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chrischambers86
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4,0
Publiée le 10 septembre 2014
L'oeuvre de Alberto Lattuada, de qualitè inègale, s'inscrit (du moins à partir de 1946) dans le courant du nèo-rèalisme italien! il apporta une contribution substantielle et originale à ce mouvement avec des films comme "Il Bandito", "Senza pietà" ou "Il Cappotto", et rèalisa surtout de pittoresques comèdies populaires! Dans "Anna", nous sommes plus dans l'univers d'un Raffaello Matarazzo que d'un Lattuada, un mèlo assez habile et bien menè par son metteur en scène! Silvana Mangano incarne avec tout le talent qu'on lui connait une jeune femme qui prèfère entrer au couvent plutôt que d'avoir à choisir entre ses soupirants (les jeunes Vittorio Gassman et Raf Vallone). Cette dernière excelle à camper cette « soeur » lumineuse, hèsitante, dèmunie devant la vie, l'amour et son passè de chanteuse de boîte de nuit! On y pleure moins bien que chez Matarazzo mais il y a un flash back mèmorable qui fait parti de la mythologie italienne! Celui de la bombe Mangano qui chante (et danse) pour l'èternitè « Anna Baião ». Et puis ce petit garçon dont le père vient de mourir à l'hôpital est quand même bien triste à voir dans la première partie...
Anna (Silvana Mangano) aime Andrea (Raf Vallone) et couche avec Vittorio (Vittorio Gassman). Dilemme. Andrea tue Vittorio. Désespoir. Anna devient nonne et infirmière. Délivrance. Andrea a un accident de voiture et se retrouve à l'hôpital. Il veut reconquérir Anna. Décision ? Un mélo, pas très léger, pas très bien mis en scène, pas très intéressant. Pas terrible.
La présence lumineuse de Silvana Mangano fait la force du film alors qu'elle évolue dans un hôpital moderne à l'aspect froid. Le réalisateur aborde ici ses thèmes habituels dont la place de l'individu dans la société.