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Un visiteur
3,0
Publiée le 31 décembre 2019
Certains éléments du scénario m'ont fait penser au "Locataire" de Polanski : obsessions qui tournent à l'hallucination, confusion entre les identités des personnages, mystérieux prédécesseur dont on suit malgré soi le sort funeste et la question de savoir si on devient fou tout seul ou si les autres vous aident.
Tout ça est très bien filmé, le son est très travaillé on ressent presque physiquement la pluie, le vent, le parquet qui grince, etc. Il manque à l'intrigue cette impression que les choses s'emboîtent logiquement et le film, d'une certaine manière, se traîne...
Je suis sortie sonnée du film, avec l'envie de revoir le soleil; pas de bol, il faisait gris: j'ai foncé (re)voir la mer... The Lighthouse est esthétiquement très réussi, l'atmosphère est moite, Dafoe et Pattinson, extraordinaires. Peu importe que la narration ait un sens, tout est fou et c'est bien. Le film m'a très vite rappelé le Trésor des îles Chiennes, pour l'ambiance, l'esthétique...J'ai beaucoup aimé, j'ai plongé.
Je vais commencer à me méfier des films maritimes en noir et blanc...car je pense à "9 doigts", qui de la même manière m'attirait beaucoup mais ne m'a pas franchement emballé. En voyant la bande-annonce de "The Lighthouse", on pense qu'on assistera au déploiement d'une intrigue prenante, mais il n'en est rien. On n'est pas franchement émus, compatissants, ou opposés à ces deux personnages, pourtant interprétés par deux acteurs brillants. Le problème se trouve peut être dans un manque de fond, ou du moins, dans un fond que je n'ai pas réussi à percevoir. En visionnant ce film, j'ai commencé à imaginer des théories sur ces deux personnages, sur leurs hallucination, mais j'ai finalement l'impression qu'il n'y a rien à expliquer, que ce n'est qu'un film de forme. Par ailleurs, j'ai trouvé agréable l'utilisation de nombreux plans fixes, très travaillés, car ça se fait de plus en plus rare au cinéma, mais quelle déception pour le scénario, le film ne commence jamais et la montée vers la folie est très soudaine et ne monte pas vraiment crescendo, de même, aucune piste n'est vraiment exploitée, aucune hallucination n'est montrée à son extrême. Ce qui m'a tenu en éveille est d'espérer recevoir une once d'explication dans ce scénario qui snobbe le spectateur
Un joli film noir qui pour moi a vraiment été bien réalisé une histoire qui change aux film que l'on peut connaître et qui on en ressort un peu choqué a la fin de ce film
Film expérimental et proposition forte de cinéma. On adore ou on déteste. Les jeux de lumière et d'acteurs sont magnifiques. Le reste est ennuyeux, ni vraiment inquiétant ni vraiment expressif. Les réalisateurs incapables d'assumer une fin claire et nette et qui préfèrent laisser au spectateur se faire son propre avis sont à mon sens comparables à des paresseux dépourvus de courage.
Petite curiosité que The Lighthouse. Et ça se comprend : un duo d'acteurs alléchant et un cinéaste auréolé du succès critique de The Witch, son premier dans l'épouvante. Robert Eggers retourne donc à l'effroi, bien que The Lighthouse évoque plus la dissection de cerveau(x) malade(s). Le cinéaste (également scénariste) n'a pas seulement situé son intrigue à la fin du 19ème siècle, il a ramené sa mise en scène plus de cent ans en arrière. Baigné dans un noir et blanc expressionniste, retravaillé pour obtenir un effet orthochromatique (procédé occultant le rouge pour un rendu proche des tout premiers films) et un ratio 1.19:1 concentrant l’image en un carré, le sentiment de cloisonnement est total. Et les acteurs sont brillants. Willem Dafoe et Robert Pattinson forment une paire inédite franchement passionnante à regarder. Il y a manifestement beaucoup de plaisir entre les prises pour leur permettre de pousser leurs personnages aux frontières de la démence. Le malaise tient surtout à l’ambigüité de ce que racontent et font les personnages, il y a fort à parier que chacun ira de son interprétation à ce qu’il a vu. En ce qui me concerne, et c’est le problème de The Lighthouse à mon niveau, c’est qu’il a une ambiance mais pas d’histoire (ou si peu). De même qu’au-delà de son pitch (voir deux hommes, isolés sur leur île, perdre la raison), le film paraît bien long tant les rebondissements sont minimes. Pour les amateurs d’expériences radicales, voire expérimentales, ce sera sûrement une séance forte de l’année 2019. Pour ceux qui n’ont rien contre les expériences si tant est qu’elles racontent quelque chose d’un tant soit peu consistant, ce sera moins plaisant.
On se croirait dans un vieux film des années 30 avec une prise de vue format carré et du noir et blanc. L'intrigue elle est un peu longue à se livrer mais elle reste percutante. Heureusement qu'il y a deux stars pour servir ce film ça permet une plus grande distribution.
Pourquoi voudrions-nous voir deux types picoler, se masturber et sombrer dans la folie dans un phare paumé du 19eme siècle ? La performance de Willem Dafoe est très correcte, mais celle de Robert Pattinson frise le ridicule.. Les effets sonores et la lumières sont cependant relativement intéressants.
Pas de doute, Robert Eggers rejoint la team de la Nouvelle Vague du cinéma de genre où Ari Aster et Jordan Peele y mènent déjà la danse ! Après "The Witch", le jeune réalisateur signe une nouvelle fois une atmosphère très singulière, anxiogène et innovante. Pour ma part, je ne suis pas sorti indemne de "The Lighthouse" car sa vision de l'horreur et de l'épouvante bouleversent les codes habituels, que ce soit par sa forme d'antan, son écriture et son huis-clos presque théâtraux ou son imaginaire sordide. Difficile de chipoter face à l'envergure de cet ovni cinématographique qui, en plus d'être une réelle expérience de spectateur, se révèle être efficacement dérangeante et oppressante. Pas d'effusion d'hémoglobine, pas de jumpscare, pas de déjà-vu mais beaucoup de références à la mythologie grecque, aux légendes de marins et à la littérature. Ici, le concret flirte avec un fantastique obscur, fascinant et poétique. J'ai été emporté par cette virée dans la folie pure, à la double-lecture labyrinthique, qui offre à Robert Pattinson sa meilleure performance ! Ce rôle de jeune gardien de phare, silencieux et parano, est d'une grande complexité, surtout lorsqu'on y ajoute les codes de langage et corporels de cette époque ! Face à lui, on découvre un Willem Dafoe en vieux loup de mer expérimenté et mystérieux aux soliloques hypnotiques et au jeu expressionniste. C'est un film qui s'amuse à détourner les codes, les sens et les attentes du spectateur et qui accomplit la prouesse d'un jamais-vu. Rare, éprouvant, marquant et riche : ce sont les termes qui me viennent pour décrire mon expérience. Je suis sorti vidé, déboussolé... Pour son exercice de style épatant, ses acteurs jusqu'au-boutistes et sa plongée dans les abysses de la folie, "The Lighthouse" encombrera pendant un bon moment vos esprits !
Ce film est une vraie catastrophe, on s'ennuie à mourir du début jusqu'à la fin. L'intrigue est pathétique. Seul le jeu des acteurs arrive à sauver ce film d'un chao sans nom. On ne comprend rien du début jusqu'à la fin. La bande son est A FOND, à en perdre ses tympans, j'ai du metttre mes boules quies. On nous promet de l'horreur, euh pardon ? Même pas peur, ah oui, c'est parce que je me suis endormi tout le long....
Très joli film en noir et blanc, mais est-ce suffisant pour faire un bon film ? J'ai trouvé l'histoire intrigante, mais le film est décevant voire ennuyeux; Les acteurs (Willem Dafoa & Robert Pattinson & La sirène) sont très bons. Encore un film que j'aurais aimer aimé, mais non !!!
Film surprenant ! L’esthétique noir et blanc, les gros plans sur les personnages « repoussants » !!! Les bruitages et sons, agressifs, dérangeants, soulignent la tension et nous envahissent ! Une violence de tous les instants ou « en route vers la folie » …. Malgré une hiérarchie qui semble établie dès le départ, la promiscuité contribue à abattre les barrières et tout semble permis !
Le réalisateur ne nous lâche pas et nous met sous pression au point que je n’avais pas reconnu Willem Dafoe et Robert Pattinson, qui s’en donnent à coeur joie !!! Et moi qui rêvais d’être gardien de phare…... Émotions fortes= Coeurs sensibles s’abstenir !!!
Deux acteurs magnifiques mais pour quoi faire ? Que veut-on nous dire avec ce huis clos fantasmatique ? Sur les rapport maître/esclave, Joseph Losey avait fait dix fois mieux, avec The Servant. La réalisation est prétentieuse, des plans interminables sur les mécanismes du phare, les détails d'une table, d'une bouteille. C'est long, très long, redondant, il faut s'accrocher pour rester jusqu'au bout. A éviter.
Un film puissant mené par d'excellents acteurs. L'ambiance sombre rappelle les plus grands films noirs. La mise en scène, les mouvements si beau de la caméra et la musique marquante en fait sûrement un des meilleurs films de l'année. Robert Pattinson est phénoménal et la prise de risque du réalisateur est a applaudir. Très bon film.