Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 188 abonnés
5 196 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 novembre 2020
Le premier film était davantage accès sur l’émerveillement de la nature face aux loups. Ici les images sont belles et le chemin est intéressant mais JMB laisse trop déverser son amertume envers le genre humain. On ne sait que trop tout cela et l’on sent bien que nous avons ici affaire à un amoureux de la nature. Le propos gâche du coup un peu le film avec son côté moralisateur malgré les superbes images.
Sur la piste du loup : une ode à la vie sauvage dans des paysages superbes. On regrette simplement les commentaires marmonnés qui rendent la compréhension difficile...
J'ai toujours du mal à apprivoiser les documentaires : quelle est la part d'authentique et celle qu'on sacrifie à la beauté filmique ? Oui, Jean-Michel Bertrand est passionné et dort dans la montagne, mais il se garde bien de montrer quand il fait ses courses ou recharge son téléphone portable. Ce dilemme perpétuel me rend un peu hermétique.
J'ai fini par adopter le film quand même. L'image et la musique y étaient pour beaucoup, mais il y a aussi quelque chose en plus, une ambiance qui plane et ne semble tenir à rien, qui nous tient compagnie et nous dissocie d'une scénarisation finalement accessoire. Ce sont les beaux moments qui comptent, et la beauté environnante dont il nous donne conscience. Pas de sentimentalisme bon marché donc, mais une œuvre qui peut emporter n'importe qui en nous rappelant à notre rapport au vivant.
Durant la première demi-heure, il nous est difficile de comprendre où le cinéaste a voulu nous amener; ensuite on se laisse absorbé par la beauté du paysage et des animaux sauvages et au final ce film est un vrai message destiné à nous faire saisir toute l'importance que l'on doit apporter à la préservation de la nature et plus particulièrement des animaux.
Le point de départ du film est le suivi de jeunes loups qui quittent la meute. Le tournage s’étale du 6 janvier 2018 au 20 avril 2019. Le cinéaste s’aide de caméras automatiques qu’il pose et dont il reçoit les images (en cas de déclenchement) sur son smartphone. spoiler: Finalement, il part sur les traces d’un jeune loup qui a quitté les Alpes et découvre un couple dans le Jura et qui sera, probablement, à l’origine d’une nouvelle meute . A son habitude, c’est avant tout un film sur la quête, plus que sur le loup ainsi qu’un film sur Jean-Michel Bertrand lui-même, nous livrant ses réflexions, ses digressions [sur le gypaète barbu (Gypaetus barbatus) qui a failli disparaitre ou sur les populations de loups et de renards qui se régulent d’elles-mêmes], ses doutes et ses joies (cf. confection d’une brouillade aux truffes). A voir donc comme un carnet visuel de voyage, reprenant le concept de caméra-stylo. Dommage que la chronologie ne soit pas clairement indiquée (insertion d’images de loups alors qu’ils n’ont pas encore été repérés). Cela n’est pas tout à fait un autoportrait puisque c’est Marie AMIGUET qui est derrière la caméra [comme pour « La vallée des loups » (2016)]. On suppose qu’elle partage son quotidien, sans se montrer (à la façon des émissions de téléréalité).
Ce n'est pas mon style de documentaire, je préfère ce qui tourne autour de l'immensité, de l'océan, mais les images étaient belles, pas de doutes la dessus, j'avais cependant un peu de mal avec la voix du film, qui ne m'a pas emporté malheureusement, cependant on remarque que les loups sont comme chaque espèce des animaux fascinants, avec leurs propres styles de vies. Il ne faut pas oublier qu'ils étaient la avant nous
Tant que l'homme "moderne civilisé" (sic) ne comprendra pas que Gaïa s'autorégule depuis 5 Milliards d'années, il faudra des hommes passionnés comme Jean-Michel Bertrand pour le rappeler. Son animal fétiche semble être le loup et il rappelle à ceux qui privilégient le côté financier avant la Nature que l'équilibre se fait chaque année, quand une population augmente, les autres le font aussi pour éviter prolifération. Et quand la nourriture devient rare, les espèces diminuent et la chaine alimentaire se réduit aussi. C'est tout simple à comprendre pourtant ! Mais des craintes ancestrales persistent, accréditées par quelques attaques d'espèces d'élevage (et donc perte financière pour les éleveurs, je concède leurs difficultés de vivre mais détruire l'équilibre naturel est pire) Documentaire avec une belle quête et de belles images mais un peu erratique et trop scolaire. Il n'y est pas que question des loups (et surtout de la conquête de nouveaux territoires et formation de nouvelles meutes pas les jeunes loups exclus de leurs meutes initiales) mais aussi du gypaète barbu, chamois, lynx . . . On (sou)rit face à certaines situations (humaines et animales) mais je n'ai pas réussi à m'immerger dedans. Ça se regarde avec plaisir et compréhension mais ne fera pas avancer la cause de la protection et ne fera pas évoluer la vision de l'urbain sur le sauvage. Il manque une implication du spectateur . . . On reste spectateur, ça ne nous pousse pas à être acteur.
de belles images pour les amateurs de la nature , l'ouverture a la reflexion , un bon moment je regrette juste de voir beaucoup plus le narrateur que les loups eux memes