Pour un premier film et par un réalisateur aussi jeune, j'ai trouvé ce film très intéressant. Les deux acteurs principaux sont excellents. Gouix tout d'abord. Mais aussi Merlant. J'ai trouvé que c'était (joué) juste. Juste bien et juste ce qu'il faut. C'est aussi sympa de voir Kircher dans le rôle du papa. On le voit pas souvent. Le film n'est pas le plus énergique qu'on connaisse. Mais néanmoins, malgré quelques temps morts, c'est bien réalisé. Et l'histoire est intéressante. Celle d'un trentenaire qui sort de prison, qui cherche à se réinsérer, malgré des problèmes psychologiques. Et qui va retrouver sa sœur, qui n'avait pas beaucoup plus de 10-12 ans quand il est allé en prison. Par contre, je n'ai pas compris le titre !
Non franchement je suis très ouverte mais la je ne comprends pas les notes. C est simple il ne se passe absolument rien du début à la fin. Voilà comment perdre du temps
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3,5
Publiée le 26 octobre 2020
Un film courageux sur un sujet rarement abordé la vie après l'accouchement. Dans un scénario très simple. Le film aborde la complexité d'accueillir une personne que vous aimez qui a été incarcérée et comment cela pourrait ou non être possible. Avec une performance vibrante de Noémie Merlant et Guillaume Gouix qui dépeignent cette relation sœur-frère qui se réconcilie avec la vie elle-même. Les Drapeaux de papier n'est pas un chef-d’œuvre mais un très bon film...
Un premier film, avec des scories certes, mais que beaucoup aimerait faire à 18 ans. Le scénario, volontairement ou parce que inabouti, laisse des points dans l'ombre, à commencer par le titre, et la relationspoiler: brisée entre Vincent et son père . La mise en scène dynamique permet aux acteurs de pleinement s'exprimer, Bouix et Merlant campent avec énergie cette confrontation entre frère et sœur, séparés pendant douze ans. La prison n'est pas vraiment l'endroit où passer de l'adolescence à l'âge adulte. Ambrosioni affiche une belle maturité dans la description des sentiments de détresse des deux protagonistes face à ces retrouvailles inattendues et forcées, on pense à Dolan en l'occurrence, mais sans le grain de folie et de créativité qui a marqué les premiers films du canadien. Un jeune réalisateur dont on souhaite qu'il poursuive le chemin qu'il a emprunté avec culot. DVD mars 2020
Rien à dire sur l’interprétation des personnages : Guillaume Gouix joue le rôle d’un jeune homme sorti de prison après une dizaine d’années d’incarcération, vraisemblablement pour violence, et qui retrouve sa soeur interprétée par Noémie Merlant. Leurs rapports ne sont pas évidents après toutes ces années d’absence. C’est un film simple qui ne fait pas dans le pathos, et heureusement car le sujet se suffit à lui même. Leur relation évolue petit à petit, ils se cherchent, et rien n’est gagné d’avance. On croit à tout ça. Néanmoins, même si l’ensemble n’est pas déplaisant, je n’ai pas été emportée par le film, je ne me suis pas attachée à l’histoire et à ce qui arrive aux personnages : peut-être à cause du manque de rythme, de la simplicité de l’histoire (qui manque un peu de rebondissements) et du peu d’émotions qui s’en dégagent et qui font que finalement on s’ennuie et on regarde la montre pour savoir quand ce film va finir… Ce n’est pas un mauvais film mais on s’y ennuie un peu.
Un film qui ne brille pas par son scénario mais sauvé par ses deux acteurs principaux, qui campent très justement des personnages malmenés par leurs origines.
Les Drapeaux de Papier est un premier film qui est une grande réussite. Remplie d'un sentiment humaniste, de maturité, et d'une volonté de parler des gens à part dans la société, le film arrive à transmettre ses émotions. Peut-être un petit bémol sur la longueur qui se fait sentir à certain moment.
Evidemment, en tournant son premier film à 18 ans et des poussières, Nathan Ambrosioni ne pouvait que susciter l'étonnement, l'admiration et aussi une comparaison oiseuse avec Xavier Dolan, tant l'univers développé dans drapeaux de papier ne rappelle que de très loin les premiers essais du prodige québecois. Oublions donc l'âge du réalisateur mais pas qu'il s'agit d'un premier long-métrage, largement perfectible mais mis en scène avec une grande cohérence malgré une ou deux scènes en grande partie ratées (celles avec le père). L'histoire de cette homme qui entame la trentaine à l'air libre, après 12 ans de prison, et qui retrouve sa soeur cadette, ne manque pas de sensibilité ni de pudeur, riche dans ses silences, un peu moins convaincante quand elle se veut explicite avec un acharnement à suivre la réinsertion alors que le personnage féminin aurait peut-être mérité de plus amples développements. Ceci dit, il n'y a pas de flashbacks ni de voix off explicative dans Les drapeaux de papier qui privilégie l'étude des comportements à la profondeur psychologique, une position que tient sans problèmes Ambrosioni même si un peu plus d'épaisseur narrative, en clair davantage de risques dans le récit, n'aurait pas nui. Là où le jeune metteur en scène excelle, c'est dans la direction d'acteurs avec un Guillaume Gouix remarquable et une Noémie Merlant qui montre déjà un talent rare (elle a depuis plus que confirmé, de façon impressionnante, dans Portrait de la jeune fille en feu qui va la révéler pour de bon au plus grand nombre).
Ce premier long-métrage devrait être traité comme tel mais on ne peut s’empêcher de mettre en avant un facteur extérieur notable : le jeune réalisateur de ce film avait tout juste dix-huit ans au moment du tournage. De ce point de vue on serait tenté d’être plus tendre envers « Les drapeaux de papier » mais ce ne serait pas vraiment objectif. On aurait aimé adorer ce film comme on avait pu adorer le « J’ai tué ma mère » de Xavier Dolan qui était tout juste un peu plus vieux lorsqu’il a tourné son premier long-métrage. Malheureusement ce n’est pas le cas. Le film de Nathan Ambrosioni n’est pas un navet, il n’est pas déplaisant non plus, il déploie même quelques qualités mais il est loin d’être bon et il faut avouer qu’on s’y ennuie. Peut-être un manque de maturité, peut-être des choix artistiques discutables ou peut-être encore tout simplement un emballement général dû à l’âge du jeune cinéaste qui dans ce cas n’est pas tout à fait mérité.
Le problème majeur de ce petit film est sans conteste son script bien trop léger pour soutenir un long-métrage de plus de cent minutes. Pourtant, au début, l’histoire de ce frère qui sort de prison et va devoir réapprendre à vivre aux côtés de sa jeune sœur est plein de promesses. Les premières scènes sont touchantes et délicates et on s’attend à un film plein d’émotions. Et les acteurs sont vraiment au diapason. Le film ne peut qu’être redevable à Guillaume Gouix et Noémie Merlant qui l’ont embrassé de plein fouet avec leurs compositions fiévreuses et justes et qui se sont donné corps et âme pour le film d’un jeune homme certainement plein d’ambition. Mais le scénario fait vite du surplace et les scènes s’enchaînent sans qu’on y trouve un véritable intérêt. Plus les séquences passent et moins on s’y intéresse. De plus, si la réalisation est appliquée, elle contient beaucoup trop de tics inhérents aux premiers films et d’afféteries inutiles. Elle démontre néanmoins une maîtrise du cinéma prometteuse pour l’avenir.
Les liens familiaux sonnent vrais mais sont bien trop chargés en psychologie balourde. Et plus le film avance, plus on se sent étranger à l’émotion censée s’en dégager. Le propos bien trop simple proposé par « Les drapeaux de papier » et des nombreuses longueurs annihilent tout intérêt et nous font décrocher. Il y a une épure narrative qui est préjudiciable à la réussite du film. Et en dépit de la composition chevronnée des acteurs, certaines scènes sonnent même faux comme celle du restaurant où le personnage incarné par Gouix va faire un essai. Et enfin, si cette œuvre tente d’être lumineuse, elle nous apparaît surtout triste et décharnée et on sort de la salle morose et sans affects. Un comble !
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Le film évoque avec reussite les difficultés rencontrées lors d'une sortie de prison de longue durée mais le sujet semble s' essouffler assez vite avec un scénario malgré tout simpliste . Les acteurs sont par ailleurs très convaincants.
après un départ tout en sensibilité le film tombe dans l´excès sentimentaliste.La fin rattrape le milieu et puis 12 ans pour une bagarre même si elle a mal tourné c´est beaucoup .Acteur excellent mais scénario mal fait avec de grosses ficelles pour tirer les larmes
Un sujet assez peu abordé, des acteurs bluffants et un jeune réalisateur qui fait ses preuves. Quelques maladresses dans la réalisation et un style affirmé dans les choix de cadrages qui n’est pas sans rappeler un réalisateur de renom a l’accent québécois. Globalement un bon moment et un beau moment de cinéma. A recommander chaudement.