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    The Lighthouse
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    BettyB
    BettyB

    25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2020
    The Lighthouse digère et réinvente ses sources d’inspiration. Mêlant aussi bien les expériences filmiques et la mise en abyme du cinéma chères à Guy Maddin, la paranoïa en lieu clos de Roman Polanski (Répulsion en tête) ou encore le séminal En quatrième vitesse et son final cryptique (difficile de ne pas songer à la boîte de Pandore du film de Robert Aldrich lors d’une séquence tardive), le cinéaste ne limite pourtant pas ses influences au septième art. Tel un vampire esthète et cultivé, il nourrit son film de littérature, Melville évidemment, mais aussi Lovecraft ou Poe à travers la déstructuration narrative, l’absence de logique, et cette sensation prégnante de perdre pied peu à peu. À l’auteur de L’Appel de Cthulhu (voire même à sa relecture graphique par Alberto Breccia) il emprunte la poésie abstraite, cet indicible, ces secrets infinis que chacun emporte avec lui, les monstres dans l’ombre (ou au dernier étage d’un phare) et autres « rôdeurs devant le seuil ». Sublimé par un splendide noir et blanc (signé Blaschke, encore une fois) renvoyant au cinéma muet de Murnau (Eggers a un temps été rattaché à un projet de remake de Nosferatu), le métrage bénéficie également de la bande-originale stridente et dissonante de Mark Korven (déjà à la baguette sur The VVitch) renforçant la sensation d’œuvre d’épouvante expérimentale, presque d’installation d’art contemporain. Le choix d’un format carré 4/3 et non d’un panoramique (malgré les nombreux plans de paysages) renvoie autant à la rectitude du phare qu’à la sensation de claustrophobie, en enfermant les personnages dans une « boîte », cadre confiné de leur lieu de vie. Paradoxalement ce choix de format n’empêche pas le réalisateur de tout faire advenir à l’image, excluant de fait le hors-champ, à l’exception de la mystérieuse lumière et des rites pratiqués par Thomas. De rituels il est évidemment question dans le long-métrage, qui puise à la fois dans le paganisme (la lumière déifiée) et dans la mythologie gréco-latine, à travers les figures invoquées de Poséidon, Triton, les sirènes et Prométhée. La lueur du phare demeure (à l’image du film) à jamais masquée, proscrite, telle le feu prométhéen, et quiconque s’en approche ou tente de saisir son éclat se retrouve puni et banni (en témoigne la dernière et saisissante image). L’arrivée du bateau sortant de nulle part qui ouvre le film évoque, au travers de son brouillard opaque, la traversée funeste du Styx. L’île, endroit à part, hors monde, hors temps serait une représentation des Enfers, du Tartare. Ces références et clins d’œil ne pourraient être qu’un étalage prétentieux de la culture de l’auteur s’ils n’étaient véritablement incarnés par Willem Dafoe et Robert Pattinson donnant littéralement corps au film. Ce dernier, bien loin de ses débuts vampiriques de sinistre mémoire se construit une filmographie riche et passionnante, offrant même sa meilleure performance depuis un autre grand film de l’absurde, un En attendant Godot dans le bush australien : The Rover de David Michôd. Aux côtés d’un Dafoe, cabotin en diable, il campe un simple mousse venu pour un petit boulot qui se mue peu à peu en quête métaphysique de sens (la lumière) dans un univers (l’île) qui s’en retrouve dépourvu.
    Dans un univers nonsensique, les premières victimes étant les mots, ceux-ci se retrouvent vidés de toute signification. Dans un premier temps, les personnages ne sont pas nommés, le héros reste mutique, puis, lorsqu’il prend enfin la parole, c’est pour falsifier la vérité, dévoiler une fausse identité. On passe alors de l’incommunicabilité totale à un trop-plein absurde, à l’image de Thomas Wake qui se perd dans sa prière aux dieux de la mer, une logorrhée répétée inlassablement tel un mantra, jusqu’à en perdre toute logique. Le « logos » ayant été éliminé de l’équation, le chaos des pulsions mène la danse, qu’elles soient violentes ou sexuelles. Ainsi, une tentative de baiser se transforme en combat à mains nues avant de se changer en un fou rire nerveux et incontrôlable. Le long-métrage mériterait d’être étudié pour tous les fantasmes homosexuels refoulés qu’il exprime. Le corps (motif central du film), quand il n’est pas évoqué de la manière la plus triviale possible (urine, sperme, vomi et autres matières visqueuses et séminales renvoyant à l’indicible lovecraftien) défie toute logique. À l’instar de cette scène où un homme ayant marqué le passé d’Ephraim change d’apparence jusqu’à devenir une sirène dénudée et désirable avant de se muer en un Willem Dafoe revêtant les attributs divins de Triton. Les apparences sont interchangeables et dans la folie ambiante, une mouette se révèle l’esprit d’un marin mort, une minuscule figurine de terre cuite devient un motif de fantasme masturbatoire. La violence physique, quand elle n’est pas sublimée (un plan rend directement hommage à la statuaire guerrière hellénistique), est banalisée, comme un simple exutoire au morne quotidien, l’alcool désagrégeant la vitalité et l’esprit. Si The VVitch se doublait d’un propos puissant et féministe, The Lighthouse se concentre sur la folie pure, invitant le spectateur à se perdre dans ses méandres. Or, Eggers, se révèle définitivement être un cinéaste du glissement imperceptible, du tangible vers les ténèbres et son héros n’en prend conscience que trop tard. Le fantasme a aspiré le prosaïque et les rapports humains trahissent un retour à la sueur, au primitif, à la victoire du « ça » sur le « surmoi ». On y retrouve ce sens de l’hystérie, du passage d’une logique encore rassurante à un chaos terrifiant qui a avalé le réel et laisse l’humain dans le gouffre, l’enfer. Le récit tout entier est dédié à la perte de sens. Ainsi, après quelques scènes où les visions du personnage de Pattinson sont suivies de son réveil (montage rassurant, faisant des passages oniriques, de simples rêves), la temporalité se trouble, elle n’a plus de prise sur le montage qui finit de brouiller les pistes, les frontières entre cauchemars et réalité, conscient et inconscient s’estompent. Ironie du phare qui est censé être une balise immuable qui guide, et qui, ici, fait perdre la raison. La lumière devenant la baleine blanche des personnages (dont l’un fait une référence explicite au capitaine Achab), leur quête d’absolu au milieu du désordre et d’absurde. Certaines correspondances visuelles assez fortes, et souvent drôles, font mouche, à l’instar du parallélisme phallique entre le phare et l’onanisme du protagoniste. Si son prédécesseur voyait la cellule familiale glisser progressivement vers l’aliénation, progressivement et jusqu’à l’apogée, The Lighthouse, jette directement dans l’insoutenable sentiment de ne plus rien maîtriser. Dans The VVitch comme dans ce dernier, la claustrophobie du décor provoque la folie humaine en huis clos extérieur, renvoyant aux grands films insulaires tels L’Heure du loup de Bergman et Cul-de-sac de Polanski, une forme de théâtre de l’absurde à la Beckett (ou Buzzati et Le Désert des tartares). Cette terrifiante disparition du sens constitue l’essence même du film, contaminant le discours comme la forme. Ici, on n’attend même plus désespérément Godot, mais plutôt une délivrance, sans trop savoir si elle adviendra et à quoi elle correspondra. Au vide, au néant de toutes choses, probablement.
    Maryse P.
    Maryse P.

    9 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2021
    un film très très difficile à regarder, mais chef d'oeuvre, dont on ne ressort pas indemne, et puis quand on aime la mer, la vraie, celle qui mugit et rend fou et tue ... oui, vraiment, j'ai adoré ce film, et je ne pensais pas que Pattinson était aussi bon acteur !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 190 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Robert Eggers, jeune réalisateur américain a dès son premier film «The witch» sorti en 2015, imprimé sa volonté d’inscrire son approche du cinéma fantastique dans la tradition narrative et picturale européenne des débuts du parlant, s’inspirant de réalisateurs nordiques comme Benjamin Christensen (« La sorcellerie à travers les âges » en (1922) ou Carl Theodor Dreyer (« Vampyr » en 1932, « Jour de colère » en 1943). Dénotant avec la production actuelle en ayant recours à un noir et blanc vaporeux, il avait intrigué et surpris par la radicalité de son point de vue et sa maîtrise technique. On attendait donc beaucoup de son second long métrage. C’est pendant qu’il travaillait à la réalisation de « The witch » que son frère Max lui évoque la nouvelle inachevée d’Edgar Allan Poe « The light-house » pouvant servir de trame à son second film. Les deux hommes travaillent à la rédaction du scénario qui finalement s’écartera complétement du court récit de Poe. A partir du huis clos d’un phare situé sur une île au large de la Nouvelle Angleterre où deux hommes doivent affronter la solitude se met en place une parabole fantastique autour de la folie qui naît de l’isolement propice à l’exacerbation des rapports de force qui s’installent, aux ravages de l’alcoolisme qui tient lieu de troisième compagnon, à la frustration sexuelle qui gangrène les corps et les cerveaux sans parler des douleurs antérieures qui remontent à la surface. Pour accoucher de cet exercice de style quelque peu artificiel, Eggers est allé puiser dans les écrits de l’écrivaine native du Maine, Sarah Orne Jewett (1849-1909) et dans un incident survenu en 1801 sur le phare d’un groupe d’île du Pays de Galles pour asseoir la crédibilité historique et sociale de son récit. Il fallait pour donner corps à cette descente aux enfers disposer d’un casting sur mesure prêt à se livrer sans retenue. Willem Dafoe incarne le vieux loup de mer reconverti en gardien de phare, imprégné des légendes marines qui n’entend rien céder de ses habitudes et privilèges en s’appuyant sur une discipline de fer. De son côté, Robert Pattison donne vie au jeune homme au passé incertain venu remplacer un second ayant possiblement succombé à une crise de démence. Robert Louis Stevenson et Herman Melville ne sont pas très loin. L’esthétique sera bien sûr essentielle pour transcender les outrances demandées à deux acteurs dont le cabotinage doit être contenu (Eggers n'y parvient pas toujours) pour qu’ils donnent leur meilleur. Robert Eggers fait appel encore un fois au chef opérateur Jarin Blaschke qui avait fait des merveilles sur « The witch ». Sont donc convoquées des références picturales et mythologiques qui éclaboussent l’horizon bouché d’une île devenue le théâtre d’ un capharnaüm psychique. Ainsi le tableau « Hypnosis » (1904) du peintre symboliste allemand Sascha Schneider (1870-1927), «Orphée mort » de Jean Delville (1867-1953) peintre symboliste belge, ou « The sea monster » d’Albrecht Dürer (1471-1528). Au passage, «Les oiseaux » du grand Alfred Hitchcock est aussi brièvement évoqué. Enfin, le mythe de Prométhée qui après avoir dérobé le feu de l’Olympe pour le transmettre aux hommes est puni par Zeus à être attaché sur le mont Caucase pour se faire dévorer le foie chaque jour par l’aigle du même mont est exposé lors d’un final qui imprime définitivement l’effort esthétique de Robert Eggers. Un peu hébété et éprouvé, le spectateur peut s’interroger sur la finalité d’un réalisateur qui ne pourra pas se reposer à chaque fois sur une virtuosité dont on finira par penser qu’elle pallie une absence de point de vue et de sens narratif.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2020
    très grand film au look rétro . Immersif et poétique . l'image est superbe les acteurs aussi . Le lieu est magique et l'atmosphère vous absorbe tout au long de l'histoire . une grande surprise , le vrai cinéma existe encore. bravo .
    Mehd .
    Mehd .

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2019
    Incroyable huis-clos surnaturelle, réalisé de main de maitre par Robert Eggers, déjà acclamé pour The Witch et faisant parti d'une génération de cinéaste novateur avec notamment Ari Aster; Jordan Peele ou David Robert Mitchell. Les performances de Dafoe et Pattinson sont dantesques.
    Hulufo
    Hulufo

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Prestation d'excellence pour ce duo d'acteur dans un film atmosphèrique nous rappelant la folie de Lovecraft. On peut rester en dehors mais ce film est innovant et aborde un style noir et blanc en 4/3 fabuleux. Une expérience sonore et visuelle que je recommande, un bon film.
    gugaciao
    gugaciao

    6 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juin 2020
    Si vous aimez l'ivresse ou la dépendance de substances illicites, vous allez adorer! vous serez plongé littéralement dans le même genre d'ambiance et vous serez la 3ème personne à accompagner 2 hommes qui vont apprendre à se détester et délirer ensemble. Le côté spécifique horreur est dans la bande son et dans une certaine forme d'illusion fantasmatique perverse et fantomatique. Le point fort du film est l'utopie qu'on se donne à soi même, d'avoir une explication à tout ça. Si vous souhaitez risquer de partager une autre opinion, alors faites vous "plaize".
    Eselce
    Eselce

    1 421 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2021
    Particulier comme ambiance. A en devenir fou à être sur un rocher avec un phare et des bâtiments pourris. L'ambiance de l'époque semble bien reproduite. Les personnages sont intrigants et à la limite de la folie. Le jeu et les décors sont maîtrisés, il n'y a pas de doute, le film est quant à lui... Etrange.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 722 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    "The Witch", le précédent long métrage de Robert Eggers ne m'avait pas laissé une bonne impression. Si ce dernier était impeccable d'un point de vue formel, le cinéaste n'arrivait pas à créer l'ambiance d'angoisse et de suspens adéquates rendant son oeuvre particulièrement soporifique.


    Il retente l'expérience avec "The lighthouse" qui, sans être cette fois une histoire de sorcières, n'en conserve pas moins une dimension oppressante, quasi-horrifique. Et, ce coup-ci, ça fonctionne ! Le cinéaste isole le spectateur sur une île doté d'un phare et avec pour seuls occupants ses deux gardiens. Le sentiment d'isolement couplé à la taciturnité des personnages et à ce temps de fin du monde pose le cadre et nous plonge tout de suite dans une ambiance pesante. Le film oscille entre la folie, l'onirisme et une réalité bien tangible. On commence à douter de ce que l'on voit et entend et on se laisse finalement porté par le rythme hypnotique du film, tout en étant régulièrement secoué par quelques éclats de violence.


    A l'instar de "The Witch", "The lighthouse" est une réussite visuelle avec un choix judicieux du noir et blanc et du format format en 1.19 :1 mettant en valeur une sublime photographie et une mise en scène aux oignons. Mais la plus-value vient assurément des deux acteurs: Robert Pattinson et Willem Dafoe. Ils nous livrent chacun une prestation bluffante, un des meilleures de leurs carrières respectives.


    Pas sûr que l'ambiance ni la lenteur du rythme plaisent à tous. Mais "The Lighthouse" est indubitablement une oeuvre qui sort des sentiers battus et dépasse le cadre du simple divertissement. Autant le considérer comme une véritable expérience cinématographique.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2020
    Un film ou le noir et blanc donne un ton plus percutant, surtout de la façon il est posé à l écran. Avec un ton "derangeant" et une avancée pleine de surprise mais également d un petit sentiment de malaise. Pour le coup on est loin des films teenmovie que le genre apprécie puisque il rapporte. Mais évidemment une bonne partie de ceux adorant les films du genre basique attendant du gore ou autre seront sans doute déçu puisque l on pourrait le mettre un peu comme une classe plus adulte et plus psychologique là ou beaucoup ne font que le minimum. Ici la psychologie des personnages dont je n en dirais point plus pour ne pas spoiler et la façon dont le real assène certains moment entre folie, beuverie, confidence et autre montre qu il ni y a pas besoin d un sérial killer et son couteau tuant des écervelés de diverses facons. Le film est bien plus profond mais évidemment n attirera peut-être pas le même public. Du moins ceux qui s auront l apprécie. Tout, a partie d un léger fond sonore et le reste est soigné au maximum sans allait dans des clichés. Mais ou la réflexion va faite partie intégrante du film. Tout comme midsommar par exemple sont tout deux un peu à part vis à vis du genre mais montre un certains talents mais ou la mise en scène montre juste ce qu elle veut, ou que le public voit les choses tranquillement pour advenir un peu plus poussif... Mais avec cette imagerie et un son, posant un certains malaise. Les vrais cinéphiles (je ne dis pas que le public lambda ne peut apprécier. Mais plutôt habitué à un genre moins psychologique et plus démonstratif a coupd hémoglobine ou de jumpscares comme c est un peu la tendance. Ici on est un peu dans autre chose de bien plus percutant au final. Ou l on ressort un peu scotché par ce que l on a vue. Sans qu il y ait de gros artifices et cela en fait un bon point supplémentaire. Surprenant et bon, mais ne plaira sans doute pas à tout le monde comme cela avait fait par exemple pour le film de Ari S. Il y a des films qui surpasse la came que l pn passe sur les écrans pour faire un max de sous et là, on n ait a 1ere vue pas focus là dessus. A voir, mais n attendais ce que l on nous dans le genre assez régulièrement.
    Ti Nou
    Ti Nou

    509 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Après "The witch", Robert Eggers franchit un pas de plus dans le cinéma d’horreur expérimental avec "The lighthouse" où Robert Pattinson et Willem Dafoe, coincés sur une île dans l’attente interminable qu’un bateau vienne les chercher, sombrent peu à peu dans la folie.
    moket
    moket

    542 abonnés 4 352 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2021
    L'image est somptueuse, le noir et blanc à la fois sobre et élégant. Le film atteint des sommets de bizarre et de glauque, allant parfois jusqu'à l'horreur sublime. Dafoe et Pattinson sont formidables. Bref, ce film est une œuvre à part, mais qu'est-ce qu'on s'ennuie !
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 5 003 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Deux gardiens de phare cohabitent sur une île déserte.
    Un huit-clos déroutant, à l’atmosphère oppressante et anxiogène, filmé dans un
    noir et blanc sublime, et porté par les prestations habitées de William Dafoe et Robert Pattinson.
    Alasky
    Alasky

    360 abonnés 3 470 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2020
    Le noir et blanc de ce film est sublime, c'est bien réalisé, les acteurs sont bons, mais à mon avis il manque quelque chose pour en faire un film incontournable. J'ai pas accroché, je me suis même ennuyée.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    159 abonnés 1 204 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Un ovni radical qui ne tient pas toutes ses promesses. La photographie en noire et blanc carré est magnifique, le duo d'acteurs épatant et l'angoisse palpable. Les toutes premières minutes sont assez rébarbatives d'autant que l'on comprend dès lors que nos deux confinés ont déjà un sérieux pet au casque. Dommage car ajoutez à cela la fusion attendue du réel et du rêvé (voir l'invraisemblable : le monologue de l'enterrement) et vous comprendrez pourquoi on ne s'attache guère aux personnages. Le final (comme souvent dans ces films-exercice-de-style) n'est pas à la hauteur des attentes suscités. Reste une expérience oppressante où l'on assiste à la regression d'hommes crasseux qui pètent, se bourrent la gueule, rêvent, se masturbent, s'embrassent puis se battent et surtout cherchent à dominer l'autre.
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