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    The Lighthouse
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    Didier C.
    Didier C.

    20 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2019
    Un noir et blanc sublime pour un format carré qui rappelle les premiers films des frères Lumière. Les trouvailles esthétiques font de ce film une véritable œuvre d'art. Les acteurs sont magnétiques. Dommage que je me sois perdu dans cette histoire fantastique empreinte de lyrisme mythologique. Il semble y avoir notamment une évocation de Prométhée. Malheureusement, mon manque d'érudition dans le domaine ne m'a pas permis d'accéder à la compréhension de cette dimension...
    Kénan H
    Kénan H

    13 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    L'histoire du film est très simple on assiste à deux gardiens de phare qui font des corvée, et au fur et à mesure du film on assiste à la folie, et aux hallucinations de ses personnages.

    Déjà les acteurs sont excellents, on ne peux pas
    nier que Pattinson est un très bon acteur, et Dafoe est incroyable.
    L'idée de base du film est très bonne, et la réalisation et le format d'image nous entraîne, dans ce rocher, et qu'est ce que c'est magnifiquement bien filmé .

    Un film, qui est très bons dans son ambiance, son atmosphère, et son image, mais malheureusement son côté épouvante aurait pu être plus pousser, et la fin me déçu.
    Alice025
    Alice025

    1 685 abonnés 1 371 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    : Après un premier film baigné d'une atmosphère dérangeante mais qui m'avait tout de même convaincu, « The Lighhouse » m'a moins interpellé. Certes, l'image est très belle et le rendu en noir et blanc donne un ton attrayant et ancien au film. Les acteurs Willem Dafoe et Robert Pattinson sont très bons. C'est une belle expérience visuelle. Mais l'histoire m'a laissé sur ma faim. Ces gardiens de phare partent peu à peu en vrille et sombrent dans la folie, mais j'avais imaginé un autre genre de folie, une autre mise en scène. Celle-ci ne m'a pas mis dans une sensation de malaise comme je l'avais espéré, ni dans ce côté si hypnotique comme je l'avais lu. Beau dans la forme, moins bon dans le fond.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    Je pense que tout à été dit dans les autres critiques. J'ai adoré le film et je me suis vraiment éclaté. Le style, l'image, les acteurs, le scénario ... Tout m'a plus ! Cependant je ne mets pas la note maximale parce que j'ai trouvé une partie du dernier tiers un peu confus même si l'idée est là.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    Un exercice de style seduisant mais à force de mobiliser les références, de Lynch au Limier en passant par le pire Béla Tarr, le réalisateur en oublie l'originalité et l'émotion. Il se complaît dans le glauque gratuit et une non-direction de deux acteurs en roues libres.
    Yves G.
    Yves G.

    1 501 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Deux gardiens de phare que tout oppose, un vieux loup de mer (Willem Dafoe) et un jeune novice (Robert Pattinson), sont confinés dans une île déserte, isolés du continent par la tempête.

    Le résumé du film est court. Le film hélas est long.
    De quoi est-il question dans "The Lighthouse" ? Du lent processus qui conduit un homme à la folie. Il est interprété par Robert Pattinson qu'on n'attendait pas ici. Il joue le rôle d'un jeune homme dont c'est la première mission pour le compte de l'administration américaine des phares. Précédemment, il travaillait au Canada dans l'industrie du bois. Il est placé sous l'autorité d'un gardien-chef tyrannique, flatulent et alcoolique. L'isolement, la dureté des tâches que son aîné sadique lui impose et la tempête, auront bientôt raison de sa raison.

    La folie et comment on y glisse est un sujet qui a souvent été traité au cinéma. Les plus grands s'y sont frottés : Truffaut avec "L'Histoire d'Adèle H.", Polanski avec "Répulsion", Cronenberg avec "Spider" ou "Le Festin nu", Aronofsky avec "Black Swan". Je le trouve pourtant d'une grande pauvreté. Au début du film, le héros ou l'héroïne manifeste quelques signes de folie, qui s'aggravent progressivement avant de le submerger totalement. Point. Aucun suspense, aucune bifurcation possible si ce n'est l'inexorable spirale du processus psychotique.

    Du coup, c'est moins le sujet qui retient l'attention dans "The Lighthouse" que son traitement. Il suffit de jeter un oeil à la bande-annonce pour s'en convaincre : ce film-là est différent du tout-venant. Tourné en noir et blanc, au format 1.19/1 presque carré - qui enserre les personnages dans un cadre étouffant - The Lighthouse a le grain et le son des films des années cinquante. Flirtant avec le fantastique, il fait penser aux délires surréalistes et oniriques d'un Wojciech Has (Le Manuscrit trouvé à Saragosse, La Clepsydre) ou d'un Alexei Guerman (Il est difficile d'être un dieu). Ses dialogues très travaillés ont la même densité que les tirades de Shakespeare. Pour les écrire, le réalisateur Dave Eggers et son frère Max, co-scénariste du film, se sont plongés dans l'oeuvre de Melville et de Stevenson.

    Reparti avec le prix Fipresci à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et avec le prix du jury au Festival de Deauville, "The Lighthouse" n’a pas été mieux résumé que par son réalisateur lui-même : « Rien de bon ne peut arriver quand deux hommes sont isolés dans un phallus géant. »
    solange C.
    solange C.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Exercice de nihilisme pour les nuls. Ce film est triste et sinistre. Le scénariste soit se prendre pour Shakespeare ou Pasolini, mais il est dans le simple exercice de style.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Un vrai film d’horreur qui fait ressentir le désespoir et la folie. Déconseillé aux adolescentes fans de Conjuring.
    Perks of being Jo
    Perks of being Jo

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Grand fan de The Witch sorti 3 ans plus tôt, j’attendais avec impatience de découvrir le nouveau film de Robert Eggers, The Lighthouse. L’attente se faisait de plus en plus longue quand j’ai appris que le film serait porté par un duo d’acteur plutôt intéressant: Willem Dafoe qui a chacun de ses films est impressionant et Robert Pattinson qui prouve de films en films son talent d’interprétation, ainsi que son envie de s’émanciper de l’image qu’on lui donnait. Enfin, le choix artistique de ne tourner qu’en 35mm et en noir et blanc paraît plutôt audacieux pour un film d’horreur dont le genre est très codifié.

    Alors évidemment il y a de grosses qualités, comme on pouvait s’y attendre les acteurs sont très convaincants et la mise en scène est soignée, assumée et aboutie. Maintenant je ne peux pas nier que dans l’ensemble le film ne m’a pas emballé plus que ça, comme l’impression qu’en voulant esthétiser à son maximum chacuns de ses plans et de manière plus génerale son oeuvre, Robert Eggers oublie un peu de légitimer son scénario, de le rendre crédible, il laisse volontairement une ambiguité abstraite planée mais personnellement ce choix m’a perdu et a mis de la distance entre moi et le film, à l’instar de Midsommar cette même année qui m’a fait le même effet.

    Une belle proposition, audacieuse mais imparfaite (parfois répétitive), The Lighthouse ne marquera pas malheureusement pas mon année ciné 2019.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 571 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Image en noir et blanc, format carré. Voilà qui signe déjà le film d’auteur pour se distinguer. Si ça permet d’obtenir des prix et des nominations dans les festivals, pourquoi se gêner ? Épouvante ? Horreur ? Je n’ai pourtant en rien frissonné. Et je dormirai bien cette nuit. Peut-être ai-je attrapé froid : car que d’eau, que d’eau ! Hallucinations et folie, les deux vont souvent ensemble. Il y a eu des maîtres pour ça. Mais ici, non, vraiment non, ce n’est pas ça !
    Geneviève T
    Geneviève T

    13 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Certes, la photo est splendide, certes les 2 acteurs sont sublimes, certes, on plonge, sans jeu de mots, dans un expressionnisme fort impressionnant, certes, il y a du Bunuel et du Man Ray, certes, seuls les gens trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrès intelligents et trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès cultivés se doivent d'adoooooooooooorer ce film... Or, il se trouve que je ne suis pas bête, Etudes sup et références culturelles qui ne craignent personne mais ce film... ce film...Quelle horreur ! Quel mal-être !!! Voulu bien sûr par l'auteur et il réussit parfaitement , mais qui n'a pas envie de prendre une douche, de se laver les dents au karcher et de se blottir sous la couette en regardant Mary Poppins après la vision de ce film, n'est pas humain ! Beurk ! Et nous fûmes plusieurs à éprouver un sentiment palpable de saleté, de moisi, de chiottes et autres vomis et semences, à la sortie... Si vous voulez rendre tout votre 4 heures ou vous vider de vos repas de fêtes, courrez y , sinon, aimez vos enfants, vos chéri(e)s et évitez ce cauchemar de 2 heures... mais les masos vont aimer...

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    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    A tous ceux qui aiment un cinéma classique et mesuré, qui ont le goût des intrigues bien ficelées et sans grande surprise, ce film n'est absolument pas recommandé. "The Lighthouse", signé Robert Eggers, le réalisateur de "The Witch", est un film atypique, provocateur, où le mauvais goût est parfois érigé en valeur artistique, même s'il est indéniablement paré de poésie. Voici donc l'histoire de deux hommes, tous deux gardiens de phare sur une île déserte, l'un âgé et s'érigeant en maître tyrannique, l'autre jeune et acceptant d'abord une rude soumission avant de chercher à intervertir les rôles et à accaparer pour ce faire les clés de la lanterne du phare. Le tout dans une atmosphère glauque où la tempête est omniprésente et où les déluges de boissons alcoolisées sont propices à une violence et à une exacerbation des passions. A cela s'ajoute le fantôme d'une sirène qui devient un objet de désir de la part des deux hommes et nous vaut des scènes oniriques qui relèvent du cauchemar. Précisons qu'il s'agit d'un film en noir et blanc et que c'est le format carré qui a été retenu. Voilà qui n'est pas banal et qui renforce l'aspect atypique de l’œuvre de Robert Eggers. Autant le dire : c'est un chef-d’œuvre d'une beauté à couper le souffle et réjouissant pour l'amateur de références tant littéraires que cinématographiques. Car le film est parcouru de mythes littéraires et philosophiques - citons entre autres Œdipe, les sirènes de l'Odyssée et bien sûr Prométhée (la dernière image est drôle - si l'on peut dire - de ce point de vue). Mais il faut encore mentionner le capitaine Achab - du reste cité clairement dans le film - et surtout l'univers de Beckett puisque l'on reconnaîtra facilement le duo Vladimir-Estragon qui devient sur la fin Pozzo-Lucky à moins qu'il ne faille songer aussi au duo sado-masochiste de Hamm et de Clov dans "Fin de partie". Bref, pas une seconde à s'ennuyer, tant le film est propice à un décryptage savant fait de clins d’œil permanents. Et l'on ne saurait oublier l'influence de cinéastes dont l'inévitable Stanley Kubrick, celui de "Shining", on l'aura deviné. Bien sûr, il faut encore saluer la performance des deux acteurs Willem Dafoe et Robert Pattinson, le premier nous régalant de tirades à la puissance éminemment shakespearienne. Enfin, la bande son est une authentique merveille : dès le début du film, le spectateur est agressé par des sons de sirènes, puis giflé par la tempête qui sévit autour du phare, puis ce sont des grincements, des feulements, des bruits sourds ou percutants, - éblouissante musique de Mark Korven, d'une rare intensité. Vous l'aurez compris : c'est un film à voir absolument, même s'il est profondément dérangeant. On n'en remerciera que davantage Robert Eggers, un cinéaste qui compte désormais...
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Tirée d’une histoire vraie, la trame de « The lighthouse » de Robert Eggers repose sur le choc frontal entre un vieux loup de mer, casquette de marin vissée sur la tête et pipe en écume au bec, qui du fait d’un accident a dû quitter la marine pour devenir le « gardien en chef » d’un phare et d’un jeune bûcheron dans les forêts boréales qui semble fuir son passé. Ce choc se déroule en huis-clos sur cette toute petite île au grand large de la Nouvelle-Angleterre en 1890, où tous les 2 sont partis pour une période de 4 semaines mais qui va s’éterniser du fait d’une tempête empêchant le navire d’assurer le relais des hommes et des vivres. Ce film en noir et blanc est d’autant plus oppressant que le format choisi est le format dit carré qui nous enferme dans cette histoire qui d’une relation de subordination de type père-fils quasi sadomasochiste (« La lumière est à moi » dit le vieil homme de ce phare phallique alors que l’autre est voué à toutes les corvées sous le flot incessant des embruns et de la pluie) va, l’alcool l’y aidant, basculer dans un cauchemar remuant de vieilles légendes marines (un Neptune - Triton terrifiant, une sirène lascive, des goélands « détenteurs des âmes de marins morts en mer » …) et le passé de ces 2 hommes, un cauchemar qui va virer à la folie et au thème de l’expiation, le tout étant porté par une bande son remarquable et une interprétation très poignante avec des plans assez inouïs.
    Un film complexe peut-être un peu trop long vu son caractère oppressant et dérangeant qui va crescendo mais qui mérite d’être vu car il témoigne d’un nouveau style de cinéma aux États-Unis.
    Ollie8788
    Ollie8788

    10 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    C'est rare que je me retrouve à attribuer une aussi mauvaise note . Mais malheureusement je n'ai rien compris à ce film pendant deux heures où il n'y a aucune cohérence ! Il est indescriptible et ennuyeux .
    Ernesto D.
    Ernesto D.

    13 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Film métaphysique dans un décor expressionniste d'Epstein ou , plus encore , du cinéma de Fritz Lang . Huis clos suffoquant ( on flirt avec les codes de l'horreur ) dans un noir et blanc poisseux mais artistiquement sublime . Dafoe et Pattinson livrent une performance fantastique ( au sens propre comme au figuré ) , un face à face hallucinant , dans un décor carcéral où le spectateur est pris en otage sans possibilité de sortie de secours : impossible d'échapper à cet affrontement infernal avant la fin du film . Le réalisateur ne nous laisse pas souffler une seconde , même les moments de relâchement ( les scènes sympathiques de beuveries ) et d'apparentes réconciliations entre les 2 hommes ( des fous rires complices ) sonnent faux et ne sont que des sas provisoires et temporaires de décompression pour le spectateur .
    A mesure que les 2 hommes perdent la raison ( jusqu'au délire final ) le film devient protéiforme , aux interprétations incertaines: réflexion sur la folie ou dénonciation de la subordination humaine ?
    Personnellement j'y ai vu un combat acharné entre 2 monstres dont on sait d'avance que personne n'en réchappera .
    La mise en scène austère sur fond sonore strident ( le bruit quasi-permanent des cornes de brume en fond musical angoissant tel un monstre tapis dans l'ombre rajoute au climat surréaliste du film ) , les cadrages serrés , le fracas du vent et le bruit grondant de l'océan donnent au film une dimension fantastique et inquiétante....pour notre plus grand plaisir .
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