux de Edward Hopper, constituent-ils autant d'oeuvres d'art. Mais elles seraient peut-être plus à leur place dans une installation muséographique que dans une salle de cinéma.
    emma emma
    emma emma

    38 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 novembre 2021
    Quelle purge... La bande-annonce m'avait donné super envie de le voir, les plans étant sublimes. Alors, certes, c'est sublime, Roy Andersson sait faire un cadre, comme un joli tableau, mais maintenant, il va falloir qu'il passe à la leçon numéro 2, à savoir: les déplacements de caméra. (En leçon 3, on verra le montage, mais là, c'est un peu prématuré...)
    Bref, j'aimerais dire du bien de ce film, mais c'est vraiment pas possible: il dure à peine 75 minutes, et pourtant, j'ai lutté comme jamais pour ne pas m'endormir. Et cette voix off insupportable! Faire aussi court et aussi ch..t, quel exploit!
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2020
    A peu près la même chose que son précédent film (Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence) pour Roy Andersson. Une succession de scènes sans trop de lien les unes avec les autres. Les images toujours dans les gris/beiges sont certes belles et l'interprétation de qualité mais cela n'empêche pas l'ennui. Au moins cela a le mérite d'être court (une heure seize). Prévu pour sortir en salles en fin d'année ils peuvent s'abstenir (de tout façon sans doute pas possible)...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 373 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2020
    “Pour l’éternité” est un ensemble de scènes en plans fixes nous plongeant dans le quotidien sans importance de femmes et d’hommes. On y découvrira un père et sa fille sous la pluie, un dentiste, un couple dans un café, Hitler dans son bureau ou encore l’armée de Sibérie. “Pour l’éternité” se veut une réflexion de la vie humaine sous forme de kaléidoscope. On y croise en effet l’optimisme face au désespoir, la guerre face à l’espoir, l’humour face à l’ennui. Tout est beau, tout est étrange, tout est absurde, tout semble philosophique, mais tout est court et tout paraît inachevé et manquer d’une réflexion aboutie.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mai 2022
    On remarquera le manque de mixité culturelle dans le film qui ne correspond pas à la réalité de l'époque. Roy Anderson se moque, mais tous les personnages sont des beaufs blancs et bedonnants. C'est une forme de préjugés sociaux qui touche les personnages du film, qui les montre du doigt comme les vestiges représentant une société bien grasse où dégouline la bassesse et la méchanceté. Comme par hasard dans une scène apaisée du film, presque joyeuse, est celle de jeunes filles bien minces qui dansent. Roy Anderson aurait pu choisir parmi ces jeunes filles qui sont encore récupérables, une jeune fille grosse qui aime autant se détendre et danser que les autres, mais non l'espoir est donné à des gens qui n'ont pas de kilos en trop. Et de voir toutes ces scènes de gens gros, bêtes et méchants avec beaucoup de dégoût. Et que penser de la scène supposée être le grand moment du film, l'espace poétique du film ? Celle du couple enlacé qui vole dans les airs. Les amateurs de cinéma asiatique remarqueront que Roy Anderson a emprunté cette scène au très beau film La vallée des fleurs, réalisé par Pan Nalin avec Mylène Jampanoï. Et on verra aussi que le cinéma de Roy Anderson est bien pudique (et bien-pensant, cela va de paire), alors que le couple qui s'étreint dans les airs dans La vallée des fleurs, est entrelacé nu dans une harmonie d'une grande beauté. Du coup j'ai vite revu le film superbe de Pan Nalin. Au moins Pour l'Eternité sert à quelque chose.
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2021
    Roy Anderson est un réalisateur suédois, dont j'avais vu deux films jusqu'alors ( chansons du deuxième étage et un pigeon perché sur une branche). "Pour l'éternité " est ainsi ma troisième expérience avec son univers. Si c'est " chansons du deuxième étage " qui m'a fait la plus forte impression, "Pour l'éternité " s'inscrit dans l'univers d'Anderson de manière peut-être plus didactique que notamment "un pigeon...". Le réalisateur fidèle à sa méthode , procède par vignettes et tableaux vivants qui s'animent autour d'une idée ou d'un fil conducteur relies entre eux. Ici, il s'agit d'une énumération de situations intemporelles, éternelles ( d'où le titre) auxquelles l'être humain a été , est et sera confronté au cours de son existence. C'est un peu une radiographie de la nature humaine qui intéresse le réalisateur. Anderson est un peu un moraliste du cinéma ,au sens des moralistes du Xvii siècle. "Pour l'éternité " n'est pas , selon moi, déprimant, comme je l'ai entendu de la part d'un critique du "masque et la plume ". Bien au contraire, il prend le point de vue de Sirius et nous donne à voir le caractère ridicule , illogique, car soumis aux passions , de certains comportements humains. Ces derniers sont parfois la cause de la tristesse et du mal-être, car l'individu n'est pas mu par la raison la plus élémentaire. Finalement le cinéma de Roy Anderson s'adresse à ceux qui sont prêts à la remise en question ou au moins à la lucidité, afin peut-être d'améliorer leur vie en la comprenant mieux. " Pour l'éternité " présente une autre qualité : sa brièveté ( 70 minutes environ). Ce point mérite d'être souligné, surtout quand on le met en perspective avec des films creux qui font du remplissage pendant plus de deux heures, pour paraître sérieux ( tropisme trop fréquent aujourd'hui). En ce qui me concerne, c'est un des meilleurs nouveaux films que j'aie vus cette année, il est vrai pas très propice aux sorties de réalisations de qualité. Enfin, par sincérité a l'égard d'éventuels spectateurs, précisons que ce film ne s'adresse aucunement aux amateurs exclusifs de blockbusters et jeux vidéos.
    Hélène D.
    Hélène D.

    30 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2021
    Film très étonnant! On peut ne pas aimer et s’ennuyer mais en le voyant comme la succession de scènes d’impro sur des sujets d’actualité, d’histoire, ou des scènes de la vie quotidienne çà nous ouvre sur une réflexion sur la vie et ça c’est vachement bien! Puis ce couple d’amoureux qui vole sur l’affiche semble être indifférent à tout ces événements et ça cents encore mieux! Bravo!
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2021
    Cette suite de saynètes filmées en plans fixes est fidèle au cinéma épuré de Roy Andersson, dont on retrouve le ton désabusé et l'humour pince-sans-rire. Le film se mérite et la peinture de la solitude et de l'individualisme ne décevra pas les fans de cet auteur singulier.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2021
    Un film à la beauté plastique indéniable, la qualité des images, magnifiques et la superbe qualité des plans sont en dualité avec la laideur du cadre de vie dans lequel les personnages se meuvent. La tristesse domine ce film en raison des paysages, de la posture immobile des personnages et le blafard de leur tain de morts vivants. Conçu comme des tableaux d’une exposition de la triste vie humaine et de ses tâches : la guerre, l’intolérance, le problème de communication, les remords, l’incompréhension humaine, Pour l’éternité ennuie en permanence et ne parvient pas malgré sa photographie soignée à attendrir, faire sourire et hypnotiser. Un des films les moins aboutis du cinéaste toujours épris d’art moderne mais qui sent le moisi. Deux seules scènes troublantes et réussis : l’envolée du couple dans les airs et la procession en forme de chemin de croix.
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2021
    Je ne suis jamais vraiment rentré dans ce film de Roy Andersson. Cette succession de saynètes voulant mener le spectateur à rire ou réfléchir sur le but de la vie m'a laissé pantois. Peu familier de l'univers du cinéaste, cette oeuvre ne m'incite pas à découvrir le reste de sa filmographie tellement, malgré le format cout (116), je me suis profondément ennuyé devant ce kaléidoscope dépourvu de sens à une ou deux exceptions prêt. A oublier.
    Orno13
    Orno13

    13 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2024
    Un film assez déroutant, mais malheureusement pas percutant aussi.
    Pour l eternite est composé de multitudes de scénettes, mettant en scène la vie des gens pour la plupart très monotone, parfois drôle mais peu malheureusement, tourné en plan fixe avec une atmosphère assez onirique ou on joue avec l espace et le temps.
    Bref un film étrange qui est intéressant et originale par moment mais ça tient pas la distance, heureusement que la durée du film n est pas similaire au titre.
    Philippe P
    Philippe P

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Pour l’Eternité n’est pas un film. C’est un grand diaporama. Et pourtant c’est bien du cinéma. Du bon cinéma. Du septième art. De l’art. De l’art tel que je l’aime, et que d’autres ont bien évidemment le droit de détester.
    Un diaporama où se succèdent des plans fixes au grand angle. Des tableaux animés. Peu animés. Mais ce peu d’animation est infiniment plus fort que les débauches cinétiques du cinéma de grande consommation. Mais ces tableaux sont denses dans leur dépouillement, profonds dans leur sobriété. Edward Hopper devenu adepte du pastel, avec quelques accents de Paul Delvaux ou de Chirico. A chaque fois ou presque, un petit univers clos, mais jamais complètement (chambre avec fenêtre, salle de restaurant, coin de ville, quai de gare…), et parfois, comme sur le plan ultime, de grands espaces. Mais, de toute façon, toujours une profondeur de champ habitée, ou un hors champ qui interpelle.
    Le propos de cette œuvre est d’une simplicité déconcertante et d’une ambition extrême. La vie. La vie telle qu’on peut la voir. Voir la vie, des individus, dans le monde. La réalité décousue et finalement poétique de l’existence. Un peu comme dans l’excellent Paterson de Jarmusch, mais avec des partis pris esthétique et narratif plus jusqu’au boutistes. Un Jarmusch qui aurait fréquenté Beckett et Ionesco. Beckett pour ses personnages tellement humbles, dérisoires, dans un univers tellement gris. Ionesco pour ses dialogues transpirant l’incommunicabilité. Et peut-être Brecht aussi, pour la distanciation que le film (utilisons tout de même ce terme) nous invite à adopter. On ne s’approche jamais des personnages, visuellement, et pourtant notre proximité est évidente, par et pour l’esprit.
    La narratrice intervient sporadiquement et sobrement, presque sur chaque tableau, selon une vaste anaphore qui structure l’ensemble de l’œuvre : « J’ai vu une femme qui », « J’ai vu un homme qui… ». Et, finalement, s’interroger sur ce « je » qui a vu, en même temps que sur ce que nous voyons, contribue à la profondeur du tout, à l’interrogation existentielle…
    Ces hommes et ces femmes qui ont été vus et que nous voyons, nous renvoient à l’essence de l’humain. De l’humain émotionnel et métaphysique en même temps. Jalousie, gaité, déréliction, amour, solitude, admiration… Nous observons, nous nous observons, dans un irréalisme qui ôte largement le voile de l’illusion – puisqu’il n’y a rien de plus illusoire, dans le sens trompeur du mot, que le réalisme et ses codes. Dans une intemporalité aux apparences désuètes. Devant l’étal du poissonnier, un mari gifle sa femme et lui clame son amour. Des jeunes filles dansent sur un chemin sous des regards bienveillants. Un serveur renverse du vin. Une femme enlève ses chaussures dont l’une a perdu son talon. Hitler, muet, écoute dans son bunker les bombardements qui se rapprochent… Et puis quelques personnages sont récurrents. Il y a cet homme vieillissant qui sent qu’il a raté sa vie en se comparant à son ancien camarade de classe : un loser devenu titulaire d’un doctorat et qui désormais ne lui adresse plus la parole. Il y a ce prêtre décati et névrosé ayant perdu la foi.
    Et puis l’humour, discret, sombre ou joueur, c’est selon. Qui va se nicher jusque dans tel ou tel procédé comique vidé de sa drôlerie (Beckett, encore ?)…
    La vie humaine est absurde, mais le dire… ou mieux : le montrer… lui donne enfin sens, peut-être, jusqu’à l’exaltation, jusqu’à l’élévation, comme celle des deux amoureux flottant au-dessus d’une ville en ruines dans une étreinte angélique et surréelle.
    Que passent leur chemin ceux qui aiment le cinéma dans lequel on opte pour le montage à la mitraillette, le scénario répondant au cahier des charges d’un fast food, les effets spéciaux les plus scotchants et les intentions artistiques limitées au désir inconscient – ou non – d’abrutissement. Amateurs de Fast and Furious, Pour l’éternité vous fera mourir d’ennui et vous fera même probablement pousser des cris de dégoût méprisant. Mais à ceux qui ne répugnent pas à sortir des routines et des zones de confort : osez Pour l’Eternité, c’est une belle expérience.
    spoiler:
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2021
    Assez classique dans son style peu classique, Roy Andersson nous promet un film de Roy Andersson et nous le donne, à l'instar d'un Wes Anderson.

    Très proche de son dernier film avec sa structure déconstruite et son amour des longs plans séquences, le film pourra créer cependant sur le long terme (bien qu'il ne dure qu'1h16) un ennui qui est moins dû à ses longs plans séquences sans réel lien qu'à a un rapport à l'humain et sa condition face à la mort proche du nihilisme.

    Il n'en reste pas moins que l'expérience fut très intéressante, notamment grâce à sa direction de la photographie, tout simplement sublime.
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