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Eselce
1 221 abonnés
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3,0
Publiée le 18 janvier 2021
Particulier comme ambiance. A en devenir fou à être sur un rocher avec un phare et des bâtiments pourris. L'ambiance de l'époque semble bien reproduite. Les personnages sont intrigants et à la limite de la folie. Le jeu et les décors sont maîtrisés, il n'y a pas de doute, le film est quant à lui... Etrange.
"The Witch", le précédent long métrage de Robert Eggers ne m'avait pas laissé une bonne impression. Si ce dernier était impeccable d'un point de vue formel, le cinéaste n'arrivait pas à créer l'ambiance d'angoisse et de suspens adéquates rendant son oeuvre particulièrement soporifique.
Il retente l'expérience avec "The lighthouse" qui, sans être cette fois une histoire de sorcières, n'en conserve pas moins une dimension oppressante, quasi-horrifique. Et, ce coup-ci, ça fonctionne ! Le cinéaste isole le spectateur sur une île doté d'un phare et avec pour seuls occupants ses deux gardiens. Le sentiment d'isolement couplé à la taciturnité des personnages et à ce temps de fin du monde pose le cadre et nous plonge tout de suite dans une ambiance pesante. Le film oscille entre la folie, l'onirisme et une réalité bien tangible. On commence à douter de ce que l'on voit et entend et on se laisse finalement porté par le rythme hypnotique du film, tout en étant régulièrement secoué par quelques éclats de violence.
A l'instar de "The Witch", "The lighthouse" est une réussite visuelle avec un choix judicieux du noir et blanc et du format format en 1.19 :1 mettant en valeur une sublime photographie et une mise en scène aux oignons. Mais la plus-value vient assurément des deux acteurs: Robert Pattinson et Willem Dafoe. Ils nous livrent chacun une prestation bluffante, un des meilleures de leurs carrières respectives.
Pas sûr que l'ambiance ni la lenteur du rythme plaisent à tous. Mais "The Lighthouse" est indubitablement une oeuvre qui sort des sentiers battus et dépasse le cadre du simple divertissement. Autant le considérer comme une véritable expérience cinématographique.
Un film ou le noir et blanc donne un ton plus percutant, surtout de la façon il est posé à l écran. Avec un ton "derangeant" et une avancée pleine de surprise mais également d un petit sentiment de malaise. Pour le coup on est loin des films teenmovie que le genre apprécie puisque il rapporte. Mais évidemment une bonne partie de ceux adorant les films du genre basique attendant du gore ou autre seront sans doute déçu puisque l on pourrait le mettre un peu comme une classe plus adulte et plus psychologique là ou beaucoup ne font que le minimum. Ici la psychologie des personnages dont je n en dirais point plus pour ne pas spoiler et la façon dont le real assène certains moment entre folie, beuverie, confidence et autre montre qu il ni y a pas besoin d un sérial killer et son couteau tuant des écervelés de diverses facons. Le film est bien plus profond mais évidemment n attirera peut-être pas le même public. Du moins ceux qui s auront l apprécie. Tout, a partie d un léger fond sonore et le reste est soigné au maximum sans allait dans des clichés. Mais ou la réflexion va faite partie intégrante du film. Tout comme midsommar par exemple sont tout deux un peu à part vis à vis du genre mais montre un certains talents mais ou la mise en scène montre juste ce qu elle veut, ou que le public voit les choses tranquillement pour advenir un peu plus poussif... Mais avec cette imagerie et un son, posant un certains malaise. Les vrais cinéphiles (je ne dis pas que le public lambda ne peut apprécier. Mais plutôt habitué à un genre moins psychologique et plus démonstratif a coupd hémoglobine ou de jumpscares comme c est un peu la tendance. Ici on est un peu dans autre chose de bien plus percutant au final. Ou l on ressort un peu scotché par ce que l on a vue. Sans qu il y ait de gros artifices et cela en fait un bon point supplémentaire. Surprenant et bon, mais ne plaira sans doute pas à tout le monde comme cela avait fait par exemple pour le film de Ari S. Il y a des films qui surpasse la came que l pn passe sur les écrans pour faire un max de sous et là, on n ait a 1ere vue pas focus là dessus. A voir, mais n attendais ce que l on nous dans le genre assez régulièrement.
Après "The witch", Robert Eggers franchit un pas de plus dans le cinéma d’horreur expérimental avec "The lighthouse" où Robert Pattinson et Willem Dafoe, coincés sur une île dans l’attente interminable qu’un bateau vienne les chercher, sombrent peu à peu dans la folie.
L'image est somptueuse, le noir et blanc à la fois sobre et élégant. Le film atteint des sommets de bizarre et de glauque, allant parfois jusqu'à l'horreur sublime. Dafoe et Pattinson sont formidables. Bref, ce film est une œuvre à part, mais qu'est-ce qu'on s'ennuie !
Deux gardiens de phare cohabitent sur une île déserte. Un huit-clos déroutant, à l’atmosphère oppressante et anxiogène, filmé dans un noir et blanc sublime, et porté par les prestations habitées de William Dafoe et Robert Pattinson.
Le noir et blanc de ce film est sublime, c'est bien réalisé, les acteurs sont bons, mais à mon avis il manque quelque chose pour en faire un film incontournable. J'ai pas accroché, je me suis même ennuyée.
Un ovni radical qui ne tient pas toutes ses promesses. La photographie en noire et blanc carré est magnifique, le duo d'acteurs épatant et l'angoisse palpable. Les toutes premières minutes sont assez rébarbatives d'autant que l'on comprend dès lors que nos deux confinés ont déjà un sérieux pet au casque. Dommage car ajoutez à cela la fusion attendue du réel et du rêvé (voir l'invraisemblable : le monologue de l'enterrement) et vous comprendrez pourquoi on ne s'attache guère aux personnages. Le final (comme souvent dans ces films-exercice-de-style) n'est pas à la hauteur des attentes suscités. Reste une expérience oppressante où l'on assiste à la regression d'hommes crasseux qui pètent, se bourrent la gueule, rêvent, se masturbent, s'embrassent puis se battent et surtout cherchent à dominer l'autre.
J'ai vu un film... avec lequel j'ai eu du mal... Peut-êtreest-ce cette période de confinement qui rend ce huis-clos angoissant. En tout point, je reconnais le talent certain, l'ambition, la force du casting, la qualité de la réalisation, la folie du film, la maîtrise, la puissance des séquences... Willem Dafoe et Robert Pattinson sont brillants et lorsque leur carrière sera loin derrière eux, ce film fera date, c'est évident... Ce film est une expérience incroyable, expérience sonore, visuelle, stressante, mystérieuse...une expérience pleine de bruit et de fureur... de folie et de tension... avec une occupation sonore capable de rendre fou, ce qui ne manqua pas... Une fois ceci dit, j'ai vécu ce film comme un désagrément total... Sans doute bousculé par la période... ce qui m'amène à cette note, et j'ai bien conscience que ce film ne mérite pas ça, mais à cet instant, ce n'était pas ce que je devais voir...
Après un "The witch" réussi, très original et clivant, Robert Eggers nous propose à nouveau un film d'horreur radical, unique, qui ne peut que diviser. Formellement le film est assez extraordinaire avec son noir et blanc sublimement éclairé, son format d'image qui rappelle l'époque où le film doit se passer, et sa bande son troublante. Robert Pattinson et Willem Dafoe offrent une prestation exceptionnelle, on retiendra de multiples moments forts, avec en point d'orgue une scène jamais vue spoiler: où Willem Dafoe se fait enterrer vivant tout en déclamant un discours halluciné et en avalant quantité de terre... j'imagine que ça a été plutôt pénible à jouer pour lui . Quant à l'histoire, il est évident qu'elle en frustrera plus d'un puisque le film est lent, qu'il ne se passe pas beaucoup de choses. L'horreur est ici purement psychologique et ne repose jamais sur les classiques scènes violentes, gores et autres jump scares, le spectateur est mis dans une position de malaise intense tant l'environnement semble corrompu et malsain, on est très proche d'une ambiance digne de Lovecraft. On ne sait pas où se situe la réalité, l'imaginaire créé par des esprits de plus en plus malades, on ne connaitra finalement pas le sens de tout ça et ça restera bien mystérieux, mais "The lighthouse" a été pour moi une expérience filmique intense, étonnante et rare, j'ai été soufflé par ce que je venais de voir.
Grande déception pour ce deuxième film de Robert Eggers dont le The Wich laissait pourtant augurer du meilleur pour la suite. Pas grand chose à se mettre sous la dent donc avec ce Lighthouse malgré une esthétique léchée et un duo d'acteurs au top qui ne parviennent pas hélas à masquer la faiblesse du propos. Parce que franchement, autant un tel film aurait pu avoir un quelconque sens il y a 40 ans, autant il est tout simplement impossible de s'extasier devant cette énième exploration Freudienne de l'homo refoulé terrorisé par les femmes, hanté par l'image d'un père abusif l'ayant conduit à s'isoler loin des hommes pour affronter en solo sa honte de ne pas être capable de maintenir son phare debout face aux sirènes. Pas de quoi casser trois pattes à un canard en somme...
The Lighthouse de Robert Eggers est un film singulier. Tout d'abord de par son format. Il est tourné en noir et blanc, l'image presque carrée, est en 1.19/1, ce qui est très inhabituel de nos jours. Cela permet de mettre en valeur le visage des acteurs et de mieux figurer un espace confiné.
L'histoire est d'une simplicité assez enfantine. Deux gardiens de phare prennent leur service pour 4 semaines, mais à cause d'une tempête, ils vont rester coincés dessus et céder peu à peu à la folie... Deux personnages principaux interprétés par Willem Dafoe et Robert Pattinson. Et les deux comédiens donnent tout dans chaque scène. Les différentes séquences vont figurer toutes les situations possibles et imaginables. De la banale prise de service à la besogne quotidienne. Puis aux manifestations paranormales, notamment l'apparition de sirènes, ou le comportement inquiétant des mouettes. Ce film bascule peu à peu dans quelque chose de macabre, et ce, de façon totalement irrésistible. Avec une photographie impeccable, on voit nos deux gardes sombrer car trop isolés.
Et cet isolement est palpable à chaque plan, tant ces images communiquent de messages. On a ainsi par exemple un début sans aucun dialogue pendant dix minutes. Mais l'image continue de parler et dire des choses beaucoup plus sensées que ce que peuvent raconter les personnages. Elle montre le fantasme, l'envie, la colère, la frustration, la douleur. Tout ce que peut occasionner un isolement infini en somme. Bien entendu, il s'agit là d'un langage cinématographique tout à fait inclassable, mais de façon très étonnante, il n'en est pas moins assez intelligible.
Bon, n'étant pas assez doué intellectuellement ou n'étant pas un puriste du cinéma de genre, ou, n'étant pas simplement la cible, je n'ai pas compris ce film, ou du moins l'intention. Filmé en noir et blanc, dans un format inusité, on suit ces deux personnes dans un phare. 1h50 de vide, de performance d'acteur incompréhensible et de néant. 1h50 de perdue... Mais je n'ai sûrement rien compris...
D'une beauté formelle indiscutable et doté d'un solide casting ce thriller m'a pourtant terriblement déçu ! La mise en scène manque cruellement de vie. Alors oui, le principe de ce film est de mettre le spectateur dans l'ambiance de l'époque en usant des mêmes techniques d'antan mais en 2022 ça ne passe tout simplement pas pour moi. Même l'atmosphère qui se veut pesante et oppressante n'est pas au rendez vous selon moi. Une idée de départ alléchante mais une finalité bien en deçà mes espérances...
Difficile de faire un Huis clos aussi oppressant et déroutant. L'histoire n'est pas forcément passionnante mais les performances ahurissante de Dafoe et Pattinson nous empêchent de fermer l'œil. La photographie et la mise en scène sont également impeccables.