Le réalisateur Richard Donner signe avec ce film le début d'une saga culte et dans le même temps la déclin d'une grande carrière. Cette année 1987 est un avant et un après, avant ses plus grands films après qui se focalise sur les 4 opus de la franchise, le reste est quaisemment à oublier... Mais "L'arme fatale" reste une date dans la cinéma, énorme succès qui, plus encore que "48 heures" (1983) de Walter Hill (mais amorcé par), influencera le genre buddy movie comme "Tango et Cash", "Bad Boys" ou encore "Rush Hour"... "L'arme fatale" est sans nul doute l'un des meilleurs films du genre. Casting parfait, mixte idéal entre action et humour, mise en scène rythmée et surtout deux héros aux caractères particulièrement marqués et orignaux (entre le flic rompu aux dangers voir cinglés et l'autre plus mesuré et sécuritaire), plus black + blanc pour la forme... Pas de génie évident mais c'est diablement efficace, dans le cinéma pop corn ce divertissement est hautement recommandé.
La première apparition du duo policier le plus connu de L.A. vaut largement le détour pour ceux qui ne l'ont pas vue et revue. Mel Gibson s'illustre dans un rôle où il excèle parfaitement bien puisqu'il campe le rôle d'un personnage à la fois efficace dans son travail mais aussi ayant des certaines tendances suicidaires. Glover, lui, passe pour le "pépé" arrivant gentiment à la retraite et devant se taper Gibon comme nouveau partenaire. En plus d'être efficace niveau action, les dialogues font parfois mouche dans le sens comique ce qui ne déplaira nullement.
Film culte, precurseur d'un nouveau genre, l'arme fatale est une reussite plus que totale, Richard Donner dirige le duo Gibson/Glover de façon magistrale, l'un des plus grand duo du cinema,ce film est rempli de scenes d'action, de dialogues croustillants entre les deux partenaires Riggs et Murtaugh (merci Shane Black), tout simplement un classique !
Paradoxalement, le premier n’est pas forcément le meilleur. Le principe du « buddy movie » est posé, il fonctionne très bien, mais reste quand même dans ses clous. Pour moi, c’est vraiment avec ses suites que cette saga parviendra à construire la relation plus subtile et ambiguë qui fera le sel du duo Gibson-Glover… Malgré tout, parce que c’est le début, parce que c’est l’origine du truc, j’avoue toujours prendre un réel plaisir à revoir cet épisode. Et puis, que je ne sois pas non plus trop noir. Même si je le trouve légèrement en dessous au niveau du relationnel entre les deux fils antigonistes, ce premier opus est quand même de très bonne facture sur les questions du rythme ou de l’intrigue. C’est certes classique, mais après tout c’est ce qu’on lui demande. Donc franchement, même si ce n’est pas mon épisode préféré, je dois bien reconnaître que je l’apprécie beaucoup malgré tout.
On découvre dans ce premier film la personnalité des deux policiers quon va suivre ensuite durant 3 autres suites. On y découvre un vieux flic black, un peu blasé qui attend impatiemment la retraite, et un jeune flic suicidaire et alcoolique depuis la mort de sa femme. Deux méthodes différentes, mais très complémentaires. Ce film et teinté dhumour, daction, et de lénorme talent de Mel Gibson et Danny Glover.
Un duo explosif qui voit les années défiler sans trop se rider. Que dire sur ce classique qui a été une vrai lutte pour le réalisateur car personne ne croyait en cette histoire... Dur d'expliquer pourquoi cette série a traversée les années alors que d'autres ont littéralement été effacés par le temps (Schwarzenegger & Belluchi, Stallone dans cobra...). Bienvenue dans le panthéon des films d'action qui a vu défiler les plus grands (A commencer par Eastwood...).
Ce film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je me souviens juste avoir passé un agréâble moment, ce qui n'est déjà pas si mal. Je mets la même note aux "épisodes" suivants.
La saga de "L'Arme Fatale" restera sans doute, à tout jamais, comme le buddy movie ultime ou plutôt comme la référence indépassable en la matière. Le scénariste Shane Black peut se vanter d'avoir créer un genre (souvent imité par la suite mais jamais surpassé) : le film policier explosif dopé à l'humour et à la complicité virile... soit un pur produit du cinéma hard-boiled des années 80, monstrueusement cool (et avec lequel seul "Die Hard" peut rivaliser). Mais surtout, "L'Arme Fatale", c'est un extraordinaire duo de flic qui repose sur une recette inédite avec un vieux routard proche de la retraite qui se voit adjoindre un jeune coéquipier... sans pour autant lui servir de mentor ! Car la force du film (et de la saga en général), c'est de bouleverser les codes habituels (avec le vieux sage qui chapeaute le jeune loup) pour placer les deux coéquipiers sur un pied d'égalité et de leur conférer des personnalités atypiques. Ainsi, Roger Murtaugh (extraordinaire Danny Glover dans le rôle de sa vie) est, certes, un flic à l'ancienne (costume et colt vissé à la ceinture) avec une vie de famille bien rangée mais ne se cantonne pas pour autant au rôle du vieux con, grâce à une rage intérieure et un bagout qui permettent de comprendre pourquoi il va si bien s'entendre avec son nouveau coéquipier. Et quel coéquipier puisque ce Martin Riggs (Mel Gibson, époustouflant de folie) est incontestablement cinglé et ingérable mais terriblement attachant dans son désarroi. C'est peu dire que l'alchimie entre ces deux là fait des étincelles qui dépassent toutes les espérances, même s'ils se cherchent encore un peu dans ce premier opus. Le duo illumine donc le film à coups de scènes d'action musclées (Riggs qui tente d'empêcher un suicidaire de sauter du toit, l'assaut dans le désert, le duel final sur la pelouse de Murtaugh...) et de répliques cinglantes ("T'as déjà rencontré quelqu'un que tu n'as pas tué ? - Je t'ai pas encore tué !", "Tu étais pas un spermatozoïde que j'avais déjà mon permis."...). "L'Arme Fatale" a pourtant quelques défauts qui l'empêche d'être le meilleur épisode de la série, à commencer par sa mise en scène au rythme un peu inégal et, surtout, sa difficulté à trouver le ton juste. La réalisateur Richard Donner tâtonne et ça se voit puisqu'il accorde une place un peu trop disproportionnée aux errements suicidaires de Riggs et se complaît parfois un peu trop dans la violence (voir la scène de torture). Quant aux méchants, ils manquent un peu d'originalité avec un général un peu transparent (Mitchell Ryan) et un homme demain albinos typique des productions de l'époque (Gary Busey). Le statut de précurseur du film rendait, sans doute, inévitable ce défaut qui sera rectifié dès le deuxième épisode (le meilleur de la saga)... et n'empêche pas au film d'imposer un style à part, qui sera la marque de fabrique de la saga et un gage de qualité.
Action, violence et comédie sont les maîtres mots de cette saga qui a révolutionné le cinéma policier.Pourtant, rien de bien inhabituel si ce n'est un duo d'enfer où se côtoient le vieux flic sur le déclin qui ne pense qu'à protéger sa famille et le flic kamikaze qui n'a vraiment pas peur de mourir.Mel Gibson et Danny Glover ont trouver la consécration grâce à "L'Arme Fatale" et sont devenu aujourd'hui des figures emblématiques du cinéma.Le film est tout simplement un cocktail explosif de tout ce qu'il devrait y avoir dans un bon film d'action.Même si le tout manque d'originalité, Richard Donner a réussi à faire d'un film banal, une oeuvre culte pour beaucoup, tout simplement en ayant fait les bons choix.Les acteurs collent parfaitement à leur rôle, la musique est typique du film d'action (à noter qu'elle a été composée par Michael Kamen et par Eric Clapton) et l'intrigue est juste bien pour laisser l'action prendre le dessus sans pour autant qu'on assisste à une succession de scènes musclés.Beaucoup de films se sont inspirés de "L'Arme Fatale" mais très peu on réussi à retrouver tout ce qui faisait le charme de ce film.La réalisation nerveuse et dynamique de Richard Donner et le tandem culte Mel Gibson/Danny Glover n'ont jamais vraiment trouvé d'adversaires à leur taille.Le film en lui-même reste un classique à voir et à revoir mais n'est peut être pas inspensable dans une vidéothèque.
Datant de 1987, ce film n'a pas pris une ride. Richard Donner remet au goût du jour le duo mal assorti, dans un polar musclé. Les scènes d'action sont soutenues, les vannes efficaces, et le rythme ne faiblit jamais. L'alchimie entre Riggs/Gibson (fou suicidaire) et Murtaugh/Glover (flic à l'aube de la retraite) est évidente à l'écran, et contribue largement à la réussite du film. Le truand est aussi à la hauteur du tandem; Gary Busey, nickel en teigne vicieuse. Une production brutale, une mise en scène explosive font de Lethal Weapon un divertissement haut de gamme même si les limites seront repoussées un an plus tard, par l'arrivée d'un certain John Mac Clane...
L'Arme fatale 1 est mon préféré de la série. L'action est moins spectaculaire que dans les autres Opus, mais par contre, tout le reste est meilleur. L'interaction entre les 2 flics est exceptionnelle. Sur que le Buddie-movie n'est pas un genre nouveau, mais ici cela fonctionne du tonnerre, et on se marre pas mal.
Le premier volet est excellent, même si je préfère un peu le 4, c'est cet opus qui pose les bases de l'amitié entre ces deux flics un rien déjanté, Gibson dans son rôle de flic suicidaire après la mort de sa femme et légèrement casse coup et le tout aussi bon Glover dans le rôle du policier trop vieux pour ces conneries sont géniaux et arrivent à nous faire rire en plus de nous faire suivre l'histoire avec intérêt (certainement la meilleur saga avec un duo de flic qui n'ont rien à faire ensemble)
Genre typique des années 80-90, le buddy movie connu un pic en 1987 avec la sortie de "Lethal Weapon". Un gros succès, qui lança une franchise de quatre films, en nous faisant suivre les aventures de Roger Murtaugh, flic père de famille proche de la retraite, affublé d'un partenaire explosif : Martin Riggs, jeune ex-soldat d'élite suicidaire. Dans ce premier opus assez sombre, le duo enquête sur un meurtre qui va les amener face à des ex-militaires trafiquants d'héroïne. Une intrigue classique, mais qui reste finalement en retrait devant ce tandem Mel Gibson / Danny Glover dynamique et charismatique, que l'on prend plaisir à voir interagir. Outre les acteurs, les bons mots signés Shane Black aident beaucoup à l'amusement, tandis que le fameux scénariste nous gratifient d'une série d'ingrédients qu'il utilisera régulièrement dans ces œuvres par la suite (un duo choc de héros, une organisation sans pitié avec un second couteau psychotique, un enlèvement, des enfants, Noël en fond de toile...). Sans compter un rythme bien dosé, un ensemble efficacement mis en scène par Richard Donner, et une BO aux accents jazzy sympathique, signée Michael Kamen. Du divertissement de choix.
Sans aucun doute, le meilleur episode des 4, avec de l'action, un duo d'acteurs qui fonctionne à merveille sans trop en faire (contrairement au 3 et 4), une pointe d'humour, un scenario qui tient la route, et puis l'esprit des films d'actions des années 80 qui me laisse toujours autant de regret sur les films d'aujourd'hui