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FaRem
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3,0
Publiée le 20 décembre 2019
Les phares n'ont apparemment jamais eu autant la côte puisque je n'ai jamais vu autant de films se déroulant dans ce lieu isolé. Après avoir vu un film romantique, fantastique, de peur et un thriller, ce sera difficile pour moi de placer ce film dans une seule catégorie tant il est étrange. Réalisé par Robert Eggers à qui l'on doit le très bon "The Witch", je n’en attendais pas moins. Pour faire une petite comparaison avec le précédent film, celui-ci est plus abstrait et ressemble très souvent à un exercice de style. Le film est également moins pesant en terme d'ambiance et de tension même s'il y a des moments bien pesants qui se font malheureusement trop rares. Tantôt fascinant, tantôt un peu ennuyeux, "The Lighthouse" est un film qui intrigue de par son atmosphère et son histoire qui mêle fantasmes et réalité. On peut y voir des références et des symboles, mais un deuxième visionnage est probablement nécessaire pour tout comprendre. Je peux dire la même chose des dialogues, car ayant vu le film en VO, j'ai laissé passer certaines choses à cause de la façon de parler du personnage de Willem Dafoe. Ce n'est ni une critique ni un reproche, car ça fait entièrement partie de la personnalité du personnage. Ce dernier et Robert Pattinson sont d'ailleurs très convaincants. Si l'histoire ne m'a pas plus branché que ça, j'ai vraiment apprécié l'ambiance fantasmagorique et l'esthétique du film avec ce superbe noir et blanc. Ce qui manque, c'est un peu plus de consistance au niveau de l'histoire. J'ai préféré "The Witch" qui est bien plus prenant et efficace, mais "The Lighthouse" est quand même pas mal.
La musique constamment martelée par le son particulier de la Corne de Brume appuie sans cesse ce sentiment presque mystique qui envahit l'île. La vraie réussite du film réside dans le fait qu'on ne sait franchement jamais si l'un des deux manipule l'autre et si il y a vraiment un secret ?! Ces questionnements légitimes n'ont jamais franchement de réponses, laissant le spectateur dans un flou inconfortable et malsain mais terriblement jubilatoire. La force des images fait le reste. La fin monte d'un cran mais perd le spectateur encore plus, on en comprend plus tout à fait ce qui se passe, et où a voulu nous mener Robert Eggers. En prime deux performances dantesques de deux acteurs au sommet. Impressionnant à tous les niveaux, Robert Eggers impose une nouvelle fois un univers singulier où la démence offre un nouveau visage. A voir. Site : Selenie
Petite curiosité que The Lighthouse. Et ça se comprend : un duo d'acteurs alléchant et un cinéaste auréolé du succès critique de The Witch, son premier dans l'épouvante. Robert Eggers retourne donc à l'effroi, bien que The Lighthouse évoque plus la dissection de cerveau(x) malade(s). Le cinéaste (également scénariste) n'a pas seulement situé son intrigue à la fin du 19ème siècle, il a ramené sa mise en scène plus de cent ans en arrière. Baigné dans un noir et blanc expressionniste, retravaillé pour obtenir un effet orthochromatique (procédé occultant le rouge pour un rendu proche des tout premiers films) et un ratio 1.19:1 concentrant l’image en un carré, le sentiment de cloisonnement est total. Et les acteurs sont brillants. Willem Dafoe et Robert Pattinson forment une paire inédite franchement passionnante à regarder. Il y a manifestement beaucoup de plaisir entre les prises pour leur permettre de pousser leurs personnages aux frontières de la démence. Le malaise tient surtout à l’ambigüité de ce que racontent et font les personnages, il y a fort à parier que chacun ira de son interprétation à ce qu’il a vu. En ce qui me concerne, et c’est le problème de The Lighthouse à mon niveau, c’est qu’il a une ambiance mais pas d’histoire (ou si peu). De même qu’au-delà de son pitch (voir deux hommes, isolés sur leur île, perdre la raison), le film paraît bien long tant les rebondissements sont minimes. Pour les amateurs d’expériences radicales, voire expérimentales, ce sera sûrement une séance forte de l’année 2019. Pour ceux qui n’ont rien contre les expériences si tant est qu’elles racontent quelque chose d’un tant soit peu consistant, ce sera moins plaisant.
Un exercice de style seduisant mais à force de mobiliser les références, de Lynch au Limier en passant par le pire Béla Tarr, le réalisateur en oublie l'originalité et l'émotion. Il se complaît dans le glauque gratuit et une non-direction de deux acteurs en roues libres.
Un film vraiment ... étrange... Rien à dire sur le jeu des acteurs, qui en du en baver d'ailleurs... mais alors l'histoire !!! c'est un peu du n'importe quoi quand même ! lol ça part dans tous les sens, on comprend pas grand chose, ça des fois ni queue ni tête ! ... pas un film dont je me souviendrais
Pas toujours facile à suivre dans cette fuite en avant de la folie mais la mise en scène est dingue. Le noir est blanc est superbe et les deux comédiens excellents
Ridicule, grotesque, outré, prétentieux. Les acteurs sont en roue libre, l'intrigue ne vaut pas tripette, les longueurs s'accumulent et le noir et blanc... Pourquoi? Mais pourquoi ce film également!
Pourquoi voudrions-nous voir deux types picoler, se masturber et sombrer dans la folie dans un phare paumé du 19eme siècle ? La performance de Willem Dafoe est très correcte, mais celle de Robert Pattinson frise le ridicule.. Les effets sonores et la lumières sont cependant relativement intéressants.
Perdu entre les phares que sont shining, shutter Island, La bête humaine et la tragédie grecque le film se perd, nous perd, et la direction artistique somptueuse parvient péniblement à nous sortir de l'ennui de ce naufrage
C'est rare que je me retrouve à attribuer une aussi mauvaise note . Mais malheureusement je n'ai rien compris à ce film pendant deux heures où il n'y a aucune cohérence ! Il est indescriptible et ennuyeux .
Exercice de nihilisme pour les nuls. Ce film est triste et sinistre. Le scénariste soit se prendre pour Shakespeare ou Pasolini, mais il est dans le simple exercice de style.
Ça commence par une image carrée en noir et blanc. On se dit qu'on va avoir vite une image soit aggrandie, soit en couleurs. Ça n'arrive jamais. À la place, nous avons 2h de véritable cauchemar visuel prétentieux, de huit clos pénible avec une image d'une laideur incroyable. Les plans aussi sont affreux et sans intérêt, comme le scénario d'ailleurs. J'ai rarement vu un film à la fois aussi visuellement repoussant et inintéressant.
Alors oui c'est une expérience qui laisse libre court à l'interprétation de nombreuses scènes hallucinatoires. Oui chacun aura une lecture différente tant la réalisation semble s'amuser du spectateur certainement dérouté par le réel et l'irréel. Mais le principal c'est qu'on s'ennuie ferme. Reste le jeu des acteurs, la photographie impeccable et puis, c'est tout. Cartésien, passe ton chemin.
Passé l'ambiance singulière du début et la photos en noir et blanc pouvant donner du relief a l'histoire , la déception arrive vite. Le son trop fort et insupportable et ce huis clos pas crédible devient même ennuyeux. Reste quand même quelques scènes marquante.