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Cinemadourg
779 abonnés
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3,0
Publiée le 16 décembre 2021
A la fin des années 2000, une jeune agent du Mossad infiltrée à Téhéran a disparu. Son mentor de mission doit tenter de la retrouver coûte que coûte... Le scénario n'a rien de vraiment innovant, mais on s'enfonce pourtant avec intérêt dans cette histoire d'espionnage au rythme lent et immersif. Le mérite en revient grandement au talent de Diane Kruger qui tient à elle seule, à bout de bras, une intrigue moyennement passionnante. Pas d'effets spéciaux à la James Bond, mais une plongée intimiste dans la tête d'une femme lambda devenue agent du renseignement. Plutôt bon. Site www.cinemadourg.free.fr
Malgré quelques faiblesses et une fin tirée par les cheveux, un film d'espionnage prenant, avec quelques scènes intenses, porté par l'interprétation impeccable et convaincante de Diane Kruger.
Une plongée dans le quotidien d'un (une) agent double intéressante qui ménage le suspense tout en faisant l'économie de l'action. Inhabituel, mais parfois cela manque un peu. La prestation convaincante de Diane Kruger masque quelques faiblesses scénaristiques mais la fin, trop ouverte, laisse une impression d'inachevé.
Immersion dans les activités d’espionnage du Mossad, dans un pays – l’Iran – particulièrement hostile à la politique de l’Etat d’Israël. De quoi faire ressortir du piquant et de la tension. Des activités désignées « opérations courantes » pour les démarquer des gros coups d’éclat même si, on le verra, les unes mènent finalement aux autres. C’est de la fiction mais il n’est pas dit que cela ne soit pas inspiré de la réalité. Comme souvent dans ce type de sujet, le scénario est complexe. Il convient de ne pas en perdre une miette ce qui n’est pas forcément toujours aisé pour le spectateur d’ici, version originale sous-titrée oblige.
Le cinéma fait en général du métier d'agent secret une sorte de super héros de film d'action, très cinégénique mais peu crédible. Dans The Operative, le recrutement d'une jeune femme par le Mossad, presque amateur, cache les failles d'un processus où chacun n'est qu'un chaînon d'une mission ignoble dont chacun n'exécute qu'une petite partie dont il peut ne pas voir l'immoralité. Peu de scènes d'action dans cette infiltration en plein coeur de Téhéran, mais des dialogues, des attentes et des missions percutantes, qui ne laissent pas de marbre.
Sans jouer la carte du spectaculaire et du suspense insoutenable, un film d'espionnage au récit plutôt bien ficelé et passionnant à suivre. Une fois de plus, D. Kruger brille sobrement dans un personnage engagé, de femme courageuse. En revanche, la fin expéditive, au sentiment d'inachevé est une vraie déception!
superbe jeu de Diane Kruger qui incarne une espionne face à ses doutes, ses sentiments. Son personnage est humble et plein d'humanité. Loin des clichés que l'on peut avoir sur les espions. Un bon thriller avec une comédienne formidable
J'ai vu un film... qui surprend par son intensité et sa rugosité... Ici la vie de l'agent secret est bien loin d'être romantique, et pour tout dire, elle ne vaut pas grand chose au regard des enjeux géopolitiques que connaît le Moyen-Orient. Diane Krüger est exceptionnelle d'intensité dans son jeu... On sent, on voit, on ressent... la moindre émotion se traduit sur son visage, sa posture, sa voix... Certaines scènes sont d'une intensité rarement vue ailleurs... On ressent le désarroi psychologique du travail d'espion qui finalement, tombe dans le piège des sentiments pour la personne qu'elle est censée espionner, et qui elle-même est l'objet de toutes les attentions de la part de son officier de liaison... L'une des faiblesses du film toutefois réside dans la nature des motivations réelles qui incitent cette jeune femme à rejoindre le Mossad, car il n'y a pas, à proprement parler, de motivations politiques, idéologiques ou religieuses... Tout comme la description de la société Iranienne qui paraît assez éludée en ce qui concerne la pression qui s'exerce au quotidien sur la population. On y perçoit un Téhéran plutôt agréable, débonnaire sans une pression religieuse forte... Au final, le film est fort, bouscule, montre de l'intérieur ce qui est souvent fantasmé dans la presse, mais c'est une vison intéressante de constater que les services secrets sont au coeur de cette guerre moderne...
Le manque de dynamisme dans le développement de l’intrigue n’est pas le seul défaut du film de Yuval Adler. Moins inspiré que dans son 1er film « Bethléem », le réalisateur Israélien est très confus dans sa présentation des principaux nœuds dramatiques. Tant et si bien qu’on reste à la fin du film avec de multiples questions sans réponses claires : Quels étaient les objets précis des missions ? Quels ont été les raisons précises du Mossad d’éliminer un agent qui pourtant réussit ses missions? Quelle utilisation précise était prévue de la cible Iranienne ? Outre ces imprécisions, Adler introduit plusieurs scènes de manière abrupte, sans aucune transition. Celles-ci ne sont éclaircies que longtemps après. Or, plusieurs actions sont venues brouiller le suivi logique de l’histoire. Mais, le défaut le plus sérieux du film reste quand même son manque de vraisemblance dans les mécanismes de fonctionnement du Mossad. « l’Organisation », semble naviguer plutôt à vue, en confiant des missions extrêmement épineuses à un agent dont ils semblent avoir peu de respect et surtout en qui ils semblent avoir peu confiance. En outre, l'image qui nous est montrée de l'Iran est très partielle, pour ne as dire partiale. Pour simplifier: vilain Mossad, gentille Iran. L’extraordinaire magnétisme qui se dégage de Diane Kruger dans ce rôle n’est pas un seul instant dû à l’excellence du film mais bel et bien au talent de l’actrice qui chaque année semble se bonifier.
PROTOCLE FANTOME. Petit hobbit, la désolation. Ce petit jeu d'espion ne m'amuse pas. En territoire ennemi, la belle Kruger a des failles défaillantes. Tout ça n'est pas bien maitrisé.
The operative traite d'un sujet délicat sur l'infiltration d'un agent en iran ( Diane Kruger) autour du sujet de l'uranium dirigé par Martin Freeman. Un scénario certes qui nous permet de se dépayser mais qui manque d'accroche et une fin qui nous laisse justement sur notre faim.
Un scénario au déroulé classique, pour une thématique largement initiée par d'autres réalisateurs. Tous les codes du genre sont présents, mais rien de le distingue de la masse ; c'est au final assez ennuyeux, sans être foncièrement médiocre.
Très bon film d'espionnage, avec une histoire crédible et sans les invraisemblances courantes dans le genre. Une histoire classique d'un être pris dans l'engrenage du renseignement et broyé par la machine étatique. Ce rôle difficile – quand on n'est pas James Bond ou Ethan Hunt–, tout en subtilité, suspicions, peur et schizophrénie, est magistralement interprété par Diane Kruger qui écrase le casting, très honorable, par sa prestation. Probablement le meilleur film d'une actrice pas assez sollicitée pour de grands rôles. Ajoutons un rythme soutenu, un montage nerveux, de bons dialogues, une musique qui se veut discrète, des violences soudaines et réalistes, et nous avons toutes les qualités qui font un excellent film d'espionnage. Ah s'il y en avait plus !
Diane Kruger méconnaissable en espionne aux cheveux bruns....en femme forte et sans état d'âme capable de tuer de sang froid sur ordre , femme amoureuse et fragile à la fois... Cette dualité est toute l'histoire de ce film politique . D'ordinaire pas trop ma tasse de thé mais en cet été oû peu de films interessants sont à l'affiche , finalement je me suis laissée surprendre par ce film....
Ce n’est pas le premier film sur l’espionnage moderne. Entre l’Iran et Israël, il n’y en a pas beaucoup. Là, le film reste lent, et même très lent. Il faut patienter longtemps avant de voir venir quelque chose. C’est très bien joué, on s’y croirait. Une ambiance moderne et très confinée. Des discutions à n’en plus finir. Mais certes intéressant. Long mais intéressant. Et une finalité moyenne, voire même prévisible.